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| p 001 wasplab et milieux chromogenes vers une detection precoce des bacteries multiresistantes titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs jacob d 1 fulchiron c 1 goffin a 2 legrand o 2 janvier n 2 bisilliat gardet c 2 durand g 1 bercot b 3 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france 2 ap hp saint louis hopital saint louis service de bacteriologie paris france 3 universite paris cite iame umr1137 paris france presentateur jacob delphine |
P-001 - WASPLAB et milieux chromogènes : vers une détection précoce des bactéries multirésistantes
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Jacob D. (1), Fulchiron C. (1), Goffin A. (2), Legrand O. (2), Janvier N. (2), Bisilliat Gardet C. (2), Durand G. (1), Bercot B. (3)
Présentateur : Jacob Delphine
Etablissement : (1) BIOMERIEUX, La Balme Les Grottes, FRANCE; (2) AP-HP Saint Louis - Hôpital Saint Louis, Service De Bactériologie, Paris, FRANCE; (3) Université Paris Cité, Iame, Umr1137 , Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionConformément aux recommandations de plusieurs directrices nationales, le dépistage des organismes multirésistants (BMR) est essentiel pour limiter la propagation des infections dans les établissements de santé. Leur détection précoce permet d'améliorer la gestion du contrôle des infections pour une meilleure prise en charge des patients tout en réduisant les coûts associés aux soins de santé.
L'objectif de l'étude était d'évaluer les performances des milieux CHROMID ® CARBA SMART et CHROMID ® ESBL à 12h d'incubation/imagerie en combinaison avec WASPLab ®.
MaterielsAu total, 407 échantillons positifs (348 écouvillons rectaux, 50 plis inguinaux, 8 écouvillons de gorge et 1 autre) pour CHROMID ®ESBL (ESBL) et 419 échantillons positifs (419 écouvillons rectaux) pour CHROMID ®CARBA SMART(CARBA/OXA) ont été traités dans le WASPLab ® avec un temps d'imagerie à 12h et 18h.
Le taux de fertilité basé sur la coloration des isolats à 18h et la sensibilité ont été comparés entre 12h et 18h pour chaque milieu de culture.
ResultatsPour CHROMID ®CARBA SMART, les résultats ont été séparés pour chaque côté de la biplate (CARBA et OXA).
Pour CARBA, un total de 101 isolats caractéristiques a été observé à 18h. A 12h, 82 isolats ont montré de la croissance représentant un taux de fertilité basé sur la coloration de 81,2 %.
Pour OXA, 37 isolats avec une coloration caractéristique ont été visualisés à 18h et 27 ont poussé à 12h pour une fertilité basée sur la coloration de 73 %.
Pour CHROMID ®ESBL, 277 isolats ont montré une coloration caractéristique à 18h et pour 241 d'entre eux de la croissance a été observée à 12h représentant un taux de fertilité basé sur la coloration de 87 %.
La sensibilité comparée entre 12h et 18h était respectivement de 63,4 %, 37,8% et 68,6 % pour CHROMID ®CARBA, CHROMID ®OXA et CHROMID ® ESBL. ConclusionCette étude a démontré de très bons résultats de fertilité pour la détection précoce des BMR sur les milieux CHROMID ®ESBL et CHROMID ®CARBA SMART.
L’association des milieux CHROMID ® avec le système automatisé WASPLab ® constitue une approche performante permettant d’accélérer le dépistage des bactéries multirésistantes, tout en standardisant et optimisant le flux de travail microbiologique.
Mots clesWASPLab ®
Détection précoce
BMR
Milieux chromogènes
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| p 002 incubation et imagerie automatisee wasplab pour la detection des infections fongiques titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs fulchiron c 1 jacob d 1 giambra a 2 navarria l 2 schepsis n 2 durand g 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france 2 copan group brescia italie presentateur jacob delphine |
P-002 - Incubation et imagerie automatisée WASPLAB pour la détection des infections fongiques
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Fulchiron C. (1), Jacob D. (1), Giambra A. (2), Navarria L. (2), Schepsis N. (2), Durand G. (1)
Présentateur : Jacob Delphine
Etablissement : (1) BIOMERIEUX, La Balme Les Grottes, FRANCE; (2) COPAN GROUP, Brescia, ITALIE
Objectif - Introduction Comme décrit dans les recommandations de l'OMS, les agents pathogènes fongiques constituent une menace majeure pour la santé publique. Malgré les différentes technologies sérologiques ou moléculaires, la culture reste obligatoire pour réaliser des tests complémentaires.
L'objectif de l'étude était d'évaluer la robustesse et les performances microbiologiques de la nouvelle fonctionnalité WASPLAB® pour l'incubation et l'imagerie avec couvercles fermés.
Materiels Un premier test a été réalisé sur 164 boites inoculées avec du sérum physiologique, incubées (couvercle vers le haut) dans le WASPLAB® et imagées avec couvercle fermé toutes les 2h les premières 24h, puis toutes les 6h jusqu'à 72h.
La deuxième évaluation a porté sur la déshydratation du milieu de culture, la condensation sur le couvercle et la contamination croisée. Un total de 192 boites (Sabouraud Dextrose Agar - SDA, Trypcase Soja -TSA et CHROMID® CAN2 - bioMérieux, France) a été testé avec A. brasiliensis ATCC 16404 (21 boites), C. albicans ATCC10231 (100 boites), et 71 boites stériles. Les boites ont été incubées 3 à 5 jours.
Le troisième test a été réalisé avec 11 espèces de Candida (27 souches) sur gélose CAN2 et Sabouraud-Gentamicin-Chloramphénicol (SGC) afin d'évaluer l'impact du couvercle sur la lecture visuelle des images. La comparaison a été réalisée entre l'incubation/imagerie actuelle et la nouvelle fonctionnalité avec 9 temps d'imagerie de T0h à T72h.
Resultats Un total de 3444 images a été réalisé en 72h en l'absence de toute anomalie mécanique.
Après 3 à 5 jours d'incubation, toutes les boites inoculées avec C. albicans et A. brasiliensis ont montré de la croissance et aucune contamination croisée n'a été observée sur les géloses stériles.
De la condensation sur le couvercle a été observée de façon aléatoire (0 à 34,3 % selon le milieu de culture). Aucune déshydratation de gélose n'a été constaté jusqu'à 5 jours d'incubation.
Une concordance de 100 % (N=54 images) a été observée entre les 2 méthodes d'incubation/imagerie en termes de fertilité et de sensibilité de coloration (CAN2)
Conclusion Les nouvelles fonctionnalités WASPLAB® ont montré une grande robustesse pour l'incubation et l'imagerie, limitant le risque de contamination et apportant une réelle valeur ajoutée pour les laboratoires de microbiologie pour renforcer la réponse globale aux infections fongiques.
Mots cles WASPLAB
Fungi
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| p 003 evaluation d un test immuno chromatographique pour la detection rapide des blse ctx m directement sur ecouvillonnage rectal titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs sababadichetty l 2 de neufville m 1 etheve a 3 wilkinson d 3 garrigos t 1 2 4 miltgen g 1 2 4 etablissement 1 chu de la reunion laboratoire de microbiologie site nord saint denis la reunion france 2 umr pimit cnrs 9192 inserm u1187 ird 249 universite de la reunion sainte clotilde la reunion france 3 cirad reunion mayotte sainte clotilde la reunion france 4 centre regional en antibiotherapie cratb de la reunion saint pierre france 5 dd dd france presentateur sababadichetty loik |
P-003 - Évaluation d'un test immuno-chromatographique pour la détection rapide des BLSE CTX-M directement sur écouvillonnage rectal
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
Auteurs : Sababadichetty L. (2), De Neufville M. (1), Etheve A. (3), Wilkinson D. (3), Garrigos T. (1,2,4), Miltgen G. (1,2,4)
Présentateur : Sababadichetty Loïk
Etablissement : (1) CHU de La Réunion, Laboratoire de Microbiologie, site Nord, Saint-Denis (La Réunion), FRANCE; (2) UMR PIMIT, CNRS 9192, INSERM U1187, IRD 249, Université de La Réunion, Sainte-Clotilde (La Réunion), FRANCE; (3) CIRAD Réunion-Mayotte, Sainte-Clotilde (La Réunion), FRANCE; (4) Centre régional en antibiothérapie (CRAtb) de La Réunion, Saint-Pierre, FRANCE; (5) dd, Dd, FRANCE
Objectif - IntroductionChez les entérobactéries, la production d’une bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE) aboutit le plus souvent à une multi-résistance aux antibiotiques et une surmortalité en cas d’infection. En France, les BLSE sont dominées par les enzymes de type CTX-M, et notamment les variants CTX-M-15 et 27. La détection rapide de ces E-BLSE est ainsi essentielle afin de limiter leur dissémination et d'optimiser le traitement empirique en cas d’infection.
MaterielsLe test RESIST CTX-M (Coris Bioconcept) a été évalué sur un panel de 100 souches caractérisées d’entérobactéries ( E. cloacae, E. coli, K. pneumoniae) productrices de BLSE : CTX‑M-15 ( n=48), CTX-M-1 ( n=16), CTX-M-27 ( n=14), CTX-M-14 ( n=8), autres variants CTX-M ( n=8) ; contrôles négatifs ( n=6). Les isolats ont été testés après inoculation d’un e-swab d’origine rectale (Labelians, 1 mL d’inoculum à 10 4 UFC/mL, vérification de l’inoculum initial à 10 4 par ensemencement sur gélose ESBL) puis test direct à partir de 1,5mL de solution enrichie après traitement par le protocole CORIS ( cf. Figure).
ResultatsConcernant les 94 isolats producteurs de BLSE CTX-M ciblées par le test, 74 ont été détectées tandis que les 6 isolats « contrôles négatifs » ont obtenus un test négatif (Se : 78,7% ; Sp : 100% ; cf. Table). Les sensibilités de détection pour les principaux variants de CTX-M étaient : CTX-M-14 et 27 (100%) ; CTX-M-9 (83,3%) ; CTX-M-15 (75%) ; CTX-M-1 (68,8%). De manière intéressante, les enzymes du groupe CTX-M-9 (9-14-27) était mieux détectées que celles du groupe CTX-M-1 (1-3-15) (Se : 96,4% vs. 71,2%, respectivement). Cette différence de sensibilité entre ces 2 groupes était essentiellement due à un défaut de détection des BLSE CTX-M-15 chez K. pneumoniae/ E. cloacae (Se :52,6%) vs. E. coli (86,2%).
ConclusionCette première étude, évaluant les performances du test RESIST CTX-M directement sur écouvillonnage rectal, a abouti à des résultats contrastés mais analogues aux données connues pour d’autres tests détectant les CTX-M. Les performances du test sont satisfaisantes pour l’espèce E. coli en regard de l’épidémiologie française, mais sont globalement moins bonnes sur cette matrice en comparaison des hémocultures ou des urines, notamment pour les espèces K. pneumoniae et E. cloacae.
Mots clesTest immuno-chromatographique, entérobactérie, BLSE, CTX-M, écouvillonnage rectal.
 Protocole RESIST de détection des entérobactéries BLSE à partir de rectal swab (Coris Bioconcept).
 Performances du test RESIST CTX-M sur 100 isolats d'entérobactéries productrices de BLSE.
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| p 004 de novo peptides and innovative spri device for rapid bacteraemia diagnosis titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs bastien l 1 2 3 boturyn d 2 boisset s 3 roupioz y 3 etablissement 1 univ grenoble alpes cea cnrs grenoble inp irig umr 5819 symmes grenoble france 2 univ grenoble alpes cnrs umr 5250 dcm grenoble france 3 univ grenoble alpes chu grenoble alpes cnrs cea umr5075 ibs grenoble france presentateur bastien lucie |
P-004 - De novo peptides and innovative SPRi device for rapid bacteraemia diagnosis
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Bastien L. (1,2,3), Boturyn D. (2), Boisset S. (3), Roupioz Y. (3)
Présentateur : Bastien Lucie
Etablissement : (1) Univ. Grenoble Alpes, CEA, CNRS, Grenoble INP, IRIG, UMR 5819, SyMMES, Grenoble, FRANCE; (2) Univ. Grenoble Alpes, CNRS, UMR 5250, DCM, Grenoble, FRANCE; (3) Univ. Grenoble Alpes, CHU Grenoble Alpes, CNRS, CEA, UMR5075, IBS, Grenoble, FRANCE
Objectif - IntroductionAntimicrobial resistance drives the urgent need for rapid diagnostic tools to guide appropriate antibiotic use and prevent misuse. Current diagnostic methods are often limited by an essential enrichment step, which lets bacteria be isolated and identified but delays results. Here is presented a new device employing surface plasmon resonance imaging (SPRi) developed to integrate bacterial enrichment and identification in a single process. MaterielsSPRi is an optical technique that allows real-time monitoring of interactions between a probe immobilized onto a prism and an analyte. This device enables real time monitoring of bacterial growth in suspension within a culture medium through the “culture-capture-measure” principle. Thanks to their broad-spectrum interactions with bacterial membranes, antimicrobial peptides (AMPs) are particularly suitable probes for the detection of a wide range of bacterial species. Using a panel of AMPs, bacterial identification can be achieved through kinetic growth–affinity profiling (Figure 1). ResultatsA first assessment of the device performance was performed by monitoring the growth of several bacterial strains in tryptic soy broth. Detection times for S. aureus, S. typhimurium, and E. coli ranged from 6 to 10 h with an initial inoculum of 10 CFU/mL. Detection was followed by kinetic growth monitoring, resulting in characteristic affinity profiles. (Pardoux et al., 2019) Implementation of the device under real-life conditions, diluted blood samples in BACTEC™ medium, proved more challenging. Blood components interfered with detection complicating bacterial identification. Adaptation of the SPRi platform for biological samples will be necessary, but AMPs use was first optimized. The employment of de novo peptides designed for this project is particularly promising. It was shown that peptides with identical amino acid composition but different primary sequences produced distinct growth monitoring profiles. The peptide site of immobilization, either the N- or C-terminus, also influenced its detection performance. These observations provide important guidance for selecting optimal peptide sequences and immobilization strategies. ConclusionTo conclude, the developed device enables real-time bacterial detection and showed potential for rapid one-step bacteremia diagnosis. Mots clesantibioresistance, diagnosis, antimicrobial peptide, surface plasmon resonance imaging
 Figure 1 – Schematic representation of the device developed: the SPRi principle is simplified to illustrate the “culture-capture-measure” method and the use of AMPs to enable bacterial identification.
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| p 005 evaluation du milieu portagerm et du broyage automatise par tissulyser iii pour lisolement dhelicobacter pylori a partir de biopsies gastriques titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs gallois e 1 becq a 2 soualy a 2 levy m 2 tessier e 1 reibel f 1 jacquier h 1 royer g 1 fihman v 1 woerther p 1 etablissement 1 unite de bacteriologie departement pdti ghu henri mondor aphp creteil france 2 departement de gastroenterologie ghu henri mondor aphp creteil france presentateur gallois emmanuelle |
P-005 - Évaluation du milieu Portagerm® et du broyage automatisé par TissuLyser III® pour l’isolement d’Helicobacter pylori à partir de biopsies gastriques
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Gallois E. (1), Becq A. (2), Soualy A. (2), Levy M. (2), Tessier E. (1), Reibel F. (1), Jacquier H. (1), Royer G. (1), Fihman V. (1), Woerther P. (1)
Présentateur : Gallois Emmanuelle
Etablissement : (1) Unité de Bactériologie, Département PDTI, GHU Henri Mondor, APHP, Créteil, FRANCE; (2) Département de Gastroentérologie, GHU Henri Mondor, APHP, Créteil, FRANCE
Objectif - IntroductionCette étude prospective en deux parties visait à déterminer les conditions optimales d’utilisation du milieu de transport Portagerm® pour l’isolement de Helicobacter pylori à partir de biopsies gastriques en fonction de la température de stockage, du type de broyage et du délai avant mise en culture. MaterielsD’octobre 2024 à mai 2025, les biopsies gastriques prélevées en endoscopie ont été divisées afin de comparer différentes conditions expérimentales à notre technique de référence (conservation en milieu BCC glycérolé à -80°C pendant 7 à 14 jours avec broyage manuel avant ensemencement). Trois conditions utilisant le milieu Portagerm® ont été évaluées :
(i) Conservation à –80 °C pendant 7-14 jours avec broyage manuel,
(ii) Conservation à –80 °C pendant 7-14 jours avec broyage automatisé,
(iii) Conservation à –20 °C pendant 7-14 jours avec broyage automatisé.
De mai à août 2025, une seconde phase en conditions réelles a évalué l’impact du délai avant mise en culture. Les modalités (ii) et (iii) ont été appliquées en routine successivement avec un délai réduit à 2–7 jours. ResultatsLa première partie de notre étude montre qu’il n’existe pas de différence significative entre le milieu Portagerm® conservé à -80°C (i) et le milieu de référence sur le rendement de la culture de H. pylori. L’utilisation d’un broyage automatisé (ii) améliore le rendement de culture, mais sans différence significative retrouvée (p=1). En revanche, la conservation à -20°C (iii) entraine une chute significative de la sensibilité (56% vs 87% pour la référence) (p<0.001) (Table 1).
L’étude de « vie réelle » avec un délai avant ensemencement réduit à 2-7 jours retrouve un rendement de 51% (18/35) pour la conservation à -20°C et de 95.2% (20/21) à -80°C. A la température de -20°C, on observe un lien entre le délai d’ensemencement et la chute du taux de positivité : 88% (7/8) dans les 48h, 50% (4/8) à J3-5 et 37% (7/19) à J6 et au-delà. ConclusionLa conservation des biopsies gastriques en Portagerm ® à –20 °C diminue significativement la sensibilité de culture de H. pylori, avec une baisse du taux de positivité corrélée au délai d’ensemencement. Les conditions optimales de l’utilisation de Portagerm® impliquent une conservation à -80°C en cas de délai avant mise en culture >48h et suggèrent l’utilité d’un broyeur automatique. Mots clesHelicobacter pylori
Portagerm
Culture
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| p 007 plasmodium sp peut il faussement positiver les hemocultures titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs bousquet a 1 dokoto h 1 courbin v 1 delaune d 1 wolf a 1 hanriot colin s 1 conan p 1 larreche s 1 etablissement 1 hnia begin saint mande france presentateur bousquet aurore |
P-007 - Plasmodium sp. peut-il faussement positiver les hémocultures ?
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Bousquet A. (1), Dokoto H. (1), Courbin V. (1), Delaune D. (1), Wolf A. (1), Hanriot Colin S. (1), Conan P. (1), Larreche S. (1)
Présentateur : Bousquet Aurore
Etablissement : (1) HNIA BEGIN, Saint Mande, FRANCE
Objectif - Introduction La détection d’une bactériémie sur les analyseurs BACT/ALERT® est basée sur la mesure de la production de CO2 dissout dans le milieu de culture. Les fiches techniques BACT/ALERT® FA et FN Plus mentionnent de possibles mais rares faux positifs de cette détection (résultats des repiquages négatifs) notamment lorsque le nombre de leucocytes est très élevé dans l’échantillon. Nous avons constaté chez un patient, atteint d’un accès palustre grave, une fausse détection d’une bactériémie. Nous avons décidé de mener une étude rétrospective pour voir si la présence du parasite pouvait entraîner une production de CO2 telle qu’elle entraînerait une fausse détection par l’analyseur.
Materiels Etude rétrospective sur 5,5 ans avec extraction du 01/01/2020 au 30/06/2025 des recherches de paludisme positives. Pour chaque patient extraction du nombre de GB, de la présence ou non d’hémoculture(s) associée(s) et du résultat de(s) l’hémoculture(s).
Resultats 139 demandes de paludisme positives : parasitémies entre <0,01% et 34,3%. Exclusion des suivis. 87 patients (63%) ont bénéficié en plus d’une ou plusieurs hémocultures (406 flacons en tout). Sur ces 406 flacons, 5 correspondaient à de vraies bactériémies (1,2%), 7 se sont faussement positivés (1,7%) et 394 (97,1%) sont restés négatifs après 5 jours d’incubation. Les 7 flacons faussement positifs, correspondant à 3 patients, se sont positivés dans un délai compris entre 2h30 et 72h avec examen direct et repiquages négatifs. Les 3 patients présentaient un accès palustre à P. falciparum avec une parasitémie moyenne de 24,4% [14-34,3%], le nombre moyen de leucocytes était de 9,3 G/L [8-12,4 G/L]. Les 84 patients correspondant aux 394 flacons négatifs avaient une parasitémie moyenne de 2,7% [0,01-28,5%] et une leucocytose moyenne de 5,7 G/L [2,2-14,3 G/L].
Conclusion Dans cette étude, la présence d’une leucocytose très élevée ne permet pas d’expliquer la fausse positivité des hémocultures. Plasmodium sp pourrait donc être impliqué en particulier lorsque les parasitémies sont très élevées ; ce phénomène doit être connu même s’il reste à la marge (1,7% des hémocultures) et n’est pas reproductible puisque des patients avec des parasitémies très élevées ne sont pas concernés. Il serait souhaitable de réaliser une étude sur plusieurs centres avant de proposer un ajout dans les fiches techniques fournisseurs des flacons d’hémocultures.
Mots cles Plasmodium sp, hémocultures
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| p 008 prelevements bacteriologiques les nouveaux indicateurs labac sfm a lepreuve du terrain titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs calatayut s 1 2 delaunay e 2 prots l 1 etablissement 1 cerballiance provence azur saint laurent du var france 2 cerballiance provence azur marseille france presentateur prots laurence |
P-008 - Prélèvements bactériologiques : les nouveaux indicateurs LABAC/SFM à l’épreuve du terrain
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
Auteurs : Calatayut S. (1,2), Delaunay E. (2), Prots L. (1)
Présentateur : Prots Laurence
Etablissement : (1) Cerballiance Provence Azur, Saint Laurent Du Var, FRANCE; (2) Cerballiance Provence Azur, Marseille, FRANCE
Objectif - IntroductionEn novembre 2024, le groupe LABAC/SFM a proposé de nouveaux délais pré-analytiques en bactériologie afin d’aligner les pratiques sur le service médical rendu et l’organisation des plateaux techniques. L’objectif était d’évaluer la faisabilité de mesure et l’exploitation de ces indicateurs sur deux plateaux de microbiologie (BD et PTAT) de la région PACA (3 territoires ALD, APM et BDR), desservant zones urbaines, littorales, arrière-pays et incluant établissements de santé et EHPAD.
MaterielsL’étude a été conduite du 1er avril au 31 juillet 2025. Les indicateurs, définis selon leur pertinence, le volume d’activité et les critères du LABAC, ont porté sur ECBU, LCR et dialysat pour BD, et sur ECBU, LBA, LCR, hémocultures positives et antibiogrammes pour PTAT. Dans ce cadre, un indicateur complémentaire a été introduit : l’heure de rendu des ATB, avec un objectif avant 11h00 (optimal) et avant 12h00 (acceptable) si >10 hémocultures positives.
ResultatsLes 92 548 ECBU respectent les critères (>95 % avant 24 h) pour BD, contre ~90 % sur APM et ALD, du fait de l’éloignement.
Les 467 LBA sont conformes à 93 % au total et à 80 % en réanimation. L’indicateur doit être interprété en tenant compte de la PCR respiratoire qui complète culture/cytologie et nuance les 20 % de non-conformité.
91 % des 144 LCR sont traités en moins de 4 h ; comme pour les LBA, l’indicateur doit intégrer la PCR multiplex.
Sur 42 dialysats, 24 % non conformes, liés à des défauts organisationnels, soulignent l’importance d’un traitement d’urgence à J0, au même titre que les LCR, dans des laboratoires de proximité.
73 % des 826 hémocultures positives sont prises en charge dans un délai acceptable ; parmi les 27 % restants, la moitié est liée à un acheminement long ou un enregistrement tardif, l’autre à des biais (temps de positivité prolongé lié à l’inoculum, à l’espèce ou à l’antibiothérapie préalable) qui fragilisent l’indicateur et incitent à l’affiner (Cf. Image). Les heures de rendu des ATB respectent les objectifs, sauf rares pannes d’automates/informatiques.
ConclusionLes plateaux centralisés nécessitent des indicateurs fiables, mesurés via un SIL performant et intégrant les biais identifiés. Cet état des lieux ouvre la voie à des actions d’amélioration et d’ajustement des zones d’acceptabilité selon le service médical rendu et les ressources.
Mots clesDélai, Pré-analytique, Indicateurs, LCR, Hémocultures, LBA, Dialysat, ECBU
 Délai de prise en charge des hémocutlures
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| p 009 ioa faut il encore incuber 14 jours titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs mazars e 1 gandon f 1 etablissement 1 ch valenciennes valenciennes france presentateur mazars edith |
P-009 - IOA : faut-il encore incuber 14 jours ?
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Mazars E. (1), Gandon F. (1)
Présentateur : Mazars Edith
Etablissement : (1) CH Valenciennes, Valenciennes, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections ostéo-articulaires (IOA) et les ostéites du pied diabétique (OPD) sont des infections graves. Disposer rapidement de l’identification, voire des résistances du ou des pathogènes, constitue un enjeu diagnostique majeur pour adapter l’antibiothérapie probabiliste. Suivant les recommandations du Remic 2022, au laboratoire du centre hospitalier de Valenciennes (CHV), les flacons d’hémoculture sont associés aux milieux solides pour améliorer la détection bactérienne. Particularité du CHV, les flacons positifs sont laissés incuber jusqu’à J5 avant traitement pour une éventuelle pousse de germes exigeants. Notre étude évalue l’apport diagnostique des flacons et analyse leurs délais de positivité pour IOA et OPD, afin d’optimiser les protocoles de réadaptation de l’antibiothérapie avant J14.
Materiels Deux études rétrospectives ont été menées au CHV : l’une sur 383 prélèvements d’IOA (2021-2022), l’autre sur 265 prélèvements d’OPD (2022-2023). Les biopsies osseuses, liquides et tissus mous ont été ensemencés sur milieux solides incubés jusqu’à 5 jours, et dans des flacons Bactec™ aérobies/anaérobies incubés jusqu’à 14 jours.
Resultats Le taux de positivité des cultures était de 250/383 soit 65 % pour les IOA et 232/265 soit 87,5 % pour les OPD. Les flacons ont contribué, pour les IOA, dans 23/131 (18 %) des cas monomicrobiens et 76/102 (75 %) des cas polymicrobiens, et, pour les OPD, dans 18/53 (34 %) et 199/275 (72 %) respectivement. Les flacons étaient positifs dans 98 à 99,5 % des cas avant J3 pour les OPD et avant J6 pour les IOA. Au-delà, la positivité apportait peu d’informations supplémentaires.
Conclusion Les flacons d’enrichissement BD Bactec™ améliorent significativement le diagnostic des IOA et des OPD, en particulier en contexte polymicrobien. Bien que l’incubation recommandée soit de 14 jours, nos résultats suggèrent qu’une adaptation précoce de l’antibiothérapie entre J5 et J8 est possible. Cette stratégie est déjà mise en place pour les IOA à J8 après discussion clinico-biologique et visualisation optimisée des flacons auprès des services cliniques. Elle reste à adapter pour les OPD, soit en conservant J8, soit en raccourcissant jusqu’à J5.
Mots cles Infections ostéo-articulaires, Ostéite, Pied diabétique, Diabète, Microbiologie, Délai de positivité.
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| p 010 evaluation de la pertinence de la prescription des antigenuries legionella et pneumocoque titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs dubus m 1 rolland c 1 bouras a 1 etablissement 1 ch seclin carvin seclin france presentateur bouras amina |
P-010 - Evaluation de la pertinence de la prescription des antigénuries Legionella et pneumocoque.
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Dubus M. (1), Rolland C. (1), Bouras A. (1)
Présentateur : Bouras Amina
Etablissement : (1) CH seclin Carvin, Seclin, FRANCE
Objectif - Introduction L’antigénurie est un test simple et rapide permettant l’aide au diagnostic des pneumopathies aigues. Cependant, en pratique courante, la prescription est parfois excessive et réalisée dans des situations non justifiées. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pertinence des prescriptions des antigénuries Legionella et Pneumocoque dans la prise en charge d’une pneumopathie aigue dans un établissement de soins.
Materiels Il s’agit d’une étude monocentrique et rétrospective. Le recueil de données a été réalisé sur la période hivernale entre le 29/11/2023 et le 27/02/2024. L’extraction des données s’est faite à l’aide du laboratoire et les résultats ont été analysés via un tableau Excel.
Resultats 194 dossiers ont été analysés. Un diagnostic de pneumopathie a été posé dans 60% des cas, de bronchite dans 7% des cas et un diagnostic autre a été posé dans 33% des cas. Une antibiothérapie a été initiée dans 82% des cas dont 64% conformes aux recommandations de la SPILF. 190 antigénuries Legionella ont été réalisées et aucune n’est revenue positive. L’indication de prescription était adaptée dans 15% des cas. 189 antigénuries pneumocoque ont été réalisées dont 25% avaient une indication adaptée. 3 antigénuries sont revenues positives et aucune adaptation secondaire de l’antibiothérapie n’a été faite. Les prescriptions ont émané principalement des services d’urgence (44.8%), de pneumologie (14.4%), des soins intensifs (14%) et de médecine interne (10.3%). Dans 4% des cas, une autre documentation a été réalisée (hémoculture, PCR virale, ECBC).
Conclusion Cet audit montre que les antigénuries sont prescrites trop fréquemment avec des indications non adaptées et n’aboutissant pas à une modification de traitement. L’estimation des couts était de 30333€ en 2023 dans notre établissement. Une campagne de sensibilisation avec un rappel des indications de prescription a été réalisée auprès des prescripteurs et un deuxième tour d’audit de réévaluation sera réalisé.
Mots cles Audit, antigénurie, legionnella, pneumocoque
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| p 011 souches difficiles a identifier maldi tof 2 systemes versus identite nucleotidique moyenne titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs joanny m 1 royer g 2 3 sornet a 1 kallel k 1 joannard b 5 bercot b 5 rodriguez c 2 3 podglajen i 1 4 jomli a 1 etablissement 1 hopital europeen georges pompidou aphp paris france 2 hopital henri mondor aphp creteil france 3 universite paris est creteil france 4 universite paris cite faculte de sante ufr de medecine paris france 5 hopital saint louis aphp paris france presentateur joanny marie |
P-011 - Souches difficiles à identifier : MALDI-TOF (2 systèmes) versus identité nucléotidique moyenne
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
Auteurs : Joanny M. (1), Royer G. (2,3), Sornet A. (1), Kallel K. (1), Joannard B. (5), Berçot B. (5), Rodriguez C. (2,3), Podglajen I. (1,4), Jomli A. (1)
Présentateur : Joanny Marie
Etablissement : (1) Hôpital Européen Georges Pompidou - APHP, Paris, FRANCE; (2) Hôpital Henri Mondor - APHP, Créteil, FRANCE; (3) Université Paris-Est , Créteil, FRANCE; (4) Université Paris Cité, Faculté de santé, UFR de médecine, Paris, FRANCE; (5) Hôpital Saint-Louis - APHP, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction L’objectif de l’étude était d’identifier par séquençage complet des génomes des souches de bactéries rares ou difficiles à identifier dont les identifications étaient non équivalentes entre 2 systèmes MALDI-TOF : VITEK® MS PRIME (VMSP, BioMérieux, V3.2.0) et Biotyper® sirius (BS, Bruker, MBT Compass 5.2.220).
Materiels Au total 488 souches bactériennes appartenant à 103 genres bactériens isolées à l’hôpital Européen Georges Pompidou et à l’hôpital Saint-Louis ont été identifiées rétrospectivement et en parallèle sur VMSP et BS. Les identifications comparées sur les 2 systèmes étaient 1) identiques à l’espèce, 2) similaires à l’échelle du complexe/groupe (non équivalence type I) ou 3) similaires à l’échelle du genre, hors complexe/groupe (non équivalence type II). Les génomes des souches présentant des différences d’identification ont été séquencés (librairie DNA Prep, NovaSeq6000, Illumina). Puis l’identification a été réalisée par mesure de l’identité nucléotidique moyenne (ANI) des génomes, méthode de référence en taxonomie, par comparaison à la base de données taxonomiques GTDB v220 (des minimums de 69% d’ADN conservé et de 95% d’ANI ont été utilisés).
Resultats Parmi les souches analysées, 117 avaient des identifications non équivalentes entre les 2 systèmes MALDI-TOF (71 de type I, 46 de type II). L’identification par mesure de l’ANI a été obtenue pour 108/117 isolats, dont 18 n’ont pu être identifiés à l’espèce.
Avec le VMSP, 8/108 identifications étaient identiques à celles de l’ANI, 42 étaient similaires à l’échelle du complexe/groupe et 58 à l’échelle du genre.
Avec le BS, 60/108 identifications étaient identiques à celles de l’ANI, 24 étaient similaires à l’échelle du complexe/groupe et 24 à l’échelle du genre.
Conclusion Pour les applications dans le domaine médicale, VMSP et BS ont donné des résultats satisfaisants d’identification des bactéries rares ou difficiles à identifier puisqu’aucune discordance majeure n’a été retrouvée avec l’ANI. Les différences n’auraient eu aucun impact sur la prise en charge des patients.
Du fait de la conception de la base de données, BS a un taux significativement supérieur d’identification à l’espèce équivalente à l’ANI. A noter que 17% des isolats n’ont pu être identifiés à l’espèce avec l’ANI, méthode elle-même tributaire du contenu de la base de données utilisée.
Mots cles MALDI-TOF, séquençage génomique, ANI, bactéries rares
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| p 012 igm anti leptospirose evaluation des performances de deux kits titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs bourgeat l 1 garcia m 1 barbry a 1 etablissement 1 eurofins biomnis lyon france presentateur barbry alexia |
P-012 - IgM anti-leptospirose : évaluation des performances de deux kits
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
Auteurs : Bourgeat L. (1), Garcia M. (1), Barbry A. (1)
Présentateur : Barbry Alexia
Etablissement : (1) Eurofins Biomnis, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLa leptospirose est une zoonose bactérienne ubiquitaire, la présentation clinique est extrêmement hétérogène. Le diagnostic biologique est essentiel et repose, en fonction de l’histoire de la maladie, sur la PCR (sang, urines ou LCR) et la sérologie (IgM, microagglutination (MAT). Au laboratoire Eurofins-Biomnis, la recherche des IgM est effectuée par méthode ELISA avec le kit SERION® ELISA Leptospira IgM et interprétée avec un seuil de positivité optimisé (50 U/mL vs 20 U/mL). Notre travail avait pour objectif, d’une part, de comparer les performances de ce kit réactif au kit ELISA GSD NovaLisa® Leptospira IgM et d’autre part d’évaluer l’impact sur les performances de l’utilisation de ce seuil optimisé. Materiels141 sérums sélectionnés et caractérisés ont été analysés selon les recommandations des fournisseurs avec les 2 kits réactifs. La sensibilité (Se) a été évaluée à l’aide de 46 sérums leptospirose confirmée (PCR sang/urine ou MAT). La spécificité (Sp) a été évaluée grâce à 2 groupes : une cohorte de 46 donneurs de sang présumés sains et 45 sérums de patients présentant un diagnostic différentiel (DD) de la leptospirose (Fièvre Q, Hantavirus, Dengue) ResultatsLes résultats sont synthétisés dans le tableau 1. Sur la base des seuils proposés par les fournisseurs, les deux kits GSD et SERION® présentent une sensibilité globale équivalente et acceptable (89.13 et 91.30% respectivement), logiquement plus élevée pour les patients dont la date de début des symptômes est > 7 jours (100%). A contrario on note une différence significative pour la spécificité et la VPP des deux kits, Sp=64.44% et VPP=54.67% pour GSD et Sp=90.53% et VPP=82.35%. L’optimisation du seuil du kit SERION® à 50 U/mL permet une augmentation significative de la spécificité et de la VPP (100%) du test sans impact sur la VPN et la sensibilité ConclusionLe kit GSD présente une Sp et une VPP médiocres pour une utilisation en routine. De nombreuses réactions croisées avec des sérums de patients ayant un diagnostic différentiel ont été mises en évidence, ayant pour conséquence une erreur diagnostic pour le patient. Le kit SERION® présente des Sp/VPP significativement supérieures au kit GSD, confirmant l’utilisation du kit SERION® par le laboratoire. En outre, ce travail confirme l’optimisation du seuil de positivité à 50 U/mL appliqué au laboratoire Biomnis (données du CNR, VPP (seuil 50 U/mL) = 96.47%) Mots clesleptospirose sérologie
 Sérums utilisés pour l'évaluation des performances de la méthode
 Tableau récapitulatif des sensibilités et spécificité, VPP et VPN des kit de sérologie IgM anti-Leptospira NovaLisa® GSD et SERION® à propos de 141 sérums sélectionnés et caractérisés
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| p 013 broyage et ioa evaluation de 3 broyeurs au ch valenciennes titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs gandon f 1 bel hadj t 1 canis f 1 dewulf g 1 diedrich t 1 paluch m 1 vasseur m 1 mazars e 1 etablissement 1 ch valenciennes valenciennes france presentateur gandon felix |
P-013 - Broyage et IOA : évaluation de 3 broyeurs au CH Valenciennes
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Gandon F. (1), Bel Hadj T. (1), Canis F. (1), Dewulf G. (1), Diedrich T. (1), Paluch M. (1), Vasseur M. (1), Mazars E. (1)
Présentateur : Gandon Félix
Etablissement : (1) CH Valenciennes, Valenciennes, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections ostéo-articulaires posent un défi diagnostique en microbiologie en raison de la faible charge bactérienne et de la présence de biofilm. Le broyage des échantillons est essentiel pour améliorer la sensibilité des cultures. En l’absence de recommandations officielles, le Centre Hospitalier de Valenciennes a comparé trois systèmes de broyage : UltraTURRAX (UT), SpinAX (SX) avec tubes ProbeAX, et TISSUtainer (TT) associé au broyeur RETSCH MM400, dans le but d’optimiser les performances diagnostiques.
Materiels Deux études successives (entre février et avril 2025) ont permis de tester les systèmes (UT vs. SX puis UT vs. TT) sur des échantillons équivalents. Les biopsies osseuses ou tissulaires, prélevées en bloc opératoire, étaient broyées avec l’un des systèmes puis ensemencées sur géloses (sang, PVX) et flacons d’hémoculture (BD Bactec™). L’évaluation portait sur l’identification des espèces présentes, la quantité de colonies (UFC) en culture à 16 h et 120 h et le délai de positivité des milieux liquides. Des critères majeurs (isolement exclusif d’un pathogène) et mineurs (écart ≥ 4 h de croissance ou ≥ 10 UFC) ont été définis.
Resultats Au total, 78 prélèvements ont été traités, 44 ont pu être comparés, 14 UT vs. SX et 30 UT vs. TT.
Plusieurs tendances ont été constatées au décours de cette évaluation : une équivalence entre les systèmes UT et SX, avec une réserve sur l’efficacité du SX pour les grosses biopsies (en particulier osseuses), une tendance à de meilleures performances microbiologique du TT face à l’UT, au prix d’un investissement matériel plus conséquent (broyeur RETSCH). Cette évaluation présente cependant des limites : un biais de sélection des biopsies, l’effectif restreint (en particulier lors de l’essai du SpinAX) ne permettant pas d’analyse statistique, et l’absence de prise en compte des facteurs logistiques tels que les délais d’acheminement depuis le bloc et les transferts de supports réalisés au laboratoire.
Conclusion Le système TT a été retenu pour son efficacité, sa capacité à broyer jusqu’à huit échantillons simultanément et son volume de 10mL permettant une standardisation des protocoles d’ensemencement.
Mots cles Infections ostéo-articulaires, IOA, broyage, TISSUtainer, UltraTURRAX, SpinAX
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| p 014 evaluation de deux kits de detection par immunofluorescence des antigenes de campylobacter et de helicobacter pylori dans des echantillons de selles titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs martin m 1 2 bruhl l 1 aptel j 1 ducournau a 1 lehours p 1 2 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france 2 universite de bordeaux bordeaux france presentateur lehours philippe |
P-014 - Evaluation de deux kits de détection par immunofluorescence des antigènes de Campylobacter et de Helicobacter pylori dans des échantillons de selles
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Martin M. (1,2), Bruhl L. (1), Aptel J. (1), Ducournau A. (1), Lehours P. (1,2)
Présentateur : Lehours Philippe
Etablissement : (1) CHU DE BORDEAUX, Bordeaux, FRANCE; (2) Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction La détection des antigènes de Campylobacter spp et de Helicobacter pylori dans des échantillons de selles représente une approche diagnostique non invasive de ces infections. La plupart des kits immunochromatographiques commercialisés sont basés sur la lecture visuelle d’une bande colorée indiquant la présence du pathogène recherché. Notre étude a évalué un nouveau format de détection des antigènes de Campylobacter spp (test Curian Campylobacter) et de H. pylori (test Curian HpSA) basé sur une détection automatisée par immunofluorescence.
Materiels Pour Campylobacter, 48 échantillons de selles ont été testés de manière rétrospective. Le statut initial (positif n = 27 ou négatif n = 21) a été établi par PCR BDMax, culture et par un autre test concurrent (laboratoire Quidel). Les réactions croisées avec d’autres espèces ou genres ont été évaluées avec 9 souches de collection représentative de : C. fetus, C. lari, C. armoricus, C. ornithocola, C. upsaliensis, Aliarcobacter butzleri, Helicobacter cinaedi et Helicobacter pullorum. Pour H. pylori, 49 échantillons de selles et 9 reliquats d’EEQ préalablement testés avec le kit RIDAQuick H. pylori de rbiopharm ont été testés (positif n = 33 ou négatif n = 25). Les réactions croisées ont été évaluées avec C. jejuni, C. coli, H. cinaedi et H. pullorum. Les échantillons de selles ont été testés selon les recommandations du fournisseur, avec utilisation notamment de l’analyseur par fluorescence Curian pour la lecture des résultats.
Resultats Pour Campylobacter, l’ensemble des selles attendues positives ont été correctement détectées, et aucun faux positif n’a été retrouvé (100% de concordance). Le kit Curian Campylobacter est capable, en plus de C. jejuni et C. coli, de détecter les espèces fetus, lari, armoricus, ornithocola et upsaliensis. Pour H. pylori toutes les selles attendues positives ont été détectées. Un faux positif a été retrouvé parmi les selles attendues négatives pour un patient sans aucun renseignement clinique en faveur d’une infection à H. pylori. Aucune réaction croisée n’a été retrouvée avec les 4 souches de collection testées.
Conclusion Les kit Curian Campy et HpSA présentent de bonnes performances analytiques. Ils sont faciles d’utilisation et l’interprétation des résultats est automatisée ne laissant aucun doute à l’utilisateur dans son rendu de résultat.
Mots cles Selles, antigènes, immunofluorescence, Campylobacter, Helicobacter
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| p 015 evaluation comparative des tests standard m10 et xpert c difficile pour la detection de clostridioides difficile toxinogene dans les selles titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs roukoz diab y 1 ehmig m 1 luce s 1 eckert c 2 3 timsit s 1 couturier j 1 4 mostaghat i 1 2 4 barbut f 1 4 etablissement 1 centre national de reference clostridioides difficile ap hp hopital saint antoine 75012 paris france paris france 2 departement de bacteriologie clinique ap hp hopital saint antoine 75012 paris france paris france 3 sorbonne universite inserm 1135 cimi 75013 paris france paris france 4 universite paris cite inserm 1139 fprm 75006 paris france paris france presentateur roukoz diab yasmine |
P-015 - Evaluation comparative des tests STANDARD™ M10 et Xpert ® C.difficile pour la détection de Clostridioides difficile toxinogène dans les selles
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Roukoz Diab Y. (1), Ehmig M. (1), Luce S. (1), Eckert C. (2,3), Timsit S. (1), Couturier J. (1,4), Mostaghat I. (1,2,4), Barbut F. (1,4)
Présentateur : Roukoz Diab Yasmine
Etablissement : (1) Centre National de Référence Clostridioides difficile, AP-HP, Hôpital Saint-Antoine, 75012 Paris, France , Paris, FRANCE; (2) Département de Bactériologie Clinique, AP-HP, Hôpital Saint-Antoine, 75012 Paris, France, Paris, FRANCE; (3) Sorbonne Université, INSERM 1135, CIMI, 75013 Paris, France , Paris, FRANCE; (4) Université Paris Cité, INSERM 1139, FPRM, 75006 Paris, France, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Clostridioides difficile est la première cause de diarrhées associées aux soins. Pour le diagnostic de l’infection à C.difficile, l’ESCMID préconise un algorithme en deux étapes avec un test de dépistage sensible (détection de la glutamate-déshydrogénase ou amplification d’acides nucléiques). Le but de cette étude est de comparer les performances du test PCR standard M10 C.difficile (M10, SD Biosensor) à celles du test Xpert C.difficile (Xpert, Cepheid), pour la détection de C.difficile toxinogène dans les selles.
Materiels Pour chaque prélèvement de selles, un test immuno-enzymatique C. diff Quik Chek Complete (Techlab) ainsi que les tests M10 et Xpert C.difficile ont été réalisés. En parallèle, une culture toxigénique (technique de référence) a été effectuée sur milieu sélectif (ChromID, Biomérieux). Les performances du M10 ont été comparées entre selles natives et selles prélevées sur FecalSwab.
Resultats 541 selles fraiches diarrhéiques ont été incluses : 78 (14,41%) se sont avérées positives en culture/culture enrichie. Dix-huit (3,32%) souches non toxinogènes et 60 (11,09%) souches toxinogènes ont été isolées. La recherche de toxines libres était positive pour 32 (53,3%) selles. Les tests M10 et Xpert présentent tous deux une sensibilité (respectivement 100% et 98,33%) et une spécificité (respectivement 98,76% et 98,55%) élevées. Les valeurs de cycle seuil (Ct) obtenues pour tcdB avec le test M10 et le test Xpert sont fortement corrélées, avec un coefficient de corrélation de Pearson de 0,909 (IC 95%, 0,854 - 0,944, p<0.0001). Pour les échantillons positifs en PCR, les valeurs médianes de Ct sont significativement plus basses lorsque les toxines libres sont détectées (25.50 contre 32.39 pour le M10 et 23.70 contre 31.15 pour le Xpert, p<0.0001). L’analyse des courbes ROC indique une aire sous la courbe de 0.875 pour le M10 et 0.862 pour le Xpert. Le milieu de transport a peu d’effet sur les valeurs de Ct obtenues, si ce n’est une légère augmentation.
Conclusion Les tests M10 et Xpert C.difficile présentent une forte sensibilité et spécificité pour la détection de Clostridioides difficile toxinogène dans les selles.
Mots cles Clostridioides difficile, infection bactérienne, PCR, toxine, comparaison de méthodes
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| p 016 portabilite de l identification des sarm par maldi tof et intelligence artificielle titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs ruyer l 1 2 8 jauffrit f 2 perrot n 3 dauwalder o 4 keskinen allen e 5 boulet l 2 coudert r 1 blangy c 2 durand g 3 rhoads d 5 6 7 rasigade j 4 8 charrier j 2 etablissement 1 universite claude bernard lyon 1 lyon france 2 biomerieux marcy l etoile france 3 biomerieux la balme les grottes france 4 hospices civils de lyon lyon france 5 cleveland clinic cleveland etats unis 6 lerner research institute cleveland etats unis 7 case western reserve university cleveland etats unis 8 ciri centre international de recherche en infectiologie lyon france 9 ecole normale superieure de lyon lyon france presentateur ruyer louise |
P-016 - Portabilité de l'identification des SARM par MALDI-TOF et intelligence artificielle
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Ruyer L. (1,2,8), Jauffrit F. (2), Perrot N. (3), Dauwalder O. (4), Keskinen-Allen E. (5), Boulet L. (2), Coudert R. (1), Blangy C. (2), Durand G. (3), Rhoads D. (5,6,7), Rasigade J. (4,8), Charrier J. (2)
Présentateur : Ruyer Louise
Etablissement : (1) Université Claude Bernard Lyon 1, Lyon, FRANCE; (2) bioMérieux, Marcy-L'etoile, FRANCE; (3) bioMérieux, La Balme-Les-Grottes, FRANCE; (4) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE; (5) Cleveland Clinic, Cleveland, ETATS-UNIS; (6) Lerner Research Institute, Cleveland, ETATS-UNIS; (7) Case Western Reserve University, Cleveland, ETATS-UNIS; (8) CIRI - Centre International de Recherche en Infectiologie, Lyon, FRANCE; (9) Ecole Normale Supérieure de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionDécrite en 2021, la prédiction de la résistance à la méticilline chez Staphylococcus aureus (i.e. SARM) par apprentissage supervisé à partir de données MALDI-TOF est rapportée comme performante par de nombreuses études mais la portabilité des modèles appris n’a jamais été étudiée. MaterielsDeux jeux de données cliniques ont été collectés aux Etats-Unis (CC) et en France (HCL) et ont été complétés par le jeu DRIAMS (Weis, 2022) et un jeu issu de souches de collection (bMx) contenant respectivement 5 350, 14 568, 3700 et 1768 spectres de S. aureus. Chaque spectre a été annoté résistant ou sensible à la méticilline sur la base des antibiogrammes phénotypiques (VITEK 2 ou diffusion).
Les spectres ont été calibrés et convertis en « logique binaire ». Quatre modèles d’apprentissage ont été entrainés : Régression logistique (RL), Support Vector Machine (SVM) linéaire et non-linéaire et Light Gradient-Boosting Machine (LightGBM). ResultatsLes modèles LightGBM montrent les meilleures performances au niveau local :
L’exactitude observée avoisine 100% pour les jeux d’entrainement, alors qu’elle est respectivement de 76,1±1,1%, 88,2±0,5%, 90,7±0,9% et 83,4±5,1% pour les jeux de validation de CC, HCL, DRIAMS et bMx, suggérant un probable mais limité phénomène de sur-apprentissage
Pour plus de robustesse, les modèles RL, SVM et LightGBM ont été entrainés avec un jeu de données puis évalués indépendamment avec les 3 autres jeux de données montrant des performances médiocres (Tableau 1). Ces résultats indiquent qu’il est difficile de garantir les performances d’un modèle hors de l’institution où il a été appris. ConclusionL’absence de portabilité des modèles de prédiction du statut SARM par intelligence artificielle à partir de données MALDI-TOF interroge : est-elle liée à la qualité des acquisitions ? aux réglages des machines ? ou bien reflète-elle la circulation de différents clones ayant localement acquis la résistance à la Méticilline ? Mots clesApprentissage supervisé, MALDI-TOF, Résistance bactérienne, Staphylococcus aureus, Méticilline, Portabilité
 Tableau 1: AUROC des modèles LightGBM en situation de portabilité.
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| p 017 determination of anaerobic mics with two reference methods and etest titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs fanjat n 1 petre s 1 bouvier e 1 martelin r 1 halimi d 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france presentateur petre sandrine |
P-017 - Determination of anaerobic MICs with two reference methods and ETEST®
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Fanjat N. (1), Petre S. (1), Bouvier E. (1), Martelin R. (1), Halimi D. (1)
Présentateur : Petre Sandrine
Etablissement : (1) bioMerieux, La Balme Les Grottes, FRANCE
Objectif - Introduction Since 2022, EUCAST has offered a reference method for determining MICs for the anaerobic bacteria group. FAA (Fastidious Anaerobe Agar) medium is recommended for the agar dilution (AD) EUCAST method, while BBA (Brucella Blood Agar) medium is recommended by CLSI. The aim of this study is to verify the accuracy of MICs between both reference methods for the following antibiotics recommended by EUCAST and validated in ETEST: Metronidazole (MZ), Benzylpenicillin (PG), Clindamycin (CM) and Meropenem (MP). In addition, the study will evaluate the impact of performance on ETEST validated in AD CLSI.
Materiels A panel of anaerobes (88 to 95 strains) comprising more than 20 species with different resistance mechanisms to four antibiotics was tested using ETEST with BBA and both AD reference methods: EUCAST with FAA, CLSI with BBA. The recommendations of CLSI M11 Ed9, EUCAST 2023 and ETEST package inserts were applied. Results were analyzed using ISO standard (20776-2) for essential agreement (EA) and bias. The criteria are EA ≥90% and bias ≤30%.
Resultats The QC strains were within the CLSI, EUCAST and ETEST published ranges. EA rate, at ±1 dilution, of AD CLSI versus AD EUCAST were 81.1%, 93.9%, 93.8%, 94.3% respectively for MZ, PG, CM, MP, without global trend. EA rate between ETEST and AD CLSI were 90.2%, 93.9%, 95.9% and 97.7% respectively for MZ, PG, CM and MP without trend except for CM and MP with a trend >30%. EA rate between ETEST and AD EUCAST were 73.7% and 93.9% for MZ and PG, without trend, 85.6% and 94.3% for CM and MP, with a trend > 30%.
Conclusion In our study, EA between both reference methods for determining MICs of anaerobic bacteria are >90% for PG, CM and MP but not for MZ when applying the ISO 20776-2 criteria. The results obtained for the four ETEST strips on BBA compared to those obtained with the CLSI method are compliant to the expected ones (EA>90%). But, when compared to the EUCAST method, ETEST gives EA>90% only for PG and MP. Thus, ETEST® using BBA only complies with CLSI recommendations and cannot follow EUCAST recommendations for all antibiotics.
Mots cles Anaerobes, ETEST®, reference methods
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| p 018 serodiagnostic de la tularemie comparaison de deux kits titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs mayot a 1 garcia m 1 ortega a 1 chapelon m 1 barbry a 1 etablissement 1 eurofins biomnis lyon france presentateur barbry alexia |
P-018 - Sérodiagnostic de la tularémie : comparaison de deux kits
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
Auteurs : Mayot A. (1), Garcia M. (1), Ortega A. (1), Chapelon M. (1), Barbry A. (1)
Présentateur : Barbry Alexia
Etablissement : (1) Eurofins Biomnis, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLa tularémie est une zoonose causée par Francisella tularensis. De gravité variable, sa déclaration est obligatoire. Le diagnostic repose essentiellement sur la sérologie. Depuis début 2023, le laboratoire Eurofins-Biomnis réalise la sérologie tularémie en chimiluminescence (CLIA) avec le kit TULAREMIA VIRCLIA® IgG+IgM MONOTEST. La méthode entièrement automatisée permet un rendu rapide des résultats mais ne permet pas de différencier une infection récente d’une infection ancienne (recherche d’anticorps totaux), de plus la valeur prédictive positive du kit en conditions réelles d’utilisation est insuffisante (64.4%). L’objectif de ce travail était de comparer les performances du kit VirClia® à un kit ELISA (SERION ELISA classic Francisella tularensis IgG/IgM) également disponible sur le marché. MaterielsPour cette étude rétrospective, les performances (sensibilité (Se), spécificité (Sp), valeur prédictive positive (VPP) et négative (VPN)) ont été déterminées à partir de 147 sérums de patients reçus au laboratoire sur la période juillet 2024 – juillet 2025. La Se a été évaluée à l’aide de n=49 sérums de patients ayant une tularémie confirmée par le CNR. La spécificité a été évaluée à partir de 3 groupes de patients (n=98) (Fig1). Les essais ont été réalisés selon les recommandations des fournisseurs (échantillons stockés à -20°C). Les calculs et figures ont été réalisés à l’aide du logiciel Microsoft Excel. ResultatsLes performances sont synthétisées dans le tableau 1. Une courbe ROC a été réalisée pour le kit ELISA IgM dans le but de réévaluer le seuil de positivité du kit (initialement à 15 UI/mL) pour optimiser les performances du kit. Avec un seuil à 25 U/mL, on note une augmentation significative de la VPP du kit IgM (80,39%) sans perte en sensibilité (95,35%). ConclusionDans les conditions d’utilisation du fournisseur (seuil de positivité IgM = 15 U/mL), les performances des deux kits sont équivalentes (forte Se au détriment d’une faible spécificité / VPP). Néanmoins l’optimisation du seuil pour le kit ELISA SERION à 25 U/mL permet d’augmenter de façon significative la VPP, sans perte en sensibilité. De plus, la méthode ELISA permet un dosage séparé des IgM et des IgM facilitant l’interprétation de la sérologie par rapport au VirClia®. En conclusion le laboratoire changera de méthode pour la sérologie tularémie au profit du kit ELISA SERION. Mots clessérologie tularémie
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| p 019 lavages broncho alveolaires et gram un sujet encore debattu titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs kharchenko d 1 jomli a 1 kallel k 1 joanny m 1 chebbi m 1 blez d 1 2 podglajen i 1 2 touati d 1 2 etablissement 1 service de microbiologie hopital europeen georges pompidou hegp ap hp centre universite de paris paris france 2 universite paris cite faculte de sante ufr de medecine paris france presentateur kharchenko denis |
P-019 - Lavages broncho-alvéolaires et Gram : un sujet encore débattu
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Kharchenko D. (1), Jomli A. (1), Kallel K. (1), Joanny M. (1), Chebbi M. (1), Blez D. (1,2), Podglajen I. (1,2), Touati D. (1,2)
Présentateur : Kharchenko Denis
Etablissement : (1) Service de Microbiologie, Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP), AP-HP, Centre-Université de Paris, Paris, FRANCE; (2) Université Paris Cité, Faculté de Santé, UFR de Médecine, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionRapide mais d’une fiabilité discutée, la valeur de la coloration de Gram sur frottis de Lavage Broncho-Alvéolaire (Gram, LBA) dans les pneumopathies bactériennes reste débattue. Nous avons évalué en routine la concordance Gram-culture sur LBA ainsi que l’impact de l’expérience du lecteur, une donnée peu rapportée dans la littérature. MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée sur l’ensemble des LBA reçus en bactériologie en 2024 à l’hôpital Européen Georges-Pompidou. Les Grams ont été lus par des techniciens (expérience <5 ans pour 90%) et comparés à la culture quantitative interprétée selon les seuils du référentiel de microbiologie médicale. Les critères de concordance retenus sont en annexe. Les valeurs prédictives positive (VPP) et négative (VPN) et le coefficient kappa de Cohen ont été calculés après exclusion des flores seules (Gram et culture). Une seconde lecture des Grams en aveugle a été réalisée par des biologistes (expérience ≥5 ans) sur 102 échantillons ; test statistique de McNemar. ResultatsLes 673 LBA inclus provenaient en majorité de patients de réanimation ; âge moyen, 61 ans et sex-ratio H/F, 2,1. La concordance globale Gram-culture était de 59 %. Elle atteignait 73 % en l’absence de bactérie au Gram, 67 % si flore polymorphe et 42 % si présence de bactérie(s). Lorsqu’un morphotype unique était observé au Gram (n=141), la concordance augmentait avec la semi-quantification (81 % si nombreux). La VPN était de 0,84 et la VPP de 0,56. Le coefficient kappa était de 0,65 (bon accord). Aucune différence significative de lecture n’a été observée entre techniciens et biologistes (p=1,0). ConclusionUn Gram rendu “absence” concorde fréquemment avec la culture, tandis qu’un rendu “positif” montre une concordance limitée, sauf en cas de morphotype unique prédominant où la performance s’améliore. La VPN plus élevée que la VPP rejoint l’expérience rapportée par certains auteurs et réanimateurs de notre centre, qui accordent davantage de crédit au Gram négatif. Aucun bénéfice de relecture par un biologiste d’expérience n’a été observé suggérant une limite de l’examen plutôt que de l’opérateur. Mots cleslavage broncho-alvéolaire ; LBA ; coloration de Gram ; culture bactériologique ; pneumopathie nosocomiale ; VPP ; VPN ; concordance
 Critères de concordance Gram-culture
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| p 020 algorithme decisionnel recherche de clostridioides difficile sur sofia 2 titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs meygret a 1 maige n 2 cros labrit j 1 aucher p 1 vignon g 1 syrine s 1 roy c 1 violette j 1 etablissement 1 laboratoire interhospitalier groupement de cooperation sanitaire de saintonge saintes france 2 pharmacie groupe hospitalier saintes saint jean d angely saintes france presentateur violette jeremie |
P-020 - Algorithme décisionnel : Recherche de Clostridioides difficile sur Sofia® 2
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Meygret A. (1), Maige N. (2), Cros-Labrit J. (1), Aucher P. (1), Vignon G. (1), Syrine S. (1), Roy C. (1), Violette J. (1)
Présentateur : Violette Jérémie
Etablissement : (1) Laboratoire interhospitalier, Groupement de Coopération Sanitaire de Saintonge., Saintes, FRANCE; (2) Pharmacie, Groupe Hospitalier Saintes - Saint Jean d'Angély, Saintes, FRANCE
Objectif - Introduction C. difficile est un pathogène responsable de diarrhées associées aux antibiotiques, et de colites pseudo-membraneuses, par production de deux toxines (A et B). Les recommandations européennes préconisent pour le diagnostic, un premier test avec la détection de la glutamate déshydrogénase (GDH), avec une excellente valeur prédictive négative. Les résultats positifs restent à confirmer, sans qu’il n’y ait à ce jour de consensus sur le choix du deuxième test pour la recherche des toxines (TOX). Le test immunofluorescent (FIA) Sofia® 2 C. difficile (QuidelOrtho) est utilisé pour la détection de la GDH et des toxines de C. difficile en établissant un score, le S/CO qui reporte la présence ou non d’un analyte. L’objectif de cette étude a été d’établir un algorithme décisionnel diagnostique basé sur les valeurs du S/CO rendu par le test FIA Sofia® 2 C. difficile.
Materiels Durant 7 mois, le test Sofia® 2 C. difficile a été utilisé pour la détection de la GDH et des toxines sur toutes les recherche de C. difficile sur selles par le laboratoire et les scores de S/CO ont été relevés. Une recherche de toxine par PCR sur le système BDMAXTM (Becton Dickinson) avec le kit BDMAXTM Cdiff, a été effectué sur toute selle présentant une positivité en GDH. Les caractéristiques clinico-biologiques des patients ont été étudiées.
Resultats Sur la période étudiée, 712 recherches de C. difficile sur selles ont été adressées au laboratoire. Sur 110 prélèvements avec une GDH positive, 28 prélèvements avaient un profil GDH+/TOX+/PCR-, dont 100% avec un score S/CO de toxine A et/ou B <10 et 86% avec un score S/CO de GDH <50. 29 prélèvements avaient un profil GDH+/TOX+/PCR+, dont 86% avec un score S/CO de GDH >50 et 54% un S/CO en toxine A et/ou B >10. 24 prélèvements avaient un profil GDH+/TOX-/PCR+, dont 75% avec un score S/CO de GDH > 50. 29 prélèvements avaient un profil GDH+/TOX-/PCR-, dont 86% avec un score S/CO en GDH <50. Dans 47% des prélèvements avec une GDH positive, les résultats retrouvés entre les toxines en FIA et la PCR étaient discordants dont 6 patients traités par fidaxomicine de façon inappropriée.
Conclusion Un algorithme décisionnel a été établi selon des seuils de S/CO en FIA pour la GDH à 50 et pour les toxines à 10. La biologie moléculaire trouve sa place dans les discordances GDH/toxine et les incohérences clinico-biologiques.
Mots cles Clostridioides difficile
Immunofluorescent Sofia® 2
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| p 021 evaluation dun nouveau protocole pour le diagnostic des infections osteo articulaires titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs liberge m 1 maubaret c 1 jawad r 4 lacroix m 1 anne lise a 2 lebeaux d 2 bercot b 1 3 etablissement 1 service de bacteriologie laboratoire de reference des infections osteoarticulaires lbmr groupe hospitalier saint louis lariboisiere fernand widal aphp paris france 2 service d infectiologie hopital lariboisiere universite paris cite aphp paris france 3 universite paris cite inserm umr1137 iame paris france 4 service d orthopedie hopital lariboisiere universite paris cite aphp paris france presentateur liberge mathilde |
P-021 - Evaluation d’un nouveau protocole pour le diagnostic des infections ostéo-articulaires
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
Auteurs : Liberge M. (1), Maubaret C. (1), Jawad R. (4), Lacroix M. (1), Anne-Lise A. (2), Lebeaux D. (2), Berçot B. (1,3)
Présentateur : Liberge Mathilde
Etablissement : (1) Service de Bactériologie, Laboratoire de Référence des Infections ostéoarticulaires (LBMR), Groupe Hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-Fernand Widal, APHP, Paris, FRANCE; (2) Service d'Infectiologie, Hôpital Lariboisière, Université Paris Cité, APHP, Paris, FRANCE; (3) Université Paris Cité, Inserm UMR1137, IAME, Paris, FRANCE; (4) Service d'Orthopédie, Hôpital Lariboisière, Université Paris Cité, APHP, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction L’objectif est d’évaluer un réactif, TISSUtainer couplé à une détection en milieu enrichi en flacon d’hémoculture dans le diagnostic des infections ostéo-articulaires (IOA) dans un centre hospitalo-universitaire parisien, membre du réseau des Centres de référence des infections ostéoarticulaires complexes (CRIOAC).
Materiels De décembre 2024 à janvier 2025, 37 biopsies osseuses provenant de 9 patients suspects d’IOA ont été prélevées au bloc opératoire et testées en parallèle avec la technique classique du laboratoire (protocole C : broyage à bille en pot stérile Nalgene, Sigma Aldrich couplé à des bouillons Rosenow) vs le dispositif Diagante (protocole D : flacon à bille prêt à l’emploi TISSUtainer couplé à des flacons d’hémoculture BACT/ALERT PF plus et BACT/ALERT SN, Biomérieux. Le broyage a été effectué sur le dispositif Retsch MM301 et le broyat a été ensemencé en gélose enrichie incubée 5 jours. Le bouillon Rosenow a été repiqué systématiquement de J5 à J12 en fonction du dépistage de la positivité par réaction colorimétrique. Les bouillons Rosenow et flacons hémocultures ont été incubés 14 jours. La classification des patients (infection VS non infecté) était établie indépendamment des résultats du protocole D, dans le cadre de staff du CRIOAC.
Resultats Au total, 9 patients ont été inclus dont 6 ont été classés comme ayant une IOA avérée (4 à S.aureus, 1 à S. epidermidis, 1 à C. avidum). Chez les patients ayant une IOA confirmée, 19/26 (73%) prélèvements avec C vs 10/16 (63%) avec D étaient positifs en culture primaire. En parallèle, 21/26 (80%) avec C vs 22/25 (88%) avec D étaient positifs après enrichissement en milieu liquide. La sensibilité et la spécificité était de 81% et 85% pour C vs 88% et 92% pour D. Un gain de temps était observé avec l’utilisation des flacons d’hémoculture par rapport aux bouillons Rosenow, avec une moyenne de délai de positivité de 27.75h vs 128h pour C. Pour un cas d’infection chronique tardive sur prothèse totale de hanche à C. avidum, le protocole D était moins sensible (3/4 prélèvement positif avec C vs 1/4 positif avec D). Le nombre de contamination était de 2/37 (5%) avec le protocole D vs 5/38 (13%) avec le C.
Conclusion Cette étude montre que le nouveau protocole de prise en charge des biopsies osseuses limite les contaminations et améliore le délai de rendu des cultures pour une prise en charge rapide des IOA.
Mots cles TISSUtainer hémoculture
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| p 022 evaluation des performances dun dispositif de broyage sur placentas et tissus osteoarticulaires titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs wu l 1 couchoux a 1 razafindravao b 1 recko m 1 ronca a 1 vivanti a 2 villain b 3 begue t 3 guillet caruba c 1 etablissement 1 service de bacteriologie hygiene antoine beclere clamart france 2 service de gynecologie obstetrique clamart france 3 service de chirurgie orthopedique et traumatologique clamart france presentateur guillet caruba christelle |
P-022 - Evaluation des performances d’un dispositif de broyage sur placentas et tissus ostéoarticulaires
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
Auteurs : Wu L. (1), Couchoux A. (1), Razafindravao B. (1), Recko M. (1), Ronca A. (1), Vivanti A. (2), Villain B. (3), Bégué T. (3), Guillet Caruba C. (1)
Présentateur : Guillet Caruba Christelle
Etablissement : (1) Service de Bactériologie Hygiène Antoine Béclère, Clamart, FRANCE; (2) Service de Gynécologie Obstétrique, Clamart, FRANCE; (3) Service de Chirurgie Orthopédique et Traumatologique, Clamart, FRANCE
Objectif - Introduction L’extraction des microorganismes présents dans les tissus est une étape préanalytique majeure pour optimiser la documentation d’une infection, notamment pour les bactéries productrices de biofilm. Le but de notre étude est d’évaluer les performances d’un dispositif d’extraction couplant les pots TISSUtainer au broyeur Retsch (TR) sur des placentas et des tissus ostéoarticulaires (OA).
Materiels Le système de broyage TR est comparé au système pot DHX/broyeur Ultraturrax (DU). Les deux pots incluent des billes en acier. Le pot TR contient un milieu de transport. Chaque nature de prélèvement est pris en charge dans un pot TR et DU. 1 mL de BHI est ajouté dans le pot DU avant broyage. 100 µL de chaque broyat sont ensemencés en gélose et bouillon selon les protocoles usuels. Pour chaque espèce identifiée, une approche quantitative est réalisée : nombre de bactéries si la culture sur gélose est inférieure à 1 quadrant, sinon nombre de quadrants positifs.
Resultats L’évaluation a été réalisée sur 34 placentas. Le taux de positivité (TP) est respectivement de 24,5% (8/34) et 20,5% (7/34) pour les systèmes TR et DU. L’approche quantitative est identique pour 4 placentas et en faveur du TR (gain d’un quadrant) pour 3 placentas (42,8%). Un placenta présente une culture positive à E.coli et K.pneumoniae uniquement avec le système TR.
L’étude a porté également sur 32 tissus OA. Le TP est de 87,5% (28/32) pour les 2 systèmes et les mêmes espèces bactériennes ont été objectivées à l’exception de K.pneumoniae retrouvée dès les 4 premiers jours de culture seulement par le broyage TR. L’approche quantitative est identique pour 23 tissus OA, mais excédante de 1 à 2 quadrants pour 5 (17,8%) tissus infectés à S.aureus, K.pneumoniae et H.parainfluenzae en broyage TR.
Conclusion Le système de broyage TR est performant pour l’extraction des bactéries sur placenta et tissus OA, avec parfois une approche quantitative et qualitative supérieure au système actuel. L’étude de praticabilité objective : 1. un pot à broyeur avec double emballage compatible avec le bloc opératoire 2. un milieu de transport intégré au pot limitant le risque de contamination ou d’erreur d’inversion 3. un broyeur avec un impact sonore minimisé.
Mots cles Système de broyage - Placenta - Tissus Ostéoarticulaire
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| p 023 intraoperative leukocyte esterase test in diagnosis of prosthetic joint infections titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs lourtet hascoet j 1 ben jdidia r 2 bonnet e 2 giordano g 2 etablissement 1 inserm saint quentin france 2 hopital joseph ducuing toulouse france presentateur lourtet hascoet julie |
P-023 - Intraoperative Leukocyte Esterase test in diagnosis of Prosthetic Joint Infections
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
Auteurs : Lourtet Hascoet J. (1), Ben Jdidia R. (2), Bonnet E. (2), Giordano G. (2)
Présentateur : Lourtet Hascoet Julie
Etablissement : (1) INSERM, Saint Quentin, FRANCE; (2) HOPITAL JOSEPH DUCUING, Toulouse, FRANCE
Objectif - Introduction The risk of periprosthetic infection is evaluated up to 2%. No marker is available for a definite detection of these infections. Leukocyte Esterase (LE) is a biomarker showing advantages in infection diagnosis. The aim of the study is to evaluate LE performances in the operating room for patients with surgery revision and negative preoperative assessment.
Materiels We conducted a single-center prospective study between 01-2024 and 04-2025. All patients presenting for a revision surgery with negative tests for an infection, were consecutively included. During surgery, joint fluid samples were performed for microbiology and LE assay. The LE assay is a colorimetric test, considered positive if strips show more than one cross. Infection criteria of infection were defined according to 2018 MSIS classification.
Resultats Of the 78 patients included, mean age was 77.1 ± 6.5 yo, 41 (52%) were female. Prosthetic joints involved hip, knee and shoulder in 33 (42%), 40 (51%) and 5 (6%) patients respectively. Fifty two (67%) patients had at least one previous revision surgery. Among all patients, 21 (27%) presented loosening surgical indication, 18 (23%) material instability, 11 (14%) prosthesis dislocation and 28 (36%) patients were referred for a suspicion of infection. According to MSIS criteria, 17 (22%) infections were confirmed. Microbiology peroperative samples of infected patients showed 6 Staphylococcus aureus (SA) including one methicillin-resistant SA, 4 Cutibacterium acnes, 12 coagulase negative staphylococci. Among all samples performed, only 54 were (69%) interpretable because 24 (31%) presented hemarthrosis. The test was positive in 21 (39%) cases. Performances showed 82% sensitivity, 81% specificity, 91% negative predictive value (NPV) and 67% positive predictive value. NPV high performance of LE assay enabled the surgeon to confirm rapidly non infected revisions leading to antibiotic savings and adapted management of patients.
Conclusion LE is a rapid test with high NPV easy to perform during revision surgery. It is useful to trend towards a therapeutic strategy for patients with prosthetic revisions and negative preoperative assessment.
Mots cles leukocyte esterase, prosthetic joint, infections, revision surgey
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| p 024 evaluation de trois flacons prets a lemploi pour le broyage des prelevements orthopediques titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs dauwalder o 1 kolenda c 1 eymard c 1 jawhar m 1 batailler c 1 gaillard c 1 laurent f 1 dupieux c 1 etablissement 1 hospices civils de lyon lyon france presentateur dupieux celine |
P-024 - Evaluation de trois flacons prêts à l’emploi pour le broyage des prélèvements orthopédiques
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
Auteurs : Dauwalder O. (1), Kolenda C. (1), Eymard C. (1), Jawhar M. (1), Batailler C. (1), Gaillard C. (1), Laurent F. (1), Dupieux C. (1)
Présentateur : Dupieux Céline
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLa culture conventionnelle est centrale dans le diagnostic microbiologique des infections ostéoarticulaires (IOA) et doit inclure un broyage des prélèvements solides avant ensemencement. L’objectif était ici de comparer les performances analytiques de 2 nouveaux flacons, ProbeAx Evolution (PAx ; Axonlab) et TISSUtainer (TIt ; Diagante), au flacon Ultra-Turrax® UTX-001 (UTx ; Labelians). MaterielsChez 15 patients à forte suspicion d’IOA, 2 biopsies osseuses parmi les 3-7 réalisées pour le soin courant (SOC) ont été réalisées en triple et introduites par les chirurgiens dans les 3 flacons. Après transport (± conservation préanalytique à +4°C), les flacons UTx, PAx et TIt ont été respectivement broyés 1min sur Ultra-Turrax® (IKA), 1min sur SpinAX® (AxonLab) ou 2,5min sur MM400 (Retsch®). Les broyats ont été analysés selon les recommandations du REMIC. Des comparaisons qualitatives et quantitatives ont été réalisées vs les résultats du SOC. ResultatsLes résultats des 3 à 7 flacons UTx (SOC) des 15 patients ont montré :
- une absence d’infection pour 3 patients : les 2 prélèvements en PAx et TIt étaient aussi négatifs ;
- 7 infections monomicrobiennes : détectées dans 6 cas / 7 (86%) dans ≥ 1 des 2 prélèvements de l’étude (parmi les 3-7 du SOC), ceci par tous les flacons comparés (UTx, PAx, TIt) ;
- 5 infections polymicrobiennes, pour un total de 16 espèces bactériennes : 14 (87,5%) ont été détectées en UTx, 11 (69%) en PAx et 12 (75%) en TIt.
Des espèces additionnelles ont été retrouvées : 3 en PAx et 2 en TIt ont été jugées comme contaminants ; 5 en PAx et 3 en TIt ont été considérées comme pathogènes (Tableau 1).
Au final, les nouveaux flacons donnaient des résultats strictement concordants ou avec plus d’espèces détectées que les UTx du SOC dans 76,7% pour les PAx comme les TIt.
Le nombre de colonies obtenues en culture n’était pas significativement différent malgré un volume de broyage différent (UTx : 1 mL ; PAx : 5 mL ; TIt : 10 mL). ConclusionCette étude prospective, bien que limitée en nombre de patients, montre des performances analytiques équivalentes entre les 2 flacons PAx et Tit, semblant supérieures au SOC (UTx). Des critères de praticabilité doivent aussi être considérés : sachet et support du flacon, résistance aux chocs (pneumatique), bruit (UTx > TIt > PAx), encombrement (TIt > UTx et PAx) ou volume de broyat disponible (TIt > PAx > UTx). Mots clesBroyage – infections ostéoarticulaires
 Tableau 1. Comparaison des résultats obtenus par 3 types de flacons pour le broyage des prélèvements orthopédiques chez 15 patients suspects d’infection ostéoarticulaire.
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| p 025 direct identification of gram negative bacteria from positive blood cultures titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs magri c 1 donateo a 1 abad l 2 noel g 2 predazzi i 3 sanguinetti m 1 de carolis e 1 etablissement 1 fondazione policlinico universitario a gemelli irccs rome italie 2 biomerieux marcy l etoile france 3 biomerieux italia florence italie presentateur magri carlotta |
P-025 - Direct Identification of Gram-Negative Bacteria from Positive Blood Cultures
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Magrí C. (1), Donateo A. (1), Abad L. (2), Noel G. (2), Predazzi I. (3), Sanguinetti M. (1), De Carolis E. (1)
Présentateur : Magrí Carlotta
Etablissement : (1) Fondazione Policlinico Universitario "A. Gemelli" IRCCS, Rome, ITALIE; (2) bioMérieux, Marcy-L'étoile, FRANCE; (3) bioMérieux Italia, Florence, ITALIE
Objectif - Introduction Serious bloodstream infections pose a major challenge to healthcare systems worldwide. Prompt pathogen identification from positive blood cultures is critical for guiding targeted antimicrobial therapy. This study evaluates the performance of the VITEK® MITUBE device as compared to the Sepsityper® kit for bacterial identification directly from positive blood cultures (PBC) by MALDI-TOF mass spectrometry (MS) analysis.
Materiels A total of 201 monomicrobial Gram-negative PBC were collected and analyzed at Policlinico Gemelli Hospital. After positivity and microscopic examination, samples were processed with VITEK® MITUBE and Sepsityper® devices, and analyzed by MALDI-TOF on VITEK® MS PRIME (bioMérieux) and MBT Smart MALDI-TOF (Bruker Daltonics), respectively (rapid protocol). An additional wash step was applied in case of no ID or low score (extended protocol). Species identification rates, confidence scores, and concordance were assessed for major Gram-negative species. Colony identification on both systems served as reference, or sequencing in case of discordance.
Resultats All the PBC included in the study were processed in an average time of 2 hours and 27 minutes. The most frequently identified species were E. coli (n = 91), K. pneumoniae (n = 39), P. aeruginosa (n = 14) and P. mirabilis (n = 11). Correct identification at the species level was reported for 97.0% (195/201) and 97.5% (196/201) using the rapid protocol for VITEK MS PRIME and Bruker system, respectively. Concordance was 100% after implementation with the extended protocol using both methods. Concordant species-level identifications between VITEK MS Prime and Bruker system were observed, achieving 95.5% (192/201) with the rapid protocol and 100% (201/201) with the extended protocol.
Conclusion VITEK® MITUBE device demonstrated high confidence and accuracy for direct MALDI-TOF MS identification of major GN PBC, with rapid turnaround time following culture positivity and easy of use. Its performance was comparable to Sepsityper kit, supporting its potential role in improving microbiological fast diagnostics and antimicrobial stewardship.
Mots cles Bloodstream infections, positive blood cultures, MALDI-TOF mass spectrometry, rapid bacterial identification, antimicrobial stewardship
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| p 026 evaluation du vitek mitube en prospectif pour le traitement des hemocultures positives titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs maldonado a 1 rehouma k 2 barbier a 1 noel g 2 rethore e 1 eymard c 1 michel a 1 jawhar m 1 durand g 2 abad l 2 dauwalder o 1 etablissement 1 hospices civils de lyon centre de biologie et pathologie nord lyon france 2 biomerieux sa marcy letoile france presentateur dauwalder olivier |
P-026 - Évaluation du VITEK® MITUBE™ en prospectif pour le traitement des hémocultures positives.
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Maldonado A. (1), Rehouma K. (2), Barbier A. (1), Noel G. (2), Rethore E. (1), Eymard C. (1), Michel A. (1), Jawhar M. (1), Durand G. (2), Abad L. (2), Dauwalder O. (1)
Présentateur : Dauwalder Olivier
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon - Centre de Biologie et Pathologie Nord, Lyon, FRANCE; (2) BIOMERIEUX SA,, Marcy L’Etoile, FRANCE
Objectif - Introduction Le sepsis est un enjeu de santé publique et le délai avant introduction d’une antibiothérapie efficace est inversement corrélée à la mortalité. Selon les recommandations HAS « sepsis », des outils d’identifications (ID) et d’antibiogrammes rapides (AST) doivent être implémentés pour les hémocultures. Deux stratégies d’ID rapides sont possibles : moléculaire et spectrométrie de masse (SM) MALDI TOF directe mais cette dernière nécessite de nombreuses étapes techniques. VITEK® MITUBE (MT) (bioMérieux) est un nouveau dispositif qui facilite et réduits ces étapes. Ce travail évalue, en conditions réelles, les performances, l’efficience technique (ET) et la valeur médicale (VM) du MT.
Materiels 192 hémocultures détectées positives par le BACT/Alert VIRTUO et présentant des bacilles à Gram négatif (BGN) à l’examen direct ont été comparées sur une période de 2 mois entre MT et la routine (SOC) utilisant une culture précoce à 8h en WASP/WASPLab. Les ID ont été réalisées par SM MALDI TOF utilisant VITEK® MS PRIME (KB3.3). L’ET est évaluée par mesure du temps technique nécessaire pour réaliser MT et la valeur médicale par la mesure du temps d’obtention des résultats (TAT) par rapport au SOC.
Resultats Sur 192 échantillons, 57 (30%) ont été exclus : 5 (3%) car polymicrobiens, 20 (10%) pour échec MT (inoculum <0.5 McF) et 32 (17%) pour espèce non validée pour MT. 124/135 (91,8%) ont été correctement identifiées au niveau de l’espèce/complexe. Optionnelle, l’étape de lavage a permis 2 ID supplémentaires soit 126/135 (93,3%). Par espèce/complexe, 100% pour K. oxycota (5/5), K. aerogenes (2/2) et P. mirabilis (1/1) suivi de 98,9% E. coli (90/91), 88,9% P. aeruginosa (8/9), 84,2% K. pneumoniae (16/19), 57% E. cloacae complex (4/7) et P. vulgaris (0/1) ont été identifiés avec MT. Le temps d’obtention de l’ID par MT était de 26min50s vs. 2min 43s pour ID MALDI TOF sur colonies avec une ET de 7min46/MT. Le TAT d’ID a été réduit de 32h (p <0,0001) avec MT.
Conclusion Dédié aux ID rapides des BGN, VITEK® MITUBE montre d’excellentes performances pour une ET acceptable et une valeur médicale très importante. VITEK® MITUBE fournit en moins d’1h post examen direct l’ID indispensable aux outils d’AST rapides et représente un outil intéressant aux heures ouvrables, économisant les outils moléculaires pour les périodes de continuité des soins.
Mots cles Identification, MALDI-TOF, Hémocultures, Sepsis, VITEK® MITUBE, HAS
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| p 027 detection precoce automatisee d aerococcus spp a laide du systeme wasplab sur milieu chromid cps titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs jacob d 1 fulchiron c 1 durand g 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france presentateur jacob delphine |
P-027 - Détection précoce automatisée d'Aerococcus spp à l’aide du système WASPLAB sur milieu CHROMID® CPS
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
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Auteurs : Jacob D. (1), Fulchiron C. (1), Durand G. (1)
Présentateur : Jacob Delphine
Etablissement : (1) BIOMERIEUX, La Balme Les Grottes, FRANCE
Objectif - Introduction Aerococcus urinae, un pathogène émergent, a été identifié au 6ème rang des infections urinaires chez la population âgée. Sa détection précoce reste importante pour la santé des patients car elle pourrait provoquer des infections invasives telles que la septicémie, l'endocardite infectieuse associée à un taux de mortalité élevé.
L'objectif de l'étude était d'évaluer la capacité de CHROMID®CPS Elite (BioMérieux) à détecter des espèces d'Aerococcus en comparaison avec la gélose Columbia ANC incubée 12h, 18h et 24h dans le WASPLAB®.
Materiels Au total, 13 espèces d'Aerococcus provenant d'échantillons urinaires : A.urinae (n=7), A.sanguinicola (n=4) et A.viridans (n=2) ont été inoculées par le WASP® avec un inoculum de 1μl et 10μl à 2 concentrations bactériennes (104 et 107 UFC/mL) sur la gélose biplate CHROMID® CPS® Elite agar/Columbia ANC agar + 5 % de mouton (CPSE/ANC).
Les boites ont été incubées dans le WASPLAB® pendant 12h, 18h et 24h sous atmosphère aérobie. La croissance a été evaluée à partir des images WASPLAB® et l'évaluation de la performance a été réalisée pour tous les temps d'incubation et les 2 milieux de culture.
Resultats Pour un total de 52 résultats, la fertilité globale de CPSE évolue respectivement de 61,5 % à 12h à 80,8 % et 86,5 % à 18h et 24h.
En comparaison, pour ANC, la fertilité globale était respectivement de 53,8 % à 12h, 71,2 % à 18h et 80,8 % à 24h.
Après 24h d'incubation, par espèce, le taux de fertilité était meilleur pour A.urinae pour ANC (96,4 %) par rapport à CPSE (75 %). Pour A.viridans, les deux milieux ont montré la même fertilité avec un taux à 100 %.Concernant A.sanguinicola, le milieu CPSE a montré une fertilité plus élevée (100 %) par rapport au ANC (43,8 %).
Conclusion L'incubation automatisée de CHROMID®CPSE montre une fertilité plus élevée que celle du milieu ANC pour la détection des espèces d'Aerococcus et permet la croissance de 61,5 % des différentes espèces à 12h d'incubation. Grâce aux performances des algorithmes, la détection des microcolonies est fortement améliorée et intégrée dans PhenoMATRIX™ pour une meilleure détection de ces pathogènes spécifiques.
Mots cles Aerococcus sp
CPS Elite
Detection précoce
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| p 028 evaluation et validation du maldi tof pour enterobacter bugandensis titre session pa 01 diagnostic des infections bacteriennes auteurs razafindravao b 1 etienne m 1 bilan m 1 bourgeois nicolaos n 1 etablissement 1 aphp hopital antoine beclere clamart france presentateur bourgeois nicolaos nadege |
P-028 - Évaluation et validation du MALDI-TOF pour Enterobacter bugandensis
Titre session : PA-01 Diagnostic des infections bactériennes
Auteurs : Razafindravao B. (1), Etienne M. (1), Bilan M. (1), Bourgeois-Nicolaos N. (1)
Présentateur : Bourgeois-Nicolaos Nadège
Etablissement : (1) APHP/ Hôpital Antoine Béclère , Clamart, FRANCE
Objectif - IntroductionEnterobacter bugandensis est une espèce émergente du genre Enterobacter, associée à des sepsis nosocomiaux sévères néonataux. Son identification précise en routine est un enjeu majeur en microbiologie clinique, mais elle reste difficile avec les méthodes conventionnelles. L’objectif était d’ évaluer et valider la performance de la spectrométrie de masse MALDI-TOF pour l’identification d’E. bugandensis.
MaterielsUn panel de 64 souches cliniques appartenant à différentes espèces d’Enterobacter a été analysé par MALDI-TOF MS en utilisant l’instrument Microflex LT (Bruker Daltonics) et la base de données Brücker (MBT IVD Library – 11758 MSP IVD). Les résultats obtenus ont été comparés au séquençage du gène dnaJ et/ou à l’analyse de similarité génomique (ANI) après séquençage complet du génome. La répétabilité intra-série a été évaluée.
ResultatsLe taux global d’identification correcte au genre a atteint 100%, et 87,5% (56/64) au niveau de l’espèce. Le MALDI-TOF a correctement identifié E. bugandensis dans 100 % des cas (27/27), ainsi que E. cloacae dans 100 % des cas (11/11), avec une concordance parfaite par rapport aux résultats obtenus par séquençage du gène dnaJ et/ou par l’ANI. Les principales discordances concernaient d’autres espèces du genre Enterobacter comme d'E. cancerogenus (n = 1) et d'E. mori (n = 1) identifiés E. bugandensis et E. quasihormachei (n=3) identifié E. hormaechei. Pour l’espèce E. hormaechei le MALDI-TOF a correctement identifié au niveau de l’espèce dans 100% des cas (18/18) mais n’a pas permis de différencier les sous-espèces xiangfangensis ou hoffmanii. La méthode a montré une excellente répétabilité.
ConclusionLa spectrométrie de masse MALDI-TOF constitue une méthode fiable, rapide et reproductible pour l’identification des espèces d’E. bugandensis et E. cloacae en routine de microbiologie. Toutefois, certaines limites persistent pour la discrimination fine au sein des complexes d’espèces, nécessitant le recours complémentaire à des méthodes moléculaires
Mots clesEnterobacter bugandensis, Spectrométrie MALDI-TOF Bruker, Identification en routine hospitalière
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| p 029 diagnostic des adenopathies efficacite dune approche syndromique ciblee titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs vigier b 1 piau c 1 cattoir v 1 reissier s 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur reissier sophie |
P-029 - Diagnostic des adénopathies : efficacité d’une approche syndromique ciblée
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
Voir le poster
Auteurs : Vigier B. (1), Piau C. (1), Cattoir V. (1), Reissier S. (1)
Présentateur : Reissier Sophie
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes , FRANCE
Objectif - Introduction Les adénopathies représentent un motif fréquent d’exploration clinique. Si leurs causes peuvent être multiples, les étiologies infectieuses en constituent une part importante. L’examen microbiologique des prélèvements ganglionnaires est un outil-clé du diagnostic. Pourtant, ces prélèvements sont souvent accompagnés de prescriptions très hétérogènes, et rarement exhaustives au regard des principales étiologies bactériennes impliquées. Pour répondre à cette variabilité et améliorer le rendement diagnostique, un protocole spécifique standardisé a été mis en place au CHU de Rennes en 2022. Ce travail évalue la pertinence de cette stratégie.
Materiels Tous les prélèvements ganglionnaires reçus depuis 2022 au laboratoire de Bactériologie du CHU de Rennes ont été analysés par une approche combinée culture/biologie moléculaire ciblant les agents pyogènes, les mycobactéries, Bartonella spp, et Francisella tularensis. Les PCR Tropheryma whipplei, Coxiella burnetii et 16S n’étaient réalisées qu’en cas de forte suspicion clinique. Une analyse rétrospective a été réalisée sur les prélèvements reçus entre 2022 et 2024, comparant prescription initiale et diagnostic finalement établi.
Resultats Sur 292 prélèvements, 49 (17%) ont révélé une étiologie bactérienne : 21 mycobactéries (17 M. tuberculosis complex et 4 M. avium), 21 Bartonella spp., 6 F. tularensis, et 1 T. whipplei. Parmi ces cas positifs, 38 (78%) correspondaient à des prescriptions adaptées. En revanche, 11 diagnostics (22%) ont été posés grâce à l’intervention du biologiste : 6 bartonelloses, 3 tularémies et 2 tuberculoses. Ces cas n’auraient pas été identifiés en suivant strictement la prescription initiale.
Conclusion L’approche syndromique standardisée appliquée aux adénopathies améliore significativement le rendement diagnostique, en compensant la variabilité et les lacunes potentielles des prescriptions initiales. Dans près d’un quart des cas positifs, cette stratégie a permis d’identifier une étiologie bactérienne qui n’avait pas été initialement suspectée. L’élargissement systématique du panel à d’autres agents infectieux (fièvre Q, maladie de Whipple, PCR 16S) pourrait encore renforcer la performance de ce protocole dans une logique de dépistage syndromique et reproductible.
Mots cles Adénopathie, Tuberculose, Bartonellose, Tularémie, approche syndromique
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| p 031 pcr syndromique place dans le diagnostic des infections osteo articulaires titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs maka a 1 dolfi fiette h 1 kolakowska a 1 etablissement 1 centre hospitalier de bastia bastia france presentateur maka arthur |
P-031 - PCR syndromique - place dans le diagnostic des infections ostéo-articulaires
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
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Auteurs : Maka A. (1), Dolfi-Fiette H. (1), Kolakowska A. (1)
Présentateur : Maka Arthur
Etablissement : (1) Centre Hospitalier de Bastia, Bastia, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections ostéo-articulaires (IOA) représentent un défi diagnostique, en particulier après antibiothérapie préalable ou en présence de pathogènes difficiles à cultiver. Les progrès récents en biologie moléculaire, notamment la PCR multiplex, permettent une identification rapide, améliorent la sensibilité de détection des pathogènes et favorisent une adaptation plus ciblée de l’antibiothérapie. Néanmoins, l’évaluation de son impact clinique reste limitée et nécessite des études prospectives approfondies. MaterielsÉtude rétrospective monocentrique menée d’octobre 2022 à décembre 2024. L’objectif principal était d’évaluer l’impact de la PCR multiplex sur l’adaptation de l’antibiothérapie, et le secondaire sa performance diagnostique comparée aux méthodes conventionnelles. Les analyses statistiques ont été réalisées en univarié, avec un seuil de significativité fixé à p<0,05. ResultatsParmi les 40 recours à la PCR multiplex (panel ostéo-articulaire), 25 patients ont été inclus (Fig. 1). Le taux de positivité était de 32% (8/25), avec l’identification de 21 bactéries contre 15 par culture classique. La PCR s’est révélée particulièrement contributive pour la détection d’agents difficilement cultivables (notamment des anaérobies), ainsi qu’en cas d’infections polymicrobiennes ou d’antibiothérapie préalable (Tab. 1). Un gain diagnostique a été observé dans 20% des cas (5/25), avec au moins un pathogène supplémentaire, dont 15% (2/13) concernaient des cultures entièrement négatives (Tab. 2). Elle a conduit à une adaptation de l’antibiothérapie dans 44% des cas (11/25), dont 28% correspondaient à une désescalade (7/25). Son rendement semblait optimal lorsque le test était réalisé dans les trois jours suivant le prélèvement. ConclusionLa PCR multiplex constitue un outil diagnostique complémentaire dans la prise en charge des IOA, notamment en cas de cultures négatives ou d’infections complexes. Elle améliore la détection des pathogènes, en particulier des anaérobies, et permet une adaptation ciblée de l’antibiothérapie. Malgré certaines limites, ces résultats soutiennent son intégration dans les stratégies diagnostiques et justifient la conduite d’études prospectives multicentriques. Mots clesInfections ostéo-articulaires, diagnostic rapide, PCR multiplex
 Fig. 1. Diagramme de flux des patients pris en charge pour suspicion d’infection ostéo-articulaire ayant bénéficié d’une PCR multiplex.
 Tab. 1. Caractéristiques des patients explorés par PCR syndromique (panel ostéo-articulaire).
 Tab. 2. Concordance entre les résultats du panel PCR multiplex et ceux des cultures conventionnelles. |
| p 032 identification rapide des bacteriemies chez les brules par pcr multiplexe titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs bettayeb s 1 dhraief s 1 maamar b 1 fkih m 1 fredj h 2 mokline a 2 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 ben arous tunisie 2 service de reanimation des brules centre de traumatologie et des grands brules ben arous tunisie presentateur fkih mohamed youssef |
P-032 - Identification rapide des bactériémies chez les brûlés par PCR multiplexe
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
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Auteurs : Bettayeb S. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Fkih M. (1), Fredj H. (2), Mokline A. (2), Thabet L. (1)
Présentateur : Fkih Mohamed Youssef
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de Traumatologie et des Grands brûlés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Ben Arous, TUNISIE; (2) Service de réanimation des brûlés, Centre de Traumatologie et des Grands brûlés, Ben Arous, TUNISIE
Objectif - IntroductionLa survenue de bactériémie durant le séjour hospitalier aggrave le pronostic des patients. La détection rapide des agents pathogènes responsables est cruciale pour une administration précoce d'antibiothérapie efficace. Le test BioFire®FilmArray® (BCID2) est une PCR multiplexe qui permet l’identification de 33 agents pathogènes et dix gènes de résistance (Tableau I) en une heure.
Le but de cette étude était d’évaluer les performances diagnostiques du test moléculaire BCID2 par rapport aux méthodes conventionnelles et d'étudier son apport clinique chez les patients brûlés septiques admis en réanimation. MaterielsNous avons mené une étude prospective évaluative, sur 2 ans (janvier 2022-décembre 2023), incluant les patients ayant présenté au moins un épisode septique au cours duquel des hémocultures ont été analysées simultanément par deux méthodes le test moléculaire BioFire® FilmArray® BCID2 et les méthodes conventionnelles (culture et antibiogramme). ResultatsAu total, 106 épisodes septiques ont été notés chez les 81 patients (sexe-ratio H/F = 2,6 ; âge moyen 34 ± 18,7 ans). La concordance d’identification entre BCID2 et culture était de 74%. Ce taux passait de 87?%pour les cultures monomicrobiennes à 45,4% pour les polymicrobiennes. La sensibilité du test pour les cibles du panel était de 90% et la spécificité était de 98%.La concordance pour les gènes de résistance était de 64 % : la détection de béta-lactamase à spectre étendu(12/15), de carbapénèmases (26/43), de Staphylococcus résistant à la méticilline (6/15), d’Enterococcus résistant à la vancomycine (3/3).Le profil moléculaire des carbapénèmases détectées montrait principalement les gènes blaNDM(entérobactéries ;n=8, P.aeruginosa ;n=7, A.baumannii ;n=3), blaOxa48-like (entérobactérie ;n=1) et blaVIM( P. aeruginosa ;n=8).Le délai moyen de rendu du résultat avec le test moléculaire BCID2 était significativement plus court que les méthodes conventionnelles (1 h 10 min contre 71h 26 min (p<0,001)). L’antibiothérapie a été modifiée chez 48 % des patients (n=39) : escalade dans 95 % (n=37) et désescalade dans 5 % (n=2). Une évolution favorable a été observée chez 74,4 % (n=29). ConclusionL’étude a montré une bonne performance diagnostique du test BioFire®FilmArray® (BCID2) avec une sensibilité et spécificité élevées, ainsi qu’un gain de temps dans la prise en charge. Mots cleshémoculture, FilmArray, résistance aux antibiotiques, brûlés
 Tableau I : Cibles détectées par le panel FilmArrayBioFire® BCID2
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| p 033 apport du biofire joint infection apres 2 ans dimplementation titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs roussel gaillard t 1 souche a 1 bouchiat c 1 2 salord h 1 dauwalder o 1 2 etablissement 1 hospices civils de lyon centre de biologie et pathologie nord lyon france 2 centre international de recherche en infectiologie ciri inserm u1111 universite claude bernard lyon 1 cnrs umr5308 ecole normale superieure de lyon lyon france presentateur dauwalder olivier |
P-033 - Apport du BIOFIRE Joint infection après 2 ans d’implémentation
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
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Auteurs : Roussel Gaillard T. (1), Souche A. (1), Bouchiat C. (1,2), Salord H. (1), Dauwalder O. (1,2)
Présentateur : Dauwalder Olivier
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon - Centre de Biologie et Pathologie Nord, Lyon, FRANCE; (2) Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI), INSERM U1111, Université Claude Bernard Lyon 1, CNRS UMR5308, École Normale Supérieure de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionObjectiver l’apport diagnostique du test moléculaire syndromique BIOFIRE Joint Infection (BF JI) sur les liquides articulaires (LAR) par rapport à la culture conventionnelle pour la prise en charge des patients après environ 2 ans d’implémentation MaterielsIntroduit en 2023, BF JI a été intégré de manière systématique au « kit infections ostéo articulaires » pédiatrique et à la demande pour les adultes ayant une suspicion d’IOA aiguë sur articulation native. Réalisé 24/24, il est systématiquement couplé à la culture conventionnelle réalisé selon le REMIC v7. En fonction du contexte clinique, une PCR 16S peut être réalisée. 104 liquides articulaires ont été analysés dont 67 provenant de pédiatrie. A noter que 21 prélèvements avaient été adressés par des laboratoires extérieurs. ResultatsEntre Décembre 2023 et juillet 2025, 22 BF JI/104 (21%), dont 18 provenant de prélèvements de pédiatrie, ont été positifs. 8 BF JI + ont été confirmés par culture et 2/2 en PCR 16S (Tableau 1). Parmi les82 BF JI négatifs, 4 LAR ont présenté une culture positive et 3/45 une PCR 16S contributive pour les bactéries absentes du panel BF JI. ConclusionAprès 2 ans d’implémentation, le BF JI montre son intérêt dans la prise en charge des arthrites septiques aiguës de pédiatrie permettant une optimisation de l’antibiothérapie et une sortie d’hospitalisation du patient sans permettre une exhaustivité (N. meningitidis etc. absent du panel). Chez l’adulte, le BF JI reste peu prescrit et nécessite des échanges clinico-biologiques complémentaires pour un positionnement efficient. Mots clesInfections osteo articulaires, PCR syndromique, BIOFIRE, Liquide articulaire
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| p 034 performance et pertinence du filmarray pneumonia panel en reanimation titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs gougne e 1 darles c 1 mathais q 1 valero e 1 otto m 1 janvier f 1 2 etablissement 1 hnia sainte anne toulon france 2 ecole du val de grace paris france presentateur gougne emma |
P-034 - Performance et pertinence du FilmArray Pneumonia Panel en réanimation
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
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Auteurs : Gougne E. (1), Darles C. (1), Mathais Q. (1), Valero E. (1), Otto M. (1), Janvier F. (1,2)
Présentateur : Gougne Emma
Etablissement : (1) HNIA Sainte-Anne , Toulon, FRANCE; (2) Ecole du Val-de-Grâce, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Face à l’augmentation des prescriptions du FilmArray Pneumonia Panel (FAPP) en réanimation, nous avons évalué les performances et l’apport de ce test dans la prise en charge des patients de réanimation. L’objectif était de redéfinir une stratégie d’utilisation du FAPP.
Materiels Etude rétrospective (janvier 2024 à juillet 2025) en réanimation incluant tous les FAPP sur prélèvements respiratoires distaux protégés. Comparaison des résultats du FAPP aux méthodes standard (MS : culture, PCR grippes/Covid/VRS) et analyse des indications (motif d’admission, délai < ou > à 48h d’hospitalisation, autres prélèvements microbiologiques disponibles).
Resultats Inclusion de 55 patients, 76% (n=42) entrés ou admis directement en réanimation et 71% (n=39) pour atteinte respiratoire aigüe. Soixante-deux FAPP ont été réalisés avec 27 positifs (44%) et 35 négatifs (56%). La majorité (63%, n=39) étaient prescrits entre J0 et J2.
Les performances globales du FAPP par rapport aux MS sont bonnes (Se=95%, Sp=79%, VPP=67%, VPN=97%) avec une concordance dans 52 cas (83%) : 18 FAPP positifs et MS identiques, 34 FAPP négatifs avec cultures non significatives (stérile, polymicrobienne, levure, S. mitis). Les 10 discordances (16%) sont représentées par 9 FAPP positifs et MS négatives (grippe A, M. pneumoniae, K. aerogenes, S. agalactiae) et 1 FAPP négatif avec culture positive (H. influenzae).
Concernant l’apport du FAPP entre J0 et J2, sur les 39 tests réalisés, 35 (90%) permettaient d’affirmer ou d’exclure rapidement une infection et 4 FAPP positifs étaient le témoin d’une colonisation oro-pharyngée. Après 48h d’hospitalisation, sur les 23 tests réalisés, 19 FAPP n’apportaient pas de nouveau diagnostic (agent infectieux déjà identifié ou MS déjà négative). Seulement 4 FAPP (17%) étaient contributifs (2 virus absents des MS et 2 bactéries non retrouvées en culture).
Enfin, la répétition des FAPP durant l’hospitalisation pour 7 patients n’a pas été pertinente.
Conclusion Le FAPP présente de bonnes performances et permet de poser ou d’exclure rapidement un diagnostic d’infection chez les patients admis en réanimation depuis moins de 48h (90%). La réalisation du test au delà de 48h ou la répétition de ce test était peu pertinente dans notre étude.
Mots cles PCR, respiratoire, réanimation
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| p 035 ct d une pcr multiplex pour bacteries digestives etre ou ne pas etre interprete titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs mazars e 1 monniez p 1 girard m 1 clanet l 1 bassil a 1 dewulf g 1 etablissement 1 centre hospitalier de valenciennes valenciennes france presentateur mazars edith |
P-035 - Ct d'une PCR multiplex pour bactéries digestives : être ou ne pas être interprété ?
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
Voir le poster
Auteurs : Mazars E. (1), Monniez P. (1), Girard M. (1), Clanet L. (1), Bassil A. (1), Dewulf G. (1)
Présentateur : Mazars Edith
Etablissement : (1) Centre Hospitalier de Valenciennes, Valenciennes, FRANCE
Objectif - Introduction En cas de gastro-entérite infectieuse, il peut être nécessaire de réaliser un diagnostic microbiologique par la réalisation d’une coproculture. Depuis quelques années, des PCR multiplex, plus rapides, sont commercialisées pour remplacer cette technique bactériologique. Elles sont associées en cas de PCR +, à une mise en culture spécifique lancée pour détecter la bactérie et réaliser un antibiogramme. Au CH de Valenciennes, le choix s’est porté sur la PCR GI Bacteria (Seegene®) associant 7 cibles : Aeromonas spp, Campylobacter spp, Salmonella spp, Shigella spp, Yersinia enterocolitica, Vibrio spp, et, la toxine de Clostridium difficile (ici non analysée). La mise en place a commencé le 09.09.2024. Après plus de 10 mois de pratique, notre objectif était d’affiner l’interprétation des PCR + au regard de son Ct et du résultat de la culture, afin d’aider le clinicien sur ce 1er résultat de moins de 24 h.
Materiels Entre le 10.09.2024 et le 28.07.2025, sur le SIL du laboratoire ont été extraits la date, le n° de travail, la PCR+, son Ct, la ou les bactérie(s) obtenues en culture.
Resultats Sur un bilan d’activité de 10,5 mois, 445 prélèvements été retrouvés avec 1 ou plusieurs PCR+, 413 avec 1 signal +, 30 avec 2+ et 2 avec 3+. Les 479 PCR + se répartissaient en 272 Campylobacter spp, 141 Aeromonas spp, 41 Salmonella spp, 14 Y. enterocolitica, 10 Shigella spp et 1 Vibrio spp. Elles étaient associées à des cultures + : 158 Campylobacter spp (58,1% des PCR+), 47 Aeromonas spp (33,6%), 31 Salmonella spp (75,6%), 5 Y. enterocolitica (35,7%) et 2 Shigella spp (20%). 219 (49.2%) étaient positifs en culture et strictement concordants avec le(s) résultat(s) de la PCR multiplex. Au regard des Ct et des cultures, quelques 1ers constats se dégagent. Les 13 PCR + à Campylobacter spp avec un Ct ≥ 40 sont toutes associées à une culture négative. Mais 33 des 155 PCR + à Campylobacter spp avec un Ct < 30 (21.3%) sont associées à une culture négative. Pour Aeromonas spp, aucune valeur seuil de Ct associée à une culture négative n’a été constatée. Enfin les 20 PCR+ à Salmonella spp avec un Ct < 34 sont toutes associées à une culture positive.
Conclusion Cette analyse va être finalisée. Les conclusions constituant des aides à l’interprétation des résultats de PCR à 24h seront présentées dans le poster.
Mots cles gastro-entérite bactérienne PCR multiplex Ct culture interprétation
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| p 036 panel biofire me diagnostic multiplex infections systeme nerveux central elargi titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs mouna l 1 etablissement 1 service de virologie hopital paul brousse villejuif france presentateur mouna lina |
P-036 - Panel BioFire® ME : diagnostic multiplex infections système nerveux central élargi
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
Auteurs : Mouna L. (1)
Présentateur : Mouna Lina
Etablissement : (1) Service de Virologie - Hôpital Paul Brousse , Villejuif, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections du système nerveux central (méningites, encéphalites) sont des urgences diagnostiques et thérapeutiques. Leur diagnostic est complexe, les méthodes classiques pouvant être lentes ou peu sensibles. Le panel multiplex BioFire® FilmArray Meningitis/Encephalitis (ME) détecte rapidement 14 agents pathogènes dans un seul échantillon de liquide céphalo-rachidien (LCR). Avant sa mise en routine, nous avons comparé ses performances à celles de la PCR Argene® (bioMérieux), sur le LCR et d’autres matrices (plasma, prélèvements cutanéo-muqueux), dans des contextes cliniques spécifiques (hépatite fulminante, obstétrique), notamment pour HSV1 et HSV2. Chaque résultat positif BioFire® est confirmé par PCR Argene® si possible. Ce travail présente un retour d’expérience sur 18 mois d’utilisation.
Materiels Tous les patients testés par BioFire FilmArray® (janv. 2024 - juil. 2025), en suspicion de méningite, hépatite fulminante ou contexte obstétrical, ont été inclus. Les 1654 tests BioFire® ME ont été comparés à la PCR Argene® pour HSV-1, HSV-2, VZV, CMV, HHV-6, entérovirus et paréchovirus. Une comparaison ciblée a été réalisée pour HSV-1 et HSV-2 sur 304 prélèvements cutanéo-muqueux et 137 plasmatiques.
Resultats Sur 1654 tests LCR, 1455 (87,9 %) étaient négatifs, 198 (11,9 %) positifs. BioFire® a détecté 3 CMV (0,18 %), 122 entérovirus (7,37 %), 12 HSV1 (0,73 %), 4 HSV2 (0,24 %), 8 paréchovirus (0,48 %), 35 HHV6 (2,12 %) et 24 VZV (1,45 %). PCR Argene® a détecté respectivement 3, 30, 5, 0, 2, 6 et 8 cas, avec plusieurs tests non réalisés. Sur 137 plasmatiques, BioFire® et Argene® ont détecté 3 HSV1 (2,2 %) et aucun HSV2. Sur 304 prélèvements cutanéo-muqueux, BioFire® a détecté 17 HSV1 (5,6 %) contre 7 (2,3 %) avec Argene®, et 2 HSV2 (0,7 %) contre 1 (0,3 %).
Conclusion Ce retour d’expérience souligne l’intérêt du panel BioFire® ME pour un diagnostic rapide et fiable sur le LCR et d’autres matrices comme le plasma et les prélèvements cutanéo-muqueux, dans des contextes spécifiques (hépatite fulminante, obstétrique). Il est nécessaire de poursuivre les analyses, notamment en comparant les valeurs Ct entre BioFire® et PCR Argene®, pour affiner l’interprétation et optimiser la prise en charge clinique.
Mots cles BioFire® FilmArray ME Méningite Encéphalite, PCR multiplex, Liquide céphalo-rachidien (LCR), HSV-1 et HSV-2, Diagnostic rapide
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| p 037 performances de la molecular mouse dans le diagnostic rapide des bacteriemies titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs caillavet v 1 guerin f 1 cattoir v 1 piau c 1 etablissement 1 chu rennes rennes france presentateur caillavet vanessa |
P-037 - Performances de la Molecular Mouse® dans le diagnostic rapide des bactériémies
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
Auteurs : Caillavet V. (1), Guerin F. (1), Cattoir V. (1), Piau C. (1)
Présentateur : Caillavet Vanessa
Etablissement : (1) CHU RENNES , Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction Introduction
Dans un contexte d’augmentation constante de la résistance aux antibiotiques, il est crucial de disposer d’outils rapides et fiables pour la détection des gènes de résistance directement à partir des flacons d’hémocultures positifs (FHC+) chez les patients septiques.
Objectif
Évaluer en routine les performances analytiques du nouveau test PCR Molecular Mouse® (Launch Diagnostics) sur des FHC+ de patients hospitalisés.
Materiels Les panels MM_GRAM_NEG_RES® (détection des gènes blaSHV, blaSHV-ESBL, blaCTX-M, blaKPC, blaNDM, blaVIM, blaIMP, blaOXA-48-like, blaCMY-2, blaOXA-23 et mcr-1/2 chez les BGN) et MM_GRAM_POS STAPH® (identification de Staphylococcus spp. et détection des gènes mecA, mecC et de la jonction mec-orfX chez S. aureus) ont été testés en prospectif après coloration de Gram sur les FHC+ prélevés chez les patients hospitalisés au CHU de Rennes entre mars et juillet 2025 (n=110). En parallèle, une identification par spectrométrie de masse MALDI-TOF (Bruker® MALDI Biotyper sirius) et un antibiogramme par diffusion en milieu gélosé (méthode de référence, MR) a été réalisé selon le CA-SFMv2024, complété par un test immunochromatographique et/ou une PCR si besoin.
Resultats Pour les flacons positifs à BGN (n=62), la concordance globale était de 95 % avec la MR. Toutes les souches productrices de BLSE (n=9) et de carbapénémase (n=1) ont été correctement identifiées : 4 E. coli CTX-M (dont 1 SHV), 2 K. pneumoniae CTX-M, 2 E. cloacae complex CTX-M (dont 1 NDM) et 1 P. mirabilis CTX-M. Pour K. pneumoniae, le gène chromosomique blaSHV n’a été détecté que dans 73 % (8/11) des cas.
Pour les flacons positifs à staphylocoques (n=48), la concordance globale avec la MR était de 92 % tout en sachant qu’un problème de contrôle a été observé. Sur les 22 souches de S. aureus, 2 n’ont pas été identifiées (2 SASM) alors que les 4 SARM ont été correctement détectés. Parmi les 26 souches de SCN (15 S. epidermidis, 4 S. haemolyticus, 4 S. hominis, 2 S. lugdunensis, 1 S. capitis), 19 étaient résistantes à la méticilline dont 18/19 détectées par PCR (1 SERM faux négatif) tandis qu’un gène mecA a été faussement détecté chez la souche de S. capitis.
Conclusion Les performances de cette nouvelle approche rapide (résultats <1 h) sont bonnes et son intégration en routine pourrait aider à l’optimisation précoce de la prise en charge des patients septiques.
Mots cles Hémoculture – PCR – sepsis
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| p 038 retour dexperience sur lutilisation du biofire bcid2 a lhopital bicetre titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs cuzon g 1 fortineau n 1 etablissement 1 chu bicetre le kremlin bicetre cedex france presentateur fortineau nicolas |
P-038 - Retour d’expérience sur l’utilisation du Biofire BCID2 à l’hôpital Bicêtre
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
Auteurs : Cuzon G. (1), Fortineau N. (1)
Présentateur : Fortineau Nicolas
Etablissement : (1) CHU Bicêtre, Le Kremlin Bicêtre Cedex, FRANCE
Objectif - Introduction Les bactériémies représentent un enjeu de santé publique majeur et restent associées à une mortalité élevée. L’identification précoce du pathogène ainsi que des mécanismes de résistance d’intérêt permettent d’améliorer la prise en charge des patients.
Au Laboratoire de bactériologie de l’Hôpital Bicêtre, tous les flacons positifs du matin font l’objet d’une pré-culture de 3h sur gélose au sang cuit. Une identification par spectrométrie de masse sur micro-colonies ainsi que la détection de quelques mécanismes de résistance grâce à des tests rapides, est réalisée sur les micro-colonies. Cette prise en charge est impossible pour les flacons qui se positivent le week-end ou le reste de la journée en semaine. Depuis janvier 2024, la mise en place du panel BIOFIRE® Blood culture identification (BCID2) (BioMérieux) a permis d’améliorer le rendu des résultats aux cliniciens pour ces flacons.
Materiels Entre le 1er janvier 2024 et le 31 mai 2025, les flacons qui se positivaient après 8h30 en semaine, les samedis, dimanches et jours fériés étaient candidats à un panel BIOFIRE® BCID2. Les flacons avec des bacilles à Gram négatif (BGN) ou des cocci à Gram positif en chainettes (CPC) à la coloration de Gram étaient prioritaires. Au total, 264 tests BCID2 ont été réalisés. En parallèle, les flacons ont tous été réisolés sur gélose au sang et gélose au sang cuit incubées dans les 3 atmosphères classiques. Les résultats des deux techniques ont été comparés.
Resultats Sur 264 flacons testés, 231 étaient mono-microbiens et 33 étaient polymicrobiens en culture. La coloration de Gram montrait 71% de BGN et 19% de CPC. Pour 77% des flacons, l’identification BIOFIRE® BCID2 était concordante au niveau de l’espèce avec la culture. Dans 15% des cas, aucune identification n’a été rendue par le BIOFIRE® BCID2. La sensibilité et la spécificité du BIOFIRE® BCID2 pour l’identification étaient respectivement de 90 et 100% pour les flacons mono-microbiens et de 90 et 75% pour les polymicrobiens. Pour les gènes de résistance détectés par BIOFIRE® BCID2, aucun faux positif ou faux négatif n’a été observé (100% de concordance).
Conclusion La mise en place du test BIOFIRE® BCID2 a permis une optimisation de la prise en charge des flacons d’hémoculture positifs notamment le week-end.
Mots cles Hémoculture, PCR multiplexe, identification, résistance, bactériémie
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| p 039 culture biofire filmarray pneumonia plus et adaptation therapeutique precoce titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs vaillant a 1 guillebastre a 1 ruiz s 1 sarton b 1 alvarez m 1 grare m 1 etablissement 1 chu toulouse toulouse france presentateur guillebastre aurore |
P-039 - Culture, BioFire FilmArray Pneumonia Plus et adaptation thérapeutique précoce
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
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Auteurs : Vaillant A. (1), Guillebastre A. (1), Ruiz S. (1), Sarton B. (1), Alvarez M. (1), Grare M. (1)
Présentateur : Guillebastre Aurore
Etablissement : (1) CHU TOULOUSE, Toulouse, FRANCE
Objectif - Introduction Le diagnostic bactériologique des pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (PAVM) repose sur la culture des prélèvements respiratoires. Le délai d’obtention des identifications et des antibiogrammes (24-72h) peut retarder l’instauration d’un traitement optimal. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt clinique du FilmArray Pneumonia plus (FA), en comparaison à la culture, pour optimiser la prise en charge des PAVM
Materiels Une étude rétrospective monocentrique a été menée de janvier 2023 à décembre 2024 sur toutes les prescriptions de FA. Les résultats de la culture ont été obtenus à partir du SIL MOLIS, les données cliniques et thérapeutiques des patients à partir des dossiers patients ORBIS. La concordance entre les deux méthodes ainsi que l’impact du FA sur l’adaptation thérapeutique ont été évalués.
Resultats 194 prélèvements (187 patients) ont été analysés. 73% des patients étaient des hommes, âge moyen 59 ans, hospitalisés en Réanimation (93%). Les prélèvements (64% < 5j d’hospitalisation) étaient : 18% expectorations, 23% fibroaspiration, 26% aspiration trachéale, 33% LBA. Les FA étaient positifs dans 114/192 (60%) des cas. La concordance globale culture/FA était faible (55%). 8 cas étaient culture pos/FA nég : 3/8 bactéries absentes du panel, 5/8 quantification proche du seuil de détection. 35 cas étaient culture nég/FA pos (79% bactéries communautaires, sensibles à antibiothérapie probabiliste instaurée depuis 24-48h). Pour les « culture positive/FA positif » (n=69), 32 étaient discordants : bactéries supplémentaires en FA (n=17) ou en culture (n=5), ou totalement discordants (n=10). Le FA a conduit à une adaptation thérapeutique précoce dans 50,8% des cas : désescalade 38%, escalade 7%, adaptation 37%, arrêt antibiothérapie 15%, pas d’instauration 3%.
Conclusion Cette étude montre l’intérêt du FA dans l’adaptation thérapeutique précoce, tout en soulignant l’importance de discuter de la place du FA par rapport à la culture au vu de la faible concordance entre les deux techniques. Cette place dépend aussi de l’épidémiologie locale qui influence les performances de cette technique.
Mots cles Pneumopathie
FilmArray Pneumonia plus
Réanimation
Adaptation thérapeutique
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| p 040 apport des valeurs de cycle seuil ct pour linterpretation des resultats du filmarray panel pneumonie titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs kaci d 2 berty v 1 rondinaud e 1 grall n 1 lo s 1 maataoui n 1 armand lefevre l 1 etablissement 1 hopital bichat claude bernard paris 18 france 2 hopital necker enfants malades paris 15 france presentateur kaci dihia |
P-040 - Apport des valeurs de cycle seuil (Ct) pour l’interprétation des résultats du FilmArray panel pneumonie
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
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Auteurs : Kaci D. (2), Berty V. (1), Rondinaud E. (1), Grall N. (1), Lo S. (1), Maataoui N. (1), Armand Lefevre L. (1)
Présentateur : Kaci Dihia
Etablissement : (1) Hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris 18, FRANCE; (2) Hôpital Necker Enfants malades, Paris 15, FRANCE
Objectif - Introduction La pneumonie est une infection fréquente, entraînant une forte consommation d’antibiotiques. Les panels multiplex, comme le FilmArray Pneumonia Panel (FAPP), détectent rapidement certains pathogènes respiratoires et gènes de résistance (ARGs), mais leur sensibilité peut générer des faux positifs (FP). Notre étude évalue si les valeurs de Ct des pathogènes et ARGs peuvent améliorer l'interprétation des résultats et optimiser la prescription d'antibiotiques.
Materiels Cette étude rétrospective menée à l’hôpital Bichat entre 2020 et 2024 a inclus les résultats des FAPP positifs à au moins un bacille à Gram négatif et un ARG et les a comparés à ceux de la culture. Les faux positifs (FP) étaient définis par l’absence du phénotype de résistance attendu en culture (prélèvement présent ou antérieur) et de traitement antibiotique actif sur ce phénotype. Les valeurs de Ct des pathogènes et ARGs ont été collectées, les ΔCt (Ct pathogène - Ct ARG) calculés et des courbes ROC réalisées.
Resultats Au total, 172 ARGs ont été détectés dans 146 prélèvements respiratoires (70 LBA, 57 mini-LBA, 11 aspirations trachéales et 8 expectorations) chez 146 patients (92 % en réanimation). Parmi eux, 64 % (110/172) étaient des blaCTX-M et 36 % des gènes codant des carbapénémases (29 NDM, 24 VIM, 4 OXA-48, 4 IMP, 1 KPC). Globalement, 21,5 % (37/172) des ARGs détectés ont été classés comme FP (11 blaCTX-M et 26 carbapénémases). Les médianes des Ct des ARGs étaient de 17 pour les vrais positifs (VP) vs 25,9 pour les FP (p = 0,01) et les ΔCt de 1,7 pour les VP vs 11,5 pour les FP (p < 0,01). Pour blaCTX-M, un seuil de Ct à 23 et de ΔCt à 10 permettait de prédire un VP avec une valeur prédictive positive (VPP) de 100 % et 98 %, et une valeur prédictive négative (VPN) de 43 % et 75 %, respectivement. Pour les gènes codant les carbapénémases, un seuil de Ct à 23 et de ΔCt à 6 prédisait un VP avec une VPP de 95 % et 88 %, et une VPN de 89 % et 93 %, respectivement. L’utilisation des Ct a permis de réduire le nombre de patients sous antibiothérapie inappropriée liée à un ARG faussement positif (83 % avant vs 50 % après).
Conclusion Les valeurs de Ct sont des éléments utiles pour interpréter les ARGs détectés par le FAPP. Leur intégration, en complément des antécédents patients, du contexte clinique et des données épidémiologiques, pourrait améliorer la gestion de l'antibiothérapie.
Mots cles Pneumonie, FilmArray, gènes de résistance, Ct
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| p 041 sequencage long read optimise de nocardia cyriacigeorgica titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs le marchand a 1 joannard b 1 2 genestet c 2 hodille e 1 2 dumitrescu o 1 2 etablissement 1 institut des agents infectieux hospices civils de lyon hopital de la croix rousse centre de biologie nord lyon france lyon france 2 centre international de recherche en infectiologie ciri inserm u1111 cnrs umr5308 ens lyon universite lyon 1 lyon france lyon france presentateur le marchand athenais |
P-041 - Séquençage long-read optimisé de Nocardia cyriacigeorgica
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
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Auteurs : Le Marchand A. (1), Joannard B. (1,2), Genestet C. (2), Hodille E. (1,2), Dumitrescu O. (1,2)
Présentateur : Le Marchand Athénaïs
Etablissement : (1) Institut des Agents Infectieux, Hospices Civils de Lyon, Hôpital de la Croix-Rousse, Centre de Biologie Nord, Lyon, France, Lyon, FRANCE; (2) Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI), INSERM U1111, CNRS UMR5308, ENS Lyon, Université Lyon 1, Lyon, France, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLe genre Nocardia (>100 espèces) inclut des pathogènes opportunistes tels que N. cyriacigeorgica. La nocardiose, rare mais sévère, présente une morbi-mortalité élevée. Sa prise en charge est compliquée par la variabilité de sensibilité aux antibiotiques et la difficulté des tests phénotypiques. Les données génomiques sont limitées (83 génomes complets publiés), contraintes par la diversité, le taux de GC et les régions répétées. Nous décrivons une méthode optimisée d’extraction et de séquençage long-read appliquée à une souche clinique de N. cyriacigeorgica.
MaterielsUn isolat de N. cyriacigeorgica a été cultivé en tube MGIT (BD BACTEC™ MGIT™ 960) avec Tween 80 à différentes concentrations, interrompu en phase plateau (24–48 h). L’ADN génomique a été extrait à partir de lysats (210 µL, Maxwell® CSC + kit RSC Blood DNA, élution 200 µL), quantifié au Qubit™, sa pureté évaluée au NanoDrop™ et la taille des fragments analysée par TapeStation™.
Huit extraits ont été poolés pour tester quatre conditions de préparation de librairies avec le kit SQK-NBD114.96 (Oxford Nanopore). Après fragmentation en g-TUBE (8000 RPM, 60 s, cible 10 kb), une purification 1,2X avec billes AMPure XP a été appliquée (après fragmentation et dans deux conditions avant concentration). Les librairies ont été chargées sur flow cell R10.4.1 et séquencées sur GridION™.
ResultatsLe taux optimal de Tween 80 en MGIT, limitant les agrégats sans allonger la culture, était de 1 % Les extraits ADN analysés montraient un pic isolé à ~20 kb. L’échantillon de 400 µL, suivi d’une purification 1,2X seule après g-Tube et concentration dans 20 µL, a permis d’obtenir la meilleure qualité d’ADN d’entrée (50 ng/µL, ratio A260/280 1,8). Au séquençage, l’échantillon de 200 µL avec purification seule après g-Tube et concentration dans 20 µL a donné les meilleures performances : qualité homogène (Qscore moyen 17,3 ; médian 17,4), longueur moyenne ~2,3 kb, maximum ~32 kb. La profondeur est de 150–200x et la couverture dépasse 95%, adaptée à l’assemblage, annotation et variant calling.
ConclusionLes résultats de séquençage confirment l’efficacité de l’extraction et l’importance d’une fragmentation optimisée. Ils apportent des données utiles aux analyses génomiques du résistome et au développement des outils bio-informatiques d’analyse.
Mots clesNocardia cyriacigeorgica, Séquençage long-read, ADN génomique, Oxford Nanopore Technologies, Résistome
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| p 042 detection du stretocoque b en technique de biologie moleculaire easynat titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs bucci a 1 ashrin a 1 hababou y 1 harich r 1 etablissement 1 chi andre gregoire montreuil st ouen sur seine france presentateur bucci aaron |
P-042 - Détection du stretocoque B en technique de biologie moléculaire Easynat
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
Auteurs : Bucci A. (1), Ashrin A. (1), Hababou Y. (1), Harich R. (1)
Présentateur : Bucci Aaron
Etablissement : (1) CHI André Grégoire Montreuil, St Ouen Sur Seine, FRANCE
Objectif - Introduction Le dépistage du streptocoque du groupe B (SGB) par PCR intrapartum montre une sensibilité bien supérieure au dépistage antepartum par culture, principalement du fait d’une forte variation de portage du SGB. Il permet d’identifier de manière plus ciblée les patientes candidates à l’antibioprophylaxie intrapartum.
Le but de notre étude est de comparer les performances de diagnostic d’un test rapide de PCR en temps réel chez la femme en début de travail, avec celles d’un test de référence pour le dépistage du streptocoque du groupe B.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective évaluative d’une PCR de détection rapide du Streptocoque B par l’automate Easynat (société Appolon Biotek), par rapport au test PCR Xpress GBS du GeneXpert (Cepheid®), considéré comme méthode de référence.
102 prélèvements vaginaux de patientes âgées de 21 à 43 ans, initialement testés sur GenXpert, ont été testés sur Easynat.
Les prélèvements ont été effectués à l’aide d’un double écouvillon spécifique.
Le premier écouvillon était utilisé directement dans l’automate GeneXpert. Le second, prélevé concomitamment, était déchargé dans un milieu e-swab pour la réalisation du test sur Easynat pour un résultat en 55 minutes.
77 prélèvements positifs ont été sélectionnés avec des valeurs de CT comprises entre 21.3 et 40.9 (moyenne à 32.2). 25 prélèvements négatifs ont également été choisis.
L’étude s’est déroulée sur des prélèvements réalisés entre le 14/12/2024 et le 22/02/2025 et conservés selon les instructions de collecte.
Resultats 100% de spécificité sur les 25 échantillons négatifs.
Sur 77 prélèvements positifs sur GeneXpert, 73 sont retrouvés positifs sur Easynat et 4 négatifs.
Les 4 prélèvements discordants ont tous des valeurs de CT ≥ 37.8, reflétant une charge bactérienne très faible.
Ces 4 échantillons discordants ont été contrôlés négatifs à nouveau sur Easynat, puis repassés sur GeneXpert :
-1 seul est resté positif sur GenXpert, avec un CT à 40.9
-2 sont ressortis négatifs en GeneXpert
-1 était invalide au 2ème passage
Conclusion L’automate Easynat, simple d’utilisation a un rendu de résultat rapide et un coût nettement inférieur au GenXpert. Les performances du test sont très satisfaisantes avec une spécificité de 100% et une sensibilité de 94,8%. Les 4 prélèvements discordants présentent une charge bactérienne très faible (Ct ≥ 37.8) et des résultats non répétables sur GeneXpert pour la moitié d'entre eux.
Mots cles Streptococcus B
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| p 043 metagenomique non ciblee pour le diagnostic des maladies vectorielles a tiques titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs parfut a 1 bisso y 1 zilliox l 2 prevost g 1 jaulhac b 1 2 boyer p 1 2 etablissement 1 universite de strasbourg ur3073 phavi chru de strasbourg institut de bacteriologie strasbourg france 2 cnr des borrelia hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france presentateur parfut assilina |
P-043 - Métagénomique non ciblée pour le diagnostic des maladies vectorielles à tiques
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
Voir le poster
Auteurs : Parfut A. (1), Bisso Y. (1), Zilliox L. (2), Prevost G. (1), Jaulhac B. (1,2), Boyer P. (1,2)
Présentateur : Parfut Assilina
Etablissement : (1) Université de Strasbourg, UR3073 PHAVI, CHRU de Strasbourg, Institut de Bactériologie, Strasbourg, FRANCE; (2) CNR des Borrelia, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
Objectif - Introduction Le séquençage à haut débit est une alternative prometteuse pour l’identification rapide et exhaustive des micro-organismes. Nous avons évalué le potentiel de la métagénomique non ciblée comme outil diagnostique des maladies vectorielles à tiques (MVT) en réalisant une preuve de concept sur des échantillons artificiels de sang dans lesquels ont été dilués une souche de Borrelia burgdorferi sensu stricto (Bbss).
Materiels Une culture de Bbss (souche N40) a été diluée dans du sang total anticoagulé de donneur sain (103 à 102 bactéries/µL). L’ADN a été extrait (Qiagen) soit directement, soit après déplétion de l’ADN humain (kit NEBNext MicrobiomeEnrichment ou MolYsis Basic) pour maximiser l’ADN microbien d’intérêt. Le séquençage a été réalisé sur automate GridION (Oxford Nanopore Technologies) en 72h.
Resultats La longueur moyenne des séquences est de 458 paires de bases (pb). La condition MolYsis semble générer des séquences plus courtes (384 pb, p = 0,055). La qualité des séquences est comparable entre les conditions avec une bonne reproductibilité.
L’intensité de déplétion de l’ADN humain semble supérieure avec le kit MolYsis par rapport à NEBNext (438 290 vs 1 466 819 séquences humaines restantes en moyenne), sans différence significative en raison d’une forte variabilité inter-réplicas.
Un signal Borrelia a été détecté pour toutes les conditions avec un ratio séquences d’intérêt/ totales variable selon les réplicas et une tendance à un ratio plus élevé avec MolYsis (p = 0,056).
L’assignation taxonomique au rang de la souche a été possible pour toutes les conditions. Lors de l’assemblage des séquences sur le génome cible, les couvertures et profondeurs de séquençage variaient entre les réplicas. Une meilleure couverture a été observée pour la condition d’extraction sans pré-traitement mais avec des profondeurs de séquençage faibles (<10x), empêchant la génération de séquences consensus fiables et l’obtention d’un profil MLST complet.
Conclusion La métagénomique non ciblée est prometteuse pour le diagnostic des MVT mais nécessite des optimisations notamment sur le ratio ADN d’intérêt/ ADN humain. Si la capacité de détection est encourageante, le typage des souches reste limité par la faible profondeur de séquençage. Le développement de l'approche sur d’autres matrices (plasma) pourrait renforcer son potentiel en microbiologie médicale.
Mots cles Maladie vectorielle à tiques
Borrelia
Métagénomique
Nanopore
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| p 044 recueil de l observatoire du col bvh 2018 2024 diagnostic des meningites avec ou sans multiplex titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs vasseur m 1 amara m 2 brieu n 3 coutard a 4 flao t 5 frayssinoux m 6 marque juillet s 2 lemenand o 7 parrod a 8 touroult jupin p 9 vachee a 10 violette j 11 etablissement 1 ch de valenciennes valenciennes france 2 ch de versailles versailles france 3 ch d aix en provence aix en provence france 4 ch de pontoise pontoise france 5 ch de marmande marmande france 6 ch d albi albi france 7 ch de saint nazaire saint nazaire france 8 ch dethonon les bains thonon les bains france 9 ch de cholet cholet france 10 ch de roubaix roubaix france 11 ch de saintonge saintonge france 12 col bvh study group liste en bas de poster france presentateur vasseur manica |
P-044 - Recueil de l'observatoire du Col BVH 2018-2024 Diagnostic des méningites : avec ou sans multiplex?
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
Auteurs : Vasseur M. (1), Amara M. (2), Brieu N. (3), Coutard A. (4), Flao T. (5), Frayssinoux M. (6), Marque Juillet S. (2), Lemenand O. (7), Parrod A. (8), Touroult-Jupin P. (9), Vachee A. (10), Violette J. (11)
Présentateur : Vasseur Manica
Etablissement : (1) CH de Valenciennes, Valenciennes, FRANCE; (2) CH de Versailles, Versailles, FRANCE; (3) CH d'Aix en provence, Aix En Provence, FRANCE; (4) CH de Pontoise, Pontoise, FRANCE; (5) CH de Marmande , Marmande, FRANCE; (6) CH d'Albi, Albi, FRANCE; (7) CH de Saint Nazaire, Saint Nazaire, FRANCE; (8) CH deThonon les bains, Thonon Les Bains, FRANCE; (9) CH de Cholet, Cholet, FRANCE; (10) CH de Roubaix, Roubaix, FRANCE; (11) CH de Saintonge, Saintonge, FRANCE; (12) Col BVH study group, Liste En Bas De Poster, FRANCE
Objectif - Introduction Depuis 1988, le Collège de Bactériologie, Virologie, Hygiène (COLBVH) coordonne l’Observatoire des méningites, alimenté de manière prospective et volontaire par les biologistes hospitaliers via une plateforme dédiée. L'objectif de ce poster est de faire un point concernant la performance diagnostique des différents paramétres recueillis.
Materiels La pertinence des résultats des éléments cytochimiques du LCR (leucorachie, Gram, glycorachie/glycémie, protéinorachie, lactatorachie) comparée à celle de la biologie moléculaire réalisée pour orienter le diagnostic dès J0 a été analysée.
Resultats En 2024, 1110 cas de méningites ont été recensés: 287 bactériennes (81 espèces), 819 virales et 4 d’origine fongique ou parasitaire. La majorité des prélèvements provenait des services d’urgences, réanimation et pédiatrie. Parmi les cas bactériens, 43 LCR étaient négatifs au Gram. Dans 36 cas de méningite bactérienne, ni le Gram ni les antigènes solubles ne permettaient l’orientation diagnostique, et seuls 13 de ces cas furent confirmés par culture. Ainsi, 23 cas (2,1 % du total des méningites, 8 % des méningites bactériennes) ont été diagnostiqués uniquement grâce à la PCR multiplex.
157 méningites ont été diagnostiquées sans biologie moléculaire et dans 106 cas (36,9 % des méningites bactériennes) seule la culture a permis l’orientation diagnostique à J1.
Sur 2018-2024, les données cytochimiques les éléments suivants ont attiré notre attention. Concernant les méningites bactériennes (1 447 cas), la leucorachie était < 10/mm³ dans 5,9 % des cas, le rapport glycorachie/glycémie > 60 % dans 8,8 % des cas, la protéinorachie ≤ 0,45 g/L dans 6,5 % des cas et les lactates ≤ 2,4 mmol/L dans 4,4 % des cas. Pour les méningites virales (2 061 cas), ces paramètres prêtaient parfois à confusion : leucorachie < 10/mm³ dans 23 % des cas, dans 91 cas le rapport glycorachie/glycémie était < 60 %, leucorachie > 10/mm³ , PNN > 60%, protéinorachie ≤ 0,45 g/L dans 26 % des cas, lactates ≤ 2,4 mmol/L dans 70 % des cas.
Conclusion En conclusion, les paramètres cytochimiques classiques et le Gram ne suffisent pas toujours à orienter le diagnostic initial. L’apport de la biologie moléculaire, notamment la PCR multiplex, est déterminant dans certains cas, illustrant son rôle central dans le diagnostic rapide et précis des méningites.
Mots cles méningite, epidemiologie, diagnostic, PCR
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| p 045 diagnostic des infections osteoarticulaires a cutibacterium acnes apport dune pcr specifique titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs romand a 1 debard a 1 delobel p 1 bonnevialle n 1 grare m 1 etablissement 1 chu toulouse toulouse france presentateur romand anouk |
P-045 - Diagnostic des infections ostéoarticulaires à Cutibacterium acnes – Apport d’une PCR spécifique ?
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
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Auteurs : Romand A. (1), Debard A. (1), Delobel P. (1), Bonnevialle N. (1), Grare M. (1)
Présentateur : Romand Anouk
Etablissement : (1) CHU TOULOUSE, Toulouse, FRANCE
Objectif - Introduction Le diagnostic des infections ostéoarticulaires à C. acnes repose principalement sur la culture, technique avec long délai de rendu de résultat et d’interprétation parfois difficile (contamination par flore cutanée). Ce diagnostic pourrait être accéléré par la mise en place d’un PCR spécifique C. acnes.
Materiels La PCR multiplex évaluée utilise les amorces et sondes décrites par J. Prinz et al. (JMD, 2022). Pour distinguer l’infection de la contamination, un seuil de cycles (Ct) a été déterminé pour chaque espèce : 31.03 pour C. acnes, 34.28 pour C. avidum et 35.49 pour C. granulosum. La sensibilité analytique a été évaluée par comparaison à la culture et la spécificité analytique sur 15 souches autres que Cutibacterium. Des broyats congelés provenant de 30 patients opérés en Ortho-traumatologie ont été analysés par PCR, après un prétraitement par lyse.
Resultats L’étude de la sensibilité analytique montre que C. acnes n’est pas détectable en culture en dessous d’une concentration de 104 UFC/mL, ce qui correspondant à un Ct moyen de 30.94. Aucune souche autre que Cutibacterium n’est détectée par cette PCR avec le seuil choisi. Au total, 148 prélèvements ont été testés. En prenant la culture comme méthode de référence, la sensibilité de la PCR est de 26.2%, la spécificité de 87.9%, la valeur prédictive positive de 62.9% et négative de 60%. Le lien nombre de Ct/abondance de C. acnes en culture a été également étudiée. Pour des cultures très peu abondantes, peu abondantes, moyennement abondantes et abondantes, les pourcentages de PCR positives sont respectivement de 15.8%, 11.8%, 71.5% et 100%. Cela montre que pour les patients « faiblement positif », la PCR n’apporte pas plus que la culture.
Conclusion La culture est plus fréquemment positive que la PCR sur les échantillons patients avec le seuil Ct choisi. Cela pose la question de la spécificité de la culture (contamination ?) et de la sensibilité de la PCR. L’étude des dossiers patients est en cours afin de déterminer si le diagnostic était plutôt en faveur d’une contamination ou d’une infection, et discuter de l’intérêt comparé de la culture et de la PCR.
Mots cles C. acnes, PCR, infections ostéo-articulaires
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| p 046 caracterisation genique par puces adn des bgn resistants a benarous titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs bettayeb s 1 dhraief s 1 maamar b 1 fkih m 1 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 ben arous tunisie presentateur fkih mohamed youssef |
P-046 - Caractérisation génique par puces ADN des BGN résistants à BenArous
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
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Auteurs : Bettayeb S. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Fkih M. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Fkih Mohamed Youssef
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de Traumatologie et des Grands brûlés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Ben Arous, TUNISIE
Objectif - IntroductionLa caractérisation moléculaire des gènes de résistance est cruciale pour connaître l’épidémiologie locale, guider la prise en charge thérapeutique et contrôler la dissémination des bactéries multirésistantes.
Notre objectif était d’identifier les gènes de résistance aux antibiotiques chez les bacilles à Gram négatif (BGN) résistants aux carbapénèmesisolés au Centre de Traumatologie et des Grands Brûlés (CTGB). MaterielsIl s’agit d’une étude prospective menée sur quatre mois (mai–août 2025), incluant tous les isolats cliniques de Pseudomonas aeruginosa, Acinetobacter baumannii et d’entérobactéries résistants aux carbapénèmes. La résistance aux carbapénèmes exclusivement due à une altération de la porine OprD chez P.aeruginosaa était exclue. L’identification bactérienne et l’antibiogramme ont été réalisés selon les méthodes conventionnelles. La recherche des gènes de résistance a été effectuée par hybridation inverse sur puces ADN (MDR Direct Flow Chip®) sur des colonies bactériennes. Les germes ainsi que les gènes de résistance recherchés sont résumés dans l’annexe1. ResultatsAu total, 94 BGN résistants aux carbapénèmes ont été analysés chez 77 patients. Les métallo-β-lactamases blaNDM étaient les plus fréquentes (56,4%), suivies des blaOXA23-like(41,5%). Chez P. aeruginosa, les gènes dominants étaient blaGES (62,5%) et blaNDM (25%). Chez A. baumannii, les gènes prédominants étaient blaOXA23-like(86,7%), blaOXA24-like (42,2%) et blaNDM (37,8%) et le gène blaOXA51-likea été détecté chez toutes les souches, sauf trois. Les entérobactéries portaient majoritairement le gène blaNDM (83%), suivi de blaOXA48-like(24,4%) et de blaKPC (9,8%). Elles étaient également associées à des gènes de BLSE : blaCTX-M(73,2%) et blaSHV(12,2%), ainsi qu’à des céphalosporinases plasmidiques de type AmpC, notamment :blaCMY(26,8%), blaDHA 4,9%. Trois isolats de K. pneumoniae étaient résistants à la colistine, sans détection du gène mcr.Les germes ainsi que les gènes de résistance trouvés sont résumés dans l’annexe2. ConclusionNotre étude met en évidence une prévalence élevée de carbapénèmases, en particulier du gène blaNDM chez les BGN résistants aux carbapénèmes. Ces résultats soulignent la nécessité d’une surveillance renforcée et de mesures de prévention rigoureuses. Mots clesPuces ADN, Gènes de résistance aux antibiotiques, Bacilles à Gram négatif
 Annexe 1: Les germes et les gènes de résistance recherchés par puces ADN
 Annexe 2 : Les germes et les gènes de résistance trouvés
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| p 047 performances dun kit de pcr commercialise ciblant les mycoplasmes uro genitaux titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs gardette m 2 beaufils q 2 bebear c 1 2 pereyre s 1 2 etablissement 1 universite de bordeaux cnrs bordeaux france 2 chu de bordeaux cnr des ist bacteriennes bordeaux france presentateur pereyre sabine |
P-047 - Performances d’un kit de PCR commercialisé ciblant les mycoplasmes uro-génitaux
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
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Auteurs : Gardette M. (2), Beaufils Q. (2), Bébéar C. (1,2), Pereyre S. (1,2)
Présentateur : Pereyre Sabine
Etablissement : (1) Université de Bordeaux-CNRS, Bordeaux, FRANCE; (2) CHU de Bordeaux - CNR des IST bactériennes, Bordeaux , FRANCE
Objectif - Introduction Mycoplasma hominis (Mh), Ureaplasma urealyticum (Uu) et Ureaplasma parvum (Up) sont des mycoplasmes génitaux habituellement commensaux mais pouvant être responsables de pathologies génitales et extra-génitales, notamment chez les immunodéprimés. En raison de leur culture fastidieuse et de la possibilité de co-infection, les tests PCR multiplex sont un outil de choix pour le diagnostic. Cependant, il n’existe à ce jour que peu de kits commercialisés les détectant spécifiquement.
Nous nous sommes proposés d’évaluer les performances du kit de PCR multiplex UroGen ELITe MGB® (ELITechGroup) détectant simultanément Mh, Up et Uu, en comparaison avec les PCR en temps réel maison utilisées comme référence.
Materiels Un total de 270 échantillons cliniques provenant du laboratoire de bactériologie du CHU de Bordeaux a été analysé, incluant des prélèvements positifs et négatifs urogénitaux (urines, sperme, débris placentaires, biopsies génitales hautes) et extra-génitaux, notamment respiratoires, ORL, sanguin et LCS. L’extraction de l’ADN ainsi que les amplifications par PCR ont été effectuées sur l’automate ELITe InGenius®, conformément aux recommandations du fournisseur. Les PCR en temps réel Taqman maison ont été réalisées sur les extraits d’ADN obtenus avec l’automate ELITe InGenius® et leur résultat a été utilisé comme référence. Les échantillons discordants ont été résolus par amplification de l’ARNr 16S et séquençage Sanger.
Resultats Trois échantillons (1,1%) ont été rendus invalides, deux issus d’hémocultures (sur 8 hémocultures au total) et un échantillon de sang total sur EDTA (sur un total de 14).
Après résolution des résultats divergents, seulement deux résultats faux négatifs ont été identifiés parmi les 270 échantillons testés avec le kit UroGen ELITe MGB®, un échantillon contenant Mh et un Up. Le pourcentage d’agrément positif (sensibilité) du kit était ainsi de 98,0, 98,9 et 100,0% respectivement pour Mh, Up et Uu. Le pourcentage d’agrément négatif (spécificité) était de 100,0% pour les trois cibles.
Conclusion Le kit a montré d’excellentes performances analytiques pour la détection de Mh, Uu et Up dans des natures d’échantillons très variées, confirmant son intérêt pour le diagnostic en routine des infections à mycoplasmes génitaux, notamment les infections génitales hautes et extra-génitales.
Mots cles PCR multiplex
Mycoplasma hominis
Ureaplasma parvum
Ureaplasma urealyticum
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| p 048 impact medico economique de la pcr streptococcus agalactiae per partum titre session pa 02 diagnostic moleculaire des infections bacteriennes auteurs marion j 3 belmonte o 2 caspar y 1 faydi l 2 miltgen g 2 camus l 2 garrigos t 2 boisset s 1 etablissement 1 chu grenoble alpes chambery france 2 chu felix guyon saint denis reunion 3 ch metropole savoie chambery france presentateur marion jeanne |
P-048 - Impact medico-économique de la PCR Streptococcus agalactiae per-partum
Titre session : PA-02 Diagnostic moléculaire des infections bactériennes
Auteurs : Marion J. (3), Belmonte O. (2), Caspar Y. (1), Faydi L. (2), Miltgen G. (2), Camus L. (2), Garrigos T. (2), Boisset S. (1)
Présentateur : Marion Jeanne
Etablissement : (1) CHU Grenoble Alpes, Chambéry, FRANCE; (2) CHU Felix Guyon, Saint Denis, REUNION; (3) CH Métropole Savoie, Chambéry, FRANCE
Objectif - IntroductionDepuis les recommandations HAS, la prévention des infections néonatales à streptocoque du groupe B (SGB) repose sur le classement des nouveau-nés en fonction de 6 facteurs de risque. Parmi eux, le statut de portage vaginal à SGB et la mise en place d’une antibioprophylaxie le cas échéant sont primordiaux. La méthode de référence pour la détection du SGB est la culture à 8 mois de grossesse mais de plus en plus de centres optent pour un dépistage per-partum rapide par PCR. Au CHU Felix Guyon, les patientes sans statut SGB ne reçoivent pas systématiquement une antibioprophylaxie lors de l’accouchement. Les nouveaux nés sont alors classifiés sur un niveau de risque impliquant une surveillance clinique standardisée. L'objectif de l'étude est d'évaluer l'impact de la PCR en terme d'antibioprophylaxie (si PCR positive à SGB) mais aussi sur le suivi de l'enfant et les économies qui en découlent. MaterielsCette étude de cohorte a inclus des femmes arrivant pour accoucher et dont le statut SGB est inconnu. Pour répondre aux objectifs de l'étude, une comparaison de deux périodes (phase 1 = avant l'introduction de la PCR ; phase 2 = après l'introduction de la PCR) a été réalisée. Le kit PCR Xpert® GBS a été utilisé. L'impact économique de l'utilisation de la PCR a été estimé durant la phase 2 (avec et sans PCR). ResultatsLa proportion de femmes recevant une antibioprophylaxie était comparable entre les deux phases. Dans la phase 2, la proportion de femmes recevant une antibioprophylaxie indiquée pour une colonisation à SGB comme seul facteur de risque était de 11,3 % (9/80). Six femmes ont reçu une antibioprophylaxie, dont une seule administrée en totalité. L'estimation médico-économique a montré que l'utilisation restreinte de la PCR chez les femmes de statut inconnu a apporté un gain économique significatif à l'hôpital (69 981,46 € en 6 mois). La majeure partie de ce gain est due au reclassement de 80,6 % des nouveau-nés dans des catégories présentant un risque plus faible d'infection néonatale. ConclusionCes résultats démontrent l'intérêt de l'utilisation de la PCR comme technique de dépistage du SGB au CHU Felix Guyon, pour rattraper les femmes de statuts inconnu afin de mieux orienter l'antibioprophylaxie per-partum, réduire la charge de travail des équipes et la durée d'hospitalisation mère-enfant. Mots clesStreptocoque B, Streptococcus agalactiae, dépistage, PCR, antibioprophylaxie, infection néonatale
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| p 049 evaluation de lintelligence artificielle pour la resistance des enterobacterales titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs chagra i 1 dhraief s 1 maamar b 1 fekih m 1 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 tunis tunisie presentateur fekih mohamed youssef |
P-049 - Évaluation de l’intelligence artificielle pour la résistance des Enterobacterales
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
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Auteurs : Chagra I. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Fekih M. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Fekih Mohamed Youssef
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brûlés, Université Tunis el Manar, Faculté de médecine de Tunis, UR22SP03, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionL’intelligence artificielle (IA) apparaît comme un outil prometteur pour l’interprétation des antibiogrammes. Le Chain of Thought (COT) prompting est une technologie récente visant à améliorer la logique décisionnelle des IA. L’objectif de ce travail était d’évaluer la performance du COT dans la détection des mécanismes de résistance des Enterobacterales aux bêta-lactamines selon les recommandations CA-SFM/EUCAST 2025.
MaterielsÉtude rétrospective comparant deux modèles d’IA pour l’interprétation de 200 antibiogrammes d’Enterobacterales. Deux systèmes ont été évalués : l’un basé sur COT (DeepSeek-R1-70b) et un sans COT (Llama-3,3-70b), chacun testé avec ou sans recommandations EUCAST 2025. Quatre configurations ont été évaluées : A (COT + Recommandations), B (COT sans Recommandations), C (Non COT + Recommandations) et D (Non COT sans Recommandations). Chaque IA a estimé la probabilité de trois mécanismes (ampC, BLSE, carbapénémase), et les résultats ont été comparés à ceux d’un expert selon sensibilité, spécificité, VPP, VPN et durée de réponse.
ResultatsLa configuration A a montré une spécificité plus élevée que la configuration D pour la détection des BLSE (86,5 %), ampC (94 %) et carbapénémases (97,4 %). Sa sensibilité a augmenté pour les carbapénémases (100 %) et ampC (70,1 %), mais diminué pour les BLSE (70,3 %). La configuration B a également amélioré la spécificité et la sensibilité pour les carbapénémases (90,4 % et 88,6 %), mais a entraîné une baisse de la sensibilité pour les ampC (59,7 %) et les BLSE (41,9 %). La configuration D générait de nombreux faux positifs BLSE (spécificité 9,5 %, sensibilité 97,3 %). La configuration A a montré les meilleures valeurs de VPP et VPN pour les trois mécanismes étudiés. Lors de l’évaluation des BLSE par espèce, elle a présenté une sensibilité et une spécificité élevées pour E.coli (100 % et 81 %), mais des performances moindres pour K.pneumoniae (sensibilité de 81,1 %, spécificité de 75,9 %). Enfin, le temps de réponse était plus long avec les configurations COT, passant de 23,9 s pour non COT (C et D) à 48,9 s pour COT (A et B).
Conclusionl’IA utilisant le COT montre un potentiel comme outil d'assistance au diagnostic en microbiologie. Ses modalités d'intégration restent à préciser. Cet outil doit toujours compléter l’expertise humaine, et non la remplacer.
Mots clesIntelligence artificielle; Enterobacterales; Résistance aux bêta-lactamines
 Diagramme des étapes d’utilisation de la configuration COT avec Recommandations
 Comparaison de la spécificité, sensibilité, VPP et VPN du détection d'ampC, BLSE et carbapénémase pour les 4 configurations d’IA
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| p 050 les poupees russes de lantibioresistance cartographie hierarchique des genes et des vecteurs de resistance transferable titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs zurmely a 1 5 6 lenuzza n 5 6 lafay b 1 fischer a 5 6 bonnet r 2 dortet l 3 jeannot k 4 perriere g 1 flandrois j 1 rasigade j 5 6 etablissement 1 cnrs umr 5558 laboratoire de biometrie et biologie evolutive universite de lyon universite claude bernard lyon 1 lyon lyon france 2 cnr clermont ferrand expertise des souches denterobacterales blse et ou cephalosporinase laboratoire de bacteriologie chru de clermont ferrand clermont ferrand clermont ferrand france 3 cnr bicetre enterobacterales productrices de carbapenemases service de bacteriologie hygiene hopital bicetre ap hp le kremlin bicetre le kremlin bicetre france 4 cnr besancon expertise des souches de pseudomonas aeruginosa et acinetobacter baumannii service de bacteriologie chu de besancon besancon besancon france 5 hcl hospices civils de lyon institut des agents infectieux pole bacteriologie croix rousse lyon lyon france 6 ciri centre international de recherche en infectiologie universite de lyon inserm u1111 universite claude bernard lyon 1 cnrs umr5308 ens de lyon lyon lyon france presentateur zurmely adrian |
P-050 - Les poupées russes de l’antibiorésistance : cartographie hiérarchique des gènes et des vecteurs de résistance transférable
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
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Auteurs : Zurmely A. (1,5,6), Lenuzza N. (5,6), Lafay B. (1), Fischer A. (5,6), Bonnet R. (2), Dortet L. (3), Jeannot K. (4), Perriere G. (1), Flandrois J. (1), Rasigade J. (5,6)
Présentateur : Zurmely Adrian
Etablissement : (1) CNRS UMR 5558 - Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive, Université de Lyon, Université Claude Bernard - Lyon 1, Lyon, Lyon, FRANCE; (2) CNR Clermont-Ferrand : Expertise des souches d’Enterobacterales BLSE et/ou Céphalosporinase, Laboratoire de Bactériologie, CHRU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) CNR Bicêtre : Entérobactérales Productrices de Carbapénèmases, Service de Bactériologie-Hygiène, Hôpital Bicêtre AP-HP, Le Kremlin-Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (4) CNR Besançon : Expertise des souches de Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumannii, Service de Bactériologie, CHU de Besançon, Besançon, Besançon, FRANCE; (5) HCL Hospices Civils de Lyon, Institut des Agents Infectieux, pôle bactériologie Croix-Rousse, Lyon, Lyon, FRANCE; (6) CIRI, Centre International de Recherche en Infectiologie, Université de Lyon, Inserm, U1111, Université Claude Bernard Lyon 1, CNRS, UMR5308, ENS de Lyon, Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionComprendre la dissémination des gènes de résistance antimicrobiens (ARGs) nécessite une lecture structurée de leur contexte génomique et d'une cartographie fine des vecteurs de résistance. Nous proposons une approche conceptuelle de représentation hiérarchique des génomes, situant chaque ARG dans son environnement génomique : élément génétique mobile (MGE), plasmide ou chromosome, jusqu’à la souche hôte. Cette vision offre un cadre pour explorer la diversité des vecteurs et mécanismes de résistance en France. MaterielsCette approche a été appliqué à environ 1500 d’isolats d’ Enterobacteriaceae, P. aeruginosa et A. baumannii, collectés par trois Centres Nationaux de référence de la Résistance (CNR) français. Ces génomes, séquencés en long et short reads, ont été assemblés et annotés dans une base de connaissances pour identifier les ARGs et leur environnement génomique. La structure hiérarchique des génomes est restituée sous forme de fichiers et rapports HTML automatisés, de visualisations type IGV et d’applications interactives Shiny, pour une lecture des emboîtements génomiques. ResultatsLe concept de structure hiérarchique des génomes et de visualisation de génomes BMR porteurs d’ARGs est présenté Figures 1-3.
Sur l’ensemble des ARGs des génomes de bactéries multi-résistantes (BMR) des 3 CNR français, 65?% sont localisés sur le chromosome, 30?% sur des plasmides, et 4?% sur des réplicons non identifiés. Parmi les ARGs chromosomiques, 82?% ne sont associés à aucun MGE, 17?% sont sur des transposons, le reste sur des prophages ou ICE. 2?% sont imbriqués dans deux transposons. Sur les plasmides, 69?% des ARGs sont associés à des MGEs, dont 67?% à des transposons et 1,5?% à des prophages. 16?% sont imbriqués dans un MGE contenu dans un transposon, et 1?% dans un MGE contenu dans un prophage. ConclusionCette représentation permet d’explorer intuitivement la diversité des environnements des ARGs, d’identifier des synténies conservées de résistances au sein des génomes, des hotspots d’insertion, et de classifier les MGEs selon leur contenu ou typage plasmidique. Elle constitue un cadre pour des analyses ciblées sur des ARGs émergents et permet une meilleure compréhension des dynamiques génomiques associées à la résistance. Mots clesAntibiorésistance, plasmide, élément génétique mobile, cartographie des éléments du génome, Enterobacteriaceae
 Figure 1 : Exemple de structure hiérarchique des génomes : Représentation du gène de résistance blaTEM-1 dans une région riche en séquence d’insertion d’éléments transposables sur un plasmide d’Acinetobacter baumannii.
 Figure 2 : blaOXA-1 sur un transposon IS26, porté par deux plasmides, de système de compatibilité et de type de mobilité différents chez Escherichia coli. (A) Représentation compacte de la structure hiérarchique des génomes. Deux isolats représentant la m
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| p 051 de last n372 a last n436 vers une lecture plus fine des resistances aux lactamines titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs osman f 2 barrieu moussat s 1 maltese s 1 maubert m 1 prots l 1 etablissement 1 cerballiance provence azur saint laurent du var france 2 universite sainte famille batroun liban presentateur prots laurence |
P-051 - De l’AST-N372 à l’AST-N436 : vers une lecture plus fine des résistances aux β-lactamines
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Auteurs : Osman F. (2), Barrieu-Moussat S. (1), Maltese S. (1), Maubert M. (1), Prots L. (1)
Présentateur : Prots Laurence
Etablissement : (1) Cerballiance Provence Azur, Saint Laurent Du Var, FRANCE; (2) Université Sainte Famille, Batroun, LIBAN
Objectif - IntroductionLes cartes AST-N372 (entérobactéries urinaires) ont été remplacées par les AST-N436 (Orientation ville) avec comme modifications majeures pour les β-lactamines : ajout du céfépime (FEP), modification des plages de concentration pour l’amoxicilline-acide clavulanique (AMC), la ceftazidime (CAZ) et la ceftriaxone (CRO) (Tableau 1), retrait de pipéracilline-tazobactam, de la témocilline et de la ticarcilline.
L’objectif était de comparer les performances des 2 cartes pour l’identification des phénotypes de résistance aux β-lactamines.
Materiels29 souches représentatives de phénotypes variés, dont 4 expertisées par le CNR (Klebsiella pneumoniae hyperSHV, Klebsiella oxytoca hyperOXY, K. pneumoniae productrice de céphalosporinase plasmidique, Enterobacter cloacae associant OXA-48 et BLSE) ont été testées avec les 2 cartes, et complétées par diffusion, gélose MH-Cloxacilline, NG Test CARBA-5 et synergies. Les concordances de CMI ont été évaluées pour les molécules aux plages modifiées et confrontées à l’expertise phénotypique.
ResultatsRésultats présentés dans le tableau 1
Une souche n’a pas pu être comparée à l’AST-N372. La concordance était de 85,7 % pour la CAZ et de 78,5 % pour la CRO, avec une tendance à l’augmentation des CMI, et de 100 % pour l’AMC, sans amélioration de la catégorisation clinique hors cystite. Parmi les 15 BLSE, 5 présentent une CMI FEP ≤ 1 interprétée S ; à l’exception d’une K. oxytoca hyperOXY, toutes les autres ont une CMI FEP ≤ 0,12. Le retrait de la ticarcilline réduit l’expertise rapide des céphalosporinases faiblement exprimées chez Escherichia coli.
ConclusionLe FEP permet de détecter les BLSE mais un résultat sensible ne les exclut pas. Pour les groupes 0 à 2, l’association FEP S et cefoxitine (FOX) S facilite le diagnostic de BLSE sauf chez E. coli où une faible expression de céphalosporinase peut épargner la FOX et n’altérer que partiellement les C3G. Une CMI entre 0,5 et 1 doit alerter sur un probable phénotype BLSE. Le FEP renforce aussi la détection des AmpC plasmidiques. La modification des plages de CAZ et CRO améliore la détection des résistances tandis que l’impact sur l’AMC doit être confirmé sur d’avantage de souches. Enfin, une CMI à l’ertapénème ≥ 0,25 chez E. coli, surtout en cas de résistance à l’AMC, doit conduire à rechercher une carbapénémase (OXA-244) selon les recommandations du CNR. Mots clesAST-N436, entérobactéries, ville, β-lactamines, résistance
 Plage de concentration des béta-lactamines
 Tableau 1 : Comparaison des CMI et expertise phénotypique
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| p 052 resistance aux fluoroquinolones chez pseudomonas aeruginosa systeme vitek2 versus genotype titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs sabonnadiere l 1 dechaume d 1 javerliat f 1 franceschi c 1 zambardi g 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france presentateur sabonnadiere leane |
P-052 - Résistance aux fluoroquinolones chez Pseudomonas aeruginosa : système VITEK®2 versus génotype
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Auteurs : Sabonnadiere L. (1), Dechaume D. (1), Javerliat F. (1), Franceschi C. (1), Zambardi G. (1)
Présentateur : Sabonnadiere Léane
Etablissement : (1) BioMérieux, La-Balme-Les-Grottes, FRANCE
Objectif - Introduction Bien que le système VITEK®2 ait démontré sa capacité à déterminer avec précision les CMI (Concentrations Minimales Inhibitrices) des fluoroquinolones (FQ) chez Pseudomonas aeruginosa, les données comparant les résultats du VITEK®2 aux mécanismes de résistance génotypés ne sont pas bien établies. L’objectif de cette étude est de vérifier si diverses mutations identifiées dans les gènes de la topoisomérase conduisent à une augmentation des CMI des FQ sur le VITEK®2 et, par conséquent, à une détection correcte du phénotype par le système expert avancé (AES™).
Materiels Un total de 102 souches de Pseudomonas aeruginosa ont été séquencées afin de rechercher des mutations dans les gènes gyrA, gyrB, parC, parE, ainsi que la présence des gènes qnr et aac(6')-Ib-cr. Ces souches ont été testées sur l’instrument VITEK®2 avec le système expert AES™ v9.04 et la carte N441 contenant la ciprofloxacine (CIP) et la lévofloxacine (LEV). Les phénotypes identifiés par AES™ ont été comparés aux données de séquençage.
Resultats Parmi les 37 souches ne présentant aucun gène de résistance aux FQ, 36 ont un phénotype de type sauvage selon AESTM. La souche restante exprime probablement un mécanisme de résistance par efflux. Toutes les souches présentant des mutations dans gyrA, gyrB, parC et/ou parE sont correctement identifiées comme résistantes par AES™. En revanche, une souche portant uniquement le gène aac(6')-Ib-cr n’a pas été détectée comme résistante, probablement en raison d’une faible expression.
Conclusion Le système VITEK®2 permet, grâce à son module expert AES™, d’assigner correctement 98 % des souches au bon phénotype prévisible grâce aux tests de CIP et LEV.
Mots cles VITEK2, AES, système expert, fluoroquinolones, détection
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| p 053 integration du depistage des classes de carbapenemases dans vitek2 aes10 1 titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs rivat s 1 gustave c 1 pages monteiro l 1 nougier l 1 franceschi c 1 buchler f 1 slaughter j 1 schuermeyer l 1 zambardi g 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france presentateur rivat sarah |
P-053 - Intégration du dépistage des classes de carbapénèmases dans VITEK®2/AES10.1
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Auteurs : Rivat S. (1), Gustave C. (1), Pages Monteiro L. (1), Nougier L. (1), Franceschi C. (1), Buchler F. (1), Slaughter J. (1), Schuermeyer L. (1), Zambardi G. (1)
Présentateur : Rivat Sarah
Etablissement : (1) BIOMERIEUX, La Balme-Les-Grottes, FRANCE
Objectif - IntroductionLes entérobactéries productrices de carbapénèmases (EPC) sont une menace pour la santé publique. Après avoir testé les performances de la combinaison AES™ 9.04 et règles BIOART™ pour la détection des classes de carbapénèmases (A – KPC/SME, B – MBL, et D – OXA-48 like), nous évaluons ici l’expertise avec AES™ 10.1, qui intègre directement leur identification, complétée par les ratios de CMI VITEK®2 Méropénème+/-Vaborbactam (MEM, MEV) et Imipénème+/-Relebactam (IPM, IPR), pour détecter les synergies. MaterielsDeux panels d’antibiotiques ont été testés sur VITEK®2 avec AES™ 10.1, contenant des marqueurs clés (Ertapénème, MEM+/-MEV, IPR, Ceftazidime-Avibactam, Ceftolozane-Tazobactam), avec en plus IPM et Témocilline dans le panel 1, pour détecter des classes de carbapénémases (KPC, SME, MBL, OXA-48-like). Un total de 89 EPC mono carbapénèmase (38 classe A [29 KPC, 7 SME, 2 NMC-A], 29 classe B [5 IMP, 7 VIM, 17 NDM], 22 classe D [13 OXA-48, 7 OXA-181, 2 OXA-232]), 23 résistantes par imperméabilité et 67 sensibles aux carbapénèmes, caractérisées par PCR ou séquençage, ont été évaluées. Sensibilités, Spécificités, Valeurs Prédictives d’un Choix Unique (VPCU) de classe de carbapénèmase et impact thérapeutique ont été calculés pour chaque phénotype. ResultatsSensibilités, Spécificités, VPCU, et impacts thérapeutiques sont présentés dans les tableaux 1 & 2.
Les performances sont similaires entre les deux panels. Les sensibilités et spécificités sont généralement supérieures à 90 % pour toutes les classes. Les ratios de CMI VITEK®2 IPM/IPR et MEM/MEV améliorent la spécificité de détection des classes de carbapénèmases, (meilleure discrimination entre classes A et D). La proposition d’une classe en choix unique est prédictive dans plus de 95% de cas, sauf pour les OXA-48 like. Les décisions thérapeutiques sont efficacement adaptées dans 95% des cas.
ConclusionL’intégration des classes de carbapénèmases dans l’AES™ 10.1 permet une identification présomptive anticipée des KPC, SME, MBL et OXA-48 like. Le calcul des ratios de CMI VITEK®2 IPM/IPR et MEM/MEV reste nécessaire pour optimiser la spécificité de détection de ces classes. Une telle solution VITEK®2 + AES™ 10.1 devrait faciliter en routine la gestion des tests de confirmation, du rendu des résultats d’antibiogramme et des choix thérapeutiques. Mots clesCARBAPENEMASE, VITEK®2, AES™
 Tableaux 1 et 2
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| p 054 vitek2 expertise rules to differentiate carbapenemases in enterobacterales titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs emeraud c 1 rivat s 2 noel g 2 abad l 2 zambardi g 2 dortet l 1 etablissement 1 french national reference center for antimicrobial resistance paris france 2 biomerieux marcy l etoile france presentateur emeraud cecile |
P-054 - VITEK2 expertise rules to differentiate carbapenemases in Enterobacterales.
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Auteurs : Emeraud C. (1), Rivat S. (2), Noel G. (2), Abad L. (2), Zambardi G. (2), Dortet L. (1)
Présentateur : Emeraud Cecile
Etablissement : (1) French National Reference Center for Antimicrobial resistance, Paris, FRANCE; (2) bioMérieux , Marcy L'etoile, FRANCE
Objectif - IntroductionSome carbapenemase-producing Enterobacterales (CPE) (VIM and 10% of OXA-48 variants) are challenging to be detected due to their low MICs to carbapenems. In 2022, CA-SFM proposed an algorithm to detect CPE based on disk diffusion results. bioMérieux has developed expertise rules complementing the VITEK2® AES v9.03 to detect CPE and differentiate carbapenemase types. The aim of this study was to evaluate the accuracy of a first-line VITEK2® “urine” card (N436) to detect CPE, the ability of the combined N436 + extended “MDR” card (XN28) to discriminate carbapenemase types and the impact on treatment decision. MaterielsSusceptibility testing was performed in parallel by agar disk diffusion and by VITEK2® (N436 and XN28 cards) on a collection of 244 Enterobacterales including 145 CPE representative of the French epidemiology. The sample distribution is shown in Table 1. AES results of the N436 card were compared to the CA-SFM algorithm to identify potential CPE. Among isolates detected as CRE by AES, the ability and clinical utility of N436 + NX28 to discriminate carbapenemase type was evaluated using WGS as reference (Illumina). An additional analysis was performed on a larger collection of OXA-244/484 (n=36). ResultatsThe first-line N436 card perfectly identified KPC, IMI, NDM and the majority of OXA-48 like (OXA-48, OXA-181, OXA-204, OXA-232) as possible CPE but 21.4% (3/14) of VIM and 28% (5/18) of OXA-244/OXA-484 producers were missed as possible CPE. CA-SFM algorithm showed similar performance overall except for OXA-244 with higher detection rate (90% vs. 60%) (Table 2). Higher performance was reported on the second panel of OXA-244/484 (100%). Most of the challenging CRE non-CPE were detected as possible CPE using both VITEK N436 and CA-SFM algorithm (Table 2).
On the CRE detected by the N436 card, the combined VITEK2® cards accurately identified the single class for KPC, NDM and most of OXA-48-like producers. Only 64.3% of VIM producers were accurately detected as MBL producers. The impact on treatment decision is shown in Table 3. ConclusionFirst-line VITEK2® “urine” card is efficient to identify CPE with similar performance to CA-SFM algorithm. We demonstrate the good performances of the combined cards to identify carbapenemase types which would allow the selection of appropriate treatment in 89% of cases. Mots clescarbapenemase-producing Enterobacterales, VITEK2, AES, disc diffusion
 Table 1. Tested sample distribution
 Table 2. Detection of carbapenemase phenotype (numbers are shown as n(%))
 Table 3. Combined N436 + extended “MDR” card (XN28) ability to determine carbapenemase type and impact on treatment. |
| p 055 rapid cefiderocol np test et ndm un test defiant la cmi pour detecter la resistance titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs dzri s 1 moenne locoz p 1 rathouin v 1 zahar j 1 dortet l 2 3 jaureguy f 1 etablissement 1 hopital avicenne bobigny france 2 hopital bicetre kremlin bicetre france 3 cnr de la resistance aux antibiotiques enterobacterales productrices de carbapenemases kremlin bicetre france presentateur jaureguy francoise |
P-055 - Rapid Cefiderocol NP test et NDM : un test défiant la CMI pour détecter la résistance ?
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
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Auteurs : Dzri S. (1), Moenne-Locoz P. (1), Rathouin V. (1), Zahar J. (1), Dortet L. (2,3), Jaureguy F. (1)
Présentateur : Jaureguy Françoise
Etablissement : (1) Hôpital Avicenne, Bobigny, FRANCE; (2) Hôpital Bicêtre, Kremlin Bicêtre, FRANCE; (3) CNR de la Résistance aux Antibiotiques (Entérobactérales productrices de carbapénèmases) , Kremlin Bicêtre , FRANCE
Objectif - IntroductionLe céfidérocol (FDC) est un des rares antibiotiques (ATB) efficaces vis-à-vis de souches produisant les carbapénèmases (EPC) de type NDM mais pouvant présenter des sensibilités diminuées à cet ATB, voire dans certains cas des résistances. La détermination de la CMI par microdilution en milieu liquide (BMD) est actuellement la méthode de référence mais nécessite un délai d’au moins 24h additionnelles. L’objectif de ce travail est d’évaluer, sur une collection de souches productrices de différents variants de NDM, l’utilisation du Rapid Cefiderocol NP test, déjà validé sur des souches productrices de BLSE afin de permettre une détection rapide (3h) de la sensibilité (S)/résistance (R) et d’optimiser le traitement (TT) ATB probabiliste.
MaterielsEtude rétrospective sur 77 EPC NDM + isolées en 2024 et caractérisées par le CNR. Le Rapid Cefiderocol NP test a été réalisé et comparé aux résultats de la CMI déterminée par BMD (UMIC® Cefiderocol (Bruker).
ResultatsParmi les 77 EPC NDM +, la distribution des variants était: NDM-1 (n=17), NDM-5 (n=20), NDM-7 (n=39), NDM-14 (n=1). Le taux de résistance au FDC était de 30/77 (39%). Comparés à la CMI, les taux de concordance, d’erreurs majeures (faussement résistants), d’erreurs très majeures (faussement sensibles) étaient respectivement de 78% (60/77), 25.5% (12/47) et 16.7% (5/30). Concernant les 17 souches discordantes, 12 (70.6%) présentaient une CMI entre 1 et 4 mg/L, c’est-à-dire entourant le breakpoint (BP).
ConclusionCe test rapide a permis d’obtenir des résultats similaires à ceux rendus avec une CMI pour la plupart des souches en termes de catégorisation S/R. Comme pour la détermination de la CMI par BMD, il existe une zone d’incertitude technique, proches de la concentration critique (2 à 4 mg/L) qui correspond également à la CMI modale avec une majorité de souches NDM (70%).
Le Rapid Cefiderocol NP test peut présenter un intérêt pour tester les souches dont la CMI modale ne se trouve pas proche de celle du BP. Ce test, non encore commercialisé, est donc à interpréter prudemment et est fortement lié aux types de souches testées, ce qui peut être un frein pour adapter un TT probabiliste, en particulier dans les infections sévères. A noter que les difficultés rencontrées dans l’interprétation ne concernent qu’une minorité de souches, et seulement parmi les souches NDM.
Mots clesNDM, cefiderocol, resistance, test rapide de détection, CMI, break point
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| p 056 comparaison des tests immunochromatographiques ctx mm ngbiotec versus resist ctx m coris sur 60 enterobacterales titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs fantino l 1 lebrun a 1 toth f 1 laffineur m 1 le marchand a 1 desbiolles c 1 fleury r 1 girardo p 1 sobas c 1 roussel t 1 vandenesch f 1 2 dauwalder o 1 2 etablissement 1 hospices civils de lyon centre de biologie et pathologie nord lyon france 2 inserm u1111 ucbl lyon 1 cnrs umr5308 ens de lyon lyon france presentateur dauwalder olivier |
P-056 - Comparaison des tests immunochromatographiques CTX-MM (NGBIOTEC) versus RESIST CTX-M(CORIS) sur 60 entérobactérales
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
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Auteurs : Fantino L. (1), Lebrun A. (1), Toth F. (1), Laffineur M. (1), Le Marchand A. (1), Desbiolles C. (1), Fleury R. (1), Girardo P. (1), Sobas C. (1), Roussel T. (1), Vandenesch F. (1,2), Dauwalder O. (1,2)
Présentateur : Dauwalder Olivier
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon - Centre de Biologie et Pathologie Nord, Lyon, FRANCE; (2) Inserm - U1111 - UCBL Lyon 1 - CNRS – UMR5308 - ENS de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionComparaison des performances de deux tests immuno-chromatographiques (ICT) de détection des Beta-Lactamases à Spectre étendu (BLSE) de type CTX-M sur colonies à partir d’une collection d’entérobactérales caractérisées par des méthodes phénotypiques. MaterielsSélectionnées sur la résistance aux C3G+/-C4G, une collection de 60 souches anonymisées provenant de prélèvements cliniques et comprenant 20 Escherichia coli, 20 Klebsiella pneumoniae et 20 Enterobacter cloacae complexe ont été caractérisés par 5 méthodes phénotypiques : antibiogramme (AST) VITEK 2 (V2) + système expert (SE) AES V2 ; AST V2 + SE SIRWEB ; bouchon de champagne ; test de synergie C3G+ acide clavulanique ; et disques MAST D68C. Enfin, 3 souches ont été analysées par spectrométrie de masse ESI MS/MS. Cette collection a été testée avec les ICT détectant les CTX-M : CTX-MM (NG BIOTECH, Guipry, France) et RESIST CTX-M (RCTX-M, CORIS BIOCONCEPT, Gembloux, Belgique). En cas de test discordant au profil d'antibiorésistance utilisé pour sélectionner nos souches, l'ICT en cause était retesté une fois. ResultatsBasés sur les 5 méthodes de détection des BLSE, un référentiel composite (REF) retrouve 51 BLSE, 3 cephalosporinases déréprimées (AmpC), 4 BLSE+AmpC et 2 souches sans BLSE et/ou AmpC. Le CTX-MM retrouve 52 CTX-M contre 22 pour le RCTX-M à 15 min et 44 à 30 min (>15 min recommandées). Après retest, 40 et 46 CTX-M ont été détectées le RCTX-M à 15 et 30 min respectivement (Tableaux 1&2). Sur les 55 souches BLSE+ selon REF, 3 n’ont pas été détectées par les ICT justifiant une caractérisation par ESI MS/MS et montrant 3 SHV. ConclusionPar rapport à REF, MAST et V2/SIRWEB présentent les meilleures performances pour la détection des BLSE, notamment les CTX-M représentant la quasi-totalité des enzymes détectées. L’ICT CTX-MM a des performances très satisfaisantes omettant seulement 1 CTX-M. Le test RCTX-M, ne détectant que les CTX-M des groupes 1, 8 et 9, montre un défaut de performances après 15 minutes, partiellement rattrapées avec une lecture plus tardive. Mots clesBLSE, AmpC, CTX-MM NG BIOTECH, CTX-M CORIS, Tests immuno-chromatographiques, résistance, CA-SFM, Enterobactérales
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| p 057 o k n v i resist 5 vs ng test carba 5 duel sans fausse note chez les carbapenemases titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs prots l 4 delaunay e 3 lesenne a 2 arsene s 1 etablissement 1 cerballiance caen france 2 cerballiance paris france 3 cerballiance marseille france 4 cerballiance nice france presentateur arsene stephanie |
P-057 - O.K.N.V.I RESIST-5 vs NG TEST CARBA-5: duel sans fausse note chez les carbapénémases
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Auteurs : Prots L. (4), Delaunay E. (3), Lesenne A. (2), Arsene S. (1)
Présentateur : Arsene Stephanie
Etablissement : (1) Cerballiance , Caen, FRANCE; (2) Cerballiance, Paris, FRANCE; (3) Cerballiance , Marseille , FRANCE; (4) Cerballiance , Nice, FRANCE
Objectif - IntroductionL’objectif de cette étude est d’évaluer la performance du kit de détection des carbapénémases O.K.N.V.I RESIST-5, Coris BioConcept, via une comparaison rétrospective avec le kit NG TEST CARBA-5, Eurobio Scientific. MaterielsLa période de l’étude s’étend de mars à août 2025, sur 45 souches d’Entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) et sur 14 souches d’Entérobactéries non productrices de carbapénémases (souches résistantes aux carbapénèmes par un mécanisme non enzymatique). Une souche provient d’un programme d’évaluation externe de la qualité (souche ATCC KPN BAA 1705), les 44 autres, d’échantillons biologiques humains des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, de l’Île-de-France et de Normandie, expertisées par le CNR de Résistance aux antibiotiques (Cf. tableau 1). Les deux kits sont des tests immunochromatographiques permettant la détection des carbapénémases de type OXA, VIM, NDM, IMP, KPC à partir de cultures bactériennes (milieu sélectif). ResultatsPour les 45 souches d’EPC testées : les 4 laboratoires rapportent une concordance complète (100 %) entre NG TEST CARBA-5 et O.K.N.V.I RESIST-5, aussi bien pour les carbapénémases de type OXA (48, 181, 244, 484) que pour NDM (1, 5), VIM et KPC. La spécificité est de 100% : aucune souche non productrice de carbapénémase n’a été faussement identifiée comme positive par O.K.N.V.I RESIST-5. (cf Tableau 2) ConclusionLe kit O.K.N.V.I RESIST-5 démontre des performances équivalentes au kit de référence NG TEST CARBA-5 pour l’ensemble des souches testées (négatives et positives), sur plusieurs laboratoires et pour différents types de carbapénémases. L'étude devra être poursuivie sur les souches OXA48-like émergentes de détection difficile. Mots clesCarbapénémase / test immunochromatographique
 Répartition d'espèce des souches productrices de carbapénémases
 Résultats de concordance entre le NG TEST CARBA-5 et O.K.N.V.I RESIST-5
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| p 058 test de sensibilite des gonocoques au cefixime et azithromycine titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs pillon e 1 polsinelli s 1 colliat b 1 beuret c 1 wojnicz s 1 halimi d 1 martelin r 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france presentateur pillon edwige |
P-058 - Test de sensibilité des gonocoques au cefixime et azithromycine
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Voir le poster
Auteurs : Pillon E. (1), Polsinelli S. (1), Colliat B. (1), Beuret C. (1), Wojnicz S. (1), Halimi D. (1), Martelin R. (1)
Présentateur : Pillon Edwige
Etablissement : (1) BIOMERIEUX, La Balme Les Grottes, FRANCE
Objectif - IntroductionLa gonorrhée est une infection sexuellement transmissible (IST) qui demeure un problème majeur de santé publique partout dans le monde obligeant l’OMS a publié de nouvelles directives thérapeutiques. Ces recommandations insistent sur la nécessité de traiter cette IST avec le bon antibiotique, au bon dosage et au bon moment pour limiter sa propagation et l’échec thérapeutique (augmentation de l’antibiorésistance).
La détermination de la sensibilité au cefixime (IX) et à l’azithromycine (AZ), deux molécules majeures dans le traitement des gonorrhées, peut être réalisée par la méthode de gradient ETEST (produit RUO uniquement).
L’objectif de cette étude est d’évaluer les performances de ETEST IX et ETEST AZ en comparaison de la méthode de référence d’agar dilution (AD) sur un large panel d’isolats de Neisseria gonorrhoeae. Materiels189 souches de Neisseria gonorrhoeae ont été testées avec ETEST IX, ETEST AZ et la méthode de référence CLSI d’agar dilution (M07-12th Ed). Les résultats ont été analysés, selon l’ISO 20776-2, en termes de taux de concordance en CMI (EA) et biais, et à titre indicatif, en termes de taux de concordance en catégorie (CA), taux d’erreur majeur (ME) et très majeure (VME) selon les concentrations critiques EUCAST pour IX ≤0.125 (S) - >0.125 (R) et selon l’ECOFF EUCAST pour AZ ≤1 mg/L (souches sauvages). ResultatsLes performances (cf tableau performance) de ETEST IX et ETEST AZ pour les N. gonorrhoeae sont conformes aux critères ISO avec des EA supérieurs à 95% et des biais inférieurs à +/-30%. Les CA des 2 bandelettes sont respectivement de 97.9% et 95.8%. Pour ETEST AZ, le taux de ME (résultat faussement non sauvage) de 3.9% est principalement dû à un écart de CMI d’une dilution seulement entre le ETEST et l’AD. Quant aux taux de 11.1 % de VME de ETEST IX et de souches faussement sauvage (VME) du ETEST AZ, ils ne correspondent qu’à une seule souche selon les recommandations de l’EUCAST. ConclusionLes résultats de cette étude montrent la précision de ETEST ® IX et ETEST ® AZ pour déterminer les CMI au cefixime et à l’azithromycine des Neisseria gonorrhoeae par rapport à la méthode de référence AD. Utilisés en test RUO uniquement, les bandelettes ETEST IX et ETEST AZ peuvent donc déterminer facilement la sensibilité des gonocoques vis-à-vis de ces deux antibiotiques. Mots clesETEST
GONOCOQUES
SENSIBILITE
CEFIXIME
AZITHROMYCINE
 Tableau performance
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| p 059 multiple antimicrobial susceptibility testing toolbox for enterobacterales pseudomonas aeruginosa and acinetobacter baumannii titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs le terrier c 1 2 poirel l 1 3 nordmann p 1 3 etablissement 1 medical and molecular microbiology section of medicine university of fribourg fribourg suisse 2 division of intensive care department of acute care medicine geneva university hospitals geneva suisse 3 swiss national reference center for emerging antibiotic resistance fribourg suisse presentateur le terrier christophe |
P-059 - Multiple Antimicrobial Susceptibility Testing Toolbox for Enterobacterales, Pseudomonas aeruginosa and Acinetobacter baumannii
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Auteurs : Le Terrier C. (1,2), Poirel L. (1,3), Nordmann P. (1,3)
Présentateur : Le Terrier Christophe
Etablissement : (1) Medical and Molecular Microbiology, Section of Medicine, University of Fribourg, Fribourg, SUISSE; (2) Division of Intensive care, Department of acute care medicine, Geneva University Hospitals, Geneva, SUISSE; (3) Swiss National Reference Center for Emerging Antibiotic Resistance, Fribourg, SUISSE
Objectif - Introduction L’émergence et la diffusion rapide de la résistance aux antibiotiques chez Enterobacterales, Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumannii compliquent considérablement la prise en charge des infections. Afin d’évaluer l’activité de nouveaux antibiotiques et molécules en développement face à ces résistances, une bibliothèque complète de gènes de résistance clonés, appelée Multiple AST TOOLBOX NP, a été constituée.
Materiels Cette collection inclut des gènes plasmidiques conférant une résistance aux β-lactamines (β-lactamases à spectre étroit et étendu), aux aminosides, aux quinolones, à la fosfomycine et à la colistine, couvrant les mécanismes de résistance les plus répandus et cliniquement pertinents. Les gènes ont été clonés dans des plasmides et introduits dans Escherichia coli, P. aeruginosa et A. baumannii afin de générer des souches isogéniques standardisées pour les tests de sensibilité.
Resultats Chez E. coli, les β-lactamases à spectre étendu de classe A (ESBL, classification Ambler) ont été efficacement inhibées par l’avibactam, l’enmétazobactam, le zidébactam et le taniborbactam, tandis que le céfidérocol montrait une activité limitée contre certaines ESBL. Les enzymes de modification des aminosides (types APH, AAC, ANT) ont induit des niveaux variables de résistance, alors que les méthyltransférases 16S rRNA (par ex. ArmA, RmtB, RmtG) conféraient une résistance élevée à tous les aminosides testés. L’expression des gènes fos, qnr et mcr impactaient respectivement la sensibilité à la fosfomycine, aux fluoroquinolones et à la colistine. Lors de l’introduction de ces plasmides dans P. aeruginosa et A. baumannii, des profils similaires de résistance ont été observés, bien que les niveaux de résistance soient globalement plus élevés que dans E. coli.
Conclusion Le système Multiple AST TOOLBOX NP permet une évaluation rapide et standardisée de l’efficacité des antibiotiques face aux bactéries multirésistantes et représente un outil précieux pour le développement précoce de nouvelles molécules. Sa flexibilité autorise l’intégration de gènes de résistance nouvellement identifiés, facilitant ainsi l’étude des mécanismes émergents.
Mots cles diagnostic, antibiotic susceptibility testing, resistance genes, Gram negatives
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| p 060 evaluation des performances des e tests aztreonam avibactam pour les enterobacterales titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs belot c 1 mallecot e 1 beyrouthy r 1 bonnet r 1 robin f 1 etablissement 1 chu clermont ferrand clermont ferrand france presentateur belot chloe |
P-060 - Evaluation des performances des E-tests Aztréonam-Avibactam pour les Enterobacterales
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Voir le poster
Auteurs : Belot C. (1), Mallecot E. (1), Beyrouthy R. (1), Bonnet R. (1), Robin F. (1)
Présentateur : Belot Chloé
Etablissement : (1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE
Objectif - Introduction Les nouvelles associations β-lactamines-inhibiteurs de β-lactamase présentent un intérêt majeur dans la lutte contre les Entérobactéries multi-résistantes. Dans ce contexte, nous avons évalué les performances de bandelettes E-test permettant de tester la sensibilité de l’association Aztréonam-Avibactam en comparaison avec une technique en microdilution comme méthode de référence.
Materiels 127 souches d’Entérobactéries ont été utilisées.
La sensibilité des souches à l’association Aztréonam-Avibactam a été déterminée à l’aide de plaques de CMI en microdilution Sensititre (Thermo-Fisher) (méthode de référence) et à l’aide de bandelettes E-test (Biomérieux). Les résultats ont été interprétés selon les recommandations CA-SFM 2025 (Sensible : CMI ≤ 4 mg/L Résistant : CMI > 4 mg/L).
Les CMI des souches par la méthode de référence sont distribuées entre ≤ 0.06 mg/L et > 64mg/L (AZA).
Les paramètres suivants ont été calculés :
Concordance catégorielle (CA, Category Agreement, % de catégorisation identique à la méthode de référence),
Concordance essentielle (EA, Essential Agreement, % de concordance de CMI par rapport à la CMI de référence à une dilution près),
Erreurs majeures (ME, Major Error, souches S rendues R) et très majeures (VME, Very Major Error, souches R rendues S).En suivant les critères CLSI, les performances de la technique E-test étaient considérées comme acceptables lorsque la proportion de CA et EA était > 90% avec un taux de VME et de ME ≤ 3 %.
Le biais entre les deux techniques a été calculés selon la norme ISO 20776-2 :2021. Un biais compris entre -30 et + 30% est considéré comme acceptable.
Resultats Les CMI déterminées par les bandelettes E-test, comparées à la méthode de référence en microdilution, ont montré une concordance catégorielle (CA) de 97,6 %, avec un taux d’erreurs très majeures (VME) de 0,79 %, d’erreurs majeures (ME) de 1,58 % et une concordance essentielle (EA) de 92,9 %. Le biais entre les deux méthodes était de +17,19 %.
Conclusion Les bandelettes E-test présentent d’excellentes performances en terme de concordance essentielle (EA) et de concordance catégorielle (CA) par rapport à la microdilution. Bien que le biais observé reste dans les limites acceptables, la méthode E-test tend à fournir des CMI légèrement plus élevées que la méthode de référence pour l’association Aztréonam-Avibactam.
Mots cles E-test, CMI, Aztreonam-avibactam, Entérobactéries
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| p 061 cmi en microdilution evaluation des plaques fratmyc pour ntm a croissance lente titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs poignon c 1 2 4 mougari f 2 3 hermann i 4 gyde e 1 2 cambau e 2 3 aubry a 1 2 4 etablissement 1 laboratoire de bacteriologie de la pitie salpetriere ap hp sorbonne universite paris france 2 cnr myrma paris france 3 ap hp universite paris cite paris france 4 sorbonne universite paris france presentateur poignon corentin |
P-061 - CMI en microdilution : évaluation des plaques FRATMYC pour NTM à croissance lente
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Auteurs : Poignon C. (1,2,4), Mougari F. (2,3), Hermann I. (4), Gydé E. (1,2), Cambau E. (2,3), Aubry A. (1,2,4)
Présentateur : Poignon Corentin
Etablissement : (1) Laboratoire de bactériologie de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Sorbonne Université, Paris, FRANCE; (2) CNR-MyRMA, Paris, FRANCE; (3) AP-HP, Université Paris Cité , Paris, FRANCE; (4) Sorbonne Université, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction L’évaluation de la sensibilité aux antibiotiques (ATB) est essentielle pour optimiser la prise en charge des infections à mycobactéries non tuberculeuses (MNT). La microdilution est la méthode de référence pour déterminer les concentrations minimales inhibitrices (CMI) des antimycobactériens, cependant, la solution commerciale SLOMYCOI Sensititre™ (ThermoFisher) présente deux limites majeures : des gammes de concentrations inadaptées pour certains antibiotiques (e.g. amikacine) et l’absence de molécules d’intérêt clinique de première et seconde ligne telles que la bédaquiline (BDQ) et la clofazimine (CFZ). Pour pallier ces limites, nous avons conçu deux plaques Sensititre™ personnalisées (FRATMYC1 et 2) visant à intégrer des antibiotiques manquants au panel commercial et utilisables pour les MNT à croissance lente et rapide. Notre étude vise à comparer les CMI des antibiotiques de première ligne obtenues avec les plaques SLOMYCOI et FRATMYC vis à vis d’isolats cliniques du complexe Mycobacterium avium (MAC).
Materiels Au total, 73 souches cliniques de MAC collectées entre 2018 et 2024 ont été étudiées : 31 M. avium, 23 M. chimaera et 19 M. intracellulare, incluant la souche de référence M. avium MAC101. L’identification des espèces reposait sur les méthodes de routine (GenoType NTM-DR, Bruker). Les CMI ont été déterminées avec les trois plaques selon les recommandations du fabricant, et la concordance entre les CMI a été définie par une variation maximale d’une dilution en log₂.
Resultats La BDQ et la CFZ présentaient les CMI90 les plus basses (0,06 et 0,12 mg/L), indépendamment du profil de sensibilité à la clarithromycine (CLR) et à l’amikacine (AMK), parmi 11 isolats résistants à la CLR et 6 à l’AMK (dont 3 isolats résistants à CLR et AMK). Les taux de concordance SLOMYCO–FRATMYC atteignaient 72,2 % pour la CLR et 77,8 % pour l’amikacine, avec un accord catégoriel respectivement de 98,6 % et 90,3 %.
Conclusion Ainsi, les plaques FRATMYC apportent des résultats équivalents à ceux de la plaque SLOMYCO tout en élargissant le spectre des molécules évaluées. La BDQ et la CFZ se distinguent par une activité in vitro à des concentrations basses, aussi, elles méritent d’être intégrées aux ATB de routine pour les MNT à croissance lente, notamment en situation d’échec thérapeutique.
Mots cles MAC, Mycobacterium avium complex, MNT, Mycobactéries non tuberculeuses, CMI, in vitro
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| p 062 antibiogramme de nocardia en microdilution validation de la plaque frnocar1 sensititre titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs dumitrescu o 1 dutarte m 1 joannard b 1 genestet c 1 hodille e 1 etablissement 1 hospices civils de lyon lyon france presentateur dumitrescu oana |
P-062 - Antibiogramme de Nocardia en microdilution : validation de la plaque FRNOCAR1® (Sensititre®)
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
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Auteurs : Dumitrescu O. (1), Dutarte M. (1), Joannard B. (1), Genestet C. (1), Hodille E. (1)
Présentateur : Dumitrescu Oana
Etablissement : (1) Hospices civils de Lyon , Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionL’antibiogramme des Nocardia est indispensable à la mise en place d’une antibiothérapie efficace. Actuellement, la seule technique recommandée est la détermination des concentrations minimales inhibitrices (CMI) en microdilution (CLSI). La plaque prête à l’emploi Sensititre® RAPMYCOI® (IVD) ne contient pas certaines molécules pouvant être utilisées comme alternative thérapeutique : tédizolide (TZD) et méropénème (MERO). L’objectif était de valider les performances d’une plaque à façon FRNOCAR1® (RUO) contenant TZD et MERO par rapport à la plaque RAPMYCOI®. MaterielsLes CMI aux antibiotiques de 133 Nocardia étaient déterminées en microdilution avec les 2 plaques (incubation 48-72h, 35+/-2°C). Les catégories cliniques (S, I, R) était déterminées en utilisant les concentrations critiques (CC) du CLSI pour SXT, LZD, CIP, IMI, MXF, AUG2, AMI, AXO, DOX, MIN, TOB et CLA ; et les CC pK/pD du CA-SFM 2025 pour TGC. La souche de contrôle Nocardia asteroides ATCC 19247 était utilisée pour tester la reproductibilité de la plaque FRNOCAR1® (20 réplicats). L’« Essential Agreement » (EA), le « Category Agreement » (CA), les taux des erreurs mineures (min), majeures (maj) et très majeures (vmj) étaient calculées pour les antibiotiques disponibles sur les 2 plaques. ResultatsPour LZD, CIP, MXF, AUG2, AXO, TOB et CLA, les paramètres atteignaient tous les critères de la « Food and Drud Administration » (FDA). Pour IMI et DOX, le CA n’atteignait pas les critères de la FDA mais l’EA était très bon et il n’y avait que des erreurs mineures. Pour SXT, IMI, AMI, DOX et MIN, la borne supérieure du vmj dépassait les critères de la FDA, malgré un point estimé à 0,0%, en raison d’un nombre insuffisant de souches résistantes dans la collection testée. Pour la TGC, malgré un EA de 100,0%, les autres paramètres n’atteignaient pas les critères de la FDA. La reproductibilité globale estimée était de 99,2%, IC95% [97,0-99.9]. ConclusionLa plaque FRNOCAR1® donnait des résultats comparables à la plaque RAPMYCOI® excepté pour la TGC. Le LBMR des Nocardioses valident donc l’utilisation de la plaque FRNOCAR1® pour l’antibiogramme des nocardioses en microdilution permettant d’obtenir des résultats fiables pour les antibiotiques habituels (TGC non rendue en routine), ainsi que les CMI pour TZD et MERO. Mots clesNocardia, antibiogramme, microdilution, Sensititre
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| p 063 comparaison etest versus methode de reference eucast pour listeria corynebacterium titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs petre s 1 chapuis a 1 martelin r 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france presentateur petre sandrine |
P-063 - Comparaison ETEST® versus méthode de référence EUCAST pour listeria & corynebacterium
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
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Auteurs : Petre S. (1), Chapuis A. (1), Martelin R. (1)
Présentateur : Petre Sandrine
Etablissement : (1) bioMerieux, La Balme Les Grottes, FRANCE
Objectif - Introduction Les applications ETEST, pour Listeria et Corynebacterium, ne sont pas validées IVDR. Le but de cette étude est d’évaluer la concordance en CMI entre la méthode ETEST® et la méthode de référence selon les recommandations de l’EUCAST pour ces espèces.
Materiels Un panel de 30 souches de Listeria monocytogenes a été testé en utilisant les bandelettes ETEST® ampicilline (AM), benzylpenicillin (PG), meropenem (MP) sur le milieu MHF et la méthode de référence BMD broth microdilution (EUCAST).
Un panel de 46 Corynebacterium de 7 espèces différentes [C. jeikeium(9), C. striatum(10), C. amycolatum(10), C. pseudodiphteriticum(8), C. xerosis(5), C. urealyticum(2), C. propincuum(2)] a été testé en utilisant les bandelettes ETEST benzylpenicillin (PG), erythromycin (EM), tetracyclin (TC), vancomycin (VA), linezolid (LZ), ciprofloxacin (CI), clindamycin (CM) et rifampicin (RI) sur le milieu MHF et la BMD (EUCAST).
La méthodologie ETEST nécessite un inoculum à 1McFarland, incubation de 16-20 h à 36 ± 2°C pour Listeria et un inoculum à 0,5McFarland, incubation 20-24h à 36 ± 2°C sous CO2 pour Corynebacterium. Les résultats ont été analysés pour déterminer la concordance en CMI (EA) à ± 1 dilution entre les CMI ETEST et celles de la BMD et le calcul de biais selon l’ISO 20776-2.
Resultats Les CMI des souches CQ sont dans les intervalles attendus. Le taux d’EA pour les souches de Listeria monocytogenes est supérieur à 90% pour ETEST AM, PG et MP (biais respectif de +77%, +57% et +27%).
Pour les espèces de Corynebacterium, les taux d’EA sont supérieures à 90% pour ETEST PG, TC, CI, RI et VA (biais respectif de -32%, -15%, -15%, -30% et +52%) et supérieur à 85% pour ETEST® CM, EM et LZ (biais respectif de -29%, -33% et -72%).
Conclusion Le taux d’EA entre ETEST sur gélose MHF et la BMD pour les souches de Listeria et Corynebacterium est supérieur à 85% pour toutes les molécules testées, sans changement de catégorie sauf pour la bandelette ETEST Clindamycine et les Corynébactéries (2 souches de Corynebacterium xerosis en VME à ±1 à 2 dilutions).
La méthode ETEST® montre dans notre étude, un niveau de performance acceptable par rapport aux recommandations de l’EUCAST pour les groupes de Listeria monocytogenes et de Corynebacterium.
Mots cles ETEST®, EUCAST , Corynebacterium sp, Listeria monocytogenes
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| p 064 antibiogrammes rapides sur hemocultures bgn evaluation du reveal biomerieux titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs lacroix m 1 babel v 2 moreau c 1 pelage p 1 fournier c 1 agsous m 1 camelena f 1 3 bercot b 1 3 etablissement 1 aphp service de bacteriologie gh st louis lariboisiere fernand widal paris france 2 aphp laboratoire d urgences microbiologiques gh st louis lariboisiere fernand widal paris france 3 universite paris cite inserm iame f 75018 paris paris france presentateur lacroix mathilde |
P-064 - Antibiogrammes rapides sur hémocultures (BGN) : évaluation du Reveal® (Biomérieux)
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Auteurs : Lacroix M. (1), Babel V. (2), Moreau C. (1), Pélage P. (1), Fournier C. (1), Agsous M. (1), Caméléna F. (1,3), Berçot B. (1,3)
Présentateur : Lacroix Mathilde
Etablissement : (1) APHP, Service de Bactériologie, GH St Louis-Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE; (2) APHP, Laboratoire d'Urgences Microbiologiques, GH St Louis-Lariboisière-Fernand Widal, Paris, FRANCE; (3) Université Paris Cité, INSERM, IAME, F-75018 Paris, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionLe diagnostic des patients septiques est une urgence au laboratoire de bactériologie, afin d’optimiser au plus vite le traitement antibiotique. Notre objectif est l’évaluation du Vitek Reveal® (Biomérieux) permettant la réalisation d’un antibiogramme rapide directement à partir de flacons d’hémoculture mono-microbiennes à bacille gram négatif, avec un rendu en 6 h en moyenne contre 24 h pour la méthode en diffusion.
MaterielsNotre étude a été réalisée au laboratoire de bactériologie de l’hôpital Saint-Louis/Lariboisière entre novembre 2024 et août 2025. Au total, 44 hémocultures dont 35 issues de patients et 9 créées artificiellement à partir de souches séquencées sélectionnées ont été incluses. L’identification bactérienne a été réalisée par Spectrométrie de masse (Maldi-TOF).
Les résultats des catégorisations cliniques obtenues par le Vitek Reveal® ont été comparés à ceux obtenus grâce à un antibiogramme en diffusion (disques Biorad®, Adagio). En cas de discordance, des CMI Etest (Biomérieux) ont été réalisées. Les résultats en diffusion ont été interprétés selon le CASFM 2023 en vigueur au laboratoire, tandis que le Reveal® se base sur l’EUCAST 2021 (breakpoints similaires au CASFM 2023).
Au total, 39 entérobactéries, 1 Acinetobacter baumannii et 4 Pseudomonas aeruginosa ont été testés. Parmi les souches issues de patients, 14 étaient sauvages, 5 étaient productrices de BLSE et 16 présentaient un autre profil. Parmi les souches sélectionnées, 5 souches étaient productrices de carbapénèmases, 1 de BLSE et 3 avaient un autre profil. ResultatsAu total, 895 sensibilités aux antibiotiques ont été testées, avec 97,1% de concordance par rapport à la diffusion,0,9% d’erreurs très majeures (ETM), 0,8% d’erreurs majeures (EM) et 1,2% d’erreurs mineures (Em) et 44% des erreurs très majeures concernaient la pipéracilline-tazobactam.
Le Vitek Reveal® a rendu des résultats en 5,6h en moyenne contre un rendu en 27,6h en diffusion. Pour les 35 patients testés, 8 n’avaient pas de traitement antibiotique au moment de la positivité de l’hémoculture et 2 présentaient un traitement inefficace. ConclusionGrâce à ses excellentes performances et un gain de temps significatif par rapport à la diffusion, le Vitek Reveal® est un automate à l’impact prometteur, permettant une adaptation précoce du traitement antibiotique le jour de la positivité des flacons d’hémoculture. Mots clesAntibiogramme, rapide, hémocultures, BGN
 Discordances observées entre les catégorisations cliniques obtenues en Vitek Reveal® et antibiogramme en diffusion
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| p 065 detection de la resistance des enterobacterales aux fluoroquinolones avec la carte urinaire ast n442 sur automate vitek 2 titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs persyn e 1 tual e 1 bedfert v 1 hervochon c 1 ruffier d epenoux l 1 corvec s 1 etablissement 1 chu nantes nantes france presentateur persyn elise |
P-065 - Détection de la résistance des Entérobactérales aux fluoroquinolones avec la carte urinaire AST-N442 sur automate Vitek 2
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Auteurs : Persyn E. (1), Tual E. (1), Bedfert V. (1), Hervochon C. (1), Ruffier D'epenoux L. (1), Corvec S. (1)
Présentateur : Persyn Elise
Etablissement : (1) CHU NANTES, Nantes, FRANCE
Objectif - IntroductionDepuis le remplacement de la carte bioMérieux® Vitek2 N233 (Entérobactérales) par de nouvelles références, l’acide nalidixique (NAL) et l’ofloxacine (OFL) ne sont plus testés pour détecter les résistances aux fluoroquinolones (FQ). Les nouveaux panels comprennent la lévofloxacine (LEV) et la ciprofloxacine (carte systémique N441) ou la LEV seule (carte urinaire N442). Une étude conduite par bioMérieux a rapporté qu’en appliquant un seuil de 0,5 mg/L pour la CMI Vitek LEV, un bas niveau de résistance par mutation gyrA était bien détecté pour 7/8 souches. L’objectif de notre étude était d’évaluer cette sensibilité sur un plus grand nombre de souches de bas niveau de résistance. Materiels118 souches cliniques d’Entérobactérales ont été sélectionnées rétrospectivement. Le phénotype de résistance vis-à-vis des FQ a été déterminé par diffusion en milieu gélosé. En parallèle, la carte N442 a été testée. Les souches ont été classées en fonction de leur phénotype (5 catégories, cf. tableau) et de la CMI Vitek LEV. Lorsqu’elle était disponible, la CMI Vitek OFL réalisée préalablement au laboratoire avec l’ancienne carte était relevée. ResultatsLa sensibilité pour détecter un mécanisme de résistance aux FQ avec la CMI Vitek LEV (seuil 0,5 mg/L) est de 73% (65/89). Parmi les souches résistantes isolément à NAL par méthode de diffusion, cette sensibilité est de 59% (27/46).
La sensibilité pour détecter un mécanisme de résistance aux FQ avec la CMI Vitek OFL est de 96% (80/83). Parmi les souches résistantes isolément à NAL par méthode de diffusion, cette sensibilité est de 93% (38/41).
Les spécificités des CMI Vitek LEV (seuil 0,5 mg/L) et OFL pour détecter un mécanisme de résistance aux FQ sont respectivement de 97% (28/29) et 85% (23/27).
La réduction du seuil à 0,25 mg/L pour la CMI Vitek LEV augmente la sensibilité à 72% (33/46) pour les souches résistantes isolément à NAL, abaissant la spécificité à 86% (25/29). ConclusionDans cette étude, la CMI Vitek LEV permet de détecter seulement 59% des souches résistantes de bas niveau aux FQ. La réduction du seuil d’interprétation à 0,25 mg/L augmente cette sensibilité à 72%. Dans le contexte d’infections compliquées, une méthode complémentaire au Vitek 2 apparaît nécessaire pour détecter les résistances de bas niveau aux FQ chez les Entérobactérales. Mots clesEntérobactérales, Vitek 2, acide nalidixique, lévofloxacine, résistance de bas niveau aux fluoroquinolones
 Résultats
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| p 066 evaluation antibiogramme rapide en milieu liquide directement sur flacon d hemoculture titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs rouquet y 1 benoit c 1 galinier j 1 depape j 1 bruno a 1 garros s 1 bernier m 1 etablissement 1 laboratoire regional de microbiologie inovie cbm toulouse france presentateur bernier matthieu |
P-066 - Évaluation antibiogramme rapide en milieu liquide directement sur flacon d'hémoculture
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
Auteurs : Rouquet Y. (1), Benoit C. (1), Galinier J. (1), Depape J. (1), Bruno A. (1), Garros S. (1), Bernier M. (1)
Présentateur : Bernier Matthieu
Etablissement : (1) Laboratoire régional de Microbiologie, INOVIE CBM, Toulouse, FRANCE
Objectif - IntroductionLa réévaluation précoce de l’antibiothérapie dans les bactériémies est un enjeu majeur en microbiologie. L’antibiogramme rapide, directement à partir des flacons d’hémoculture positifs, permet un rendu accéléré des résultats. Ce travail décrit l’évaluation de cette approche en utilisant une méthode automatisée en milieu liquide.
MaterielsUn total de 63 souches a été analysé : 30 entérobactéries (E. coli, Klebsiella, Enterobacter, Proteus, Serratia) et 33 staphylocoques (S. aureus, S. epidermidis, S. capitis, S. haemolyticus, S. hominis). Chaque souche a été testée sur VITEK 2 XL (bioMerieux) selon deux modalités : directement à partir du flacon d’hémoculture positif et après isolement des colonies. 16 antibiotiques sont évalués sur chaque panel. Les discordances ont été classées en majeures (fausse sensibilité) ou mineures (fausse résistance).
ResultatsPour les entérobactéries : 98,96% des antibiotiques sont concordants (475/480), dont 27 sur 30 antibiogrammes complets. Trois discordances sont observées : une majeure (E. coli rendu sensible à amoxicilline) et deux mineures (catégorisation amikacine sensible CMI à 4 mg/L souche BLSE + AAC6’ probable; catégorisation levofloxacine R vs SFP pour CMI à 1 mg/L). Aucune discordance sur les céphalosporines de 3ème génération.
Pour les staphylocoques : 97,92% des antibiotiques sont concordants (517/528), dont 25 sur 33 antibiogrammes complets. Huit discordances sont observées : une majeure (S. aureus rendu faussement sensible à la gentamicine souche sensible à la méticilline sensible, résistante kanamycine et avec CMI gentamicine à 1 mg/L vs 4 mg/L) et sept mineures (2 fausses résistances aux glycopeptides; 1 dissociation CMI oxacilline/cefoxitine sreen; 3 discordances sensibilité à la tétracycline CMI autour de 2 mg/L; 1 discordance sensibilité clindamycine CMI autour de 0,5 mg/L).
ConclusionL’antibiogramme direct en milieu liquide sur VITEK 2 XL offre une bonne concordance globale, notamment pour les antibiotiques de première intention en situation de bactériémie (céphalosporine de 3ème génération, daptomycine, amikacine). Il permet un rendu rapide des molécules clés utile en situation de sepsis si on intègre certaines limites techniques connues du VITEK. Une validation par un microbiologique expert reste nécessaire pour éviter certaines erreurs d’interprétation.
Mots cleshémoculture, antibiogramme direct, milieu liquide, automate VITEK
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| p 067 antibiogramme rapide par sdfff a partir dhemocultures positives titre session pa 03 evaluation de la sensibilite aux antibiotiques auteurs jarry f 1 2 tlili l 1 bonnaud m 1 cayette m 1 2 gauthier a 3 rousselet n 3 battu s 2 3 begaud g 2 3 barraud o 1 3 4 etablissement 1 umr inserm 1092 resinfit universite de limoges limoges france 2 umr inserm 1308 captur universite de limoges limoges france 3 damocles diagnostics limoges france 4 cic1435 chu limoges limoges france presentateur jarry fabien |
P-067 - Antibiogramme rapide par SdFFF à partir d’hémocultures positives
Titre session : PA-03 Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques
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Auteurs : Jarry F. (1,2), Tlili L. (1), Bonnaud M. (1), Cayette M. (1,2), Gauthier A. (3), Rousselet N. (3), Battu S. (2,3), Bégaud G. (2,3), Barraud O. (1,3,4)
Présentateur : Jarry Fabien
Etablissement : (1) UMR Inserm 1092 RESINFIT / Université de Limoges, Limoges, FRANCE; (2) UMR Inserm 1308 CAPTuR / Université de Limoges, Limoges, FRANCE; (3) DAMOCLES Diagnostics, Limoges, FRANCE; (4) CIC1435 / CHU Limoges, Limoges, FRANCE
Objectif - IntroductionLe sepsis est une cause majeure de mortalité dans le monde. L’initiation d’une antibiothérapie précoce et adaptée améliore significativement le pronostic vital des patients présentant une bactériémie mais les méthodes conventionnelles d’antibiogramme nécessitent 16 à 24h et celles dites rapides 4 à 6h au mieux. L’objectif de cette étude était d’évaluer la performance de la méthode de fractionnement par couplage flux-force de sédimentation (SdFFF) pour réaliser un antibiogramme rapide en moins de 3h à partir de flacons d’hémocultures positifs à Escherichia coli.
MaterielsLa SdFFF, technique apparentée à la chromatographie, permet de séparer les bactéries selon leurs caractéristiques biophysiques via un flux de phase mobile et un champ multi-gravitationnel. Cent hémocultures positives simulées à E. coli ont été analysées. Après positivité des flacons, 1mL de suspension bactérienne a été incubé 2h à 37°C dans 5mL de Muller-Hinton, avec ou sans antibiotiques (amoxicilline, céfotaxime, gentamicine, ciprofloxacine, triméthoprime-sulfaméthoxazole) utilisés aux concentrations critiques CA-SFM/EUCAST 2025. Les suspensions ont ensuite été centrifugées et reprises avec du PBS avant injection dans le système SdFFF. Les profils d’élution ont été comparés entre échantillons traités et non traités et les résultats ont été confrontés à la méthode de référence (microdilution en milieu liquide) réalisée à partir des isolats de E. coli. Une validation clinique a ensuite été réalisée à partir de 50 hémocultures à E. coli issues de patients hospitalisés au CHU de Limoges.
ResultatsPour les 100 hémocultures simulées, l’accord de catégorie (AC) était de 99,8%, la sensibilité (Se) de 99,5% et la spécificité (Sp) de 100%, sans erreur majeure et avec une seule erreur très majeure concernant la ciprofloxacine (catégorisation S au lieu de R). Les performances respectaient la norme ISO 20776-2:2021 (Se, Sp ≥95%) et le référentiel CLSI (AC ≥90%). Parmi les 50 hémocultures cliniques, 47 ont fourni un signal interprétable après 2h d’incubation avec AC, Se et Sp de 100%.
ConclusionLa SdFFF permet un antibiogramme rapide et fiable en moins de 3h directement à partir de flacons d’hémocultures positifs à E. coli. Des essais sur d’autres espèces bactériennes et avec d’autres antibiotiques sont en cours pour confirmer sa robustesse et son universalité.
Mots clesSdFFF, antibiogramme rapide, hémoculture positive, Escherichia coli, sepsis
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| p 068 diagnostic value of genexpert mtb rif positivity in previously treated pulmonary tuberculosis titre session pa 04 diagnostic et sensibilite aux antibiotiques des mycobacteries auteurs massou f 1 orekan j 1 m po g 1 sodjinou m 1 amoussou v 1 affolabi d 1 etablissement 1 cnhu pp cotonou benin presentateur affolabi dissou |
P-068 - Diagnostic value of GeneXpert MTB/RIF positivity in previously treated pulmonary tuberculosis
Titre session : PA-04 Diagnostic et sensibilité aux antibiotiques des mycobactéries
Auteurs : Massou F. (1), Orekan J. (1), M'po G. (1), Sodjinou M. (1), Amoussou V. (1), Affolabi D. (1)
Présentateur : Affolabi Dissou
Etablissement : (1) CNHU-PP, Cotonou, BENIN
Objectif - Introduction Previously treated tuberculosis (TB) patients may harbor non-viable bacilli in sputum samples, which can interfere with the diagnostic performance of the GeneXpert MTB/RIF ultra results.
The objective of the study was to evaluate the diagnostic value of GeneXpert MTB/RIF positivity in previously treated pulmonary tuberculosis cases in Cotonou.
Materiels This study included previously treated TB patients with presumed TB symptoms and was conducted from March 2021 to July 2023 in Cotonou, Benin. Sputum samples were collected from each patient and a portion was used for the GeneXpert MTB/RIF, while the remaining portion was decontaminated and cultured on Löwenstein-Jensen and Mycobacterial Growth Indicator tubes media. In cases of positive culture, identification and drug susceptibility testing were performed.
Resultats A total of 103 patients with positive GeneXpert MTB/RIF or GeneXpert MTB/RIF ultra results were included. Among these, 69.9%, 26.2% and 3.9% were relapse, failure, and return after default, respectively. GeneXpert demonstrated high performance in detecting M. tuberculosis among previously treated patients (over 95% of confirmation with culture), when bacterial load in GeneXpert MTB/RIF was high or moderate, regardless of the time since the end of the patients TB treatment. In contrast, the confirmation with culture was 51.7% and 22.2% when the bacterial load in GeneXpert was low or very low, respectively.
Conclusion GeneXpert MTB/RIF is a useful tool for diagnosing previously treated TB cases, when the bacterial load is high or moderate.
Mots cles Tuberculosis, previously treated, GeneXpert, culture
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| p 069 la pcr dans le diagnostic de la tuberculose neuro meningee coup de pouce pour un diagnostic rapide titre session pa 04 diagnostic et sensibilite aux antibiotiques des mycobacteries auteurs bensadoun f 1 kouiadbelkadi a 1 mouffok n 1 etablissement 1 faculte de medecine d oran chu oran algerie oran algerie presentateur bensadoun fatima zohra |
P-069 - La PCR dans le diagnostic de la tuberculose neuro-méningée : Coup de pouce pour un diagnostic rapide
Titre session : PA-04 Diagnostic et sensibilité aux antibiotiques des mycobactéries
Auteurs : Bensadoun F. (1), Kouiadbelkadi A. (1), Mouffok N. (1)
Présentateur : Bensadoun Fatima Zohra
Etablissement : (1) Faculté de médecine d'Oran / CHU Oran/ Algérie, Oran, ALGERIE
Objectif - Introduction La tuberculose est endémique dans notre pays et la localisation neuroméningée occupe une place importante dans la TBC extrapulmonaire. Le diagnostic des méningoencéphalites tuberculeuses repose sur l’isolement du BK dans le Liquide cérébro-spinal (LCS), mais cela est long et parfois difficile. Ses dernières années, l'utilisation de la PCR pouvait écourter le temps et confirmer le diagnostic étiologique. La PCR-BK dans le LCS est très utile pour un diagnostic rapide en attendant la culture avec une sensibilité nettement supérieure à celle de l'examen direct microscopique.
L’objectif est de démontrer l’utilité de la PCR dans la rapidité du diagnostic étiologique suivie d’une thérapeutique ciblée et décrire les aspects clinico-biologiques des patients
Materiels Etude descriptive rétrospective de cas de méningoencéphalites à liquide clair admis au service d’infectiologie entre 2023-2025. Les données épidémio-cliniques et thérapeutiques ont été analysées. La ponction lombaire (PL) pratiquée à tous les malades confirmait la méningite.
Resultats Vingt-deux dossiers ont été colligés. Sex ratio = 2,13 ; l’âge moyen est de 33,5 ans. La notion de contage a aidé au diagnostic de TBC dans 1/3 des cas. Les signes cliniques rencontrés : les céphalées fréquentes subaigues (86,36%), fièvre modérée (45,45%) et la raideur de la nuque (13,63%) , les signes d’encéphalite (confusion, crises convulsives : 54,6%) , l’hydrocéphalie tétraventriculaires (31,81%) et atteinte des paires crâniens (22,7%). La PL réalisée chez tous les patients objectivant une pleicytose à prédominance lymphocytaire dans 79% et une biochimie perturbée. La recherche de BK dans le LCS par les méthodes classiques chez tous les patients était négatives. Une PCR-BK dans le LCS demandée revenant positive chez 18 patients, retenant le diagnostic de tuberculose et permettant une démarche thérapeutique correcte et ciblée par les antituberculeux RHZE/RH pour une durée d’une 1 année suivant les recommandations nationales plus une corticothérapie adaptée et un suivi régulier.
Conclusion La PCR-BK a permis un diagnostic rapide et a limité des thérapies inutiles couvrant d’autres étiologies. C’est un outil de diagnostic certain avec une spécificité à 95 %.
Mots cles Méningo-encéphalite - Tuberculose - PCR-Bk
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| p 070 mycobacterium tuberculosis bloodstream infection a retrospective real world data study titre session pa 04 diagnostic et sensibilite aux antibiotiques des mycobacteries auteurs mechai f 1 corbera m 1 villageois tran k 1 duclos c 1 lhote r 1 etablissement 1 hopital avicenne bobigny france presentateur mechai frederic |
P-070 - Mycobacterium tuberculosis Bloodstream Infection : A Retrospective Real-World Data Study
Titre session : PA-04 Diagnostic et sensibilité aux antibiotiques des mycobactéries
Auteurs : Méchaï F. (1), Corbera M. (1), Villageois-Tran K. (1), Duclos C. (1), Lhote R. (1)
Présentateur : Méchaï Frédéric
Etablissement : (1) Hôpital Avicenne, Bobigny, FRANCE
Objectif - Introduction Mycobacterium tuberculosis (MTb) bloodstream infections (BSI) are rarely documented and indications for carrying out blood culture are poorly defined. Identifying when to perform these tests in high income countries could improve diagnostic efficiency.
Materiels We conducted a retrospective study using data from the Health Data Warehouse of Greater Paris University Hospitals. Adults (≥18 years) hospitalized with a microbiologically confirmed diagnosis of tuberculosis between January 1, 2017, and December 31, 2023, were identified using ICD-10 codes and text mining methods. Blood culture results for MTb were extracted from unstructured clinical notes using natural language processing and then manually validated. Relevant clinical variables were included, and then used for descriptive statistic analysis of patients.
Resultats We identified 107 patients hospitalized with a definitive diagnosis of tuberculosis and blood culture results. Mean age was 44.25, 92.7% of patients were born abroad, male patients were 81.9%. Among them, 32 had a positive blood culture for MTb. These patients were more likely to be immunocompromised (p=0.013) and to present with miliary patterns (p=0.04) and less pulmonary cavitation (p=0.016), respectively. Dyspnoea was the only clinical feature significantly associated with a positive blood culture (p=0.024). Even though there is a trend, there were not significantly more deaths in the group with MTbBSI (p=0.136). Blood cultures were more effective in situations where the yield of diagnostic tests is usually low, particularly in cases of immunosuppression or extrapulmonary tuberculosis.
Conclusion Mycobacterium tuberculosis BSI are rare in high-income countries. They are more likely associated with immunosuppressed patients and extrapulmonary or miliary patterns. Targeted use of blood cultures in these populations may enhance diagnostic yield and reduce unnecessary testing. Performing blood cultures appear unnecessary for suspected tuberculosis with cavitary lung lesions.
Mots cles Tuberculosis, Blood culture, Diagnosis, Immunosuppression
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| p 072 performances des tests diagnostiques pour la detection des tuberculoses pulmonaires transmissibles titre session pa 04 diagnostic et sensibilite aux antibiotiques des mycobacteries auteurs tatai c 3 berodier m 3 trotignon j 3 genestet c 1 2 joannard b 1 2 roussel gaillard t 1 hodille e 1 2 dumitrescu o 1 2 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale multisites service de bacteriologie hospices civils de lyon lyon 04 france 2 centre international de recherche en infectiologie ciri ecole normale superieure de lyon universite claude bernard lyon 1 inserm u1111 cnrs umr5308 lyon france 3 centre de sante et prevention centre de lutte antituberculeuse clat 01 centre hospitalier de bourg en bresse bourg en bresse france presentateur dumitrescu oana |
P-072 - Performances des tests diagnostiques pour la détection des tuberculoses pulmonaires transmissibles
Titre session : PA-04 Diagnostic et sensibilité aux antibiotiques des mycobactéries
Auteurs : Tatai C. (3), Bérodier M. (3), Trotignon J. (3), Genestet C. (1,2), Joannard B. (1,2), Roussel Gaillard T. (1), Hodille E. (1,2), Dumitrescu O. (1,2)
Présentateur : Dumitrescu Oana
Etablissement : (1) Laboratoire de Biologie Médicale Multisites, Service de Bactériologie, Hospices Civils de Lyon, Lyon 04, FRANCE; (2) Centre International de Recherche en Infectiologie CIRI, École Normale Supérieure de Lyon, Université Claude Bernard Lyon-1, Inserm U1111, CNRS UMR5308, Lyon, FRANCE; (3) Centre de Santé et Prévention, Centre de lutte antituberculeuse CLAT 01, Centre Hospitalier de Bourg-en-Bresse, Bourg-En-Bresse, FRANCE
Objectif - Introduction La tuberculose (TB) reste un défi de santé publique, avec une augmentation de 15% des cas déclarés en 2024 (Santé Publique France). Les Centres de Lutte anti-TB (CLAT) ont la mission d’organiser le dépistage de l’infection TB (ITL) parmi les cas contacts des patients TB. Afin d’optimiser l’engagement des ressources des CLAT, le dépistage est piloté selon des critères qui incluent des données microbiologiques suggérant la présence d’un inoculum bacillaire élevé.
Materiels Entre 2021 et 2024 les données microbiologiques (examen direct ED, temps de détection en culture, résultat PCR M. tuberculosis) au diagnostic des patients TB pulmonaires et les résultats des dépistages des contacts des patients TB ont été recueillis. Dans cette étude, 40 patients ont été inclus et classés selon le statut transmetteur T (au moins 1 cas ITL détecté, soit 27 patients) ou non-transmetteur NT (aucun cas d’ITL détecté, soit 13 patients). Les performances des tests (recherche BAAR, délais de détection en culture) ont été analysées au regard de la prédiction du statut T/ NT.
Resultats Parmi les NT (N=13), aucun patient n’avait des BAAR à l’ED. Parmi les T, 14 patients avaient des BAAR et 13 patients n’avaient pas de BAAR à l’ED. Le délai de détection en culture pour les T (de 4 à 40 jours (médiane 7, IQR 11,75)) était significativement plus court que celui des NT (de 8 à 37 jours (médiane 20, IQR 6) ; p = 0,0018, test Wilcoxon-Mann-Whitney). Une analyse par courbe ROC (AUC : 0,8) des performances du délai de détection en culture afin de prédire le statut T/ NT avec différents seuils de décision allant de 4 à 40 jours a indiqué que les meilleures performances étaient réunies pour un temps de détection de 14 jours (Sb 69% et Sp 93%). En comparaison, la présence de BAAR à l’ED avait une Sb de 52% pour une Sp 100%.
Conclusion Nos résultats indiquent que tout cas de TB pulmonaire avec culture positive peut se révéler contagieux. La présence de BAAR à l’ED possède une sensibilité insuffisante pour l’identification des cas contagieux, une meilleure prédiction peut être réalisée en prenant en compte les délais de détection en culture, avec un seuil décisionnaire de 14 jours pour notre laboratoire. Des analyses similaires sont en cours avec les tests de PCR en temps réel, afin d’accélérer la prise de décision pour la conduite des enquêtes par le CLAT.
Mots cles tuberculose, transmission, diagnostic, contagiosité
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| p 073 detection moleculaire de la resistance du complexe mycobacterium tuberculosis aux antituberculeux majeurs titre session pa 04 diagnostic et sensibilite aux antibiotiques des mycobacteries auteurs ben dhaou k 1 bouzouita i 1 ghariani a 1 hajri m 1 bejaoui s 1 hakmouni n 1 mehiri zghal e 1 slim saidi l 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie hopital abderrahmane mami ariana tunisie presentateur ben dhaou khouloud |
P-073 - Détection moléculaire de la résistance du complexe Mycobacterium tuberculosis aux antituberculeux majeurs
Titre session : PA-04 Diagnostic et sensibilité aux antibiotiques des mycobactéries
Voir le poster
Auteurs : Ben Dhaou K. (1), Bouzouita I. (1), Ghariani A. (1), Hajri M. (1), Bejaoui S. (1), Hakmouni N. (1), Mehiri Zghal E. (1), Slim Saidi L. (1)
Présentateur : Ben Dhaou Khouloud
Etablissement : (1) Laboratoire de microbiologie, Hôpital Abderrahmane Mami , Ariana, TUNISIE
Objectif - Introduction La détection rapide de la résistance aux antituberculeux majeurs, rifampicine et isoniazide, est cruciale pour une prise en charge adaptée des cas de résistance. Cette étude vise à étudier le profil de résistance aux antituberculeux majeurs du complexe Mycobacterium tuberculosis et à évaluer les performances du test génotypique GenoTypeMTBDRplus par rapport au test phénotypique de référence et au test GeneXpert Ultra.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective menée au laboratoire de microbiologie du CHU Abderrahmane Mami (Ariana, Tunisie) entre 2020 et 2024. Elle a inclus tous les patients suspects de tuberculose résistante à la rifampicine et/ou l’isoniazide. La résistance à la rifampicine a été détectée directement sur les prélèvements par le test GeneXpert Ultra. L’antibiogramme a été réalisé par la méthode des proportions en milieu liquide (méthode de référence). Le test GenoTypeMTBDRplus (Hain) a été réalisé conformément aux recommandations du fabricant.
Resultats L’étude a inclus 248 patients (sex ratio de 4,7, âge médian de 39 ans [27-54]). Les prélèvements respiratoires représentaient 88% des échantillons. Une résistance à la rifampicine a été détectée dans 42,3 % des cas, dont 72,2 % MDR (résistance à la rifampicine et à l’isoniazide). Les mutations les plus fréquentes ont touché la région rpoBWT8 (codons 530-533) (69,8 %). Une résistance à l’isoniazide concernait 52,3 % des souches, dont 41,5 % en monorésistance, avec une prédominance des mutations dans le gène katG (85,8 % des cas). Le GenoTypeMTBDRplus a présenté une sensibilité de 94,1 % (IC 95 % : 86,9 % - 97,4 %) et une spécificité de 99,2 % (IC 95 % : 96 % - 99,8 %) pour la détection de la résistance à la rifampicine. Concernant l’isoniazide, il a montré une sensibilité de 83,5 % (IC 95 % : 76,3 % - 88,9 %) et une spécificité de 100% (IC 95 % : 95,9 % - 100 %). La concordance avec GeneXpert Ultra dans la détection de la résistance à la rifampicine était excellente (coefficient kappa= 0.94).
Conclusion Le test génotypique a montré une bonne performance pour la détection de la résistance à la rifampicine. La résistance à l’isoniazide étant plus complexe, ses performances sont relativement moindres. Le séquençage des souches présentant une discordance est indispensable pour optimiser les stratégies thérapeutiques.
Mots cles résistance, rifampicine, isoniazide, tuberculose, test génotypique
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| p 074 approche moleculaire du diagnostic des formes extra pulmonaires de la tuberculose titre session pa 04 diagnostic et sensibilite aux antibiotiques des mycobacteries auteurs selmi m 1 maatouk y 1 dhaou m 1 hannachi n 1 marzouk m 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie hopital farhat hached sousse tunisie presentateur selmi meriam |
P-074 - Approche moléculaire du diagnostic des formes extra pulmonaires de la tuberculose
Titre session : PA-04 Diagnostic et sensibilité aux antibiotiques des mycobactéries
Auteurs : Selmi M. (1), Maatouk Y. (1), Dhaou M. (1), Hannachi N. (1), Marzouk M. (1)
Présentateur : Selmi Meriam
Etablissement : (1) laboratoire de microbiologie hopital Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Objectif - Introduction La tuberculose extra pulmonaire (TEP) demeure un problème majeur de santé publique, dont le diagnostic est exclusivement bactériologique
Face aux contraintes des techniques bactériologiques conventionnelles, des techniques de biologie moléculaire, tels que la PCR en temps réel (qPCR), ont été développées et appliquées au diagnostic bactériologique de la tuberculose, notamment dans sa forme extra pulmonaire.
Notre objectif était d’évaluer la performance de la qPCR pour le diagnostic de la TEP.
Materiels Étude transversale menée sur 10 ans (de 2013 à 2022), portant sur les prélèvements extra pulmonaires (PEP) reçus à visée d’étude mycobactériologique au laboratoire de Microbiologie du CHU farhat hached, et pour lesquels une qPCR était réalisée.
La technique de qPCR utilisée était le GeneXpert MTB/RIF. La sensibilité et la spécificité de la qPCR étaient comparées à la culture considérée la technique de référence.
Resultats Un total de 448 qPCR a été réalisé, provenant majoritairement des services hospitaliers internes (84 %).
La qPCR était positive dans 84 cas (18,7 %), avec des taux de positivité particulièrement élevés pour les prélèvements ganglionnaires (44,9 %), ostéo-articulaires (20 %) et neuroméningés (13,9 %).
La sensibilité globale était de 90,7 % (94,1 % pour les ponctions vs 87,3 % pour les biopsies), avec une spécificité de 100 % pour tous les types de prélèvements.
L’analyse détaillée des résultats a montré que les taux de positivité variaient selon la localisation et la nature du prélèvement: localisation ganglionnaire (ponction : n =37 ; 50 % vs biopsie : n =7 ; 29,2 %, p =0,075), ostéoarticulaire (ponction d’abcès du psoas : n =5 ; 26,3 % vs biopsie tissulaire : n =8 ; 17,8 %, p =0,5), pleural (ponction : n =5 ; 9,8 % vs biopsie : n =2 ; 9,1 %, p =1) et digestif (ponction d’ascite : n = 3 ; 7,5 % vs biopsie : n =0 ; 0 %, p =1). La nature liquidienne ou tissulaire n’a pas significativement influencé la fiabilité des résultats.
Conclusion La qPCR par GeneXpert est un outil performant pour le diagnostic de la TEP, et sa fiabilité n’est pas affectée par la nature du PEP.
Mots cles Tuberculose extra pulmonaire, biologie moléculaire
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| p 075 detection multiplexe rapide de 19 genes de resistance de mycobacterium tuberculosis par ngs en routine clinique titre session pa 04 diagnostic et sensibilite aux antibiotiques des mycobacteries auteurs drali r 1 jessica a 1 margaux m 1 delbir l 2 sayada c 2 mohamed s 1 etablissement 1 abl diagnostics marseille france 2 abl sa luxembourg luxembourg presentateur mohamed sofiane |
P-075 - Détection multiplexe rapide de 19 gènes de résistance de Mycobacterium tuberculosis par NGS en routine clinique
Titre session : PA-04 Diagnostic et sensibilité aux antibiotiques des mycobactéries
Voir le poster
Auteurs : Drali R. (1), Jessica A. (1), Margaux M. (1), Delbir L. (2), Sayada C. (2), Mohamed S. (1)
Présentateur : Mohamed Sofiane
Etablissement : (1) Abl Diagnostics, Marseille, FRANCE; (2) ABL SA, Luxembourg, LUXEMBOURG
Objectif - IntroductionLa tuberculose multirésistante (MDR-TB) représente un défi majeur en santé publique. La détection rapide et fiable des mutations associées à la résistance est essentielle pour orienter le traitement et limiter la transmission. L’intégration du NGS en routine nécessite des protocoles simplifiés, rapides et standardisés. L'objectif est d'évaluer la performance d’un protocole NGS ultra-rapide pour la détection des mutations de résistance chez Mycobacterium tuberculosis (MTB), adapté aux laboratoires de routine.
MaterielsNous avons testé la solution DeepChek®, combinant une PCR multiplexe ciblant 19 gènes de résistance en 2h, suivie d’une préparation de librairies en 1h20. L’analyse a été réalisée sur des panels QCMD. Les séquences ont été interprétées via MicrobioChek®, intégrant l’algorithme OMS pour une lecture standardisée des mutations.
ResultatsLe protocole a permis l’identification de mutations cliniquement pertinentes : katG S315N (isoniazide), rpoB S450W, c1349g (rifampicine), embB M306I (éthambutol), pncA T135P (pyrazinamide), rpsL K43R (streptomycine), gyrA D94A (fluoroquinolones). La couverture génétique et la sensibilité analytique ont permis une cartographie complète des profils de résistance, avec une concordance parfaite avec les données de référence.
ConclusionDeepChek® offre une solution NGS rapide, fiable et conforme aux standards internationaux, adaptée aux laboratoires de routine. Elle constitue une avancée pour le diagnostic moléculaire de la tuberculose résistante et la surveillance épidémiologique.
Mots clesTuberculose, NGS, résistance, multiplexe, routine, DeepChek®, mutations
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| p 076 evaluation amplification genique isotherme pour la detection de mycobacterium tuberculosis titre session pa 04 diagnostic et sensibilite aux antibiotiques des mycobacteries auteurs galinier j 1 depape j 1 rouquet y 1 bruno a 1 garros s 1 bernier m 1 etablissement 1 laboratoire regional de microbiologie inovie cbm toulouse france presentateur bernier matthieu |
P-076 - Évaluation amplification génique isotherme pour la détection de Mycobacterium tuberculosis
Titre session : PA-04 Diagnostic et sensibilité aux antibiotiques des mycobactéries
Auteurs : Galinier J. (1), Depape J. (1), Rouquet Y. (1), Bruno A. (1), Garros S. (1), Bernier M. (1)
Présentateur : Bernier Matthieu
Etablissement : (1) Laboratoire régional de Microbiologie, INOVIE CBM, Toulouse, FRANCE
Objectif - IntroductionDans un contexte de faible endémie en France mais avec des disparités territoriales marquées (Île-de-France, Guyane, Mayotte), la détection rapide de la tuberculose (TB) est un enjeu de santé publique. Conformément aux recommandations 2025 de la HAS, nous avons évalué un test d’amplification isotherme (PLUS LIFE) pour la détection de Mycobacterium tuberculosis dans les infections respiratoires.
MaterielsLe test PLUS LIFE (Guangzhou Pluslife Biotech) repose sur l’amplification isotherme ciblant les gènes gyrB et IS6110. Il a été comparé à une PCR en temps réel (M10, SD BIOSENSOR) sur 23 échantillons cliniques. La répétabilité, la sensibilité analytique (dilutions de souche BCG), la comparabilité et la praticabilité ont été analysées.
ResultatsLa répétabilité du test isotherme montre 100 % de concordance qualitative. La sensibilité analytique est estimée entre 62–205 UFC/mL. La comparabilité avec la PCR M10 révèle un accord global de 95 %, avec un accord de 92 % sur les positifs et 100 % sur les négatifs (κ = 0,91). Une discordance (PCR positive, isotherme négatif) n’a pas été confirmée par culture ni examen direct. Le test isotherme est simple d’utilisation, sans étape de neutralisation, avec une formation équivalente à celle de la PCR.
ConclusionLe test PLUS LIFE présente de bonnes performances analytiques et une excellente spécificité. Son format unitaire, automatisé et rapide en fait un outil adapté aux contextes à ressources limitées ou aux zones à forte incidence, conformément aux recommandations de la HAS.
Mots clestuberculose, amplification isotherme, test rapide, dépistage, biologie moléculaire
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| p 077 tuberculose digestive enjeux et defis du diagnostic bacteriologique titre session pa 04 diagnostic et sensibilite aux antibiotiques des mycobacteries auteurs selmi m 1 maatouk y 1 dhaou m 1 hannachi n 1 marzouk m 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie hopital farhat hached sousse tunisie presentateur selmi meriam |
P-077 - Tuberculose digestive : enjeux et défis du diagnostic bactériologique
Titre session : PA-04 Diagnostic et sensibilité aux antibiotiques des mycobactéries
Auteurs : Selmi M. (1), Maatouk Y. (1), Dhaou M. (1), Hannachi N. (1), Marzouk M. (1)
Présentateur : Selmi Meriam
Etablissement : (1) laboratoire de microbiologie hopital Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Objectif - Introduction La tuberculose (TB) digestive constitue une localisation extra-pulmonaire encore fréquente en Tunisie. Elle reste néanmoins peu documentée et souvent sous-diagnostiquée en raison de sa présentation clinique non spécifique et de la difficulté diagnostique liée à la paucibacillarité des prélèvements.
L’objectif de notre étude était d’actualiser les données bactériologiques de la TB digestive.
Materiels Étude transversale menée sur 10 ans (2013-2022), portant sur les prélèvements (PVT) des biopsies digestives, des ponctions d’ascite et d’abcès hépatique reçus au laboratoire de Microbiologie du CHU farhat hached de Sousse à visée d’étude mycobactériologique.
L’examen direct (ED) et la culture étaient systématiquement effectués. La PCR était indiquée en cas de doute diagnostic ou de suspicion de TB multirésistante. La technique de PCR utilisée était la PCR en temps réel (qPCR) par le GeneXpert MTB/RIF.
Resultats Nous avons colligé 229 PVT, avec une prédominance féminine (sexe ratio H/F = 0,6). Les principaux services prescripteurs étaient la gastro‑entérologie (36 %) et les maladies infectieuses (27 %). Les PVT reçus étaient à type de biopsies (n=18 ; 7,9 %), de ponctions d’ascite (n=196 ; 85,6%) et d’abcès hépatique (n=15, 6,5%)
La culture était positive dans 13 cas, correspondant à un taux de positivité global de 5,6 %, incluant 12 ponctions d’ascite et une ponction d’abcès hépatique. Un seul ED était positif provenant d’une ponction d’abcès hépatique.
La qPCR a été réalisée sur 52 PVT (22,7 %), principalement des ponctions d’ascite (n = 43) et quelques biopsies digestives (n = 9). Trois résultats positifs ont été observés sur les ponctions d’ascite, tandis que les biopsies digestives étaient toutes négatives (7,5 % vs 0 % ; p = 1).
En termes de résistance, aucun cas de tuberculose multirésistante n’a été détecté.
Conclusion Le diagnostic bactériologique de la tuberculose digestive reste limité par la paucibacillarité des échantillons. L’utilisation combinée de la culture et de la PCR améliore toutefois la détection, soulignant l’importance d’approches diagnostiques complémentaires pour une prise en charge adaptée.
Mots cles tuberculose digestive - diagnostic - bactériologie
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| p 078 etude genomique de la resistance a lamikacine chez mycobacterium abscessus titre session pa 04 diagnostic et sensibilite aux antibiotiques des mycobacteries auteurs allam c 1 2 agsous s 1 2 baylac p 1 2 la k 2 godron n 2 awad z 1 mougari f 1 2 cambau e 1 2 etablissement 1 service de mycobacteriologie specialisee et de reference laboratoire associe du centre national de reference des mycobacteries et de la resistance des mycobacteries aux antituberculeux cnrmyrma hopital bichat aphp ghu nord universite paris cite paris france 2 evrest team iame research center infection antimicrobials modelling evolution umr1137 inserm universite paris cite universite sorbonne paris nord paris france presentateur allam camille |
P-078 - Etude génomique de la résistance à l’Amikacine chez Mycobacterium abscessus
Titre session : PA-04 Diagnostic et sensibilité aux antibiotiques des mycobactéries
Auteurs : Allam C. (1,2), Agsous S. (1,2), Baylac P. (1,2), La K. (2), Godron N. (2), Awad Z. (1), Mougari F. (1,2), Cambau E. (1,2)
Présentateur : Allam Camille
Etablissement : (1) Service de Mycobactériologie Spécialisée et de Référence, Laboratoire associé du Centre National de Référence des Mycobactéries et de la Résistance des Mycobactéries aux Antituberculeux (CNRMyrMA), Hôpital Bichat, APHP GHU Nord, Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (2) EVRest team, IAME research center (Infection, Antimicrobials, Modelling, Evolution), UMR1137, INSERM, Université Paris Cité, Université Sorbonne Paris Nord, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionL’Amikacine est l’un des traitements de référence des infections à Mycobacterium abscessus (MAB). Le mécanisme principal de la résistance de MAB à l’Amikacine est la mutation A1408G (numérotation E. coli) du gène rrs codant pour l’ARN 16s, cible de l’Amikacine, détectée en routine par le test GenoType NTM-DR® (Brucker). D’autres mutations du gène rrs ont été décrites mais leur fréquence dans les souches cliniques est peu connue. Notre objectif est d’étudier le support de la résistance à l’Amikacine chez MAB grâce à une étude génomique et de suivre l’évolution de la résistance sur une collection de souches cliniques du Centre National de Référence (CNR) des mycobactéries.
MaterielsEntre 2012 et 2025, toutes les souches issues de patients présentant une infection à MAB avec au moins une souche résistante à l’Amikacine (AMK-R, CMI>64mg/L) ont été inclues. Le test NTM-DR a été réalisé sur toutes les souches inclues. Un séquençage du génome complet ( WGS) a été réalisé localement (MiSeq®, Illumina). L’appel de variant recherchant des SNPs et Indels a été réalisé grâce à un pipeline bio-informatique maison (GenoMAB) sur une sélection de 120 gènes liés à la résistance aux antibiotiques chez MAB.
ResultatsParmi 107 souches issues de 31 patients (dont 29 atteints de mucoviscidose et 2 d’une autre bronchopathie), 72 étaient AMK-R (Tableau 1). Un traitement par aminoside a été administré chez 90% des patients. GenoMAB a identifié des mutations de rrs pour 94% des patients : aux loci 1408 pour 77% (test NTM-DR positif), ou 1409, 1491, ou 1496 pour 17% (test NTM-DR négatif), et une absence de mutation de rrs pour 6% des patients. Les 15 patients ayant des couples de souches AMK-S/R présentaient un faible nombre de SNPs d’écart entre les souches AMK-S et AMK-R (médiane [IQR] : 27 [10-55]).
ConclusionLe pipeline GenoMAB a confirmé la mutation majoritaire A1408G de rrs comme support de la résistance à l’Amikacine chez MAB, en concordance avec le test NTM-DR, et identifié des mutations en dehors de ce site pour plus de 15% des patients. Le WGS a montré une grande proximité entres les souches AMK-S et AMK-R de mêmes patients, suggérant une acquisition de résistance sélectionnée par l’antibiothérapie. Cette étude souligne l’intérêt du WGS dans la détection et le suivi de la résistance chez MAB.
Mots clesMycobacterium abscessus, Mycobactéries non tuberculeuses, Résistance, Aminosides, Génomique
 Tableau 1. MAB = Mycobacterium abscessus, AMK= Amikacine
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| p 080 evaluation de la sensibilite a la temocilline des souches dhaemophilus influenzae de moraxella catarrhalis et pasteurella spp titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs farfour e 1 2 caspar y 3 guinard j 4 amara m 5 penven m 6 jacquier h 7 plouzeau c 8 muggeo a 9 revillet h 10 le brun c 11 potron a 12 fangous m 13 mizrahi a 14 15 bedferd v 16 bille e 17 barraud o 19 cuzon g 20 degand n 21 le monnier a 14 15 gmc study group 14 etablissement 1 www clin92 com suresnes france 2 hopital foch suresnes france 3 chu de grenoble grenoble france 4 chu d orleans orleans france 5 ch de versailles le chesnay france 6 chu de rennes rennes france 7 hopital henri mondor creteil france 8 chu de poitiers poitiers france 9 chu de reims reims france 10 chu de toulouse toulouse france 11 chu de tours tours france 12 chu de besancon besancon france 13 ch de cornouailles quimper france 14 gh paris saint joseph marie lannelongue paris france 15 universite paris saclay inrae agroparistech micalis institute jouy en josas france 16 chu de nantes nantes france 17 chu necker enfants malades paris france 18 universite paris cite inserm u1151 cnrs umr8253 institut necker enfants malades paris france 19 chu de limoges limoges france 20 hopital bicetre le krelin bicetre france 21 centre hospitalier dantibes juan les pins antibes france presentateur farfour eric |
P-080 - Evaluation de la sensibilité à la temocilline des souches d’Haemophilus influenzae, de Moraxella catarrhalis et Pasteurella spp
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Voir le poster
Auteurs : Farfour E. (1,2), Caspar Y. (3), Guinard J. (4), Amara M. (5), Penven M. (6), Jacquier H. (7), Plouzeau C. (8), Muggeo A. (9), Revillet H. (10), Le Brun C. (11), Potron A. (12), Fangous M. (13), Mizrahi A. (14,15), Bedferd V. (16), Bille E. (17), Barraud O. (19), Cuzon G. (20), Degand N. (21), Le Monnier A. (14,15), Gmc Study Group . (14)
Présentateur : Farfour Eric
Etablissement : (1) www.clin92.com, Suresnes, FRANCE; (2) Hôpital Foch, Suresnes, FRANCE; (3) CHU de Grenoble, Grenoble, FRANCE; (4) CHU d'Orléans, Orléans, FRANCE; (5) CH de Versailles, Le Chesnay, FRANCE; (6) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (7) Hôpital Henri Mondor, Créteil, FRANCE; (8) CHU de Poitiers, Poitiers, FRANCE; (9) CHU de Reims, Reims, FRANCE; (10) CHU de Toulouse, Toulouse, FRANCE; (11) CHU de Tours, Tours, FRANCE; (12) CHU de Besançon, Besançon, FRANCE; (13) CH de Cornouailles, Quimper, FRANCE; (14) GH Paris Saint Joseph & Marie Lannelongue, Paris, FRANCE; (15) Université Paris-Saclay, INRAE, AgroParisTech, Micalis Institute, Jouy-En-Josas, FRANCE; (16) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE; (17) CHU Necker Enfants Malades, Paris, FRANCE; (18) Université Paris Cité, INSERM U1151, CNRS UMR8253, Institut Necker-Enfants Malades, Paris, FRANCE; (19) CHU de Limoges, Limoges, FRANCE; (20) Hôpital Bicêtre, Le Krelin-Bicêtre, FRANCE; (21) Centre Hospitalier d’Antibes-Juan Les Pins, Antibes, FRANCE
Objectif - IntroductionLa témocilline est un dérivé de la ticarcilline dont l’intérêt principal réside dans son spectre étroit et sa stabilité vis-à-vis de nombreuses β-lactamases. Bien qu’elle soit indiquée pour le traitement des infections respiratoires, peu d'études ont objectivé son utilisation dans cette indication, les données microbiologiques restant partielles. L’objectif de ce travail était d’évaluer la sensibilité à la témocilline de bactéries à tropisme respiratoire : Haemophilus influenzae (HI), Moraxella catarrhalis (MC) et Pasteurella spp. (PS).
MaterielsSeize laboratoires hospitaliers ont participé à cette étude. Chaque centre était invité à inclure des souches consécutives d'HI, MC et PS. isolées de prélèvement respiratoire en quantité significative (supérieures au seuil du REMIC) entre le 1er octobre 2024 et le 30 mai 2025. La sensibilité à la témocilline a été évaluée par bandelette en gradient de diffusion. Les CMI50 et CMI90 ont été calculées pour chaque espèce bactérienne. La sensibilité aux β-lactamines d’HI a été évaluée phénotypiquement.
ResultatsEn tout, 575 souches (356 HI, 167 MC et 52 PS) ont été incluses. Les CMI50 et CMI90 étaient respectivement de 1 et 4 mg/L pour HI, 2 et 4 mg/L chez MC et 0,5 et 1 mg/L chez PS. Moins de 2% des souches présentaient une CMI > 16 mg/L.
La distribution des CMI à la témocilline était significativement plus élevée chez les souches d'HI résistantes aux pénicillines par modification des PLP (CMI90 = 16 mg/L) en comparaison aux souches sauvages (CMI90 = 4 mg/L) et aux souches productrices de pénicillinase (CMI90 = 4 mg/L). Parmi les souches d'HI résistantes à l'amoxicilline-clavulanate et au cotrimoxazole, 96,8% avaient une CMI à la témocilline ≤ 16 mg/L.
ConclusionLa distribution des CMI à la témocilline des 3 espèces est comparable à celle d’Enterobacterales suggérant une possible efficacité de la molécule. Pour HI, la distribution observée est comparable à celle de l’EUCAST (Ecoff=1). Toutefois, les CMI plus élevées chez les souches d'HI résistantes aux β-lactamines par modification des PLP suggèrent une moins bonne liaison de la témocilline à la PLP3 mutée.
Ce travail soulève un potentiel intérêt de la témocilline dans le traitement des infections respiratoires impliquant HI, MC et PS. Des études complémentaires sont nécessaires afin de préciser son éventuelle place dans ces indications.
Mots clesTémocilline, infection respiratoire
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| p 081 antibioresistances digestives en paca le trio campylobactersalmonellashigella a lere post covid titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs osman f 3 chaudet l 1 murzilli p 1 morello v 1 barrieu moussat s 2 prots l 1 etablissement 1 cerballiance provence azur saint laurent du var france 2 cerballiance provence azur saint laurent du var france 3 universite sainte famille batroun liban presentateur prots laurence |
P-081 - Antibiorésistances digestives en PACA : le trio Campylobacter–Salmonella–Shigella à l’ère post-COVID
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Osman F. (3), Chaudet L. (1), Murzilli P. (1), Morello V. (1), Barrieu-Moussat S. (2), Prots L. (1)
Présentateur : Prots Laurence
Etablissement : (1) Cerballiance Provence Azur, Saint Laurent Du Var, FRANCE; (2) Cerballiance Provence Azur, Saint Laurent Du Var, FRANCE; (3) Université Sainte Famille, Batroun , LIBAN
Objectif - IntroductionÉvaluer l’impact post-COVID-19 sur les résistances aux fluoroquinolones et macrolides de trois entéropathogènes majeurs (Campylobacter spp., Salmonella spp. et Shigella spp.) isolés à partir de selles humaines en région PACA (2023–2025), dans un contexte d’usage accru de macrolides en ville et à l’hôpital. Ces entéropathogènes sont responsables d’infections digestives fréquentes et de complications potentiellement graves.
MaterielsCampylobacter (n=96, répartition coli/jejuni) : étude prospective (nov. 2024 – janv. 2025), isolats issus de PCR multiplex (CT < 32), identifiés après culture par spectrométrie de masse. La résistance à l’azithromycine (AZI) a été estimée via les diamètres d’inhibition autour des disques d’érythromycine (CA-SFM 2024). Salmonella (n=123) et Shigella (n=25) : étude rétrospective (2023–2024), CMI extraites des bases du laboratoire.
ResultatsChez Campylobacter, la résistance à la ciprofloxacine (CIP) est élevée (70,8 %) ; la sensibilité aux macrolides reste conservée. Salmonella montre des % de résistance modérés (CIP 7,3 %, AZI 2,4 %). Pour Shigella, la résistance à l’azithromycine (AZI) atteint 16 %, surtout chez S. sonnei. Les données régionales sont cohérentes avec celles des CNR : en 2023, le CNRCH rapportait pour Campylobacter des taux de CIP-R de 64,8 % (C. jejuni) et 66 % (C. coli), et <1 % de résistance aux macrolides pour C. jejuni (~7 % pour C. coli). Le CNR signalait en 2022 pour Salmonella <10 % de CIP-R et <3 % d’AZI-R. Le CNRESS notait 22 % de souches S. sonnei XDR co-résistantes AZI/CIP/C3G (Cf Tableau joint)
ConclusionLa résistance aux fluoroquinolones reste préoccupante chez Campylobacter, surtout C. coli. La sensibilité aux macrolides est préservée pour C. jejuni. Le % d’AZI-R de Shigella en PACA, bien que <22 % nationalement, reste notable. Ainsi, même si la région PACA présente historiquement une consommation d’antibiotiques plus élevée que la moyenne nationale, nos résultats ne montrent pas de taux de résistance supérieurs, ce qui suggère que pour Campylobacter, la résistance aux fluoroquinolones est généralisée et peu influencée par les variations régionales. Ces données soulignent l’importance de stratégies locales de bon usage des antibiotiques dans une perspective de santé publique durable.
Mots clesCampylobacter, Salmonella, Shigella, résistance, fluoroquinolones, macrolides, PACA, COVID-19
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| p 082 prevalence des bmr bhre au niveau du centre de lutte contre le cancer batna algerie 2019 2024 titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs benbouza a 1 2 righi n 1 2 allaouna c 1 3 logbi b 1 3 mebarki y 2 etablissement 1 universite batna 2 mostepha ben boulaid batna algerie 2 etablissement public hospitalier batna algerie 3 centre de lutte contre le cancer batna algerie presentateur benbouza amel |
P-082 - Prévalence des BMR/BHRe au niveau du Centre de Lutte Contre le Cancer- Batna- Algérie (2019-2024)
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Voir le poster
Auteurs : Benbouza A. (1,2), Righi N. (1,2), Allaouna C. (1,3), Logbi B. (1,3), Mebarki Y. (2)
Présentateur : Benbouza Amel
Etablissement : (1) Université Batna 2 Mostepha Ben Boulaid-, Batna, ALGERIE; (2) Etablissement Public Hospitalier, Batna, ALGERIE; (3) Centre de Lutte Contre le Cancer, Batna, ALGERIE
Objectif - Introduction Les infections à bactéries multi voire hautement résistantes constituent un problème majeur de santé publique. Elles sont particulièrement grave et sont souvent grevées d’un mauvais pronostic et s’accompagnent d’un taux de mortalité élevé particulièrement chez les patients présentant des comorbidités qui demeurent indissociables d’une utilisation inappropriée d’antibiotiques. L’objectif de ce travail était d’évaluer le profil bactériologique et les résistances aux antibiotiques des BMR et BHRe isolées des prélèvements reçus au centre de lutte contre le cancer Batna.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive, effectuée à l’unité de Microbiologie-CLCC Batna, portant sur les BMR/BHRE isolées sur 6 ans(Janvier 2019 à Décembre 2024),isolées des différents prélèvements (ECBU, hémoculture, pus, liquides biologiques). L’examen bactériologique était effectué selon les techniques habituelles standardisées. L’identification était réalisée par galerie API 20E/Vitek2 et l’évaluation de leur sensibilité aux antibiotiques par méthode de diffusion des disques sur milieu gélosé Mueller-Hinton,complétée par CMI sur automate Vitek2 et ou par bandelettes E-test. Et une caractérisation phénotypique des principaux mécanismes de résistance aux β-lactamines.
Resultats Sur un total de 4527 prélèvements reçus,1130 bactéries multi résistantes non redondantes étaient isolées. Une prédominance masculine 55%, avec une moyenne d’âge de 41,33 ans. Les pus prédominaient 38%, hémocultures et ECBU, 21% chacun. Une prédominance du service hématologie 34%,les externes 24%, la chirurgie 13% l’oncologie 10%,l’onco-pédiatrie et réanimation 9% chacun.
l’analyse des BMR/BHRe isolées montre une prédominance des E-BLSE 46%,des SARM 15%,puis ABRI 11%. EPC 9% des isolats. PARC7%, tandis que les ERG 3% .
La répartition des BMR/BHRe selon les espèces a mis en évidence une prédominance d’Escherichia coli 29%,Klebsiella pneumoniae 23%,SARM15%. Acinetobacter baumannii11%, Pseudomonas aeruginosa7%
Conclusion Notre étude met en évidence une prévalence préoccupante des BMR et l'émergence croissante des BHRe,exposant au risque d’impasse thérapeutique.
Cette situation reflète une pression de sélection élevée,liée à un usage inapproprié des antibiotiques et à des défaillances des mesures de prévention des infections d'où nécessité d’une surveillance microbiologique,d’un renforcement des mesures d’hygiène.
Mots cles CLCC,Résistance,BMR,BHRe.
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| p 083 classes antibiotiques associees a l acquisition d une enterobacterie productrice de carbapenemase titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs ducloue j 1 loison g 1 legeay c 1 etablissement 1 chu angers angers france presentateur ducloue justine |
P-083 - Classes antibiotiques associées à l'acquisition d'une entérobactérie productrice de carbapénémase
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Voir le poster
Auteurs : Ducloué J. (1), Loison G. (1), Legeay C. (1)
Présentateur : Ducloué Justine
Etablissement : (1) CHU Angers, Angers, FRANCE
Objectif - Introduction La prise d'antibiotiques (ATB) est un facteur de risque d'acquisitionde bactéries résistantes aux ATB. Bien que des études aient suggéré que l'utilisation de carbapénèmes soit associée au risque d'émergence d'entérobactéries résistantes aux carbapénèmes (ERC), peu d'études se sont intéressées plus spécifiquement aux entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC).
Notre objectif était d'identifier les classes ATB associées à la découverte d'EPC.
Materiels Nous avons mené une étude rétrospective mono-centrique de type cas-témoins. Les cas de portage d'EPC après prise d'ATB ont été comparés à des témoins appariés (même service, même période, même durée d'hospitalisation, ATB récent ou en cours, au moins 2 dépistages négatifs)
Les ATB étaient regroupés par classes pharmacologiques. Nous avons également comparé la prise d'antibiotiques avec effet anti-anaérobie chez les cas et les témoins.
Les variables ont été comparées par test du Khi² ou test exact de Fisher selon la méthode appropriée.
Resultats Au total, 185 patients ont été inclus dans cette étude, répartis en 66 cas (35,5?%) et 119 témoins (64,5?%).
En moyenne, les patients ont été exposés à une antibiothérapie pendant 9,46 jours.
Les types de carbapénémase chez les cas étaient VIM (31 cas), NDM (15 cas) et OXA48-like (20 cas).
Les bêta-lactamines avec activité anti-anaérobies étaient les plus utilisés chez les cas comme les témoins (respectivement 59,1% et 52,9%). Les aminosides était utilisés chez 6,1% des cas et 16,0% des témoins.
L'exposition à un ATB anti-anaérobie était retrouvée chez 77,3% des cas et 66,4% des témoins.
Aucune classe ATB n'était significativement associée au risque de découverte d'une EPC, au global ou par type de carbapénémase.
Conclusion Nous n'avons pas identifié de classe ATB associée au risque de découverte d'une EPC en cours d'hospitalisation.
Les programmes de bon usage des ATB ciblant les EPC doivent garder une dimension globale. Un travail spécifiquement consacré au bon usage des carbapénèmes, malgré sa pertinence possible contre les ERC serait potentiellement insuffisant contre la diffusion des EPC. De plus larges études, stratifiées par type de carbapénémase semblent pertinentes pour explorer l'effet de différentes classes ATB sur le risque d'acquisition d'une EPC.
Mots cles Entérobactéries productrices de carbapénémase
Bon usage des antibiotiques
Carbapénèmes
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| p 084 evolution des bmr du groupe eskape dans un chu tunisien titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs rhim h 1 belhouane o 1 bhouri m 1 khouaja e 1 mastouri m 1 etablissement 1 chu fattouma bourguiba monastir tunisie tunisie presentateur rhim hajer |
P-084 - Evolution des BMR du groupe «ESKAPE» dans un CHU Tunisien
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Voir le poster
Auteurs : Rhim H. (1), Belhouane O. (1), Bhouri M. (1), Khouaja E. (1), Mastouri M. (1)
Présentateur : Rhim Hajer
Etablissement : (1) CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie, TUNISIE
Objectif - Introduction L’antibiorésistance est un problème majeur de santé publique. L’objectif de notre étude est d’étudier l’évolution des bactéries multirésistantes (BMR) du groupe ESKAPE (E.faecium, S.aureus, K.pneumoniae, A.baumannii, P.aeruginosa, Enterobacter spp.) et de décrire leur épidémiologie.
Materiels Les isolats d'intérêt ont été collectés au CHU de Monastir - Tunisie entre 2015 et 2025. L’identification bactérienne a été réalisée selon les méthodes conventionnelles. La sensibilité aux antibiotiques a été analysée selon les directives CASFM de l’année en cours.
Resultats Au total, 5911 BMR ont été étudiées : 52 souches d’E.faecium résistantes à la vancomycine (ERV) et 769 souches de S.aureus résistantes à la méticilline (SARM) avec une prévalence de 24,5% et 19,8% respectivement. Concernant les bacilles Gram négatif, 2026 souches de K.pneumoniae résistantes aux céphalosporines de 3ème génération (C3G) et 835 aux carbapénèmes avec une prévalence respective de 34.9 % et 14.3 %. 1039 souches d’A.baumannii résistantes à l’imipénème (ABRI), 201 souches de P.aeruginosa résistantes à la ceftazidime (PARC) et 230 à l’imipénème (PARI) avec une prévalence respective de 87,2%, 14,9% et 6.4 %. 297 souches d’Enterobacter spp. résistantes aux C3G et 194 aux carbapénèmes avec une prévalence de 25 % et 9.3 % respectivement. La résistance a augmenté pour la majorité des bactéries étudiées au cours de la dernière décennie, avec des pics de prévalence en 2023 pour P. aeruginosa résistante à l’imipénème (15?%) et Enterobacter spp. résistants aux carbapénèmes (27?%), et en 2024 pour le SARM (15?%) et K.pneumoniae résistante aux carbapénèmes (20?%). Les services de réanimation constituaient les principaux lieux d’isolement, en particulier pour ABRI (72%), PARC/I (44.1%/51.3%) et Enterobacter spp.(30%).
Concernant les types de prélèvements, les suppurations représentaient la source dominante d’isolement, notamment pour les souches de SARM (54%), de PARC/I (29.4 %/ 17.8 %) et d’Enterobacter spp (48.4%). Les prélèvements respiratoires occupaient également une place prépondérante, surtout pour K.pneumoniae (15.3%), ABRI (56.1%) et PARC/I (39.4%/47.8%).
Conclusion Notre étude révèle une augmentation constante de la prévalence des BMR du groupe ESKAPE. D’où la nécessité d'une gestion rigoureuse et raisonnée de l'utilisation des antibiotiques.
Mots cles BMR, ESKAPE, résistance, épidémiologie
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| p 085 emergence des citrobacter freundii producteurs de carbapenemase kpc dans le sud de la france titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs benyahia m 1 fournier r 2 richaud morel b 1 compan f 1 richardoz m 1 dunyach remy c 1 magnan c 1 boutet dubois a 1 lavigne j 1 pantel a 1 etablissement 1 chu nimes nimes france 2 inovie labosud site garosud montpellier france presentateur boutet dubois adeline |
P-085 - Emergence des Citrobacter freundii producteurs de carbapénémase KPC dans le Sud de la France
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Benyahia M. (1), Fournier R. (2), Richaud-Morel B. (1), Compan F. (1), Richardoz M. (1), Dunyach-Remy C. (1), Magnan C. (1), Boutet-Dubois A. (1), Lavigne J. (1), Pantel A. (1)
Présentateur : Boutet-Dubois Adeline
Etablissement : (1) CHU NIMES, Nimes, FRANCE; (2) INOVIE Labosud, site Garosud, Montpellier, FRANCE
Objectif - IntroductionEn 2024, l'espèce Citrobacter freundii représentait 19% des souches d’Enterobacterales Productrices de Carbapénémase (EPC) en France, mais seulement 2% des isolats KPC (CNR de la Résistance aux antibiotiques, rapport d’activité 2024).
L’objectif de cette étude était de caractériser la diversité génomique des souches de C. freundii productrices de KPC isolées en ex-région Languedoc-Roussillon et investiguer les cas groupés.
MaterielsLes souches cliniques et environnementales de C. freundii productrices de carbapénémase KPC collectées par le LBMR des BHRe entre 2022 et 2025 ont été séquencés par technique Illumina (MiSeq, kit Nextera) au CHU de Nîmes. Les séquences ont été comparées par whole-genome MultiLocus Sequence Typing (wgMLST) à l’aide du logiciel EPISEQ® CS V2.0 (bioMérieux). Le résistome a été caractérisé.
ResultatsVingt et une souches ont été collectées : 18 isolées dans six services du CHU de Nîmes et 3 provenant de patients hospitalisés dans deux cliniques des Pyrénées-Orientales. Seize souches étaient issues de dépistages rectaux (76%), 3 d’urines (14%) et 2 de l’environnement (grille de douche, WC). L’analyse comparative par wgMLST a permis d’identifier 4 clones épidémiques : 2 appartenant au ST1221 (9 et 3 souches) et 2 de ST22 (3 souches chacun). Tous les isolats hébergeaient le gène blaKPC-2, majoritairement sur un réplicon de type IncP6 (n=17, 94% des souches isolées au CHU de Nîmes). Deux souches co-produisaient la carbapénémase OXA-48 et 3 la BLSE CTX-M-15.
ConclusionL’analyse génomique des C. freundii producteurs de KPC-2 a permis de mettre en évidence un lien épidémique pour la majorité des cas, avec d’une part la diffusion de 4 souches clonales et, d’autre part, la probable transmission croisée d’un plasmide de type IncP6, comme cela a été précédemment décrit en Espagne et au Japon (Yao Y et al., Front Microbiol 2017; Ota Y et al., Appl Environ Microbiol 2022).
Enfin, l’isolement de 2 souches épidémiques dans l’environnement proche des patients alerte sur la nécessité d’éradiquer les réservoirs environnementaux, notamment hydriques (siphon, toilettes, douches, évier), afin de prévenir les épidémies à C. freundii hautement résistants aux antibiotiques dans les établissements de soins.
Mots clesCitrobacter freundii, KPC-2, carbapénémase, EPC, réservoir environnemental
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| p 086 etude descriptive des bacteriemies a haemophilus influenzae chez ladulte titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs richard c 1 2 cassir n 1 2 dubourg g 1 2 seng p 1 2 cardona f 1 2 etablissement 1 assistance publique hopitaux de marseille marseille france 2 ihu mediterranee infection marseille france presentateur richard charlotte |
P-086 - Étude descriptive des bactériémies à Haemophilus influenzae chez l’adulte
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Voir le poster
Auteurs : Richard C. (1,2), Cassir N. (1,2), Dubourg G. (1,2), Seng P. (1,2), Cardona F. (1,2)
Présentateur : Richard Charlotte
Etablissement : (1) Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, Marseille, FRANCE; (2) IHU Méditerranée Infection, Marseille, FRANCE
Objectif - IntroductionChez l’adulte, H. influenzae est principalement associé à des infections respiratoires chez des patients âgés ou comorbides. On observe un nombre croissant d’infections invasives extra-pulmonaires. L’objectif de ce travail est de décrire les manifestations cliniques, l’épidémiologie et la sensibilité aux antibiotiques des bactériémies à H. influenzae chez l’adulte dans notre CHU. MaterielsCette étude rétrospective monocentrique inclut les patients adultes hospitalisés dans notre CHU entre 2015 et 2025 ayant présenté au moins une hémoculture positive à H. influenzae. Les données cliniques et microbiologiques ont été recueillies. Resultats78 patients ont été inclus. 42 patients (53,9%) présentent une pneumopathie dont 10 acquises sous ventilation mécanique, 22 (28,2%) une bactériémie isolée et 14 (17,9%) une infection invasive extra-pulmonaire (5 chorioamniotites, 3 abcès tubo-ovariens, 2 polyarthrites). La mortalité à 30 jours est de 17,9% et le taux d’admission en réanimation de 27,7%. Les patients présentant une pneumopathie sont plus âgés (70,1 ans vs. 55,1), atteints de pathologie respiratoire chronique (41,4% vs. 2,8%), tabagiques (55,2% vs. 33,3%) et immunodéprimés (41,4% vs. 16,7%). Les bactériémies isolées surviennent principalement dans un contexte de cancer ORL, digestif ou d’hépatopathie chronique, et l’évolution défavorable (6 cas sur 22) semble liée à la sévérité de la pathologie sous-jacente. Les infections extra-respiratoires (hors bactériémies isolées) touchent majoritairement des patients jeunes, sans antécédents, avec une bonne évolution clinique. L’analyse univariée révèle que la pneumopathie acquise sous ventilation mécanique est le seul facteur significativement associé à la mortalité à J30. La sensibilité des souches isolées est de 78,9% pour l’Amoxicilline, 89,4% pour l’Amoxicilline-acide clavulanique, et parmi les souches testées, 100% pour la Ceftriaxone (n=15), 97% pour les quinolones (n=43) et 59% pour le Bactrim (n=22). ConclusionChez les adultes présentant une bactériémie à H. influenzae, la mortalité élevée (17,9%) semble être essentiellement liée à la pathologie sous-jacente et à la durée de séjour en réanimation. La survenue d’infections extra-pulmonaires chez des adultes jeunes sans facteur de risque pose la question de l’émergence de clones porteurs de facteurs de virulence particuliers. Mots clesHaemophilus influenzae, épidémiologie, bactériémie, antibiogramme
 Sensibilité aux antibiotiques des souches d'H. influenzae isolées
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| p 087 profil microbiologique des souches dacinetobacter baumannii au chu monastir titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs guedri g 1 gargouri o 2 kadri y 1 mastouri m 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie de chu fattouma bourguiba monastir tunisie 2 laboratoire de microbiologie de chu habib bourguiba sfax tunisie presentateur guedri ghassen |
P-087 - Profil microbiologique des souches d’Acinetobacter baumannii au CHU Monastir
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Voir le poster
Auteurs : Guedri G. (1), Gargouri O. (2), Kadri Y. (1), Mastouri M. (1)
Présentateur : Guedri Ghassen
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie de CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, TUNISIE; (2) Laboratoire de microbiologie de CHU Habib Bourguiba, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction Acinetobacter baumannii est un pathogène nosocomial multirésistant qui provoque des infections sévères. Cette étude analyse son épidémiologie et ses profils de résistance aux antibiotiques à partir des souches isolées au CHU Fattouma Bourguiba de Monastir sur 10 ans.
L’objectif est de Déterminer le profil épidémiologique et l’antibiorésistance des souches d’A. baumannii isolées au laboratoire de microbiologie du CHU Fattouma Bourguiba Monastir sur 10 ans.
Materiels Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective, portant sur toutes les souches non redondantes d’A. baumannii isolées à partir de prélèvements cliniques chez les malades hospitalisés au CHU Fattouma Bourguiba Monastir, sur les 10 dernières années (janvier 2014- décembre2023). L’identification bactérienne a été effectuée par les techniques conventionnelles et l’étude de la sensibilité aux antibiotiques selon les recommandations du CASFM-EUCAST.
Resultats Durant la période d’étude, un total de 1268 souches d’A. baumannii a été inclus. La quasi- totalité des souches provenaient du milieu hospitalier. Les services les plus pourvoyeurs étaient la réanimation chirurgicale (46,2%), la réanimation médicale (23,5%) et la chirurgie générale (5,9%). Les principaux sites d’isolement étaient les prélèvements respiratoires (54,5%), les prélèvements de pus (15,6%) et les hémocultures (9,8%). La résistance aux antibiotiques a été très élevée : ticarcilline (94,5%) et piperacilline (94,9%), piperacilline-Tazobactam (92,9%), ceftazidime (92,1%), imipenème (88,1%), gentamicine (86,4%) et rifampicine (55,2%). Toutefois, les taux de résistance à la colistine étaient très faibles (1,53%). La résistance d’A. baumannii aux antibiotiques évolue de manière continue. En effet, les taux de résistance observés au cours des dix années de l'étude montrent une augmentation constante. La résistance à l'imipénème est passée de 79,4 % en 2014 à 92,2 % en 2023. Les taux de résistance aux antibiotiques étaient particulièrement élevés aux USI pour presque tous les antibiotiques. Ainsi, le taux de résistance à l'imipénème en USI atteignait environ 90,5 %.
Conclusion Le taux élevé de A. baumannii multirésistant, en particulier, en USI nécessite une surveillance rigoureuse, des mesures strictes d'hygiène et d'asepsie, ainsi qu'une utilisation rationnelle des antibiotiques pour limiter sa propagation.
Mots cles A.baumannii/Résistance aux antibiotiques/Bactéries multirésistantes
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| p 088 recrudescence des bacilles a gram negatif atypiques multiresistants isolees dhemoculture chez les patients hospitalises en pediatrie et cardiopediatrie titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs hammami m 1 zribi m 1 abbes s 1 etablissement 1 hopital universitaire la rabta de tunis tunis tunisie presentateur hammami maya |
P-088 - Recrudescence des Bacilles à Gram négatif atypiques multirésistants isolées d’hémoculture chez les patients hospitalisés en pédiatrie et cardiopédiatrie
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Voir le poster
Auteurs : Hammami M. (1), Zribi M. (1), Abbes S. (1)
Présentateur : Hammami Maya
Etablissement : (1) Hopital universitaire La Rabta De Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Certains bacilles à Gram négatif (BGN) atypiques oxydatifs opportunistes, naturellement multirésistants pour certains, bien que rarement isolés, peuvent être responsables d’infections sévères. Une augmentation de l’isolement de ces germes à partir d’hémocultures a été notée au service de pédiatrie et cardiopétrie. L’objectif de cette étude préciser leurs caractéristiques épidémiologiques et leurs profils de multirésistance.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée au laboratoire de microbiologie du CHU la Rabta, s’intéressant à Ralstonia mannitolilytica, Achromobacter xylosidans et Cronobacter sakazakii à partir des hémocultures entre février 2025 et août 2025. L’identification a été réalisée selon les normes du REMIC et la sensibilité aux antibiotiques selon les recommandations du CASFM-EUCAST.
Resultats Parmi les 420 hémocultures positives recensées, 48 (11.4%) étaient des BGN oxydatifs. Dans ce sous-groupe, R mannitolilytica a été l’espèce la plus fréquemment isolée avec 29 cas (60.4% des germes oxydatifs, 6.9% de l’ensemble des hémocultures positives). Elle était suivie par A xylosidans (11 cas, 22.9%, 2.6% du total) et C sakazakii (8cas,16.7%, 1.9% du total)
Dans notre étude R mannitolilytica a montré une résistance de 100% à l’ertapénème, au ceftazidime et aux aminosides, de 22% à l’mipénème et de 5% au céfépime. Toutes les souches étaient sensibles au trimétoprime-sulfométhoxazole et aux fluoroquinolones. Pour A xylosidans, toutes les souches étaient sensibles à l’imipénème et à la pippéracilline-tazobactam. Toutes les souches de Cronobacter sakazakii étaient sensibles à l’imipénème et à l’amikacine.
Conclusion Ces résultats soulignent l’importance croissante des germes oxydatifs atypiques comme agents d’infections nosocomiales en milieu pédiatrique. Leur isolement doit alerter sur la mise en place de protocoles de surveillance, d’une gestion rigoureuse des dispositifs invasifs et d’une politique raisonnée d’antibiothérapie est essentielle pour limiter leur diffusion.
Mots cles Bacilles à Gram négatif atypiques oxydatifs, hémoculture, multirésistances.
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| p 089 premiere description de serratia rhizosphorea a lhopital la rabta tunis titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs abbes s 1 ben halima m 1 sghir e 2 ferjani s 3 amamou m 1 mahdi a 2 battikh h 1 trifi a 2 abdellatif s 2 boutiba i 3 zribi m 1 etablissement 1 hopital la rabta service de microbiologie tunis tunisie 2 hopital la rabta service de reanimation medicale tunis tunisie 3 hopital charle nicole service microbiologie tunis tunisie presentateur zribi meriam |
P-089 - Première description de Serratia rhizosphorea à l’hopital la Rabta, Tunis
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Abbes S. (1), Ben Halima M. (1), Sghir E. (2), Ferjani S. (3), Amamou M. (1), Mahdi A. (2), Battikh H. (1), Trifi A. (2), Abdellatif S. (2), Boutiba I. (3), Zribi M. (1)
Présentateur : Zribi Meriam
Etablissement : (1) Hopital la Rabta, service de microbiologie, Tunis, TUNISIE; (2) Hopital la Rabta, service de réanimation médicale, Tunis, TUNISIE; (3) Hopital Charle Nicole, Service microbiologie, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Les infections à Serratia marcescens sont le plus souvent associées aux soins, tandis que les autres espèces de Serratia ne sont que rarement isolées. Au cours d'une période de 38 jours, huit isolats de Serratia non-marcescens ont été isolés d'hémocultures de cinq patients d'une unité de soins intensifs (USI). Le but de notre étude était de confirmer l'identification de ces isolats à l'aide d'analyses moléculaires et de prouver l’origine commune.
Materiels L’identification bactérienne a été réalisée par le système Vitek®2 (BioMérieux, France) et l’étude de la sensibilité aux antibiotiques selon les recommandations de l’EUCAST. L'identification moléculaire a été réalisée par amplification et séquençage d’une région de 1108pb spécifique de l’ADNr 16S dans une première étape puis un séquençage du génome total (WGS) a été effectué pour la première souche isolée (TUN216) par iSeq100 system (2 x 150pb).
Resultats Tous les isolats présentaient des séquences d'ADN ribosomique identiques, ce qui suggère l'existence d'une source unique. Les analyses comparatives ont indiqué une grande parenté génétique avec Serratia sp. MYB239 et Serratia rhizosphorea KUDC3025, montrant une identité de 100 % et 99,93 % respectivement, par l'algorithme BLAST et EzBioCloud. L'alignement du génome de TUN216 avec 19 génomes de Serratia à l'aide de l'algorithme MAUVE a révélé la correspondance la plus proche avec Serratia sp. Tan611, isolée à partir d'eaux usées contaminées par l'industrie en Algérie. Cette similarité a été confirmée par les séquences du gène de la β-lactamase de classe C, qui se sont avérées identiques à 100 % entre les deux isolats.
Des comparaisons supplémentaires ont démontré une grande similarité génétique avec les souches MYB239, NCTC10848, SRR15082308 et S. rhizosphorea KUDC3025, comme le confirment les valeurs d'identité nucléotidique moyenne (ANI) (ANIm et ANIb > 97 %).
Tous les isolats présentaient le même profil de résistance antimicrobienne résistants au céfotaxime et à la péfloxacine.
Conclusion
À notre connaissance, cette étude rapporte la première identification de S. rhizosphorea en milieu clinique dans un hôpital universitaire en Tunisie, depuis sa description initiale en Corée en 2017. La transmission croisée à partir du cas index semble être l'hypothèse la plus plausible.
Mots cles Serratia rhizosphorea, hémoculture, séquencage, infection humaine
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| p 090 abces hepatiques a klebsiella pneumoniae hypervirulent sur 10 ans titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs krapez a 1 coin m 1 ramdour v 1 daverdisse l 1 madany r 1 gaudart a 1 payen m 1 emery a 1 tran a 1 lotte r 1 ruimy r 1 etablissement 1 chu de nice nice france presentateur krapez alexis |
P-090 - Abcès hépatiques à Klebsiella pneumoniae hypervirulent sur 10 ans
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Krapez A. (1), Coin M. (1), Ramdour V. (1), Daverdisse L. (1), Madany R. (1), Gaudart A. (1), Payen M. (1), Emery A. (1), Tran A. (1), Lotte R. (1), Ruimy R. (1)
Présentateur : Krapez Alexis
Etablissement : (1) CHU de Nice, Nice, FRANCE
Objectif - Introduction Les abcès hépatiques (AH) à Klebsiella pneumoniae hypervirulente (Kphv), initialement décrits en Asie du Sud-Est, se distinguent des AH à K. pneumoniae classiques (Kpc) par leur survenue communautaire chez des sujets jeunes sans comorbidité. En France, la seule étude publiée sur ce sujet retrouve des caractéristiques cliniques comparables. L’objectif de ce travail rétrospectif était d’évaluer la prévalence, la diversité génomique et les caractéristiques cliniques des souches de Kphv isolées d’AH au CHU de Nice sur une période de dix ans.
Materiels Les souches de K. pneumoniae isolées d’AH entre 2015 et 2024 (1/patient) ont été analysées. Le génome a été séquencé (Illumina, Nanopore), assemblé (Unicycler) et identifié (dDDH/ANI). Le coregenome-mlst (cg-mlst) a été étudié par Minimum Spanning tree. Les gènes de virulence ont été recherchés par Kleborate. Le profil Kphv a été défini par la présence des quatre gènes de virulence suivants : iuc, rmpA, iro et peg-344. Les données cliniques ont été recueillies à partir des dossiers médicaux puis analysées à l’aide de tests statistiques adaptés (EasyMedStat).
Resultats Parmi les 54 souches de K. pneumoniae isolées d’AH, 19 (35%) souches étaient Kphv, avec une prévalence moyenne annuelle de 42% [11-67%]. Elles appartenaient à quatre ST : ST23 (n=11), ST380 (n=4), ST65 (n=2) et ST86 (n=2). Les 35 (65%) souches de Kpc présentaient une diversité plus large (31 ST). Les souches Kphv de ST23, ST65 et ST86 portaient également le gène de virulence rmpA2. Toutes les souches Kphv avaient un profil sauvage de résistance aux β-lactamines, contrairement à 4 souches Kpc résistantes aux C3G (blaCTXM15), dont une résistante aux carbapénèmes (blaOXA-48). Cliniquement, les AH à Kphv étaient plus souvent monomicrobiens (p<0,001), communautaires (p<0,001), chez des patients avec moins de comorbidités (index de Charlson, p<0,001). Ils étaient plus fréquemment cryptogéniques (p<0,001), alors que les AH à Kpc étaient majoritairement d’origine biliaire (p<0,001).
Conclusion En conclusion, les souches de Kphv responsables d’AH sont endémiques au CHU de Nice, avec une prévalence élevée mais un nombre limité de ST. Le profil bioclinique concorde avec les données de la littérature. Aucun mécanisme de résistance aux C3G n’a été observée parmi ces souches.
Mots cles Klebsiella pneumoniae, hypervirulence, abcès hépatique
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| p 091 pneumopathies acquises sous ventilation mecanique acinetobacter baumannii versus autres bacteries titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs boulares g 1 2 ben kraiem k 1 karoui r 1 2 ben attia f 1 meftah k 1 2 bouafsoun a 1 2 trifa m 1 2 smaoui h 1 2 etablissement 1 hopital d enfants bechir hamza de tunis tunis tunisie 2 faculte de medecine de tunis tunis tunisie presentateur ben kraiem khouloud |
P-091 - Pneumopathies acquises sous ventilation mécanique : Acinetobacter baumannii versus autres bactéries
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Boulares G. (1,2), Ben Kraiem K. (1), Karoui R. (1,2), Ben Attia F. (1), Meftah K. (1,2), Bouafsoun A. (1,2), Trifa M. (1,2), Smaoui H. (1,2)
Présentateur : Ben Kraiem Khouloud
Etablissement : (1) Hôpital d'enfants Béchir Hamza de Tunis, Tunis, TUNISIE; (2) Faculté de médecine de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionL’émergence des souches d’Acinetobacter baumannii (AB) en réanimation constitue un problème de prise en charge des patients aggravant le pronostic vital.
L’objectif de cette étude était de comparer le profil épidémiologique, bactériologique et clinique des pneumopathies acquises sous ventilation mécanique (PAVM) à AB versus autres bactéries (non AB).
MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective menée à l’hôpital d’Enfants Béchir Hamza de Tunis (HEBHT) entre 2019 et 2024, incluant les cas de PAVM bactériologiquement documentées chez des enfants hospitalisés au service d’Anesthésie réanimation.
Les prélèvements respiratoires ont été traités et interprétés selon les recommandations du Référentiel en Microbiologie (REMIC). L’identification bactérienne a été réalisée par Vitek 2 compact (bioMérieux). L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été réalisée selon les recommandations du CASFM/EUCAST. Le recueil des données a été fait via une fiche de renseignements préétablie.
ResultatsAu cours de la période d’étude, 161 patients ont été identifiés, avec au moins un épisode de PAVM. Les principaux germes isolés étaient : H.influenzae (N=50), S.aureus (N=43), P.aerigunosa (N=36), AB (N=33) et K.pneumoniae (N=32).
L’âge médian était de 3,73 ans. Il était plus bas en cas de PAVM à AB que non AB (p<0.001) avec 21 jours et 4,61 ans respectivement. Le principal motif d’hospitalisation était un traumatisme crânien grave (N=53) en cas de PAVM non AB, l’atrésie de l’œsophage (N=8) en cas de PAVM à AB.
Les motifs principaux d’intubation étaient la détresse respiratoire (N=12) et l’intervention chirurgicale (N=11) en cas de PAVM à AB, la détresse neurologique (N=83) pour les non AB (p<0.001).
Les PAVM à AB était significativement associées à une durée moyenne d’intubation plus longue (p=0.005), à un échec d’extubation (p<0.001) et à une intervention chirurgicale (p<0.001). Elles étaient 11,1 fois plus pourvoyeuse de choc septique (p<0.001).
La mortalité était de 22.9% (N=37) tous cas confondus.
L’antibiothérapie probabiliste a été moins adaptée en cas de PAVM à AB(p<0.001) avec Pipéracilline-Tazobactam le plus prescrit.
ConclusionCette étude nous incite à lutter contre les PAVM à AB, à reconsidérer l’antibiothérapie probabiliste en néonatologie et à encourager les mesures de préventives. Mots clesPAVM- Acinetobacter baumannii- réanimation pédiatrique-Tunisie
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| p 092 apport de la cmi de la tigecycline chez les enterobacteries titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs ben salah i 1 louhichi h 1 benzarti s 1 hamza y 1 bouaziz a 1 kaoual s 1 2 ghariani a 1 2 etablissement 1 institut m kassab d orthopedie manouba tunisie 2 faculte de pharmacie monastir tunisie presentateur ben salah ilyes |
P-092 - Apport de la CMI de la Tigécycline chez les entérobactéries
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Ben Salah I. (1), Louhichi H. (1), Benzarti S. (1), Hamza Y. (1), Bouaziz A. (1), Kaoual S. (1,2), Ghariani A. (1,2)
Présentateur : Ben Salah Ilyes
Etablissement : (1) Institut M.Kassab d'orthopédie, Manouba, TUNISIE; (2) Faculté de pharmacie, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction La tigécycline présente une bonne stabilité face aux mécanismes de résistance associés aux cyclines. Cependant, l’évaluation de son activité reste difficile chez les entérobactérales (EB). Cette étude a pour objectif d’étudier la distribution des CMI de la tigécycline (TGC) chez des souches d’EB productrices et non productrices BLSE de et d’évaluer son activité par rapport à la tétracycline (TET).
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive réalisée au sein du laboratoire de microbiologie de l’institut M.Kassab d’Orthopédie(Tunisie) entre 2018 et 2025. La distribution des CMI de la TGC a été réalisée par la méthode de microdilution par l’automate MicroscanWalkawayplus chez des souches non redondantes d’entérobactéries sécrétrices ou non de BLSE. L’interprétation a été réalisée selon la même concentration critique de la CMI à 0.5 µg/ml pour les souches d’E. coli et selon la PK/PD pour les autres espèces. La corrélation entre la CMI de la TGC et la sécrétion de BLSE et la sensibilité à la (TET) a été réalisée par le test de Fisher.
Resultats L’étude porte sur 1914 souches d’EB parmi lesquelles 98,27% ont une CMI à la TGC > 0,5mg/L. Ainsi, 92,05% des souches ont une CMI comprise entre ]0,5 – 1mg/l ]et 0,7% entre ]1-2 mg/l]. Seulement 5,48% des souches ont une CMI > 2mg/L. Les principales espèces retrouvées sont E.coli (n=806, 42,11%) et K.pneumoniae (n=591, 30,87%). La sécrétion d’une BLSE a concerné 18,44%(n= 353). Une corrélation significative entre la sécrétion de BLSE et une CMI > 0,5mg/L a été retrouvée parmi les souches d’EB(p = 0,0147). Aucune corrélation n’a été retrouvée après analyse par espèce. La résistance à la TET a concerné 58,62 % et 50,4% des souches d’EB ayant une CMI à la TGC >0,5mg/l et et >1mg/L respectivement.
Conclusion L’étude de la sensibilité de la TGC chez les EB est problématique à cause des difficultés liées à la méthode d’étude et les concentrations critiques. La résistance à la TET reste insuffisante pour présager de l’activité de la tigécycline. Des études complémentaires sont nécessaires pour determiner avec certitude la sensibilité à la tigécycline.
Mots cles Tigécycline, CMI, Entérobactérales, BLSE, Tetracycline.
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| p 093 resistance acquise a la colistine chez les enterobacterales productrices de carbapenemases au chu mohammed vi de marrakech epidemiologie profils de resistance et perspectives therapeutiques 20222025 titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs soraa n 1 lamrani hanchi a 1 nocairi s 1 benhoumich t 1 dilagui i 1 etablissement 1 chu mohammed vi de marrakech marrakech maroc presentateur lamrani hanchi asmae |
P-093 - Résistance acquise à la colistine chez les entérobactérales productrices de carbapénèmases au CHU Mohammed VI de Marrakech : épidémiologie, profils de résistance et perspectives thérapeutiques (2022–2025)
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Soraa N. (1), Lamrani Hanchi A. (1), Nocairi S. (1), Benhoumich T. (1), Dilagui I. (1)
Présentateur : Lamrani Hanchi Asmae
Etablissement : (1) CHU Mohammed VI de Marrakech : , Marrakech, MAROC
Objectif - Introduction La colistine, antibiotique de dernier recours, est utilisée dans le traitement des infections graves à entérobactérales multirésistantes. Toutefois, l’émergence de résistances acquises compromet sérieusement son efficacité. Cette étude vise à décrire l’épidémiologie des infections à entérobactérales productrices de carbapénèmases (EPC) résistantes à la colistine au CHU Mohammed VI de Marrakech et à explorer les alternatives thérapeutiques disponibles.
Materiels Étude descriptive menée de janvier 2022 à juillet 2025 au laboratoire de microbiologie du CHU Mohammed VI. Ont été incluses toutes les infections à EPC présentant une résistance acquise à la colistine. L’identification bactérienne a été réalisée par spectrométrie de masse (MALDI-TOF). Les profils de sensibilité à la colistine ont été étudiés par microdilution, et la détection des carbapénèmases par test immunochromatographique NG-Test Carba 5.
Resultats Un total de 168 infections à EPC résistantes à la colistine a été recensé soit une prévalence de 25% de l’ensemble des infections à EPC. Ces infections concernaient principalement des infections suppurées (45%) et des bactériémies (17%). Les services les plus touchés étaient la chirurgie plastique (33%) et la réanimation (14 %). Klebsiella pneumoniae représentait 92 % des isolats, suivie d’Escherichia coli (5 %). L’enzyme prédominante était NDM (71 %).
Ces infections présentaient des profils de co-résistance très préoccupants : imipénème (85 %), céftazidime-avibactam et céftolozane-tazobactam (99%), cotrimoxazole (96%), gentamicine (95%), fosfomycine (99%) et ciprofloxacine (98%). Seule l’amikacine a conservé une activité résiduelle (14 % de souches sensibles).
Conclusion La résistance acquise à la colistine chez les EPC constitue une menace majeure, réduisant drastiquement les options thérapeutiques et favorisant la dissémination nosocomiale, en particulier via K. pneumoniae. La mise en place de mesures strictes de prévention, de surveillance épidémiologique et de stratégies thérapeutiques innovantes est indispensable pour contenir cette menace émergente.
Mots cles Colistine – Entérobactérales productrices de carbapénèmases – Résistance bactérienne – Alternatives thérapeutiques
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| p 094 profil des infections a acinetobacter baumannii resistants aux carbapenemes a marrakech titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs ben houmich t 1 2 bouanani f 1 dilagui i 1 lamrani hanchi a 1 2 soraa n 1 2 etablissement 1 laboratoire de microbiologie centre hospitalier universitaire mohamed vi marrakech marrakech maroc 2 faculte de medecine et pharmacie de marrakech marrakech maroc presentateur lamrani hanchi asmae |
P-094 - Profil des infections à Acinetobacter baumannii résistants aux carbapénèmes à Marrakech
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Ben Houmich T. (1,2), Bouanani F. (1), Dilagui I. (1), Lamrani Hanchi A. (1,2), Soraa N. (1,2)
Présentateur : Lamrani Hanchi Asmae
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie-Centre Hospitalier universitaire Mohamed VI-Marrakech, Marrakech, MAROC; (2) Faculté de Medecine et Pharmacie de Marrakech, Marrakech, MAROC
Objectif - Introduction Acinetobacter baumannii résistant aux carbapénèmes est l’un des principaux pathogènes nosocomiaux à l’échelle mondiale. Il est associé à une morbi-mortalité élevée, notamment en réanimation, en raison de ses mécanismes multiples de résistance et du nombre limité d’alternatives thérapeutiques. Au Maroc, les données restent rares, en particulier dans la région de Marrakech.
L’objectif de notre étude est de décrire le profil épidémiologique, clinique et enzymatique des infections à Acinetobacter baumannii résistants aux carbapénèmes pris en charge au CHU Mohammed VI de Marrakech.
Materiels Étude prospective menée du 1er au 31 juillet 2025. Ont été inclus les patients présentant une infection documentée à A. baumannii résistant aux carbapénèmes. L’identification bactérienne a été réalisée par spectrométrie de masse MALDI-TOF (BioMérieux Vitek® MS PRIME). Les tests de sensibilité ont été effectués par Vitek®2, et la détection des carbapénémases par test immunochromatographique Resist Acineto (Coris Bioconcept).
Resultats Dix cas d’infections à A. baumannii résistants aux carbapénèmes ont été analysés. Les patients étaient majoritairement de sexe masculin, avec un âge moyen de 36,5 ans. La moitié des infections provenait de services de réanimation, et 30% concernaient des patients récemment hospitalisés et pris en charge en postopératoire. Les principaux sites infectieux étaient les bactériémies (30%) et les suppurations superficielles (30%).
Une résistance à l’amikacine a été observée dans 80% des cas, tandis que 70% des isolats étaient résistants aux fluoroquinolones. Aucune résistance à la colistine n’a été détectée. Les carbapénèmases retrouvées impliquaient principalement des oxacillinases (80%) : OXA-23 (40%), présente exclusivement chez des patients de réanimation chirurgicale, et OXA-40/58 (40%). Un cas d’infection impliquant une carbapénèmase de type NDM a été identifié chez un patient en cardiologie.
Conclusion Les infections à A. baumannii résistants aux carbapénèmes représentent un défi majeur au CHU Mohammed VI, surtout en réanimation. La fréquence élevée des oxacillinases et la gravité des cas nécessitent une détection rapide, une prise en charge adaptée, ainsi qu’un renforcement des mesures de prévention et de surveillance.
Mots cles Acinetobacter baumannii – Infections nosocomiales – Carbapénémases – Résistance bactérienne
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| p 095 quelles eblse et epc en etablissements de sante en 2024 titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs patry a 1 2 chabaud a 1 2 jouzeau a 3 dugravot l 3 simon l 3 ploy m 1 dumartin c 2 etablissement 1 cbrs chu limoges limoges france 2 cpias nouvelle aquitaine bordeaux france 3 cpias grand est nancy france presentateur patry alice |
P-095 - Quelles EBLSE et EPC en établissements de santé en 2024 ?
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Patry A. (1,2), Chabaud A. (1,2), Jouzeau A. (3), Dugravot L. (3), Simon L. (3), Ploy M. (1), Dumartin C. (2)
Présentateur : Patry Alice
Etablissement : (1) CBRS - CHU Limoges, Limoges, FRANCE; (2) CPias Nouvelle Aquitaine, Bordeaux, FRANCE; (3) CPias Grand-Est, Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction Dans le cadre de la lutte contre l’antibiorésistance, la surveillance épidémiologique des bactéries résistantes aux antibiotiques dans les établissements de santé (ES) doit permettre d’orienter les actions de prévention. Dans cet objectif, nous décrivons l’épidémiologie nationale des Enterobacterales produisant une bêta-lactamase à spectre étendu (EBLSE) ou une carbapénémase (EPC) en 2024.
Materiels Etude rétrospective dans les ES volontaires selon la méthodologie nationale harmonisée. Les données sont recueillies à partir des laboratoires pour toute Enterobacterale isolée d’un prélèvement à visée diagnostique accompagnée d’un antibiogramme dans les services d’hospitalisation : espèce, phénotype de résistance (BLSE ou carbapénémase), type de prélèvement, secteur d’hospitalisation. La densité d’incidence (DI) correspond au nombre de souche pour 1000 journées d’hospitalisation (JH).
Resultats Dans les 1059 ES participant, 33176 souches d’Enterobacterales produisaient une BLSE soit 8,2% (DI=0,59). Il s’agissait principalement d’Escherichia coli (Ec, 44%), Klebsiella pneumoniae (Kp, 31%) et Enterobacter cloacae complex (Ecc, 17%). Pratiquement deux tiers des EBLSE étaient isolées des urines et 43 % en secteur de médecine.
Les 1997 souches d’EPC recensées représentaient 0,5% des souches d’Enterobacterales (DI=0,037). Les principales espèces étaient Kp (34%), Ec (24%), Ecc (19%) et Citrobacter freundii (10%). Le type de carbapénémase était précisé pour 68% des souches. Trois types représentaient plus de 90% : OXA48/48-like (60%), NDM (26%) et VIM (6%), avec des disparités de distribution selon l’espèce (34% de NDM pour Kp et 22% pour Ec). Près de la moitié des EPC étaient isolées dans les urines et 42% provenaient de secteurs de médecine.
Conclusion La fréquence des EBLSE et des EPC dans les prélèvements à visée diagnostique est préoccupante dans les ES en 2024, avec des valeurs plus élevées qu’en 2022. Les urines en secteur de médecine représentent le réservoir majoritaire. Le type de carbapénémase, recueilli pour la première fois, illustre la part importante de NDM parmi les Kp. Ces données sont complémentaires et cohérentes avec les distributions décrites par le CNR des résistances. Cet état des lieux national permet de dégager des secteurs d’activité et des infections à prioriser pour la maîtrise de la transmission croisée et du bon usage des antibiotiques.
Mots cles Enterobacterales, BLSE, EPC.
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| p 096 antibioresistance des enterobacteries en afrique centrale revue systematique et meta analyse titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs gare m 1 chesnais c 1 2 campillo j 1 ngogang m 3 4 fonkoua m 5 6 le moing v 1 7 boulle c 1 7 etablissement 1 umi 233 institut de recherche pour le developpement inserm u1175 universite de montpellier montpellier france 2 programme national de lutte contre l onchocercose pnlo direction de l epidemiologie et de la lutte contre la maladie ministere de la sante et de la population brazzaville republique du congo 3 faculte de medecine et des sciences biomedicales universite de yaounde i yaounde cameroun 4 hopital general de yaounde yaounde cameroun 5 societe camerounaise de microbiologie yaounde cameroun 6 centre pasteur du cameroun yaounde cameroun 7 service de maladies infectieuses et tropicales chu de montpellier montpellier france presentateur gare mathilde |
P-096 - Antibiorésistance des entérobactéries en Afrique Centrale : revue systématique et méta analyse
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Garé M. (1), Chesnais C. (1,2), Campillo J. (1), Ngogang M. (3,4), Fonkoua M. (5,6), Le Moing V. (1,7), Boullé C. (1,7)
Présentateur : Garé Mathilde
Etablissement : (1) UMI 233, Institut de Recherche pour le Développement, INSERM U1175, Université de Montpellier, Montpellier, FRANCE; (2) Programme National de Lutte contre l'Onchocercose (PNLO), Direction de l'Épidémiologie et de la Lutte contre la Maladie, Ministère de la Santé et de la Population, Brazzaville, REPUBLIQUE DU CONGO; (3) Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales, Université de Yaoundé I, Yaoundé, CAMEROUN; (4) Hôpital Général de Yaoundé, Yaoundé, CAMEROUN; (5) Société Camerounaise de Microbiologie, Yaoundé, CAMEROUN; (6) Centre Pasteur du Cameroun, Yaoundé, CAMEROUN; (7) Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU de Montpellier, Montpellier, FRANCE
Objectif - IntroductionLa résistance aux antimicrobiens (RAM) chez les entérobactéries est une préoccupation croissante en Afrique subsaharienne, mais les données restent limitées pour l'Afrique centrale, malgré un contexte propice à sa diffusion. MaterielsNous avons réalisé une revue systématique de la littérature (2008 à 2024) et une méta-analyse, dans le but d’estimer la prévalence des entérobactéries productrices de ß-lactamases à spectre étendu (EBLSE) et la fréquence de la résistance aux antimicrobiens dans neuf pays d'Afrique centrale. La stratégie de recherche systématique et l'évaluation du risque de biais ont suivi les directives PRISMA [image]. La prévalence ou les fréquences et les intervalles de confiance à 95 % ont été estimés à l'aide d'un méta-modèle à effets aléatoires avec la méthode de Der Simonian et Laird. L’hétérogénéité a été caractérisée par le paramètre τ² et quantifiée par la méthode du I².
ResultatsNous avons trouvé une prévalence groupée d’EBLSE de 22 % (41 % en portage sur 11 articles et 10 % dans les échantillons cliniques sur 14 articles) [image]. Pour les 26 articles sélectionnés évaluant la fréquence de la RAM, elle est élevée pour le cotrimoxazole (63-81%), l'amoxicilline/acide clavulanique (43-63%), la ciprofloxacine (24-33%), et reste plus faible pour la nitrofurantoïne (12-18%) et l'amikacine (13-19%). Il n’y a quasiment aucune donnée pour les antibiotiques de la catégorie « Reserve » de l'OMS, y compris pour les carbapénèmes, les nouveaux inhibiteurs de β-lactamines/β-lactamases et la fosfomycine. L'hétérogénéité significative et le taux d'exclusion élevé dû au risque de biais reflètent les limitations majeures en termes de diagnostic microbiologique dans la région ConclusionLa prévalence élevée de la RAM en Afrique centrale souligne la nécessité urgente de renforcer les capacités en microbiologie et de restreindre les antibiothérapies probabilistes, tout en assurant un accès effectif aux antibiotiques de première ligne. En l'absence d'investissements coordonnés, de régulation du marché informel du médicament, et de stratégies pérennes d'assainissement, d'hygiène, et de prévention et contrôle des infections, la maîtrise de la RAM sera compromise à l’échelle régionale. Mots clesß-lactamase à Spectre Etendu, Antibiorésistance, Afrique centrale, Méta-analyse
 Diagramme en flux de la sélection des articles selon les directives PRISMA 2020
 Forest plot représentant les prévalences groupées des BLSE, dans les échantillons cliniques et en portage, toutes espèces d'entérobactéries confondues
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| p 097 epidemiologie et resistances de stenotrophomonas maltophilia en reanimation des brules titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs rhimi c 1 chagra i 1 dhraief s 1 maamer b 1 fekih m 1 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie clinique centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar ur22sp03 ben arous tunisie presentateur fekih mohamed youssef |
P-097 - Épidémiologie et résistances de Stenotrophomonas maltophilia en réanimation des brûlés
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Rhimi C. (1), Chagra I. (1), Dhraief S. (1), Maamer B. (1), Fekih M. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Fekih Mohamed Youssef
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie clinique, Centre de traumatologie et des grands brûlés, Université Tunis el Manar, UR22SP03, Ben Arous, TUNISIE
Objectif - Introduction Stenotrophomonasmaltophilia est un pathogène nosocomial émergent, surtout chez les patients immunodéprimés, associé à une morbidité et une mortalité notable. Ses résistances naturelles aux carbapénemes, aminosides, colistine, fosfomycine et tétracycline réduisent largement les options thérapeutiques. Cette étude visait à décrire l’épidémiologie des souches de S. maltophilia isolées en réanimation des brûlés et d’évaluer leurs profils de résistance aux antibiotiques.
Materiels Nous avons mené une étude rétrospective de six ans (2019-2024) sur toutes les souches de S. maltophilia isolées au service de réanimation des brûlés au Centre de Traumatologie et des Grands Brûlés Ben Arous. L’identification bactérienne s’est faite par des méthodes conventionnelles. L’antibiogramme a été effectué et interprété selon les recommandations du CA-SFM/EUCAST, annuellement révisées. La sensibilité aux antibiotiques a été évaluée par la détermination de la CMI pour la ticarcilline-acide clavulanique (TCC) et la ceftazidime, et par la méthode des disques pour la lévofloxacine, la minocycline et le triméthoprime-sulfaméthoxazole.
Resultats Au total, 83 souches de S. maltophilia ont été isolées. 11 patients ont présenté des souches de S. maltophilia dans au moins deux sites différents. Les souches ont été isolées essentiellement dans les cathéters (43,4%), les hémocultures (25,3%), les prélèvements trachéaux protégés (15,7%) et les prélèvements cutanés (12%). L’étude de sensibilité aux antibiotiques a montré que 8,1% des souches étaient résistantes au sulfaméthoxazole-triméthoprime. Toutes les souches étaient sensibles à la minocycline et à la lévofloxacine. Parmi les 11 souches testées pour TCC, une seule souche était résistante. Parmi les neuf souches testées pour ceftazidime, quatre souches étaient résistantes.
Conclusion L’isolement de S. maltophilia chez une population fortement immunodéprimée que sont les patients brûlés, particulièrement dans des hémocultures et des prélèvements respiratoires est préoccupant. L’acquisition de résistances aux antibiotiques, limite les options thérapeutiques, déjà très restreintes, à la triméthoprime-sulfaméthoxazole, lévofloxacine et ceftazidime sur ce germe naturellement multi-résistant.
Mots cles Antibiorésistance, épidémiologie, infections nosocomiales, Stenotrophomonas maltophilia.
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| p 098 bacteries multiresistantes des infections urinaires en geriatrie au chu dangre titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs edi i 1 n goran s 1 coulibally diallo y 1 bahan g 1 diakite i 1 toure a 1 sanogo a 1 acko u 1 yapi i 1 kacou n douba a 1 etablissement 1 chu angre abidjan cote d ivoire presentateur edi ivanne marie emmanuella anin epouse dibi |
P-098 - Bactéries multirésistantes des infections urinaires en gériatrie au CHU d’angré
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Edi I. (1), N'goran S. (1), Coulibally-Diallo Y. (1), Bahan G. (1), Diakite I. (1), Toure A. (1), Sanogo A. (1), Acko U. (1), Yapi I. (1), Kacou N'douba A. (1)
Présentateur : Edi Ivanne Marie-Emmanuella Anin Epouse Dibi
Etablissement : (1) CHU ANGRE, Abidjan, COTE D'IVOIRE
Objectif - Introduction Les infections du tractus urinaire (ITUs) du sujet âgé constituent une cause importante de mortalité. Cependant, les prescriptions d'antibiotiques pour les ITUs cliniquement suspectes sont souvent inappropriées. L’objectif de l’étude était de déterminer le profil bactériologique et les antibiotypes des ITUs du sujet âgé.
Materiels Il s’agit d’une étude transversale menée au service de biologie médicale du CHU d’Angré de 2021 à 2022. Les patients de plus de 65 ans provenant du service de médecine interne et gériatrie chez qui un ECBU a été réalisé, ont été inclus. L’identification bactérienne et l’antibiogramme ont été réalisés selon les méthodes bactériologiques standards et l’automate VITEKMD2 Compact®. La résistance bactérienne a été évaluée par le calcul du score MARI (indice de résistance multiple aux antibiotiques) selon Krumperman. C’est le rapport entre le nombre d'antibiotiques auxquels un organisme est résistant et le nombre total d'antibiotiques auxquels l'organisme est exposé.
Resultats La prévalence des ITUs bactériennes était de 33,92% (77/227). La moyenne d’âge était de 70,93 ans, avec une prédominance masculine 59,74% (46/77). Les espèces majoritaires étaient Escherichia coli 57,14% (44/77), Klebsiella pneumoniae 16,88% (13/77), et Pseudomonas aeruginosa 7,79% (6/77). Les souches d’entérobactéries produisaient une beta lactamase à spectre étendu (E-BLSE) dans 47,87% (33/69) des cas. Elles étaient résistantes aux carbapénèmes dans 5,79 % (4/69). Les souches E-BLSE étaient résistantes à la gentamycine (66,67%) et à l’amikacine (12,12%). La résistance globale de souches d’entérobactéries résistantes aux fluoroquinolones (FQR) était de 76,81% (53/69) avec 69,56% pour la ciprofloxacine. Les souches FQR (73,33%) présentaient un score MARI élevé >0,2 (0,33-1). L’association E-BLSE et FQR représentait 96,96%.
Conclusion La fréquence élevée d’uropathogènes résistants aux antibiotiques dans les ITUs du sujet âgé complique leur prise en charge. Une attention particulière devrait être accordée à la limitation de la consommation d’antibiotiques surtout dans la communauté.
Mots cles Infection urinaire – Sujet âgé – Bactéries multirésistantes – Abidjan
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| p 099 bacteriemies resistantes nosocomiales apport d un entrepot de donnees de sante titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs thomas c 1 2 hassanaly o 3 5 granger b 4 rozes a 6 fournier s 7 monteil c 7 robert j 4 8 trystram d 4 kerneis s 2 9 amarsy r 2 3 etablissement 1 universite des antilles pointe a pitre guadeloupe 2 iame umr 1137 paris france 3 hopital universitaire lariboisiere aphp paris france 4 hopital universitaire pitie salpetriere aphp paris france 5 hopital universitaire saint louis aphp paris france 6 centre de pharmacoepidemiologie cephepi aphp paris france 7 aphp paris france 8 centre d immunologie et d infectiologie cimi paris inserm paris france 9 hopital universitaire bichat claude bernard aphp paris france presentateur amarsy rishma |
P-099 - Bactériémies résistantes / nosocomiales : Apport d'un entrepôt de données de santé
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Thomas C. (1,2), Hassanaly O. (3,5), Granger B. (4), Rozes A. (6), Fournier S. (7), Monteil C. (7), Robert J. (4,8), Trystram D. (4), Kerneis S. (2,9), Amarsy R. (2,3)
Présentateur : Amarsy Rishma
Etablissement : (1) Université des Antilles, Pointe À Pitre , GUADELOUPE; (2) IAME - UMR 1137, Paris , FRANCE; (3) Hôpital Universitaire Lariboisière APHP, Paris , FRANCE; (4) Hôpital Universitaire Pitié Salpétrière APHP, Paris, FRANCE; (5) Hôpital Universitaire Saint Louis APHP, Paris, FRANCE; (6) Centre de pharmacoépidémiologie CEPHEPI APHP, Paris , FRANCE; (7) APHP, Paris, FRANCE; (8) Centre d'immunologie et d'infectiologie, CIMI-Paris, Inserm, Paris , FRANCE; (9) Hôpital Universitaire Bichat – Claude Bernard APHP, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction La surveillance de l'antibiorésistance et des infections associées aux soins (IAS) est essentielle pour formuler des stratégies préventives. Nous avons cherché à déterminer les différences d’incidence au sein d’un grand consortium d’hôpitaux en les ajustant sur des données patients (case-mix).
Materiels Nous avons mené une étude rétrospective et multicentrique à partir des données de l'Entrepôt de données de Santé (EDS) de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris (APHP), couplées aux données bactériologiques des laboratoires. Tous les patients adultes ayant eu une bactériémie en 2023 dans 3 groupements hospitalo-universitaires de l’APHP ont été inclus. Les hémocultures positives considérées comme des contaminations ont été éliminées après examen des dossiers cliniques. Des indicateurs de surveillance ont été calculés selon trois scores préexistants. Les facteurs individuels associés aux IAS ont été étudiés à l'aide d'une régression logistique multivariée.
Resultats Au total, 6 016 hémocultures concernant 4 239 sujets ont été inclues. L’âge moyen est de 61,5 ans (SD : 17,7), majoritairement des hommes (60,3 %). 940 (15,6 %) hémocultures concernaient des infections communautaires. Les bactéries les plus fréquemment trouvées étaient : E. coli (n = 750, 12,5 %), S. epidermidis (n = 712, 11,8 %) et S. aureus (n = 467, 7,8 %). Les données sur la résistance montrent une prévalence du SARM de 9,0 % (42/467) et une prévalence de K. pneumoniae résistant aux carbapénèmes de 1,9 % (8/419), significativement inférieures aux données européennes ECDC 2021. Les principaux facteurs cliniques individuels associés à la survenue d'une IAS sont l'admission en soins intensifs, le nombre de cathéters et le fait d'avoir été greffé de moelle. Les résultats préliminaires montrent que les scores sont équivalents et retrouvent des disparités entre hôpitaux, persistantes après ajustement sur les données cliniques individuelles.
Conclusion Les données bactériologiques des laboratoires couplées aux données d’un entrepôt de données de santé permettent d'améliorer la compréhension des données, jusqu'à présent présentées sous forme d'indicateurs agrégés ne tenant pas compte des caractéristiques des sujets. Cette approche prometteuse est appliquée pour la première fois à l'APHP.
Mots cles Prévention des infections, Infections nosocomiales, Bactériémies associées aux cathéters centraux (CLABSI), Antibiorésistance
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| p 100 analyse epidemiologique des erc dans le sud ouest de l ocean indien titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs sababadichetty l 1 garrigos t 1 2 3 mavingui p 1 miltgen g 1 2 3 etablissement 1 umr pimit cnrs 9192 inserm u1187 ird 249 universite de la reunion saint denis reunion 2 centre hospitalier universitaire de la reunion saint denis reunion 3 centre regional en antibiotherapie cratb de la reunion saint pierre reunion presentateur sababadichetty loik |
P-100 - Analyse épidémiologique des ERC dans le sud-ouest de l'océan indien
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Sababadichetty L. (1), Garrigos T. (1,2,3), Mavingui P. (1), Miltgen G. (1,2,3)
Présentateur : Sababadichetty Loïk
Etablissement : (1) UMR PIMIT, CNRS 9192, INSERM U1187, IRD 249, Université de La Réunion, Saint-Denis, REUNION; (2) Centre Hospitalier Universitaire de La Réunion, Saint-Denis, REUNION; (3) Centre Régional en Antibiothérapie (CRAtb) de La Réunion, Saint-Pierre, REUNION
Objectif - Introduction L’e?mergence et la dissémination des ente?robacte?ries résistantes aux carbapénèmes (ERC) constituent actuellement une pre?occupation majeure dans le Sud-Ouest de l’oce?an Indien (SOOI), carrefour migratoire entre l’Afrique australe et le sous-continent Indien. L’objectif de ce travail était d’analyser l’épidémiologie des ERC dans le SOOI afin de mieux comprendre leur dynamique de propagation et leurs profils de résistance.
Materiels Les isolats d’ERC dans les îles du SOOI (Comores, Réunion, Madagascar, Maurice, Seychelles) ont été collectés entre mars-2022 et décembre-2024. Chaque isolat était identifié par spectrométrie de masse (MALDI-TOF), et confirmé comme résistant à au moins un carbapénème. L’évaluation de la sensibilité aux antibiotique (CMI) a été réalisée par diffusion en milieu gélosé ou par microdilution.
Resultats 249 isolats d’ERC ont été collectés a? La Re?union (n=80), Madagascar (n=30), Maurice (n=64), Mayotte (n=56) et Seychelles (n=19), dont 193 produisaient une carbapénèmase. Les principales espe?ces retrouve?es e?taient K. pneumoniae complex (40%), Escherichia coli (36%), Citrobacter freundii (8%) et Enterobacter cloacae complex (8%). L’enzyme de type NDM e?tait prédominante (57%), suivie des OXA-181 (25%) et des associations NDM + OXA-181 (14%). Le pourcentage de sensibilite? de ces isolats a? des antibiotiques d’inte?re?t était : fosfomycine (86%), colistine (82%), tige?cycline (78%), ce?fide?rocol (47%), aztre?onam/avibactam pour les NDM (90%) et ceftazidime/avibactam pour OXA-181 (90%). La distribution des espèces et des mécanismes de résistance variait selon l’origine géographique, avec une prédominance d’E. coli NDM-5 ST167/ST648 provenant de l’Ouest et de K. pneumoniae NDM-1/OXA-181 ST15/ST16/ST147 de l’Est.
Conclusion Les ERC circulant dans le SOOI présentent une forte prévalence de carbapénèmases (77%), dominée par NDM. La multirésistance observée limite les options thérapeutiques, mais certains antibiotiques, notamment l’association aztréonam/avibactam, ainsi que la fosfomycine et la colistine, restent de bonnes alternatives (efficacité >80%), notamment pour le traitement empirique après identification du type de carbapénèmase. Ces résultats soulignent l’urgence de renforcer la surveillance régionale moléculaire (investigation en cours) et l’optimisation de l’usage des antibiotiques.
Mots cles Entérobactéries ; résistance ; carbapénèmes ; Sud-Ouest Océan Indien ; NDM
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| p 101 profil bacteriologique des infections invasives a enterobacteriales en pediatrie titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs neifar y 1 mefteh k 1 2 bouafsoun a 1 ben attia f 1 ben kraiem k 1 smaoui h 1 2 etablissement 1 laboratoire de microbiologie hopital denfants bechir hamza de tunis tunisie bab saadoun 1006 tunis tunisie tunis tunisie 2 universite de tunis el manar faculte de medecine de tunis lr18es39 tunis tunisie tunis tunisie presentateur neifar yasmine |
P-101 - Profil bactériologique des infections invasives à Enterobacteriales en pédiatrie
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Neifar Y. (1), Mefteh K. (1,2), Bouafsoun A. (1), Ben Attia F. (1), Ben Kraiem K. (1), Smaoui H. (1,2)
Présentateur : Neifar Yasmine
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie, Hôpital d’Enfants Béchir Hamza de Tunis (Tunisie), Bab Saâdoun,1006, Tunis, Tunisie, Tunis, TUNISIE; (2) Université de Tunis El Manar, Faculté de Médecine de Tunis, LR18ES39, Tunis, Tunisie, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionLes infections invasives (ININ) à Enterobacteriales constituent une cause majeure de morbi-mortalité en pédiatrie. Bien que largement étudiées chez l’adulte, les données pédiatriques demeurent limitées.
L’objectif de cette étude était de décrire le profil bactériologique et la sensibilité aux antibiotiques des Enterobacteriales impliquées dans les ININ chez l’enfant.
MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée dans un laboratoire de microbiologie hospitalier sur une période de cinq ans (2020 - 2024). Nous avons inclus tous les cas pédiatriques d’ININ à Enterobacteriales, définie par l’isolement d’un agent pathogène à partir d’un site normalement stérile.
L’identification bactérienne a été réalisée par des méthodes conventionnelles et automatisées (VITEK 2 COMPACT) et les antibiogrammes ont été réalisés conformément aux recommandations actualisées du CASFM/EUCAST.
ResultatsAu total, 1107 Enterobacteriales ont été isolées à partir de prélèvements invasifs. Il s’agissait essentiellement d’hémocultures (91,6%) de liquide cérébrospinal (LCS) (2,6%) et de ponctions ostéo-articulaires (4.6%). L’espèce la plus fréquemment isolée était Serratia spp (35,2%) provenant principalement d’hémocultures (37,8%). E.coli représentait l’espèce prédominante dans les méningites (27,6%) et Salmonella spp dans les infections ostéo-articulaires (21,6%). Concernant les profils de résistance,19,47% des souches étaient résistantes aux céphalosporines de 3? génération (C3G) et 16,8% (N=186) étaient producteurs de β-lactamases à spectre étendu, il s’agit essentiellement de K. pneumoniae (N=111). Concernant les autres antibiotiques,15,45% étaient résistantes à la ciprofloxacine et 38,15% à l’amikacine. La résistance aux carbapénèmes restait inférieure à 2 %. Les taux les plus élevés de résistance aux C3G et à l’imipénème ont été observés dans le LCS, avec respectivement 32,14% et 3,6%. Un isolat résistant au méropénème a été détecté dans le LCS et un autre dans les hémocultures. Aucun cas de résistance à la colistine n’a été identifié.
ConclusionLes ININ à Enterobacteriales multirésistantes chez l’enfant constituent un défi thérapeutique majeur, imposant une prise en charge adaptée, associée à des mesures strictes de contrôle de l’infection et de bon usage des antibiotiques, dans un contexte actuel d’augmentation continue des résistances.
Mots clesInfections invasives-Pédiatrie- Enterobacteriales-Multi résistance
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| p 103 infections neonatales invasives a bacteries multiresistantes a sfax sud tunisien titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs regaieg c 2 ben ayed n 1 abidi h 2 charfi m 2 mezghani s 1 mahjoubi f 1 hmida n 2 karray h 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu habib bourguiba sfax tunisie sfax tunisie 2 service de neonatologie chu hedi chaker sfax tunisie sfax tunisie presentateur ben ayed nour el houda |
P-103 - Infections néonatales invasives à bactéries multirésistantes à Sfax, sud tunisien.
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Regaieg C. (2), Ben Ayed N. (1), Abidi H. (2), Charfi M. (2), Mezghani S. (1), Mahjoubi F. (1), Hmida N. (2), Karray H. (1)
Présentateur : Ben Ayed Nour El Houda
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie CHU Habib Bourguiba Sfax, Tunisie, Sfax, TUNISIE; (2) Service de néonatologie CHU Hédi Chaker Sfax, Tunisie, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction Les infections invasives à bactéries multirésistantes (BMR) sont devenues un vrai problème de santé publique partout dans le monde. Elles sont particulièrement graves en unité de néonatologie vu la fragilité du terrain.
Cette étude vise à étudier les caractéristiques épidémio-cliniques des infections néonatales invasives à BMR dans le service de néonatologie de Sfax et de dégager les facteurs de risque associés à la mortalité.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique réalisée sur une période de 10 ans (janvier 2013 à décembre 2022). Le diagnostic d'infection à BMR a été confirmé par des signes cliniques et/ou biologiques évocateurs d'infection associés à un prélèvement central positif (hémoculture (HC) et/ou liquide cérébro-spinal (LCS)).
Resultats Parmi les 14630 nouveaux-nés hospitalisés, 135 cas d’infection invasive à BMR ont été recensés, soit une incidence globale de 9,2 cas pour 1000 hospitalisations. Nous avons noté des pics épidémiques en 2016 et en 2022. Les prématurés représentaient 87% des cas. Les principaux signes d’appel étaient la détresse respiratoire (55,6%) et le changement du teint (25%). L’espèce bactérienne la plus incriminée était Klebsiella pneumoniae (71,1%). Environ 40% des nouveaux-nés avaient nécessité une ventilation mécanique avant la déclaration de l’infection et 94,8% avaient un cathéter ombilical. Le taux de mortalité était de 52,6. En analyse multivariée, le seul facteur associé indépendamment à une mortalité par infection invasive à BMR était la menace d’accouchement prématuré : p=0,047 ; OR = 35,252 ; IC (1,053 – 1180,175) quelle que soit l’influence d’autres facteurs (terme, poids de naissance, morbidités associées...).
Conclusion En néonatologie, les infections invasives à BMR sont particulièrement graves, associées à une morbi-mortalité élevée. Ainsi, la surveillance continue des résistances aux antibiotiques constitue une préoccupation majeure. La mise en place d’un programme national de gestion des antibiotiques sera nécessaire pour mieux gérer ce problème.
Mots cles infection invasive, néonatologie, bactéries multirésistantes
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| p 104 surveillance des bgn non fermentaires dans les infections respiratoires pediatriques tendances epidemiologiques et resistances en tunisie titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs tlili s 1 bhouri m 1 rhim h 1 mabrouk a 1 kouidhi b 1 haddad o 1 kadri y 1 mastouri m 1 etablissement 1 chu fattouma bourguiba monastir tunisie monastir tunisie presentateur rhim hajer |
P-104 - Surveillance des BGN non fermentaires dans les infections respiratoires pédiatriques : tendances épidémiologiques et résistances en Tunisie
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Tlili S. (1), Bhouri M. (1), Rhim H. (1), Mabrouk A. (1), Kouidhi B. (1), Haddad O. (1), Kadri Y. (1), Mastouri M. (1)
Présentateur : Rhim Hajer
Etablissement : (1) CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction Les BGN non fermentaires, agents opportunistes fréquents des infections respiratoires pédiatriques, présentent souvent une multirésistance limitant les options thérapeutiques. Cette étude vise à décrire leur profil épidémiologique et leur antibiorésistance dans un CHU tunisien
Materiels Étude rétrospective, portant sur toutes les BGNNF isolées à partir des prélèvements dans les 5 dernières années et les 6 derniers mois. L’identification bactérienne a été effectuée par les techniques conventionnelles et l’étude de la sensibilité aux antibiotiques selon les recommandations du CASFM-EUCAST de l’année en cours
Resultats La prévalence des BGN-NF des isolats respiratoires pédiatriques était de 22% (n=361), dominés par Pseudomonas aeruginosa (80,3%), suivi de Stenotrophomonas maltophilia (13%), Acinetobacter sp (2,5%), Achromobacter sp (2,5%) et Chryseobacterium sp (1,7%).
Parmi les P. aeruginosa, 12% étaient BMR (4% PARC, 8% PARI). Les résistances observées concernaient les bêta-lactamines (ticarcilline 27%, pipéracilline 27,5%, pipéracilline-tazobactam 23,4%, ceftazidime 14%, imipénème 22%), les aminosides (tobramycine 6%, amikacine 4,5%) et les fluoroquinolones (ciprofloxacine 13,5%, lévofloxacine 25%). Deux souches seulement étaient résistantes à la colistine.
Parmi les Acinetobacter, 7 isolats étaient multirésistants (ABRI).
Les résistances au cotrimoxazole étaient de 28,3% pour S. maltophilia, 33,3% pour Achromobacter sp et 16,6% pour Chryseobacterium sp. Toutes les souches d’Achromobacter étaient résistantes à la pipéracilline-tazobactam et 56% au méropénème. La résistance à la lévofloxacine était de 16% pour S. maltophilia et absente chez Chryseobacterium.
Comparativement aux isolats respiratoires pédiatriques, 43 souches de S. maltophilia, Achromobacter sp et Chryseobacterium sp ont été retrouvées dans d’autres services principalement les services de réanimation
Conclusion Les BGN non fermentaires multirésistants représentent une menace émergente en pédiatrie, imposant une vigilance accrue et une adaptation thérapeutique raisonnée
Mots cles BGNNF, Pédiatrie, prélèvements respiratoires, multirésistants
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| p 105 resistance des souches de bacteriemies des hopitaux observatoire 2021 2024 titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs touroult jupin p 7 vachee a 1 amara m 2 violette j 3 frayssinoux m 4 maillard m 5 parrod a 6 coutard a 10 flao t 9 gravet a 11 lemenand o 14 marque juillet s 2 thouvenin m 12 van agt s 15 vasseur m 13 brieu n 8 colbvh s 3 etablissement 1 ch de roubaix roubaix france 2 ch versailles versailles france 3 gcs saintonge saintonge france 4 ch albi albi france 5 ch annecy annecy france 6 ch thonon les bains thonon les bains france 7 ch cholet cholet france 8 ch aix en provence aix en provence france 9 marmande ch marmande france 10 ch pontoise pontoise france 11 ch mulhouse mulhouse france 12 ch troyes troyes france 13 ch maubeuge maubeuge france 14 ch saint nazaire saint nazaire france 15 ch boulogne sur mer boulogne sur mer france presentateur vachee anne |
P-105 - Résistance des souches de bactériémies des hôpitaux : observatoire 2021-2024
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Touroult Jupin P. (7), Vachee A. (1), Amara M. (2), Violette J. (3), Frayssinoux M. (4), Maillard M. (5), Parrod A. (6), Coutard A. (10), Flao T. (9), Gravet A. (11), Lemenand O. (14), Marque Juillet S. (2), Thouvenin M. (12), Van Agt S. (15), Vasseur M. (13), Brieu N. (8), Colbvh S. (3)
Présentateur : Vachee Anne
Etablissement : (1) CH de Roubaix, Roubaix, FRANCE; (2) CH VERSAILLES, Versailles, FRANCE; (3) GCS SAINTONGE, Saintonge, FRANCE; (4) CH ALBI, Albi, FRANCE; (5) CH ANNECY, Annecy, FRANCE; (6) CH THONON LES BAINS, Thonon Les Bains, FRANCE; (7) CH CHOLET, Cholet, FRANCE; (8) CH AIX EN PROVENCE, Aix En Provence, FRANCE; (9) MARMANDE, Ch Marmande, FRANCE; (10) CH PONTOISE, Pontoise, FRANCE; (11) CH MULHOUSE, Mulhouse, FRANCE; (12) CH TROYES, Troyes, FRANCE; (13) CH MAUBEUGE, Maubeuge, FRANCE; (14) CH SAINT NAZAIRE, Saint Nazaire, FRANCE; (15) CH BOULOGNE SUR MER, Boulogne Sur Mer, FRANCE
Objectif - Introduction L'observatoire des résistances du Collège de Bactériologie, Virologie, Hygiène des hôpitaux (Col.BVH) vise à surveiller les principales espèces responsables de bactériémies et à suivre l’évolution de la résistance des bactéries isolées d’hémocultures dans les hôpitaux non universitaires français.
Materiels Étude multicentrique menée dans les centres hospitaliers généraux volontaires du réseau Col.BVH. Chaque mois de novembre, les données sur les espèces bactériennes, leur résistance et l’origine des épisodes de bactériémies cliniquement significatifs sont collectées et centralisées dans une base de données commune.
Resultats Entre 2021 et 2024, 1?616 à 2?395 souches provenant d’une quarantaine de centres hospitaliers ont été analysées. La distribution des espèces est restée stable au cours de la période : Escherichia coli (29–34?%), Staphylococcus aureus (12–15?%), staphylocoques non-aureus (6–10?%), Klebsiella pneumoniae (6–7?%), entérocoques (6–7?%) et Pseudomonas aeruginosa (3–4?%).
La résistance d’E. coli au céfotaxime (CTX) est restée stable (8,4–9,3?%), sans variation notable du pourcentage de souches productrices de BLSE (7,3–8,2?%). Le pourcentage de BLSE chez K. pneumoniae variait de 16 à 23?%. La résistance d’E. coli à la ciprofloxacine est constante autour de 10?%. Les souches nosocomiales d’entérobactérales étaient plus souvent productrices de BLSE (10–14?%) que les souches communautaires (6–8?%).
Chez P. aeruginosa, la résistance maximale observée était de 10?%, avec en 2024 des taux de résistance de 9,5?% à la pipéracilline-tazobactam, 8,3?% à la ceftazidime, 10?% à l’imipénème, 1,2?% à l’amikacine et 7,1?% à la ciprofloxacine. La résistance de S. aureus à la méticilline est passée de 8?% en 2021 à 16?% en 2024.
Conclusion La résistance d’E.coli et de K.pneumoniae au CTX et à la CIP semble rester stable ces 4 dernières années mais le % de BLSE demeure élevé en particulier pour K.pneumoniae. Pour P.aeruginosa, la résistance est stable sur les 4 années à son niveau le plus bas depuis le début de la surveillance (2000). Concernant les bactériémies à SARM, la méticillinorésistance est variable d’une année sur l’autre mais fréquemment supérieure à 10% alors que la cible des programmes de lutte contre l’antibiorésistance est <10%. Il sera intéressant de suivre cette évolution dans les années à venir.
Mots cles bactériémies, résistance, épidémiologie
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| p 106 epidemiologie des souches de coli blse resultats dun observatoire regional titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs vachee a 1 dewulf g 2 diedrich t 2 wallet f 3 descamps d 5 patoz p 4 georgel a 6 vanagt s 8 vasseur m 9 weillaert m 7 ledru s 15 dumoulard b 12 nadji s 11 hochart a 10 devaux j 16 pecquet m 14 hilmoine a 13 pernet m 1 loiez c 3 etablissement 1 ch de roubaix roubaix france 2 ch valenciennes valenciennes france 3 chu lille lille france 4 ch tourcoing tourcoing france 5 ch bethune bethune france 6 groupement des hopitaux de l institut catholique de lille lille france 7 ch dunkerque dunkerque france 8 ch boulogne sur mer boulogne sur mer france 9 ch maubeuge maubeuge france 10 ch armentieres armentieres france 11 ch douai douai france 12 ch cambrai cambrai france 13 ch saint omer saint omer france 14 ch montreuil sur mer montreuil sur mer france 15 ch lens lens france 16 ch arras arras france presentateur vachee anne |
P-106 - Epidémiologie des souches d’E.coli BLSE : résultats d’un observatoire régional
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Vachee A. (1), Dewulf G. (2), Diedrich T. (2), Wallet F. (3), Descamps D. (5), Patoz P. (4), Georgel A. (6), Vanagt S. (8), Vasseur M. (9), Weillaert M. (7), Ledru S. (15), Dumoulard B. (12), Nadji S. (11), Hochart A. (10), Devaux J. (16), Pecquet M. (14), Hilmoine A. (13), Pernet M. (1), Loiez C. (3)
Présentateur : Vachee Anne
Etablissement : (1) CH de Roubaix, Roubaix, FRANCE; (2) CH VALENCIENNES, Valenciennes, FRANCE; (3) CHU LILLE, Lille, FRANCE; (4) CH TOURCOING, Tourcoing, FRANCE; (5) CH BETHUNE, Bethune, FRANCE; (6) Groupement des Hôpitaux de l'Institut Catholique de Lille, Lille, FRANCE; (7) CH DUNKERQUE, Dunkerque, FRANCE; (8) CH BOULOGNE SUR MER, Boulogne Sur Mer, FRANCE; (9) CH MAUBEUGE, Maubeuge, FRANCE; (10) CH ARMENTIERES, Armentieres, FRANCE; (11) CH DOUAI, Douai, FRANCE; (12) CH CAMBRAI, Cambrai, FRANCE; (13) CH SAINT OMER, Saint Omer, FRANCE; (14) CH MONTREUIL SUR MER, Montreuil Sur Mer, FRANCE; (15) CH LENS, Lens, FRANCE; (16) CH ARRAS, Arras, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections à E.coli producteurs de BLSE posent fréquemment un problème de prise en charge thérapeutique. Le suivi de la résistance aux antibiotiques de ces souches est donc un enjeu majeur, en particulier dans les infections urinaires qui regroupent la majorité de ces souches. L’objectif de cet observatoire est de suivre l’incidence des E.coli BLSE et les résistances associées en fonction des caractéristiques démographiques des patients dans le Nord et le Pas de Calais.
Materiels Etude rétrospective s'intéressant aux souches d’E.coli BLSE dédoublonnées isolées de prélèvements à visée diagnostique réalisés dans 1 CHU et 15 CHG depuis 2005. La sensibilité aux antibiotiques était déterminée selon le CA-SFM en vigueur.
Resultats Les données collectées concernaient de 23438 à 38730 souches d’E.coli suivant les années. La prévalence des souches BLSE au sein de l’espèce a connu une augmentation jusqu’en 2016 (6.33 %) pour se stabiliser aux alentours de 5 % depuis 2018 avec un nouveau pic à 5.66 % en 2022. L’incidence suit également la même tendance avec 2 pics en 2016 (0.70/1000 journées d’hospitalisation) et 2022 (0.68/1000 JH) au sein des services de court séjour. En 2024, la prévalence est de 5.2% et l’incidence à 0.59 /1000 JH.
La majorité des souches isolées provenait de prélèvements urinaires (78 %), les bactériémies représentent 10% des épisodes.
En 2024, au sein de la population féminine, aucune des 763 souches isolées d’urine n’a été identifiée comme résistante aux 3 principaux antibiotiques utilisés dans les cystites (fosfomycine, nitrofurantoïne, mécillinam). 2 souches (0.3 %) ont été identifiées résistantes mécillinam + furanes et 3 souches (0.4 %) résistantes mécillinam + fosfomycine.
Dans la population masculine, la résistance à la ciprofloxacine et au cotrimoxazole était de 36.6 %. Si l’on considère les molécules suivantes (ciprofloxacine, cotrimoxazole, pipéracilline/tazobactam, témocilline) la résistance à l’ensemble de ces molécules atteint 6 %.
Conclusion La prévalence et l’incidence des E.coli BSLE se stabilisent dans la région après une augmentation jusqu’en 2016, l’incidence reste cependant élevée. Le suivi des résistances associées permet de documenter les traitements alternatifs aux carbapènémes et de confirmer la faible résistance aux molécules de 1ère intention dans la prise en charge des cystites.
Mots cles épidémiologie, Escherichia coli, urines, prévalence, incidence, sexe
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| p 107 epidemiologie des bacteriemies a enterobacteries au sein du chu la rabta evolution de la resistance aux antibiotiques titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs ben mansour w 1 znazen a 1 mliki f 1 laajailia h 1 hammami m 1 abbes s 1 zribi m 1 etablissement 1 hopital la rabta service microbiologie tunis tunisie presentateur zribi meriam |
P-107 - Épidémiologie des bactériémies à entérobactéries au sein du CHU La Rabta : évolution de la résistance aux antibiotiques
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Ben Mansour W. (1), Znazen A. (1), Mliki F. (1), Laajailia H. (1), Hammami M. (1), Abbes S. (1), Zribi M. (1)
Présentateur : Zribi Meriam
Etablissement : (1) Hopital la Rabta service microbiologie, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Les entérobactéries constituent l’une des principales causes de bactériémies en milieu hospitalier, responsables d’une morbi-mortalité importante et associées à l’émergence croissante de souches multirésistantes. La surveillance de leur distribution et de leurs profils de résistance demeure essentielle pour guider la thérapeutique et prévenir les complications infectieuses.
Décrire l’épidémiologie et les profils de résistance des entérobactéries isolées de bactériémies au CHU La Rabta.
Materiels Une étude rétrospective descriptive a été menée à partir des hémocultures positives recueillies entre janvier 2024 et juillet 2025. L’identification bactérienne a été réalisée selon les recommandations du REMIC et l’antibiogramme interprété conformément au CASFM.
Resultats Parmi les 4901 hémocultures, 1165 se sont révélées positive, dont 26% à entérobactéries. Klebsiella pneumoniae était l’espèce la plus fréquente 121 (41 %), suivie de Escherichia coli 50 (17 %) et Enterobacter cloacae 37 (12 %). La majorité des cas provenait des services de médecine (31 %) et de réanimation (30 %) avec une prédominance de K. pneumoniae en réanimation (40 %).
Chez K. pneumoniae, la résistance aux céphalosporines a atteint 65 %, tandis que chez E. coli, elle était de 41 % pour les C3G et de 25 % pour les C4G. La résistance aux carbapénèmes était de 29 % pour K. pneumoniae et 6 % pour E. coli. Les résistances aux aminosides variaient de 20 à 49 % selon l’espèce et celles aux fluoroquinolones de 22 à 62 %.
L’analyse temporelle (2015–2024) a montré une progression alarmante. Pour K. pneumoniae, la résistance aux carbapénèmes est passée de 3 % en 2015 à 29 % en 2024, avec un pic à 35 % en 2023. Les résistances aux céphalosporines restaient élevées (C3G : 79 % en 2015 vs 65 % en 2024 ). Chez E. coli, les résistances a aux carbapénèmessont passées de 2,7 % à 8 % sur la même période. Enfin, la résistance à la colistine a été retrouvée chez 23 % des isolats de K.pneumoniae multirésistants, mais aucun cas n’a été identifié chez E. coli.
Conclusion Cette étude met en évidence la forte prévalence de souches multirésistantes, dominées par K. pneumoniae, et la progression continue des résistances, notamment aux carbapénèmes. Ces constats appellent à renforcer la surveillance et à adapter les protocoles d’antibiothérapie empirique
Mots cles Entérobactéries, bactériémies, résistance aux antibiotiques
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| p 108 profil bacteriologique des bacteriemies au service de reanimation en tunisie titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs dga s 1 dhraief s 1 maamar b 1 fekih m 1 fredj h 2 mokline a 2 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie clinique centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 ben arous tunisie 2 service de reanimation des brules centre de traumatologie et des grands brules ben arous tunisie presentateur fekih mohamed youssef |
P-108 - Profil bactériologique des bactériémies au service de Réanimation en Tunisie
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Dga S. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Fekih M. (1), Fredj H. (2), Mokline A. (2), Thabet L. (1)
Présentateur : Fekih Mohamed Youssef
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie clinique, Centre de traumatologie et des grands brûlés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Ben Arous, TUNISIE; (2) Service de réanimation des brûlés, Centre de traumatologie et des grands brûlés, Ben Arous, TUNISIE
Objectif - Introduction La prise en charge des bactériémies constitue un défi majeur, particulièrement chez les patients immunodéprimés comme les grands brûlés.
Notre objectif est d’étudier le profil bactériologique et la sensibilité aux antibiotiques des bactéries isolées dans les hémocultures réalisées au service de réanimation des brûlés.
Materiels Étude descriptive rétrospective, réalisée au laboratoire de biologie du Centre de Traumatologie et des Grands Brulés et portant sur toutes les souches isolées dans les hémocultures positives provenant du service de réanimation des brûlés entre 2020 et 2024. L'automate BD Bactec™ FX a été utilisé pour la mise en culture et l'identification bactérienne a été faite selon les méthodes conventionnelles. L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été réalisée et interprétée selon les normes du CA-SFM, annuellement révisées.
Resultats Les bactériémies représentaient 29,5 % de l’ensemble des infections observées en réanimation des brûlés. Sur un total de 1800 souches bactériennes isolées, les principales espèces étaient Klebsiella pneumoniae (9,7%), Staphylococcus epidermidis (8,9%), Acinetobacter baumannii (8,9%), Pseudomonas aeruginosa (6,8 %), Providencia stuartii (6,5%) et Staphylococcus aureus (6,1%).
Concernant K. pneumoniae, les taux de résistance étaient de 80,1% à la céfotaxime, 53% à l’ertapénème, 81,7 % à la ciprofloxacine et 76,6 % à la gentamicine. La prévalence de bêta lactamase à spectre étendu a diminué de 29,3 % en 2020 à 20,7 % en 2024. Vingt-six souches étaient résistantes à la tigécycline et 5 à la colistine.
La méticillino-résistance était plus fréquente chez S.epidermidis (54,8 %) que chez S.aureus (27,9 %), avec des fluctuations pour ce dernier (16,7 % à 41,2 %) sur 2020-2024. Aucune résistance aux glycopeptides ni à la tigécycline n’a été détectée chez Staphylococcus spp.
A. baumannii et P. aeruginosa présentaient des taux de résistance de 92,7 % et 59,7 % à la ceftazidime, 89,5 % et 69,9 % à l’imipénème, et 82,8 % et 70,4 % à l’amikacine, respectivement. Une seule souche d'A. baumannii était résistante à la colistine, tandis que toutes les souches de P. aeruginosa y étaient sensibles.
Conclusion Notre étude a montré une multirésistance aux antibiotiques chez les patients de réanimation des brûlés, imposant une surveillance épidémiologique régulière et l'application stricte des mesures d'hygiène.
Mots cles Bactériémies –Résistance -Réanimation –Grands brûlés
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| p 109 epidemiologie bacterienne et prise en charge des bacteriemies chez lhemodialyse titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs dumay a 1 faucher j 1 toure f 1 danthu c 1 etablissement 1 chu de limoges limoges france presentateur dumay audrey |
P-109 - Epidémiologie bactérienne et prise en charge des bactériémies chez l’hémodialysé
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Dumay A. (1), Faucher J. (1), Toure F. (1), Danthu C. (1)
Présentateur : Dumay Audrey
Etablissement : (1) CHU de Limoges, Limoges, FRANCE
Objectif - Introduction L’émergence et la progression des résistances aux antibiotiques ont fait du bon usage un élément clé de la prise en charge des patients. Les patients hémodialysés représentent une population immunodéprimée, au diagnostic complexe, souvent porteurs d’un abord vasculaire chronique et exposés à des germes résistants. La prescription d’une antibiothérapie prend en compte les spécificités de la dialyse, et s’appuie sur l’épidémiologie bactérienne locale.
Materiels Etude rétrospective, descriptive, réalisée sur les centres de l’ALURAD, le CHU de Limoges, le CH de Brive, du 1e janvier 2022 au 31 décembre 2023. Toutes les hémocultures positives chez des patients hémodialysés sur cette période ont été recueillies. Les caractéristiques de la population, dont les comorbidités, les antibiothérapies probabilistes, les accès vasculaires et les informations sur la dialyse ont été répertoriés.
Resultats Nous avons inclus 103 événements de 61 patients au total. La population est représentée par une majorité d’hommes, âgé de 68 ans (+/- 5 ans), diabétique insulinodépendants, avec un événement vasculaire. L’écologie bactérienne était de 54% des bacilles gram négatif, dont 43 % d’entérobactéries, 6 % de Pseudomonas aeruginosa. 46% des germes étaient des cocci gram positif, dont 18 % de staphylococcus aureus et 15 % de Staphylocoque coagulase négative. 74 % étaient sensibles à la méticilline. Seul 6% de staphylococcus aureus résistant à la méticilline ont été retrouvés. 44 % de l’antibiothérapie probabiliste ciblait les bacilles gram négatif et 37 % ciblait les cocci gram positif. L’antibiotique majoritairement utilisé était la VANCOMYCINE, puis la PIPERACIILINE-TAZOBACTAM, suivi de la GENTAMYCINE et de la CEFTRIAXONE. Selon notre analyse, statistique, les entérobactéries ont tendance à arriver plus tardivement après le début d’hémodialyse par rapport aux autres germes.
Conclusion D’après ces différents résultats, nous avons établi un protocole d’antibiothérapie probabiliste, selon la gravité du patient et la durée d’hémodialyse, afin d’assurer le bon usage antibiotique dans nos établissements.
Mots cles Bon usage antibiotique
bactériémies
hémodialyse
écologie bactérienne
étude descriptive rétrospective multicentrique
protocole thérapeutique
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| p 110 meningites nosocomiales donnees de l observatoire du colbvh 2024 titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs vasseur m 1 amara m 2 brieu n 3 coutard a 4 flao t 5 frayssinoux m 6 marque juillet s 2 lemenand o 7 parrod a 8 touroult jupin p 9 vachee a 10 violette j 11 etablissement 1 ch de valenciennes valenciennes france 2 ch de versailles versailles france 3 ch d aix en provence aix en provence france 4 ch de pontoise pontoise france 5 ch de marmande marmande france 6 ch d albi albi france 7 ch de saint nazaire saint nazaire france 8 ch de thonon les bains thonon les bains france 9 ch de cholet cholet france 10 ch de roubaix roubaix france 11 ch de saintonge saintonge france 12 col bvh study group liste en bas du poster france presentateur vasseur manica |
P-110 - Méningites nosocomiales données de l'observatoire du ColBVH 2024
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Vasseur M. (1), Amara M. (2), Brieu N. (3), Coutard A. (4), Flao T. (5), Frayssinoux M. (6), Marque-Juillet S. (2), Lemenand O. (7), Parrod A. (8), Touroult-Jupin P. (9), Vachee A. (10), Violette J. (11)
Présentateur : Vasseur Manica
Etablissement : (1) CH de Valenciennes, Valenciennes, FRANCE; (2) CH de Versailles, Versailles, FRANCE; (3) CH d'Aix en Provence, Aix En Provence, FRANCE; (4) CH de Pontoise, Pontoise, FRANCE; (5) CH de Marmande, Marmande, FRANCE; (6) CH d'Albi, Albi, FRANCE; (7) CH de Saint Nazaire, Saint Nazaire, FRANCE; (8) Ch de Thonon les bains, Thonon Les Bains, FRANCE; (9) CH de Cholet, Cholet, FRANCE; (10) CH de Roubaix, Roubaix, FRANCE; (11) Ch de Saintonge, Saintonge, FRANCE; (12) Col BVH study group, Liste En Bas Du Poster, FRANCE
Objectif - Introduction Depuis 1988, le Collège de bactériologie, virologie, hygiène (COLBVH) coordonne un observatoire des méningites basé sur un recueil prospectif et volontaire par les biologistes hospitaliers via un module en ligne. En 2024, il est apparu intéressant de faire un focus sur les infections nosocomiales, ce versant de la base de données n'ayant jamais été exploité.
Materiels La base de données en ligne permet de collecter les informations suivantes : l’agent infectieux, la date du prélèvement, le sexe, l’âge du patient, les résultats de cytochimie, la technique d’identification, la sensibilité à la méticilline (pour les staphylocoques), le contexte clinique, ainsi que la classification des méningites (communautaire ou nosocomiale).
Resultats Entre 2018 et 2024, 3465 cas de méningites ont été enregistrés, dont seulement 54 qualifiés de nosocomiaux.
En 2024, une analyse spécifique de ces cas a été réalisée. Sur les 1110 cas documentés cette année-là, 287 étaient d’origine bactérienne (25,8 %), 819 virale (73,8 %), 4 fongiques ou parasitaires, et 21 (1,9 %) nosocomiaux, ce qui représente 7,3 % des cas de méningites bactériennes.
Les patients touchés par les méningites nosocomiales présentent un profil d’âge différent de celui des cas communautaires: 2 nouveaux-nés prématurés, 9 patients nés entre 1940-1960 et 10 entre 1961-1980. Sur ces 21 cas,
2 ont été diagnostiqués en néonatalogie, 12 après une intervention de neurochirurgie, 5 chez des porteurs de dérivation sans chirurgie récente, et 1 après une infiltration.
Les agents pathogènes identifiés incluent : 9 Staphylococcus aureus, 3 E.coli, 2 Enterobacter sp., et d'autres espèces rares telles que Raoultella sp., Pasteurella multocida ou Pseudomonas aeruginosa. L’identification a été réalisée majoritairement par culture, un seul cas a été identifié par séquençage ARN 16S. Les techniques syndromiques de biologie moléculaire n’ont pas été utilisées car les panels ne sont pas adaptés à ce contexte.
Conclusion Cette surveillance révèle une prédominance de S. aureus, mais aussi des espèces plus inattendues. La présence de nouveau-nés parmi les cas liés aux soins est notable. Le maintien de ce suivi annuel est jugé essentiel pour une meilleure compréhension épidémiologique des méningites nosocomiales.
Mots cles méningite, nosocomial, épidemiologie
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| p 111 facteurs associes a lisolement de bacteries multiresistantes responsables dinfections titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs ounissi m 2 abdeljelil m 1 kadri y 2 saad l 1 marrakchi w 1 aouam a 1 ben brahim h 1 ben romdhane f 1 toumi a 1 mastouri m 2 toumi a 1 etablissement 1 service des maladies infectieuses chu fattouma bourguiba monastir tunisie 2 laboratoire de microbiologie chu fattouma bourguiba monastir tunisie presentateur marrakchi wafa |
P-111 - Facteurs associés à l’isolement de bactéries multirésistantes responsables d’infections
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Ounissi M. (2), Abdeljelil M. (1), Kadri Y. (2), Saad L. (1), Marrakchi W. (1), Aouam A. (1), Ben Brahim H. (1), Ben Romdhane F. (1), Toumi A. (1), Mastouri M. (2), Toumi A. (1)
Présentateur : Marrakchi Wafa
Etablissement : (1) Service des Maladies Infectieuses CHU Fattouma Bourguiba , Monastir, TUNISIE; (2) Laboratoire de Microbiologie CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction Les infections urinaires (IU) requièrent un diagnostic adéquat ainsi qu'un traitement antibiotique optimal. Le traitement empirique est fondé sur les données épidémiologiques locales, la gravité du tableau clinique et les facteurs de risque d’isolement des bactéries multirésistantes (BMR) chez le patient. L’objectif de notre étude est de déterminer les facteurs associés à l'isolement des BMR au cours des IU
Materiels Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée au service des Maladies Infectieuses et au laboratoire de microbiologie (2012 - 2023), portant sur les patients hospitalisés pour IU. Les classes de BMR étudiées dans notre travail sont : les entérobactéries productrices de Bétalactamse à spectre étendu (BLSE), les céphalosporinase hyperproduite (CHP) et les carbapénèmases.
Resultats Au total, 336 patients étaient inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 55,3 ± 18,8 ans. Une prédominance féminine était notée (n = 226, 67,3%). Cent soixante-dix-neuf patients (53,2%) ont eu au moins un antécédent d’IU. Cent treize patients (9,3%) ont été hospitalisés dans l’année précédant l’admission au service. Une prise d’antibiotique dans les 6 mois précédents était notée chez 94 patients (28%). Une BMR était identifiée dans 159 cas (47,3%). En analyse univariée, les facteurs associés à l’isolement de BMR étaient : l’âge ≥ 56 ans, la présence d’une néoplasie évolutive, la ménopause, les antécédents d’IU, l’hospitalisation durant la dernière année, l’hospitalisation en milieu de réanimation durant la dernière année et la prise d’antibiotiques durant les six derniers mois. Après régression logistique, les deux facteurs de risque indépendants d’IU à BMR étaient la ménopause (p=0,048, [1,008-5,036]) et la prise d’antibiotiques durant les six derniers mois (p=0,022, [1,139-5,505]).
Conclusion Notre étude a montré que la ménopause et la prise d’antibiotiques durant les six derniers mois étaient associés à un risque d’IU à BMR. La prise d’antibiotique dans les six mois précédent l’IU était indépendamment associée à un risque de sélection de BMR, ce qui souligne l’importance de promouvoir des stratégies de restriction de mésusage des antibiotiques en milieu communautaire.
Mots cles bactéries multirésistantes, infection urinaire, antibiorésistance
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| p 112 situation epidemiologique de la shigellose dans la region de sfax tunisie quels changements titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs torki t 1 guermazi e 1 ben ayed n 1 bougharriou s 1 gargouri o 1 ktari s 1 mezghani maalej s 1 karray hakim h 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu habib bourguiba sfax tunisie sfax tunisie presentateur ben ayed nour el houda |
P-112 - Situation épidémiologique de la shigellose dans la région de Sfax (Tunisie) : quels changements ?
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Voir le poster
Auteurs : Torki T. (1), Guermazi E. (1), Ben Ayed N. (1), Bougharriou S. (1), Gargouri O. (1), Ktari S. (1), Mezghani Maalej S. (1), Karray-Hakim H. (1)
Présentateur : Ben Ayed Nour El Houda
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie, CHU Habib Bourguiba, Sfax-Tunisie, Sfax, TUNISIE
Objectif - IntroductionLa Shigellose représente un problème majeur de santé publique, particulièrement dans les pays à revenu faible. En Tunisie, la shigellose sévissait selon le mode sporadique toutefois ces dernières années elle est devenue endémique avec des poussées épidémiques
Notre objectif est d’étudier les caractéristiques épidémiologiques et microbiologique des souches de Shigella isolées au laboratoire de microbiologie du CHU Habib Bourguiba de Sfax (Tunisie) MaterielsEtude rétrospective menée sur 3 ans (2022-2024), qui a concerné les souches de Shigella isolées à Sfax. L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été déterminée par méthode des disques selon les normes du CA-SFM. Les CMI de l’amoxicilline-acide clavulanique (AMC), ceftriaxone (CRO), azithromycine (AZM) et ciprofloxacine (CIP) ont été déterminées par Etest. Les gènes blaCTX-M-15, qnrS, sul1/2, dfrA et mphA ont été recherchés par PCR. Le séquençage du génome entier a été réalisé sur un échantillon de 24 souches de S. sonnei ResultatsAu total 264 souches de Shigella ont été isolés (54 en 2022, 75 en 2023 et 135 en 2024) majoritairement de coproculture (97,7%). S.flexneri était le sérogroupe dominant (67,1 %) suivi par S.sonnei (30,3%) et S.boydii (2,6%). Le sérotype 1b était le plus fréquent pour S.flexneri (80,8%).Toutes les souches de S. sonnei étaient productrices de BLSE (CMI CRO=6 à 32mg/L), de sensibilité diminuée à la ciprofloxacine (CMI=0,5 à 4mg/L) et résistantes au cotrimoxazole. La résistance à l’azithromycine était de 91,25%
Pour S.flexneri, les taux de résistance étaient de 43,5%, 1,7%, 1,7% et 41,2% à AMC, céfotaxime, azithromycine et au cotrimoxazole respectivement. 45,2% des souches étaient de sensibilité diminuée aux fluoroquinolones (CMI CIP=0,5 mg/L) et trois souches étaient résistantes au CRO
Les gènes blaCTX-M-15, qnrS, sul/dfrA et mphA étaient détectés chez toutes les souches de Shigella résistantes au CRO, fluoroquinolones, cotrimoxazole et azithromycine respectivement. Parmi les 24 souches de S.sonnei séquencées, 23 étaient de génotype 3.6.3
ConclusionL’augmentation progressive du nombre de souches de Shigella à Sfax ainsi que l’émergence de souches multirésistantes souligne l’importance d’une surveillance épidémiologique continue. Une utilisation raisonnée des antibiotiques ainsi que des stratégies de contrôle sont indispensables pour limiter la transmission des souches
Mots clesShigella/Antibiotique/PCR/Epidémiologie
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| p 113 campylobacter et carbapenemes etude phenotypique et genomique de la resistance titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs durand a 1 lagneaux a 1 roussel j 1 aurbach u 1 perrin m 1 etablissement 1 laboratoire national de sante du luxembourg dudelange luxembourg presentateur durand agathe |
P-113 - Campylobacter et carbapénèmes : étude phénotypique et génomique de la résistance
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Durand A. (1), Lagneaux A. (1), Roussel J. (1), Aurbach U. (1), Perrin M. (1)
Présentateur : Durand Agathe
Etablissement : (1) Laboratoire National de Santé du Luxembourg, Dudelange, LUXEMBOURG
Objectif - IntroductionDans le cadre de la surveillance des pathogènes gastro-entériques, la résistance croissante des Campylobacter aux antibiotiques de 1ère intention représente un problème de santé publique. Les carbapénèmes constituent une alternative dans les formes graves et multi-résistantes, mais aucun breakpoint EUCAST spécifique n’existe. Notre étude visait donc à : 1/ définir des valeurs seuils permettant de séparer les souches sauvages des autres pour 2 carbapénèmes disponibles en routine (méropénème (MEM) ; ertapénème (ERT)) ; 2/ évaluer les fréquences de résistance ; 3/ confronter les résultats phénotypiques avec les données génomiques.
Materiels238 souches humaines et non humaines de C.jejuni (CJ) et C.coli (CC) isolées entre mars 2024 et mars 2025 et résistantes à la ciprofloxacine ET à la tétracycline ont été retenues. Le MEM a été testé par diffusion en milieu gélosé Mueller-Hinton (disques i2a, E-Tests BioMérieux), l’ERT par microdilution (plaques Sensititre ThermoFisher). Pour toutes les souches, le WGS a été réalisé (technique Illumina, analyse des résultats via ResFinder).
ResultatsLa distribution des souches en fonction du diamètre d’inhibition d’une part et de la CMI d’autre part a permis de proposer les breakpoints suivants : pour MEM, 34mm (disques) et 0.125µg/mL (CMI) ; pour l’ERT, 1µg/mL (valeur identique au CA-SFM). Sur base de ces breakpoints, respectivement 8,8% et 10,9% des souches étaient ‘résistantes’ au MEM, 20,6% à l’ERT. Une résistance isolée à l’ERT a été identifiée chez certaines souches avec la présence des gènes blaOXA-460/461/489. L’exploration des mutations s’est concentrée sur 3 gènes (porA, cmeA et cmeR). Ces gènes ont été retrouvés chez CJ, mais pas chez CC. Plusieurs mutations spécifiques dans porA semblent être associées à la résistance aux 2 carbapénèmes. Par contre, plus de 40 mutations ponctuelles ont été recensées pour cmeA et cmeR mais aucune ne ressortait clairement chez les souches R.
ConclusionLes seuils proposés ont permis de catégoriser les isolats de Campylobacter spp. L’analyse génomique est en faveur d’une origine multifactorielle de la résistance aux carbapénèmes, impliquant altération de la perméabilité membranaire, efflux actif et expression différentielle de gènes. De plus, les mécanismes diffèrent entre C. coli et C. jejuni, reflétant une diversité génétique et adaptative propre à chaque espèce. Mots clesCampylobacter, carbapénèmes, résistance, génétique
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| p 114 caracterisation moleculaire des souches diarrheiques descherichia coli isolees au chu point g titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs maiga a 1 doumbia l 1 diawara m 1 ag baraika m 1 diarra y 1 tounkara n 1 cissoko y 1 dicko o 1 kone d 1 maiga 1 guindo a 1 koita 1 etablissement 1 universite des sciences des techniques et de technologies de bamako usttb bamako mali presentateur maiga aminata |
P-114 - Caractérisation moléculaire des souches diarrhéiques d’Escherichia coli isolées au CHU Point G
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Maiga A. (1), Doumbia L. (1), Diawara M. (1), Ag Baraika M. (1), Diarra Y. (1), Tounkara N. (1), Cissoko Y. (1), Dicko O. (1), Koné D. (1), Maiga . (1), Guindo A. (1), Koita . (1)
Présentateur : Maiga Aminata
Etablissement : (1) Université des Sciences des Techniques et de Technologies de Bamako (USTTB), Bamako, MALI
Objectif - Introduction La résistance bactérienne aux antibiotiques constitue un enjeu de santé publique mondial, affectant aussi les pays d’Afrique de l’Ouest. E. coli, agent pathogène impliqué dans les diarrhées, est un acteur majeur des infections et un réservoir de gènes de résistance aux antibiotiques comme les carbapénèmes. L’objectif était de caractériser les souches d’E. coli.
Materiels L’étude a porté sur 98 isolats cliniques d’E. coli isolés d’échantillons de selles d’adultes et adolescents au CHU de Point G (Mali). Les analyses ont inclus la recherche des gènes de virulence caractéristiques des souches diarrhéiques, l’identification de gènes de résistance à plusieurs classes d’antibiotiques (bêta-lactamines, carbapénèmes, fluoroquinolones, aminosides, tétracyclines et les phénicolés) ainsi que la détection des intégrons (classes I, II, III).
Resultats Parmi les 84 souches de E. coli diarrhéiques identifiées, 85,7?% présentaient au moins un gène de virulence dont 50 % présentaient une mono-infection, dominée par les souches EPEC (21,43 %), EAEC (20,23 %) et ETEC (8,33 %). L’autre moitié était des infections mixtes, avec EAEC–EPEC (27,38 %), EPEC–ETEC (9,52 %), EAEC–ETEC (3,57 %) et EAEC–EPEC–ETEC (9,52 %). En termes de résistance, 94,9?% des isolats possédaient au moins un gène de résistance dont 50?% étaient multirésistants. Les familles d’antibiotiques touchées étaient les Bêta-lactamines (77,55 %) avec les gènes blaTEM (48,98 %) et blaCTXM (35,71 %), les fluoroquinolones avec (66,33 %) pour le gène qnrS1, les aminosides avec le gène aphA3 (45,92 %), les tétracyclines, tetA (22,45 %) et les phénicolés, catA1 (10,2 %). La présence notable de gènes de carbapénèmes, IMP (23,47 %) et NDM (16,33 %) est particulièrement préoccupante car ce sont des molécules utilisées en dernier recours. Les intégrons de classe II étaient significativement associés à la multirésistance (p = 0,011).
Conclusion La forte prévalence des souches diarrhéiques multirésistantes d’E. coli dans cette étude illustre le risque sanitaire. La détection du gène NDM, encore rapportée au Mali, constitue un signal préoccupant nécessitant une réponse urgente. Une surveillance renforcée, ainsi que des études moléculaires approfondies, sont indispensables pour anticiper et contenir la dissémination de telles résistances.
Mots cles E. coli diarrhéique, Multirésistance, Carbapénèmes, Intégrons, Mali.
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| p 115 dissemination of multidrug resistant and hypervirulent klebsiella pneumoniae in a university hospital of monastir tunisia titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs dahmen s 1 oueslati 3 chatti i 1 guedri g 2 mastouri m 1 2 naas t 3 etablissement 1 universite de monastir laboratoire des maladies transmissibles et substances biologiquement actives faculte de pharmacie de monastir monastir tunisie 2 fattouma bourguiba university hospital laboratory of microbiology monastir tunisie 3 team resist inserm u1184 school of medicine universite paris saclay labex lermit 94270 le kremlin bicetre france paris france presentateur guedri ghassen |
P-115 - Dissemination of multidrug-resistant and hypervirulent Klebsiella pneumoniae in a university hospital of Monastir, Tunisia
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Dahmen S. (1), Oueslati . (3), Chatti I. (1), Guedri G. (2), Mastouri M. (1,2), Naas T. (3)
Présentateur : Guedri Ghassen
Etablissement : (1) Université de Monastir/ Laboratoire des maladies transmissibles et substances biologiquement actives , faculté de pharmacie de Monastir, Monastir, TUNISIE; (2) Fattouma Bourguiba University Hospital, Laboratory of Microbiology, Monastir, TUNISIE; (3) Team ReSIST, INSERM U1184, School of Medicine, Université Paris-Saclay, LabEx LERMIT, 94270 Le kremlin-Bicêtre, France., Paris, FRANCE
Objectif - Introduction The emergence and global expansion of hyper-virulent and multidrug-resistant (MDR) Klebsiella pneumoniae is an increasing healthcare threat worldwide. The epidemiology of MDR K. pneumoniae is under-characterized in many parts of the world, particularly North Africa. In this study, K. pneumoniae isolates from the University Hospital of Fattouma Bourguiba, Monastir, have been whole-genome sequenced to investigate their genetic relatedness, virulence genes, and resistome.
Materiels Forty-three K. pneumoniae recovered from patients hospitalized in different wards of the Hospital between January and June 2021 were characterized. Antimicrobial susceptibility was performed by disk diffusion and broth microdilution. The detection of carbapenem hydrolysis was carried out using the Carba NP hydrolysis test and the NG-Test CARBA-5 confirmed the presence of one of the five main carbapenemases (KPC-, NDM-, VIM-, IMP-, and OXA-48-like enzymes). All isolates underwent whole-genome sequencing using Illumina Next500. Resistome characterization, plasmid incompatibility grouping, and MLST were conducted on the Center for Genomic Epidemiology platform. The Virulence Factor Database (VFDB) was also used to search for virulence factors.
Resultats All K. pneumoniae confirmed carbapenem-resistant and harboured multiple drug-resistance genes, including genes coding for ESBLs, carbapenemases, quinolone resistance, and aminoglycoside-modifying enzymes. No genetic determinant was found against colistin in any of the isolates. All the isolates harboured more than two β-lactamase-encoding genes in their genomes. Carbapenem resistance was mainly due to NDM-1 (62.79%), NDM-5/OXA-48 (25.58%) coproducers, and OXA-48 (11.62%). Two main sequence types, of K. pneumoniae, were identified: ST147 (55.81%) and ST383 (32.55%). K. pneumoniae isolates possess several virulence factors (capsule, siderophores, lipopolysaccharide, and fimbriae), making them hyper-virulent strains. Furthermore, genetic-relatedness studies revealed a clonal spread of MDR K. pneumoniae in the University Hospital of Fattouma Bourguiba.
Conclusion This study highlighted the emergence and broad dissemination of MDR genes in the University Hospital of Fattouma Bourguiba. Our findings highlight an urgent need for transformative approaches to combat antimicrobial resistance in hospital settings.
Mots cles Klebsiella pneumoniae, multidrug resistance, hyper-virulent, WGS.
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| p 116 epidemiologie et resistance aux antibiotiques de neisseria meningitidis a sfax tunisie 20002025 titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs barkallah m 1 gargouri o 1 bougharriou s 1 ben ayed n 1 mahjoubi f 1 mezghanni maalej s 1 karray hakim h 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu habib bourguiba sfax sfax tunisie presentateur ben ayed nour el houda |
P-116 - Épidémiologie et résistance aux antibiotiques de Neisseria meningitidis à Sfax-Tunisie(2000–2025)
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Barkallah M. (1), Gargouri O. (1), Bougharriou S. (1), Ben Ayed N. (1), Mahjoubi F. (1), Mezghanni Maalej S. (1), Karray Hakim H. (1)
Présentateur : Ben Ayed Nour El Houda
Etablissement : (1) Laboratoire de microbiologie CHU Habib Bourguiba Sfax, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction Neisseria meningitidis demeure un agent pathogène majeur, responsable d’infections invasives et de morbi-mortalité significative. La surveillance épidémiologique est essentielle pour ajuster la prophylaxie et la prise en charge.L’objectif est de suivre l’évolution épidémiologique des infections à N.meningitidis ainsi que la sensibilité aux antibiotiques à Sfax(Tunisie)
Materiels Etude rétrospective incluant les cas d’infection à N.meningitidis confirmés par culture et/ou PCR en temps réel au laboratoire de microbiologie CHU Habib Bourguiba Sfax, entre Janvier 2000 et Août 2025.La sensibilité aux antibiotiques a été évaluée selon les normes du CA/SFM. Les concentrations minimales inhibitricesCMI de l’amoxicilline, du céfotaxime, de la ceftriaxone, de la rifampicine et de la ciprofloxacine ont été déterminées par E-test.Le sérogroupage a été réalisé par PCR
Resultats Nous avons recensé 59 cas d’infection à N.meningitidis provenant de 58 patients dont 65,5% étaient des adultes avec une prédominance masculine(62,7%). La plupart des infections ont été notées pendant la saison printanière(40,7%). Une recrudescence des cas a été constatée de Janvier à Août 2025(11 cas soit 18,7%). Les souches étaient principalement isolées des liquides cérébrospinaux(49 souches) suivis des hémocultures(5 souches). Dix cas ont été détectées uniquement par PCR(16,9%).Le sérogroupe B était prédominant(67%) suivi par le sérogroupeY(12%), les sérogroupesW et C(9% chacun) et le sérogroupe A(3%).Une émergence du sérogroupeW en 2025 concomitante aux flux migratoires dans la région entre 2024 et 2025, a été notée.Toutes les souches étaient sensibles au céfotaxime/ceftriaxone(CMI≤0,002mg/L) et à la rifampicine(CMI de 0,012 à 0,19mg/L).Pour les autres antibiotiques, les taux de résistances étaient de 47,6% pour l’amoxicilline(CMI de 0,016 à 1,5mg/L) et 9,4% à la ciprofloxacine(CMI de ≤0,002 à 0,38mg/L).Une émergence de souches résistantes à la ciprofloxacine a été notée depuis 2023 chez des patients originaires de l’Afrique subsaharienne
Conclusion Les céphalosporines de 3ème génération et la rifampicine gardent une excellente activité sur N.meningitidis. Les flux migratoires depuis des zones endémiques ont influencé la distribution des sérogroupes et favorisé l’émergence de souches résistantes à la ciprofloxacine.Une vigilance accrue est nécessaire pour faire face à cette menace sanitaire.
Mots cles Neisseria meningitidis,Epidemiologie
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| p 117 infections urinaires en ehpad quand lecbu eclaire ou egare titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs prots l 1 mondain v 2 etablissement 1 cerballiance provence azur saint laurent du var france 2 cratb paca nice france 3 cerballiance provence azur saint laurent du var france presentateur prots laurence |
P-117 - Infections urinaires en EHPAD : quand l’ECBU éclaire… ou égare
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Prots L. (1), Mondain V. (2)
Présentateur : Prots Laurence
Etablissement : (1) Cerballiance Provence Azur, Saint Laurent Du Var, FRANCE; (2) CRATB PACA, Nice, FRANCE; (3) Cerballiance Provence Azur, Saint Laurent Du Var, FRANCE
Objectif - IntroductionREPIA Primo met à disposition des EHPAD de nombreux outils pour améliorer la prise en charge des infections urinaires : infographies de bon usage des antibiotiques et cartographie dynamique des résistances, du national au départemental. Dans un contexte de résistances supérieures à la moyenne nationale (Santé publique France, Mission Primo, 2023), nous avons évalué leur appropriation dans les Alpes-Maritimes.
MaterielsÉtude rétrospective (janvier–juillet 2025) incluant les ECBU de 86 EHPAD avec recueil des données démographiques, des renseignements cliniques (RC) consignés sur une fiche standardisée (Tableau 1) et des résultats de culture. Les ECBU sur sonde à demeure ont été exclus.
Les demandes fondées uniquement sur l’aspect/odeur des urines, l’élévation isolée de la CRP ou bandelette urinaire positive ont été classées en « absence de signes cliniques »
ResultatsAu total, 3 044 prélèvements ont été analysés :1 682 urines mictionnelles, 1 034 sondages aller-retour, 202 prélèvements par Pénilex, 36 par autosondage et 78 sans mode renseigné. La répartition des RC selon le sexe, la clinique, la positivité et le phénotype BLSE figure dans le Tableau 2.
Parmi les 645 prescriptions sans argument clinique (21,2 %), 77 % des cultures étaient positives ; la proportion de BLSE y atteint 11,9 %, contre 9,0 % en présence de signes cliniques. À l’inverse, 237 prescriptions avec signes cliniques (7,8 %) ont donné une culture stérile. Enfin, 596 prescriptions (19,6 %) ne comportaient aucun renseignement clinique et 101 (3,3 %) relevaient d’un contrôle post-thérapeutique.
La part de prescription non pertinente est superposable à celle rapportée en Normandie : « Pertinence des ECBU chez la personne âgée institutionnalisée », mars 2025, Normantibio/CPIAS Normandie/Normand*Hygiène.
ConclusionDéficit de RC, prescriptions inappropriées, forte positivité des cultures et fréquence non négligeable de BLSE chez des patients sans signes cliniques altèrent la prise en charge et pèsent sur le système de santé.
Au-delà de l’harmonisation du recueil, de la formation et de la sensibilisation en EHPAD, l’intégration d’outils numériques conformes aux orientations HCSP/SNPIA 2022–2025 (aide à la prescription intégrée aux logiciels métiers, affichage automatique de recommandations actualisées) devrait réduire les prescriptions inutiles et améliorer l’antibiothérapie.
Mots clesEPHAD, BLSE, Infections urinaires, ECBU, Prescription
 Tableau 1 : extrait de la feuille de RC
 Tableau 2 : répartition multicritère des RC
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| p 118 prevalence and molecular characterization of carbapenemase producing enterobacteriaceae in a tunisian intensive care unit titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs ennaceur m 1 2 sedghiani i 1 3 ben moussa m 3 chouaieb s 1 2 borsali falfoul n 1 3 etablissement 1 hopital habib thamer de tunis tunisie tunis tunisie 2 faculte de pharmacie de monastir tunisie monastir tunisie 3 faculte de medecine de tunis tunis tunisie presentateur ben moussa mouna louiza |
P-118 - Prevalence and Molecular Characterization of Carbapenemase-Producing Enterobacteriaceae in a Tunisian Intensive care unit
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Ennaceur M. (1,2), Sedghiani I. (1,3), Ben Moussa M. (3), Chouaieb S. (1,2), Borsali -Falfoul N. (1,3)
Présentateur : Ben Moussa Mouna Louiza
Etablissement : (1) Hôpital Habib Thamer de Tunis , Tunisie, Tunis, TUNISIE; (2) Faculté de Pharmacie de Monastir , Tunisie, Monastir, TUNISIE; (3) Faculté de médecine de Tunis , Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Carbapenem-resistant Enterobacteriaceae (CRE) represent a growing threat in intensive care units (ICUs). This study aimed to investigate the prevalence, resistance mechanisms, and clinical outcomes associated with CRE infections in a Tunisian ICU.
Materiels A cross-sectional study was conducted from January to March 2025 at Habib Thameur Hospital in Tunis. Clinical specimens from ICU patients were processed following REMIC guidelines. CRE isolates were identified, and antimicrobial susceptibility testing was performed per CA-SFM 2024 recommendations. Molecular characterization of resistance genes was conducted using multiplex PCR.
Resultats Among 95 ICU patients, 17 (17.9%) developed CRE infections, yielding 27 isolates. The majority (96.3%) were Klebsiella pneumoniae; Escherichia coli was isolated once. All isolates exhibited multidrug resistance, including resistance to third-generation cephalosporins, carbapenems, and aminoglycosides. Four isolates were pan-resistant. Carbapenemase production was confirmed in all isolates: blaNDM (81.5%) and blaOXA-48 (77.8%) were predominant, with 70.4% co-harboring both genes. Additional resistance genes included blaCTX-M, blaSHV, armA, and qnr variants. Empirical treatment was effective in only 8 cases. Overall mortality was 82.4%.
Conclusion This study highlights a high prevalence of multidrug- and pan-resistant CRE in a Tunisian ICU, mainly due to K. pneumoniae harboring blaNDM and blaOXA-48. The high mortality underscores the urgent need for enhanced infection control, surveillance, and antibiotic stewardship programs to combat the spread of CRE in critical care settings.
Mots cles carbapenemase, resistance, intensive-care,infection,mortality
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| p 119 prevalence et incidence de la resistance de l espece escherichia coli en soins de ville tendances 2022 2024 titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs lemenand o 1 2 thibaut s 2 coeffic t 2 rollo n 3 birgand g 2 etablissement 1 ch de saint nazaire saint nazaire france 2 chu de nantes nantes france 3 institut de geographie et d amenagement regional de l universite de nantes nantes france presentateur lemenand olivier |
P-119 - Prévalence et incidence de la résistance de l'espèce Escherichia coli en soins de ville : tendances 2022-2024
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Lemenand O. (1,2), Thibaut S. (2), Coeffic T. (2), Rollo N. (3), Birgand G. (2)
Présentateur : Lemenand Olivier
Etablissement : (1) CH de Saint-Nazaire, Saint-Nazaire, FRANCE; (2) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE; (3) Institut de Géographie et d'Aménagement Régional de l'Université de Nantes, Nantes, FRANCE
Objectif - IntroductionLa prévalence de la résistance bactérienne aux antibiotiques (RATB) en soins primaires se base sur des données non exhaustives avec une possible variation de population couverte selon les années. L’objectif de l’étude est d’estimer l’incidence de la RATB des isolats urinaires de Escherichia coli avec comparaison à la prévalence de la RATB MaterielsL’analyse inclut les antibiogrammes (ATBg) réalisés sur les souches urinaires de Escherichia coli par les LBM ayant participé à un réseau de surveillance en soins primaires du 1/1/22 au 31/12/24. Les ATBg étaient dédoublonnés par année (même patient, même ATBg). Pour chaque LBM, un polygone de Thiessen a été généré afin de simuler le territoire drainé et en déduire la population couverte. Les données de population de l’INSEE à l’échelle des IRIS ont été affectées dans les polygones de Thiessen au prorata de leur surface respective. Les tendances nationales et régionales de prévalence et d’incidence ont été comparées. Attribution de population : logiciel QGIS ; analyse statistique : logiciel SAS ResultatsEntre 2022 et 2024, 2 265 011 ATBg de E. coli urinaires dont 80 881 souches productrices de BLSE (EC-BLSE) ont été inclus. La prévalence des EC-BLSE augmentait sur la période (p<0,001) : 3,1% EC-BLSE en 2022 (mini régional (minR) 2,0% ; maxi régional (maxR) 4,9%) à 3,9% en 2024 (minR 2,4% ; maxR 6,2%). En incidence, le nombre de EC-BLSE pour 100 000 habitants progressait de 73,9 en 2022 (minR 41,0 ; maxR 174,4) à 99,5 en 2024 (minR 56,7 ; maxR 234,2). Les deux variables sont corrélées au niveau régional (r de Pearson : 0,69 en 2022 ; 0,78 en 2024), hormis pour l'Île-de-France avec prévalence élevée et incidence inférieure à la valeur nationale (Graphe). La prévalence de E. coli urinaire résistant aux fluoroquinolones (EC-FQR) diminuait de 12,8% en 2022 (minR 8,7% ; maxR 17,8%) à 11,0% en 2024 (minR 8,0% ; maxR 18,8%) (p<0,001). Le nombre de EC-FQR pour 100 000 habitants suivait la même tendance de 299,5 en 2022 (minR 162,4 ; maxR 633,6) à 278,7 en 2024 (minR 193,1 ; maxR 585,6) (p<0,001). Les deux variables étaient également corrélées (r : 0,70 en 2022 et 2024) ConclusionPrévalence et incidence régionales des EC-BLSE présentaient des tendances similaires. Cette étude est un premier pas pour explorer les déterminants régionaux de la RATB. Mots clesRésistance aux antibiotiques, épidémiologie, incidence, Escherichia coli, soins primaires
 Comparaison prevalence et incidence
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| p 120 resistance actuelle des enterobacteries au ceftazidime avibactam a ben arous titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs bettayeb s 1 dhraief s 1 maamar b 1 fekih m 1 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 ben arous tunisie presentateur fekih mohamed youssef |
P-120 - Résistance actuelle des entérobactéries au ceftazidime-avibactam à Ben Arous
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Bettayeb S. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Fekih M. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Fekih Mohamed Youssef
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de Traumatologie et des Grands brûlés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Ben Arous, TUNISIE
Objectif - IntroductionLa résistance aux antibiotiques des entérobactéries (EB) constitue un problème majeur de santé publique et une cause importante de morbi-mortalité hospitalière.
Notre étude visait à évaluer la résistance des EB au ceftazidime-avibactam (CZA) au Centre de Traumatologie et des Grands Brûlés (CTGB). MaterielsÉtude rétrospective descriptive menée au laboratoire de biologie médicale du CTGB sur 28 mois (septembre 2022-décembre 2024), incluant toutes les souches d’EB isolées de prélèvements diagnostiques (n=3310). L’identification bactérienne a été réalisée par les méthodes conventionnelles et l’étude de la sensibilité aux antibiotiques selon le CA-SFM. La recherche de carbapénèmases a concerné 79 souches par PCR GeneXpert® Xpert® Carba-R détectant blaVIM, blaNDM, blaIMP, blaOXA48 et blaKPC. Pour les souches résistantes à l’aztréonam (AZT) et au CZA (n=336), l’association CZA-AZT a été testée sur 42 souches par ellipsométrie (superposition d’E-test CZA et AZT) et diffusion modifiée (figure 1). ResultatsK.pneumoniae était la bactérie la plus fréquemment isolée (34%). Les EB provenaient essentiellement du service de réanimation des brûlés (36%). La résistance au CZA était de 20,2%. Les souches résistantes aux céphalosporines de 3ème génération et sensibles aux carbapénèmes (C3G-R Carba-S) représentaient 18,8% (n=622), et résistantes aux carbapénèmes (Carba-R) représentaient 24% (n=796) (tableau I). Parmi les souches C3G-R Carba-S, CZA était la bêtalactamine la plus active, avec 15,3% de résistance. Pour les souches Carba-R, la résistance au CZA et à l’AZT était de 72% et 56,8%, respectivement. L’étude de l’activité de l’association CZA-AZT a révélé une synergie pour l’ensemble des 42 souches testées par les deux méthodes (figure1). Concernant les 79 souches typées, 8 produisaient une bétalactamase à spectre étendu, 22 une céphalosporinase de haut niveau, 33 portaient blaNDM, 12 blaOXA48, et 4 blaNDM+blaOXA48. Parmi les souches typées résistantes au CZA (n=37), 33 portaient le gène blaNDM et 4 portaient à la fois blaNDM et blaOXA48. ConclusionLes souches d’EB Carba-R étaient sensibles au CZA dans 28% des cas. Pour les souches résistantes au CZA, la sensibilité étaient restaurée par l’AZT montrant l’intérêt de l’association CZA-AZT comme option thérapeutique face aux souches Carba-R résistantes au CZA. Mots clesRésistance, Avibactam-ceftazidime, Entérobactéries
 figure 1: Synergie entre aztréonam et ceftazidim-avibactam par méthode d'ellipsométrie (a) et par méthodes modifiée de diffusion (b).
 Tableau1 : Activité in vitro du ceftazidime-avibactam et profil de résistance aux autres B-lactamines des Entérobactéries
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| p 121 epidemie de escherichia coli ndm 5 resistants a laztreonam avibactam titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs souhail b 1 2 charlier c 1 2 3 4 gaultier s 1 faraut derouin v 1 poupet h 1 doloy a 1 morand p 1 2 5 poyart c 1 2 5 tazi a 1 2 5 mammeri h 1 6 etablissement 1 hopital cochin paris france 2 universite paris cite paris france 3 institut pasteur centre national de reference francais et centre collaborateur de loms pour la listeria paris france 4 fhu prema paris france 5 universite paris cite institut cochin inserm u1016 cnrs umr8104 paris france 6 universite paris cite inserm cnrs institut necker enfants malades paris france presentateur doloy alexandra |
P-121 - Epidémie de Escherichia coli NDM-5 résistants à l’aztréonam-avibactam
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Souhail B. (1,2), Charlier C. (1,2,3,4), Gaultier S. (1), Faraut Derouin V. (1), Poupet H. (1), Doloy A. (1), Morand P. (1,2,5), Poyart C. (1,2,5), Tazi A. (1,2,5), Mammeri H. (1,6)
Présentateur : Doloy Alexandra
Etablissement : (1) Hôpital Cochin, Paris, FRANCE; (2) Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (3) Institut Pasteur, Centre national de référence français et Centre collaborateur de l’OMS pour la Listeria, Paris, FRANCE; (4) FHU PREMA, Paris, FRANCE; (5) Université Paris Cité, Institut Cochin, INSERM U1016, CNRS UMR8104, Paris, FRANCE; (6) Université Paris Cité, INSERM, CNRS, Institut Necker Enfants Malades, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Caractériser 4 souches de Escherichia coli productrices de carbapénémase NDM qui ont été isolées à l’hôpital Cochin chez 4 patients, et qui présentaient une résistance au céfidérocol et à l’association aztréonam/avibactam.
Materiels Les souches AJA et FAR ont été isolées de dépistage rectaux en décembre 2024 en orthopédie et en juillet 2025 en gastroentérologie, respectivement. Les souches OZI et DPR ont été isolées d’hémocultures (origine bilio-digestive) en juin 2025 en gastroentérologie et en juillet 2025 dans le service de chirurgie digestive, respectivement. Ces quatre souches présentaient un phénotype de résistance identique caractérisé par une résistance à tous les antibiotiques sauf la colistine, la fosfomycine et la tigécycline et une sensibilté conservée à l’amikacine pour la souche AJA. Les bactériémies ont été traitées par fosfomycine et tigécycline ou par colistine et tigécycline, respectivement, avec une évolution favorable. Les génomes des souches ont été séquencés par Illumina NextSeq sur la plateforme P2M (Pasteur Paris, France). Les gènes de résistance, le Séquence Type, et les SNPs dans le core génome ont été recherchés avec les logiciels ResFinder 4.7.2, MLST 2.0, et CSI Phylogeny 1.4, respectivement (https://www.genomicepidemiology.org/).
Resultats La souche AJA appartient au ST2083 tandis que les souches FAR, OZI et DPR appartiennent au ST405. La comparaison génomique montre que FAR, OZI et DPR n’ont que 21 SNPs de différence confirmant leur clonalité. Ces trois souches produisent les bêta-lactamases NDM-5, CTX-M-15, DHA-1 tandis que AJA produit NDM-5 et CMY-42. L’analyse de la séquence de la PLP3 a mis en évidence une insertion de 4 acides aminés dans chacune des souche : YRIK dans le clone FAR, OZI et DPR et YRIN dans le clone AJA, responsables de la résistance au céfidérocol et à l’aztréonam-avibactam (1).
Conclusion Notre étude révèle l’émergence à l’hôpital Cochin de la résistance au céfidérocol et à l’aztréonam-avibactam dans deux clones de E. coli NDM-5 qui ont développé un phénotype de résistance identique par un phénomène de convergence évolutive. Cette situation est évocatrice d’une transmission croisée (pour le clone FAR, OZI, DPR) au sein de l’hôpital. Les investigations sont en cours avec l’équipe opérationnelle d’hygiène.
(1) Chen L. J Antimicrob Chemother 2022. 77:3399
Mots cles céfidérocol, aztréonam-avibactam, NDM, carbapénémase, PLP3, épidémie, résistance
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| p 122 melting pot de la surveillance de la resistance aux antibiotiques en europe titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs lemenand o 1 2 helsens n 2 leroy a 3 birgand g 2 etablissement 1 ch saint nazaire saint nazaire france 2 chu de nantes nantes france 3 chu de la reunion saint pierre france presentateur lemenand olivier |
P-122 - Melting-pot de la surveillance de la résistance aux antibiotiques en Europe
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Lemenand O. (1,2), Helsens N. (2), Leroy A. (3), Birgand G. (2)
Présentateur : Lemenand Olivier
Etablissement : (1) CH Saint-Nazaire, Saint-Nazaire, FRANCE; (2) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE; (3) CHU de la Réunion, Saint-Pierre, FRANCE
Objectif - IntroductionEn Europe, la surveillance de la résistance bactérienne aux antibiotiques (RATB) est basée sur les isolats invasifs des patients hospitalisés. La RATB dans la communauté reste peu documentée. Nous avons cherché à identifier et décrire les programmes européens de surveillance de la RATB fournissant des données communautaires et leurs principaux résultats MaterielsDes experts européens de la surveillance et de la prévention de l’antibiorésistance ont été invités à remplir un questionnaire via la plateforme Sphinx durant l’été 2023 afin de décrire les organisations nationales des laboratoires de biologie clinique pour les soins primaires et les programmes de surveillance (PS) de la RATB couvrant les infections communautaires (Table 1). Les proportions de résistantes rapportées par les différents programmes ont été comparées pour : Escherichia coli et céphalosporines de 3e génération (C3G) / fluoroquinolones (FQ), Klebsiella pneumoniae et C3G/FQ, Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) ResultatsSeize experts ont rempli le questionnaire pour leur pays respectif. Dix d’entre eux ont signalé l’existence d’un PS national de la RATB dans la communauté (62,5%), tous financés par l’agence de santé publique nationale (Carte). Des laboratoires hospitaliers participaient à ces programmes (9/10), avec des laboratoires privés (4/10) ou seulement des laboratoires privés (1/10). Des données étaient collectées concernant les patients: âge (7/10), sexe (8/10) et lieu de résidence (5/10) ; type de prélèvement (9/10) ; espèce bactérienne, sensibilité aux antibiotiques et mécanismes de résistance. Deux programmes incluaient toutes les espèces isolées des prélèvements cliniques alors que les autres ciblaient quelques espèces. Les rapports de la RATB étaient publiés annuellement (10/10), avec des rapports additionnels trimestriels ou mensuels (3) et un site web dédié (3). En 2024, les proportions de souches de E. coli résistantes variaient pour les C3G de 4,3% (France) à 15,8% (Angleterre) et pour les FQ de 9,7% (Pays-Bas) à 19,2% (Angleterre) (Table 2) ConclusionParmi les pays européens pour lesquels un expert a participé à l’étude, 62,5% disposaient d’un PS de la RATB incluant des données communautaires. L’hétérogénéité des données et les objectifs variables suggèrent la nécessité d’une méthodologie commune afin de produire des données comparables Mots clesépidémiologie résistance Europe
 Questionnaire
 Comparaison des programmes de surveillance
 Carte des programmes de surveillance |
| p 123 bone and joint infections in tropical settings gram negative bacilli burden titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs pizzinat c 1 bastian s 1 frederic d 1 curlier e 1 breurec s 1 lesens o 2 schepers k 1 markowicz s 1 coussement j 1 dequidt t 1 etablissement 1 chu de guadeloupe pointe a pitre france 2 chu de guyane cayenne france presentateur dequidt tanguy |
P-123 - Bone and joint infections in tropical settings: gram-negative bacilli burden
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Pizzinat C. (1), Bastian S. (1), Frederic D. (1), Curlier E. (1), Breurec S. (1), Lesens O. (2), Schepers K. (1), Markowicz S. (1), Coussement J. (1), Dequidt T. (1)
Présentateur : Dequidt Tanguy
Etablissement : (1) CHU de Guadeloupe, Pointe-A-Pitre, FRANCE; (2) CHU de Guyane, Cayenne, FRANCE
Objectif - IntroductionBone and joint infections (BJIs) are increasingly reported worldwide, but data on their epidemiology remain limited in tropical settings. We aimed to characterize the causative agents of BJIs and their resistance patterns, in order to inform empirical antibiotic in our tropical setting.
MaterielsThis 5-year retrospective study included all adults with a first microbiologically confirmed episode of BJI between January 2019 and December 2024 at the Guadeloupe University Hospital, a tertiary care center in the Caribbean.
ResultatsA total of 312 patients with BJI were included. Among the 449 isolates recovered, Gram-negative bacilli (GNB) were predominant (41%), including AmpC β-lactamase–producing Enterobacterales (13%, 59/449) and Pseudomonas aeruginosa (9%, 39/449). Methicillin-resistant Staphylococcus aureus accounted for 3% (13/449). At least one GNB was identified in 31% of native septic arthritis (27/88), 33% of spondylodiscitis (9/27), 38% of prosthetic joint infections (27/71), 47% of osteosynthesis-associated infections (48/103), and 52% of osteomyelitis (12/23). Factors independently associated with GNB infection were a history of bite/scratch wound, contact with soil/vegetation and lower limb infection. Cefazolin provided limited likelihood of in vitro adequacy against causal pathogens in native septic arthritis episodes (74%, as compared with 92% for both cefepime and piperacillin-tazobactam). Lower rates were observed in cases of osteosynthesis-associated and prosthetic joint infections (48–68%, as compared with 62–75% for third-generation cephalosporins, 79–80% for cefepime and 80–86% for piperacillin–tazobactam).
ConclusionOur findings highlight the prominent role of GNBs in tropical BJI and support the implementation of local surveillance systems to guide empirical treatment strategies.
Mots clesBone joint infections; Tropical settings; Gram-negative bacilli; Empirical antibiotic management; Cefazolin-resistant.
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| p 124 resistance aux c3g epidemiologie genomique et reseaux de diffusion titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs beyrouthy r 1 2 lemenand o 3 4 thibaut s 3 4 piris r 1 chloee b 1 robin f 1 2 birgand g 3 4 5 bonnet r 1 2 etablissement 1 cnr resistance aux antibiotiques service de bacteriologie chu clermont fd clermont ferrand france 2 umr 1071 inserm usc inra m2ish univ clermont auvergne faculte de medecine clermont ferrand france 3 centre d appui a la prevention des infections associees aux soins des pays de la loire centre hospitalier universitaire chu le tourville nantes france 4 french national surveillance system of the antimicrobial resistance in primary cares and nursing homes primo nantes france 5 cibles et medicaments des infections et de l immunitee iicimed nantes universite nantes france presentateur bonnet richard |
P-124 - Résistance aux C3G : épidémiologie, génomique et réseaux de diffusion
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Beyrouthy R. (1,2), Lemenand O. (3,4), Thibaut S. (3,4), Piris R. (1), Chloée B. (1), Robin F. (1,2), Birgand G. (3,4,5), Bonnet R. (1,2)
Présentateur : Bonnet Richard
Etablissement : (1) CNR résistance aux antibiotiques, Service de Bactériologie, CHU Clermont-Fd, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) UMR 1071 Inserm usc INRA – M2ISH Univ. Clermont Auvergne, Faculté de Médecine, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Centre d'Appui à la Prévention des Infections Associées aux Soins des Pays de la Loire, Centre Hospitalier Universitaire (CHU)-Le Tourville, Nantes, FRANCE; (4) French national surveillance system of the antimicrobial resistance in primary cares and nursing homes, PRIMO, Nantes, FRANCE; (5) Cibles et medicaments des infections et de l'immunitée, IICiMed, Nantes Universite, Nantes, FRANCE
Objectif - Introduction Le manque de données sur les mécanismes de résistance aux C3G en dehors du milieu hospitalier en France a motivé cette étude, qui visait à caractériser les souches circulantes et à mieux comprendre la diffusion de l'antibiorésistance.
Objectif : Préciser le fond génétique, le phénotype et les mécanismes de résistance aux C3G chez E. coli et K. pneumoniae en ville et établissements médico-sociaux (EMS). L'étude visait aussi à décrypter les dynamiques de dissémination de la résistance via une analyse en réseau.
Materiels 304 souches résistantes aux C3G (E. coli, K. pneumoniae) et 144 souches sensibles ont été collectées (2022-2023). Un antibiogramme complet et un séquençage du génome ont été réalisés. Les données ont été traitées par des analyses bio-informatiques, statistiques et via une modélisation en réseau pour lier fonds génétiques et gènes de résistance.
Resultats Les patientes de sexe féminin étaient les plus représentées avec une distribution équivalente des deux sexes par tranches d’âge. Cependant, la proportion d’hommes augmentait dans les souches résistantes aux C3G, notamment les E. coli ST131. L'âge était associé à une hausse des isolats, sans augmenter le risque de souches résistantes aux C3G. Au-delà des prévalences, aucune différence significative n'a été observée entre la ville et les EMS quant aux phénotypes de résistance et sur le plan moléculaire (135 gènes de résistance dans 70 ST de Klebsiella et 79 chez E. coli), suggérant une source commune ou une porosité des écosystèmes. Les clones E. coli ST131 et K. pneumoniae ST307 prédominaient notamment chez les plus de 64 ans. K. pneumoniae présentait un niveau de multirésistance plus élevé que E. coli sur le plan phénotypique et moléculaire. L'analyse en réseau révélait le rôle central du clone E. coli ST131 comme un "hub" pour la diffusion et la diversification des gènes de résistance plasmidiques alors que le succès de la diffusion semblait plutôt reposer sur le transfert plasmidique chez K. pneumoniae.
Conclusion L'étude met en évidence une circulation non sélective des souches en ville et en EMS. L'analyse en réseau suggère une dynamique de diffusion différente chez E. coli et K. pneumoniae malgré la présence d’une lignée prédominante dans les deux espèces.
Mots cles Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, BLSE, C3G, Génomique, Épidémiologie.
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| p 125 emergence de klebsiella pneumoniae productrice de kpc chez le brule titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs fekih m 1 maamar b 1 dhraief s 1 fredj h 2 mokline a 2 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 tunis tunisie 2 service de reanimation des brules centre de traumatologie et des grands brules tunis tunisie presentateur fekih mohamed youssef |
P-125 - Émergence de Klebsiella pneumoniae productrice de KPC chez le brûlé
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Fekih M. (1), Maamar B. (1), Dhraief S. (1), Fredj H. (2), Mokline A. (2), Thabet L. (1)
Présentateur : Fekih Mohamed Youssef
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brulés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Tunis, TUNISIE; (2) Service de réanimation des brûlés, Centre de traumatologie et des grands brulés, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionDepuis leur émergence, les entérobactéries productrices de carbapénémases (EPC) continuent de menacer tant sur le plan épidémiologique que thérapeutique, imposant une veille épidémiologique continue.
En Tunisie et dans notre centre, les enzymes NDM et OXA sont les plus fréquemment rapportées. L’isolement récent d’EPC type KPC constitue, en revanche, une première dans notre établissement. Notre étude s’intéresse aux caractéristiques moléculaires et épidémio-cliniques des souches KPC isolées chez les brûlés de notre centre.
MaterielsLes souches ont été isolées de prélèvements cliniques de patients brûlés entre mai et aout 2025. L’identification bactérienne a été faite par méthodes conventionnelles et l’antibiogramme selon les recommandations du CA-SFM 2024/2025. La détection des gènes de résistance a été réalisée par hybridation inverse sur puces à ADN à l’aide du kit MDR Direct Flow Chip® sur des colonies bactériennes(Annexe 1).
ResultatsLors de la période d’étude, 305 entérobactéries ont été isolées dont 43 EPC. Parmi ces EPC, 83% (36/43) avaient le blaNDM, 24% (10/43) le blaOXA48-like et 10% (4/43) le blaKPC. Les 4 souches KPC étaient des K. pneumoniae, isolées chez quatre patients, tous brûlés, à partir d’une hémoculture, un ECBU, un prélèvement trachéal protégé et un écouvillonnage de brûlure. Il s’agissait de trois hommes et une femme, ayant tous séjournés dans d’autres services de réanimation pour une durée moyenne de 2,25 jours, hospitalisés dans notre centre en moyenne depuis 19 jours au moment de l’isolement de la souche KPC. Les 4 souches étaient des XDR, sensibles uniquement à la colistine. Sur le plan moléculaire, les 4 souches avaient, en plus du blaKPC, les gènes blaSHV, blaCTX-M, blaSHV (mut. G238S, E240K), et le blaNDM. Pour les autres antibiotiques, ont été retrouvés les gènes sul-1 (3/4), sul-2 (sulfamides), aac(6’)-Ib, armA (Aminosides), qnrS (Fluoroquinolones) et oqxA,oqxB (quinoxaline).
ConclusionL’émergence de souches KPC constitue un évènement significatif dans l’épidémiologie locale des EPC, plus particulièrement chez des patients brûlés déjà fragilisés. Le profil de résistance des souches isolées souligne les difficultés thérapeutiques majeures et impose un renforcement urgent des mesures de prévention, de surveillance et de contrôle de la transmission croisée, afin d’en limiter l’implantation et la dissemination dans notre centre.
Mots clesCarbapénémase;KPC;Puces à AND;brûlé
 Annexe 1 : Bactéries et gènes de résistance détectés par le kit MDR Direct Flow Chip®
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| p 126 activite in vitro de nouvelles combinaisons lactamine inhibiteur de lactamase sur des souches d enterobacteries et pseudomonas aeruginosa resistantes aux carbapenemes titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs potvin m 1 deckers c 1 saad albichr i 1 bogaerts p 1 jung a 1 huang t 1 etablissement 1 chu ucl namur site godinne yvoir belgique presentateur potvin manon |
P-126 - Activité in vitro de nouvelles combinaisons β-lactamine/inhibiteur de β-lactamase sur des souches d'entérobactéries et Pseudomonas aeruginosa résistantes aux carbapénèmes
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
Auteurs : Potvin M. (1), Deckers C. (1), Saad Albichr I. (1), Bogaerts P. (1), Jung A. (1), Huang T. (1)
Présentateur : Potvin Manon
Etablissement : (1) CHU UCL Namur - Site Godinne, Yvoir, BELGIQUE
Objectif - Introduction L’expansion mondiale de bactéries résistantes aux carbapénèmes constitue une problématique de santé publique et compromet nos possibilités thérapeutiques. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’activité in vitro des nouvelles combinaisons β-lactamine/inhibiteur de β-lactamase (BL/IBL) (céfépime-enmétazobactam (CE), céfépime-taniborbactam (CT) et céfépime-zidébactam (CZ)) sur des souches d'entérobactéries et Pseudomonas aeruginosa résistantes aux carbapénèmes.
Materiels Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) du CE, CT et CZ ont été déterminées selon la méthode de microdilution en bouillon (panels Sensititre, Thermo Scientific) sur les souches récoltées au Centre National de Référence Belge entre août 2024 et juin 2025. Pour les entérobactéries, seuls les breakpoints cliniques du CE sont disponibles et ont été appliqués au CT et CZ (EUCAST 2025). Pour P. aeruginosa, les breakpoints du céfépime ont été utilisés. La récupération de sensibilité aux BL/IBL parmi les souches résistantes au céfépime sera étudiée de même que l’effet synergique de l’IBL (défini par une diminution de la CMI d’au moins 3 dilutions).
Resultats 194 souches d’entérobactéries (dont 147 productrices de carbapénèmase (EPC)) ont été inclues. Les résultats de récupération de sensibilité et de synergie sont respectivement les suivants : CE (40%/29%), CT (82%/62%), CZ (97%/70%). Des résultats similaires sont observés pour les souches EPC : CE (36%/27%), CT (83%/68%), CZ (98%/78%). Les souches non-EPC (n=47) montrent ces résultats: CE (65%/38%), CT (80%/43%), CZ (90%/49%). Les CMI50 et CMI90 (mg/L) sont respectivement: CE (0,5/32), CT (0,25/8) et CZ (0,25/1). Pour les 97 souches de P. aeruginosa inclues, les résultats sont les suivants : CE (8%/0%), CT (24%/6%), CZ (86%/28%). Les CMI50 et CMI90 (mg/L) sont : CE et CT (16/32) et CZ (8/16).
Conclusion Le céfépime, associé aux IBL, montre une efficacité vis-à-vis des entérobactéries résistantes aux carbapénèmes et davantage sur les souches EPC. La récupération de sensibilité et l’effet synergique de l’IBL sont surtout marqués pour le CZ (97%/70%). Sur les souches de P. aeruginosa testées, la récupération de sensibilité reste acceptable mais l’effet synergique est faible, surtout en cas de résistance non enzymatique aux carbapénèmes.
Mots cles Combinaisons β-lactamine/inhibiteur de β-lactamase; résistance aux carbapénèmes; carbapénèmase; enmétazobactam; taniborbactam; zidébactam.
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| p 127 activite du ceftolozane tazobactam sur les souches de pseudomonas aeruginosa titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs fekih m 1 dhraief s 1 maamar b 1 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 tunis tunisie presentateur fekih mohamed youssef |
P-127 - Activité du ceftolozane/tazobactam sur les souches de Pseudomonas aeruginosa
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Fekih M. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Fekih Mohamed Youssef
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brulés, Université Tunis el Manar, Faculté de Médecine de Tunis, UR22SP03, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionLes infections à Pseudomonas aeruginosa constituent un défi préoccupant en raison de l’émergence de souches multirésistantes. L’association ceftolozane/tazobactam (CT) est une option thérapeutique de dernier recours, notamment lorsque les autres bêtalactamines et les carbapénèmes sont inefficaces.
Notre objectif était d’évaluer l’activité in vitro du CT sur les souches de P. aeruginosa isolées au Centre de Traumatologie et des Grands Brûlés (CTGB) de Ben Arous, afin d’envisager son introduction.
MaterielsÉtude rétrospective descriptive menée au laboratoire du CTGB sur 41 mois (Août 2021– Décembre 2024). Toutes les souches non redondantes de P. aeruginosa isolées à partir de prélèvements diagnostiques ont été incluses. L’identification bactérienne a été réalisée par méthodes conventionnelles. L’antibiogramme a été interprété selon les normes du CA-SFM.
ResultatsAu total, 1?205 souches ont été isolées, majoritairement en réanimation des brûlés (51,5?%) et en anesthésie-réanimation (15,6?%). La résistance globale au CT était de 29,9?%, plaçant cet antibiotique au 3? rang des bêtalactamines les plus actives. Parmi les 453 souches résistantes à la ceftazidime, 27,6?% étaient sensibles au CT, contre 10,8?% à l’imipénème et 7,9?% au méropénème. Parmi les 625 souches résistantes aux carbapénèmes, 42,9?% restaient sensibles au CT (Tableau 1). Une résistance associée à la pipéracilline-tazobactam, à la gentamicine, à l’amikacine et à la ciprofloxacine a été observée dans 99,3?%, 95,1?%, 78,6?%, 63,8?% des cas. Toutes les souches étaient sensibles à la colistine.
ConclusionL’association CT présente une activité supérieure à la majorité des autres bêtalactamines testées sur les souches de P. aeruginosa isolées au CTGB. Elle apparaît comme une alternative thérapeutique intéressante, notamment pour les souches résistantes aux carbapénèmes.
Mots clesPseudomonas aeruginosa ; Ceftolozane/Tazobactam ; Résistance
 Tableau 1 : Activité in vitro du ceftolozane/tazobactam et profil de sensibilité aux autres B-lactamines des souches de P. aeruginosa
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| p 128 prevalence descherichia coli hcase mecanisme rare de resistance aux c3g titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs fischer l 1 bonnet r 2 roche l 2 cattoir v 3 penven m 3 etablissement 1 service de maladies infectieuses et emergentes chu de rennes rennes france 2 centre national de reference resistance aux antibiotiques chu de clermont ferrand clermont ferrand france 3 laboratoire de bacteriologie hygiene hospitaliere chu de rennes rennes france presentateur penven malo |
P-128 - Prévalence d’Escherichia coli HCase, mécanisme rare de résistance aux C3G
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Fischer L. (1), Bonnet R. (2), Roche L. (2), Cattoir V. (3), Penven M. (3)
Présentateur : Penven Malo
Etablissement : (1) Service de Maladies infectieuses et Emergentes, CHU de Rennes, Rennes, FRANCE; (2) Centre National de Référence Résistance aux antibiotiques, CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Laboratoire de Bactériologie-Hygiène hospitalière, CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionChez Escherichia coli, la résistance aux céphalosporines de 3ème génération (C3G) survient habituellement par acquisition de β-lactamase à spectre étendu (BLSE) et plus rarement par hyperproduction d’une céphalosporinase plasmidique ou chromosomique (phénotype HCase). Ce phénotype rend les C3G inefficaces alors qu’il s’agit d’antibiotiques de 1ère ligne lors d’infections urinaires (IU) hautes. Nous avons étudié les caractéristiques microbiologiques des souches d’ E. coli avec un phénotype HCase isolées au cours d’IU au CHU de Rennes. MaterielsTous les ECBU retrouvant une souche de E. coli et adressés au laboratoire de Bactériologie du CHU de Rennes entre le 1er septembre 2022 et le 1er septembre 2024, ont été inclus. En cas de résistance aux C3G et d’absence d’argument phénotypique pour une BLSE, nous avons réalisé une PCR multiplexe « AmpC » afin d’identifier l’acquisition d’une céphaloporinase plasmidique (1). Si la PCR était négative, les souches étaient transmises au CNR de la Résistance aux Antibiotiques (CHU de Clermont-Ferrand) pour séquençage du génome. ResultatsEntre septembre 2022 et août 2023, puis septembre 2023 et août 2024, 3 407 et 3 465 souches de E. coli ont été recueillies, avec respectivement 5 (0,15%) et 14 (0,40%) souches de E. coli HCase (p=0.0615) contre 108 (3,17%) et 194 (5,60%) (p<0.0001) souches productrices de BLSE. La PCR multiplexe a été réalisée sur les 14 souches de l’année 2023-2024 (les souches précédentes n’ont pas été conservées). Nous avons retrouvé 8 souches productrices de DHA1/2 (57%), 1 productrice de LAT1-4/CMY2-7/BIL1 (7%) et 5 pour lesquelles aucune céphalosporinase plasmidique n’a été identifiée. L’analyse du génome entier a révélé 4 mutations du promoteur du gène blaAmpC (C63T) (29%) et une souche productrice de céphalosporinase DHA1 (7%). Malgré une possible acquisition nosocomiale, aucun lien de clonalité (ST 40, ST 23, ST 88 et ST 58) n’a été retrouvé entre les souches avec une mutation du promoteur de AmpC. ConclusionL’émergence possible de mécanismes de résistance rare impose une surveillance épidémiologique afin d’alerter en cas de possible de transmission inter-individuelle. Le nombre de souches de E. coli HCase, comme les BLSE, tend à augmenter au CHU de Rennes même si elles restent peu fréquentes (<1%), et pour l’instant sans élément en faveur d’une transmission croisée. Mots clesHCase, entérobacterales, antibiorésistance
(1) Shayan S, Bokaeian M, Shahraki S. 2014. Prevalence and molecular characterization of AmpC-producing clinical isolates of Escherichia coli from southeastern Iran. Microb Drug Resist 20:104–107. |
| p 129 sarm eblse et epc quelle epidemiologie en 2024 titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs patry a 1 2 chabaud a 1 2 jouzeau a 3 dugravot l 3 simon l 3 ploy m 1 dumartin c 2 etablissement 1 cbrs chu limoges limoges france 2 cpias nouvelle aquitaine bordeaux france 3 cpias grand est nancy france presentateur patry alice |
P-129 - SARM, EBLSE et EPC : quelle épidémiologie en 2024 ?
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Patry A. (1,2), Chabaud A. (1,2), Jouzeau A. (3), Dugravot L. (3), Simon L. (3), Ploy M. (1), Dumartin C. (2)
Présentateur : Patry Alice
Etablissement : (1) CBRS - CHU Limoges, Limoges, FRANCE; (2) CPias Nouvelle Aquitaine, Bordeaux, FRANCE; (3) CPias Grand-Est, Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction La mission nationale Surveillance et Prévention de l’Antibiorésistance en établissement de santé (SPARES) propose aux établissements de santé (ES) une méthode de surveillance de la consommation des antibiotiques et des résistances bactériennes. L’objectif est de décrire l’épidémiologie nationale et régionale des Staphylococcus aureus (SA) résistants à la méticilline (SARM), des Enterobacterales produisant une bêta-lactamase à spectre étendu (EBLSE) ou une carbapénémase (EPC) en 2024.
Materiels La surveillance porte sur toute bactérie isolée d’un prélèvement à visée diagnostique accompagnée d’un antibiogramme dans les services d’hospitalisation complète des ES. Pour chaque souche, la bactérie, le phénotype de résistance pour les Enterobacterales (EBLSE ou EPC), et l’antibiogramme complet sont recueillis dans l’e-outil ConsoRes®. La résistance à la méticilline du SA est définie par la résistance à l’oxacilline ou à la céfoxitine. La densité d’incidence (DI) correspond au nombre de souches pour 1000 journées d’hospitalisation (JH).
Resultats Au total, 1059 ES couvrant 56% des JH (données SAE 2024) ont participé. Sur 66 093 souches de SA, 11,4% étaient des SARM (DI=0,13). Ils étaient majoritairement isolés des secteurs d’activité de médecine (38%) et de chirurgie (30%) et dans des prélèvements profonds (25%), des urines (20%) et des hémocultures (15%).
Parmi les Enterobacterales (n=430 052), 8,2% étaient des EBLSE (DI=0,59) et 0,5% des EPC (DI=0,037). Elles étaient principalement isolées des urines.
Le taux d’EBLSE variait de manière importante selon le secteur d’activité (4,6% en gynécologie et 14,4% en soins de longue durée). De même pour les EPC : de 0,1% en gynécologie à 1% en réanimation.
Les DI de ces bactéries d’intérêt variaient selon les régions avec des valeurs plus faibles pour les Pays-de-la-Loire alors qu’elles étaient plus élevées en Ile de France, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Hauts-de-France.
Conclusion La participation à la surveillance nationale était plus élevée que la dernière année comparable (942 ES en 2022). Des valeurs plus basses sont observées pour les SARM mais plus élevées pour les EBLSE et les EPC. Les disparités régionales montrent l’intérêt de la surveillance nationale qui permet à chaque ES de se comparer, d’analyser sa situation par rapport à des données régionales et nationales et ainsi de dégager des tendances et des axes d’amélioration.
Mots cles SARM, EBLSE, EPC
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| p 130 caracterisation phenotypique et moleculaire disolats de portage digestif en reanimation titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs dali yahia r 1 2 maazouz i 1 2 ghomri k 2 benzoubara m 2 guermat f 2 oualha t 1 yazi l 1 bousmaha m 1 2 khemliche b 1 2 etablissement 1 etablissement hospitalier et universitaire d oran 1er novembre 1954 oran algerie 2 faculte de medecine universite oran 1 ahmed benbella oran algerie presentateur dali yahia radia |
P-130 - Caractérisation phénotypique et moléculaire d’isolats de portage digestif en réanimation
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Dali Yahia R. (1,2), Maazouz I. (1,2), Ghomri K. (2), Benzoubara M. (2), Guermat F. (2), Oualha T. (1), Yazi L. (1), Bousmaha M. (1,2), Khemliche B. (1,2)
Présentateur : Dali Yahia Radia
Etablissement : (1) Etablissement Hospitalier et Universitaire d'Oran 1er novembre 1954, Oran, ALGERIE; (2) Faculté de médecine université Oran 1 Ahmed Benbella, Oran, ALGERIE
Objectif - Introduction L’objectif principal de l'étude était d’identifier les caractéristiques phénotypiques et génotypiques des BMR isolées dans des prélèvements de dépistage digestif en réanimation. Il s’agissait secondairement d’évaluer les fréquences du portage de BMR et ses facteurs de risque.
Materiels C'est une étude descriptive à recrutement prospectif réalisée au service de bactériologie EHUO chez les patients hospitalisés au service de réanimation médicale du 2 janvier au 28 mars 2024. Les prélèvements ont été effectués par écouvillonnage rectal à l’admission puis chaque semaine au cours de l’hospitalisation.Un écouvillon a été déchargé sur une boite de Mac Conkey additionnée de céfotaxime et une deuxième boite additionnée de céftazidime (EBLSE) .Un 2ème écouvillon a été ensemencé sur une boite BEA additionnée de vancomycine (ERG).Pour la recherche des EPC et ABRI, un 3ème écouvillon a été placé dans 5ml de bouillon nutritif + ½ disque d’ertapénème. Les tests de sensibilité aux antibiotiques ont été réalisés selon les normes CLSI . La recherche des BLSE, carbapénémases, qnr et mcr a été réalisée par PCR en point final selon des protocoles validés.
Resultats Le taux global de portage de BMR était de 67,21%. Celui à l’admission était de 39,62% contre 82,85% en cours de l'hospitalisation. La durée de l'hospitalisation était apparu comme le facteur de risque majeur. Parmi les 107 BMR isolées, 48 étaient des EBLSE, 35 étaient des EPC, 21 étaient des ABRI et 3 étaient des E.faecium résistants aux glycopeptides. K.pneumoniae et E.coli étaient les EBLSE prédominantes. Parmi les EPC, 26 étaient des K.pneumoniae, 8 étaient des Providencia stuartii et 1 était E.coli. Les EPC et les ABRI ont montré des taux de résistance aux antibiotiques très élevés (100% pour plusieurs molécules). Chez les EPC, les génotypes CTX-M+TEM, NDM-1 et qnr S étaient largement majoritaires. La seule souche d’E.coli carbapénémase était résistante à la colistine (CMI=4mg/l), OXA-48, qnr S et mcr-1. Chez les ABRI, OXA-23 et qnr S étaient les gènes prévalents. Les 3 souches d’E.faecium résistantes aux glycopeptides appartenaient au génotype Van A.
Conclusion Des taux élevés d'EBLSE , d'EPC et d'ABRI ont été retrouvés.CTX-M+TEM et NDM-1 étaient majoritaires (EPC).OXA-23 était prévalente ( ABRI). Les EPC et les ABRI étaient totalement résistants à la ciprofloxacine avec une forte prévalence du gène qnrS.
Mots cles Portage digestif BMR réanimation
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| p 131 emergence des bacteries multiresistantes dans un hopital tunisien titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs maatouk y 1 ghoufa i 1 azzouzi f 1 miladi h 1 marzouk m 1 hannachi n 1 etablissement 1 hopital universitaire farhat hached de sousse monastir tunisie presentateur maatouk yasmine |
P-131 - Émergence des bactéries multirésistantes dans un hôpital tunisien
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Maatouk Y. (1), Ghoufa I. (1), Azzouzi F. (1), Miladi H. (1), Marzouk M. (1), Hannachi N. (1)
Présentateur : Maatouk Yasmine
Etablissement : (1) Hopital Universitaire Farhat Hached de Sousse, Monastir, TUNISIE
Objectif - IntroductionL’émergence des bactéries multirésistantes (BMR) représente aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique. Leur incidence croissante, en particulier dans les services à haut risque tels que la réanimation, constitue une menace considérable pour les patients vulnérables ou immunodéprimés.
L’objectif de cette étude était d’analyser le profil bactériologique des BMR isolées à partir d’échantillons cliniques dans un hôpital universitaire tunisien sur une période de quatre ans.
MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée entre 2021 et 2024 au sein du laboratoire de microbiologie. Les BMR étudiées comprenaient : les entérobactéries résistantes aux céphalosporines de troisième génération (ERC3G) ou aux carbapénèmes (ERC), Pseudomonas aeruginosa résistant à la ceftazidime (PARC) ou à l’imipénème (PARI), Acinetobacter baumannii résistant à l’imipénème (ABRI), ainsi que Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM). La sensibilité aux antibiotiques a été évaluée conformément aux recommandations du CA-SFM/EUCAST.
ResultatsAu total, 3248 isolats de BMR ont été identifiés, dominées par les ERC3G(57,1 %), suivies des ABRI (11,2 %), des ERC (10,8 %), de PARC (7,9 %), de PARI (6,6 %) et du SARM (6,4 %).
Les prélèvements provenaient majoritairement du service de réanimation (18,9 %), de la néonatologie (14,7 %) et des urgences (9,4 %).
Concernant le type de prélèvements, les urines représentaient la principale source (41,2 %), suivies du sang (12,2 %), des suppurations (8,9 %) et des cathéters (5,7 %).
Parmi les ERC3G, Klebsiella pneumoniae était l’espèce prédominante (30,6 %). Cette souche présentait des taux de résistance élevés à la gentamicine (20,8 %), à l’amikacine (21,9 %), à la ciprofloxacine (34,2 %) et au cotrimoxazole (30,2 %).
Les souches de SARM montraient quant à elles une résistance à la gentamicine (4,8 %) et à l’ofloxacine (28,6 %).
ConclusionCette étude met en évidence la forte prévalence des ERC3G, en particulier Klebsiella pneumoniae, ainsi que la vulnérabilité accrue des services de réanimation et de néonatologie, identifiés comme foyers majeurs de BMR.
Ces résultats soulignent l’urgence de renforcer les politiques de bon usage des antibiotiques, d’optimiser les pratiques de prévention des infections nosocomiales et de développer une surveillance stricte afin de limiter la dissémination des BMR en milieu hospitalier.
Mots clesBactéries multirésistantes, Epidémiologie
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| p 132 le pyo chez les chtis titre session pa 05 epidemiologie de la resistance que du negatif auteurs vachee a 1 dewulf g 2 loiez c 3 diedrich t 2 wallet f 3 descamps d 4 patoz p 5 georgel a 10 vanagt s 7 vasseur m 8 weillaert m 6 ledru s 13 dumoulard b 12 hochart a 9 benkhelil r 11 devaux j 14 pecquet m 15 hilmoine a 17 rolland c 16 pernet m 1 etablissement 1 ch de roubaix roubaix france 2 ch valenciennes valenciennes france 3 chu lille lille france 4 ch bethune bethune france 5 ch tourcoing tourcoing france 6 ch dunkerque dunkerque france 7 ch boulogne sur mer boulogne sur mer france 8 ch maubeuge maubeuge france 9 ch armentieres armentieres france 10 groupement des hopitaux de l institut catholique de lille lille france 11 ch douai douai france 12 ch cambrai cambrai france 13 ch lens lens france 14 ch arras arras france 15 ch montreuil sur mer montreuil sur mer france 16 ch seclin seclin france 17 ch saint omer saint omer france presentateur vachee anne |
P-132 - Le Pyo chez les Ch’tis !
Titre session : PA-05 Epidémiologie de la résistance : que du négatif
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Auteurs : Vachee A. (1), Dewulf G. (2), Loiez C. (3), Diedrich T. (2), Wallet F. (3), Descamps D. (4), Patoz P. (5), Georgel A. (10), Vanagt S. (7), Vasseur M. (8), Weillaert M. (6), Ledru S. (13), Dumoulard B. (12), Hochart A. (9), Benkhelil R. (11), Devaux J. (14), Pecquet M. (15), Hilmoine A. (17), Rolland C. (16), Pernet M. (1)
Présentateur : Vachee Anne
Etablissement : (1) CH de Roubaix, Roubaix, FRANCE; (2) CH VALENCIENNES, Valenciennes, FRANCE; (3) CHU LILLE, Lille, FRANCE; (4) CH BETHUNE, Bethune, FRANCE; (5) CH TOURCOING, Tourcoing, FRANCE; (6) CH DUNKERQUE, Dunkerque, FRANCE; (7) CH BOULOGNE SUR MER, Boulogne Sur Mer, FRANCE; (8) CH MAUBEUGE, Maubeuge, FRANCE; (9) CH ARMENTIERES, Armentieres, FRANCE; (10) Groupement des Hôpitaux de l'Institut Catholique de Lille, Lille, FRANCE; (11) CH DOUAI, Douai, FRANCE; (12) CH CAMBRAI, Cambrai, FRANCE; (13) CH LENS, Lens, FRANCE; (14) CH ARRAS, Arras, FRANCE; (15) CH MONTREUIL SUR MER, Montreuil Sur Mer, FRANCE; (16) CH SECLIN, Seclin , FRANCE; (17) CH SAINT OMER, Saint Omer, FRANCE
Objectif - IntroductionLa sensibilité aux antibiotiques de Pseudomonas aeruginosa est surveillée dans notre réseau régional depuis 2007. L’application des recommandations du CA-SFM 2020 a entrainé une rupture dans le comparatif épidémiologique. Le suivi des résistances a repris en 2021. Cette étude a donc pour objectif de décrire la résistance de P.aeruginosa entre 2021 et 2024. MaterielsEtude rétrospective s'intéressant aux souches de P.aeruginosa isolées dans tous les prélèvements à visée diagnostiques dédoublonnés réalisés dans 1 CHU et 16 CHG du Nord et du Pas de Calais entre 2021 et 2024. La sensibilité aux antibiotiques était déterminée selon le CA-SFM version 2020 ou postérieure. ResultatsSuivant les années, 3708 à 4567 souches ont été colligées. En 2024, elles provenaient dans 8% des cas d’hémocultures, dans 40% des cas d’ECBU, dans 27% des cas de prélèvements pulmonaires. Dix pour cent des souches sont isolées dans des services de réanimation.
Les taux de résistances sont présentés dans le tableau 1.
Une tendance à la diminution des résistances est observée pour la pipéracilline/tazobactam (19.6 % en 2021 et 16.3% en 2024), ceftazidime (14,8% en 2021 et 11,8% en 2024), imipénème (14,7% en 2021 et 10,8% en 2024), ciprofloxacine (11,3% en 2021 et 9,5% en 2024).
Les souches multi-résistantes définies comme étant résistantes à la ceftazidime et à l’imipénème représentées 5,3 % des souches en 2021 contre 3,5% en 2024. L’incidence de ces souches est passée de 0,081 /1000 JH en 2021 à 0,036 /1000 JH en 2024 pour une incidence globale de 1,5 en 2021 contre 1,0 en 2024. ConclusionLe suivi des souches isolées au sein du réseau montre une tendance à la diminution de la résistance et une incidence des souches multirésistantes en baisse. Ces données montrent l’importance de pérenniser un réseau régional historique dynamique. Mots clesPseudomonas aeruginosa, incidence, résistance, multirésistance, SFP
 Pseudomonas aeruginosa : résistance aux antibiotiques (%)
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| p 133 transcriptome de pseudomonas aeruginosa transcriptome en labsence de la proteine majeure de la membrane externe oprf et son impact sur la resistance aux antibiotiques titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs findlay j 1 nordmann p 1 2 etablissement 1 university of fribourg fribourg suisse 2 2swiss national reference center for emerging antibiotic resistance fribourg suisse presentateur nordmann patrice |
P-133 - Transcriptome de Pseudomonas aeruginosa transcriptome en l’absence de la proteine majeure de la membrane externe OprF et son impact sur la résistance aux antibiotiques
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Findlay J. (1), Nordmann P. (1,2)
Présentateur : Nordmann Patrice
Etablissement : (1) University of Fribourg, Fribourg, SUISSE; (2) 2Swiss National Reference Center for Emerging Antibiotic Resistance , Fribourg, SUISSE
Objectif - Introduction La protéine de membrane externe OprF est la principale protéine structurale de Pseudomonas aeruginosa, essentielle à l’intégrité de la membrane cellulaire. Notre étude antérieure très récente a montré que la délétion du gène oprF peut entraîner une sensibilité accrue aux carbapénèmes. Nous avons cherché à déterminer les différences dans le transcriptome de P. aeruginosa dans des souches isogéniques avec et sans oprF, afin de mieux comprendre le rôle joué par OprF dans la résistance aux antimicrobiens.
Materiels Des analyses de séquençage d'ARN ont été réalisées sur six réplicats biologiques des souches isogéniques PA14 et PA14 ?oprF par GeneWiz (Azenta) et l'expression différentielle a été déterminée avec DESeq2. Les souches PAO1 et le mutant transposon PAO1 TnmexG ont été obtenus à partir de la bibliothèque de mutants transposons PAO1 (Université de Washington). Les CMI ont été déterminées par microdilution en bouillon et interprétées conformément aux directives CA-SFM.
Resultats Les analyses RNASeq ont révélé des modifications significatives dans l’expression de 281 gènes, représentant 4,8 % du transcriptome. Cela comprenait 144 gènes surexprimés et 137 gènes sous-exprimés.
Parmi les gènes surexprimés : 19 codaient des composants des systèmes de sécrétion de type VI, 10 impliqués dans la biosynthèse de la phénazine, le gène codant la protéine structurale de la membrane externe OprH et le système d’efflux mexGHI.En revanche, 36 gènes codant des composants des systèmes de sécrétion de type III étaient sous-exprimés.
Afin d’examiner l’impact du système d’efflux MexGHI sur la résistance aux carbapénèmes, les CMI des carbapénèmes ont été mesurées pour PAO1 et PAO1 TnmexG. Les résultats ont montré une augmentation des CMI des carbapénèmes en l’absence d’un MexG fonctionnel (de 1 à 4 mg/L pour l’imipénème et de 0,5 à 1 mg/L pour le méropénème respectivement). Les analyses RT-QPCR ont montré que oprD était significativement sous-exprimé chez PAO1 TnmexG par rapport à PAO1.
Conclusion Cette étude met en évidence une relation entre l’expression de OprF, OprD et la pompe d’efflux MexGHI. L’interaction entre ces gènes influence donc la sensibilité aux carbapénèmes. Une surexpression du système d’efflux MexGHI pourrait être associée à une surexpression d’OprD ouvrant la voie à une nouvelle thérapeutique antibiotique de lutte contre la résistance aux antibiotiques.
Mots cles Pseudomonas, OMP, carbapenem
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| p 134 activite inhibitrice de lacide meso dimercaptosuccinique vis a vis variants de metallo lactamase imp chez pseudomonas aeruginosa titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs findlay j 1 moreno h 2 greub g 2 bouvier m 1 le terrier c 1 nordmann p 1 etablissement 1 university of fribourg fribourg suisse 2 university hospital centre and university of lausanne lausanne suisse presentateur nordmann patrice |
P-134 - Activité inhibitrice de l’acide méso-dimercaptosuccinique vis à vis variants de métallo-?-lactamase IMP chez Pseudomonas aeruginosa
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Findlay J. (1), Moreno H. (2), Greub G. (2), Bouvier M. (1), Le Terrier C. (1), Nordmann P. (1)
Présentateur : Nordmann Patrice
Etablissement : (1) University of Fribourg, Fribourg, SUISSE; (2) University Hospital Centre and University of Lausanne, Lausanne, SUISSE
Objectif - Introduction Treatment of infections caused by MBL-producing Pseudomonas aeruginosa, including IMP-type MBL producers, is challenging, with very few therapeutic options. Thiol-containing compounds, such as meso-dimercaptosuccinic acid (DMSA), have been proposed as MBL inhibitors and particularly as active against the IMP-1 enzyme. In this context, we sought to determine the activity of DMSA, in combination with carbapenems or cephalosporins, against various MBL and carbapenemases variants, with a particular focus on IMP variants.
Materiels The genes encoding the ß-lactamases IMP-1, IMP-10, IMP-13, NDM-1, SPM-1, VIM-1, VIM-2, and KPC-2 were cloned into the pUCP24 vector and then transformed into P. aeruginosa PAO1 and its OprD-deficient derivative, PAO1 TnoprD.
In addition, 32 clinical isolates of P. aeruginosa, whose resistance mechanisms were already defined, were used. Susceptibility tests and checkerboard assays were performed against all isolates with ceftazidime (CAZ), cefepime (FEP), imipenem (IPM), and meropenem (MEM), alone or in combination with different concentrations of DMSA.
Fractional inhibitory concentration indices (FICIs) were calculated. IC50 values ??for DMSA were also determined.
Resultats In recombinant strains producing IMP-1, IMP-10, or IMP-13, with or without functional OprD, synergy was observed with CAZ, FEP, and MEM. Negligible changes were observed for other MBLs, and no effect was seen in strains producing KPC-2.
Tests of CAZ/DMSA and FEP/DMSA combinations on IMP-producing P. aeruginosa clinical isolates yielded FICIs indicating synergy. Enzyme assays showed significantly higher inhibitory activity of DMSA against IMP variants compared to other enzymes tested.
Conclusion This study shows that the addition of the heavy metal chelator DMSA to CAZ and FEP significantly reduced the MICs of IMP-producing P. aeruginosa strains, highlighting a potential role for DMSA or analogous compounds in the treatment of infections caused by IMP-producing P. aeruginosa.
Mots cles Pseudomonas aeruginosa; MBL, meso-dimercaptosuccinic acid, inhibitors
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| p 135 contribution de lhyperactivation de cpxa dans la resistance au cefiderocol titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs jacques s 3 hernandez martinez m 1 3 doloy a 1 morand p 1 2 3 plainvert c 1 3 poyart c 1 2 3 tazi a 1 2 3 mammeri h 1 2 4 etablissement 1 hopital cochin paris france 2 universite paris cite paris france 3 universite paris cite institut cochin inserm u1016 cnrs umr8104 paris france 4 universite paris cite inserm cnrs institut necker enfants malades paris france presentateur doloy alexandra |
P-135 - Contribution de l’hyperactivation de CpxA dans la résistance au céfidérocol
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Jacques S. (3), Hernandez Martinez M. (1,3), Doloy A. (1), Morand P. (1,2,3), Plainvert C. (1,3), Poyart C. (1,2,3), Tazi A. (1,2,3), Mammeri H. (1,2,4)
Présentateur : Doloy Alexandra
Etablissement : (1) Hôpital Cochin, Paris, FRANCE; (2) Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (3) Université Paris Cité, Institut Cochin, INSERM U1016, CNRS UMR8104, Paris, FRANCE; (4) Université Paris Cité, INSERM, CNRS, Institut Necker Enfants Malades, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionLe gène cpxA appartient au système à deux composants CpxA/CpxR impliqué dans la régulation de systèmes d’efflux et de porines. L’objectif de notre étude fut d’identifier une mutation dans cpxA qui a contribué à la résistance au céfidérocol dans une souche de Serratia marcescens. MaterielsLa souche sauvage de S. marcescens ROT_1 a été isolée dans le méconium d’un prématuré à l’hôpital Cochin (Paris, France). A J17, un traitement probabiliste par méropénème a été débuté en raison d’une suspicion de sepsis. Deux mois plus tard, la souche de S. marcescens ROT_2 a été isolée dans un dépistage rectal. Les génomes des souches ROT_1 et ROT_2 ont été séquencés par Illumina NextSeq sur la plateforme P2M (Pasteur Paris, France) et par la technique nanopore pour obtenir un assemblage hybride. Le logiciel Breseq 0.35.7 a permis la comparaison génomique. L’intégralité du gène cpxA comportant la région promotrice a été amplifiée (1), puis cloné dans pCR-BluntII-TOPO et introduit dans la souche S. marcescens HatR, qui est déficiente en CpxA (1). Les CMI ont été déterminées par bandelette E-test à l’exception de celle au céfidérocol obtenues par microdilution. ResultatsROT_1 présente un probable mécanisme d’efflux d’après sa résistance à la témocilline (Tableau 1) (2). ROT_2 se distingue de ROT_1 par sa résistance aux pénicillines, aux céphalosporines, dont le céfidérocol et à l’ertapénème. La cloxacilline restaure partiellement la sensibilité aux bêta-lactamines. La seule bêta-lactamase identifiée par Illumina est la céphalosporinase chromosomique. L’assemblage hybride des short et long reads a permis la circularisation des génomes de ROT_1 et ROT_2, et leur comparaison a révélé une seule mutation : G98A dans cpxA responsable de la substitution R33H. Le clonage de l’allèle muté cpxA_R33H dans la souche HatR déficiente en CpxA confère une résistance aux C3G et C4G, et élève les CMI aux carbapénèmes et au céfidérocol.
ConclusionL’activation du système Cpx constitue un mécanisme additionnel qui contribue à la résistance au céfidérocol en association avec une céphalosporinase et un probable mécanisme d’efflux.
(1) Gravrand V et al. J Antimicrob Chemother 2022. 77:1611
(2) Nicolas-Chanoine MH et al. Front Microbiol 2018. 9:1422
Mots clesCpx, céfidérocol, résistance, Serratia marcescens
 Tableau 1. CMI des souches de S. marcescens et des clones recombinants
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| p 136 la piperacilline tazobactam moteur de la selection d oxa 244 titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs nermont r 1 2 3 oueslati s 1 2 3 aumont nicaise m 4 i iorga b 5 naas t 1 2 3 6 etablissement 1 universite paris saclay faculte de medecine le kremlin bicetre france 2 hopital bicetre aphp departement bacteriologie hygiene le kremlin bicetre france 3 inserm umr1184 immunology of viral auto immune hematological and bacterial diseases imva hb le kremlin bicetre france 4 universite paris saclay cnrs plateforme interactions des macromolecules institut de biologie integrative de la cellule i2bc umr9198 gif sur yvette france 5 universite paris saclay cnrs institut de chimie des substances naturelles icsn gif sur yvette france 6 centre national de reference de la resistance aux antibiotiques associee aux enterobacteries productrices de carbapenemases le kremlin bicetre france presentateur nermont reva |
P-136 - La pipéracilline/tazobactam, moteur de la sélection d'OXA-244 ?
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
Auteurs : Nermont R. (1,2,3), Oueslati S. (1,2,3), Aumont-Nicaise M. (4), I. Iorga B. (5), Naas T. (1,2,3,6)
Présentateur : Nermont Réva
Etablissement : (1) Université Paris-Saclay Faculté de médecine, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (2) Hôpital Bicêtre, APHP, Département Bactériologie-hygiène , Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (3) INSERM UMR1184 'Immunology of Viral, Auto-Immune, Hematological and Bacterial Diseases (IMVA-HB)' , Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (4) Université Paris-Saclay; CNRS Plateforme Interactions des Macromolécules Institut de Biologie Intégrative de la cellule (I2BC)- UMR9198, Gif-Sur-Yvette, FRANCE; (5) Université Paris-Saclay, CNRS, Institut de Chimie des Substances Naturelles (ICSN), Gif-Sur-Yvette, FRANCE; (6) Centre national de référence de la résistance aux antibiotiques associée aux entérobactéries productrices de carbapénèmases, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE
Objectif - Introduction OXA-48 est la carbapénèmase majoritaire en France avec une importante diversification (plus de 60 variants d’après la BLDB. En effet, depuis 2018, les Enterobacterales productrices d'OXA-244(OXA-48-R214G) et plus récemment, d'OXA-484(OXA-181-R214G), en particulier chez E. coli ST38 et E. coli ST410, respectivement sont de plus en plus signalées en Europe, malgré une réduction globale des activités hydrolytiques pour les ß-lactamines, y compris la témocilline et les carbapénèmes. Ces dernières sont fréquemment utilisées dans les milieux sélectifs de détection des EPC, OXA-244 est probablement sous-détectée et se propage silencieusement, ce qui pourrait entraîner une sous-estimation de sa prévalence épidémiologique. Cette étude explore le rôle de certaines β-lactamines dans la sélection de ces variants à perte de fonction.
Materiels La sensibilité des variants R214G d’OXA-48 et OXA-181 a été déterminée. De plus une analyse cinétique (Km et kcat), une modélisation moléculaire et la stabilité thermique des protéines par DSF(Differential Scanning Fluorimetry) ont également été effectuées
Resultats La substitution R214G pour OXA-48 et OXA-181 confèrent des CMIs réduites à toutes les ß-lactamines sauf pour la pipéracilline et l’association pipéracilline/tazobactam qui sont augmentées. L’analyse cinétique des variants R214G présentent un Km inférieur par rapport à OXA-48 et OXA-181 pour la pipéracilline, ce qui résulte en une meilleure efficacité catalytique de ces variants pour ce substrat en comparaison de leurs enzymes parentales respectives. Cependant, les concentrations inhibitrices médianes(CI50) sont similaires pour le tazobactam. Ces résultats concordent avec la modélisation moléculaire, mettant en évidence une meilleure affinité de la pipéracilline avec G214. Enfin, la DSF a montré que le changement R214G, bien que déstabilisant le site actif, permet une meilleure stabilité générale de la protéine.
Conclusion Les variants R214G de OXA-48 et OXA-181 sont généralement considérés comme des mutants à perte de fonction, nos résultats cependant indiquent que la pipéraciline/pipéracilline tazobactam, qui ne sont généralement pas étudiés dans la caractérisation de ces variants, sont mieux hydrolysés, et pourraient être à l’origine de leur sélection sous l’effet de la pression de l’association pipéracilline/tazobactam, antibiotique largement prescrit en clinique.
Mots cles EPC;OXA-244;pression de sélection
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| p 137 resistance au meropeneme par alteration de ompc like chez morganella morganii titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs francois s 1 doloy a 1 poyart c 1 2 tazi a 1 2 mammeri h 1 3 etablissement 1 hopital cochin paris france 2 universite paris cite institut cochin inserm u1016 cnrs umr8104 paris france 3 universite paris cite inserm cnrs institut necker enfants malades paris france presentateur francois stanislas |
P-137 - Résistance au méropénème par altération de OmpC-like chez Morganella morganii
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : François S. (1), Doloy A. (1), Poyart C. (1,2), Tazi A. (1,2), Mammeri H. (1,3)
Présentateur : François Stanislas
Etablissement : (1) Hôpital Cochin, Paris, FRANCE; (2) Université Paris Cité, Institut Cochin, INSERM U1016, CNRS UMR8104, Paris, FRANCE; (3) Université Paris Cité, INSERM, CNRS, Institut Necker Enfants Malades, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionIdentifier le mécanisme de résistance aux carbapénèmes d’une souche clinique de Morganella morganii. MaterielsLa souche de M. morganii NAG_S, qui était sensible au méropénème (Tableau 1), a été isolée dans le liquide péritonéal d’une patiente hospitalisée en réanimation chirurgicale (hôpital Cochin) pour la surveillance post-opératoire d'un choc septique compliquant une pleuro-pneumopathie. La patiente a été traitée par méropénème et une semaine plus tard la souche de M. morganii NAG_R, qui était résistante à toutes les carbapénèmes, a été isolée dans une collection intra-abdominale. Les génomes des 2 souches ont été séquencés par Illumina NextSeq sur la plateforme P2M (Pasteur Paris, France) puis comparés à l’aide du logiciel Breseq 0.35.7. Le produit de PCR du gène codant pour la porine OmpC-like de la souche NAG_S a été cloné dans le vecteur pCR-BluntII-TOPO et introduit dans la souche NAG_R. Les CMI ont été déterminées par bandelette E-test sur des géloses Mueller Hinton classiques ou additionnées de cloxacilline (250 mg/L). ResultatsLa souche NAG_R se distingue de son progéniteur NAG_S par une résistance haut niveau à toutes les carbapénèmes (Tableau 1). La cloxacilline restaure la sensibilité aux pénèmes démontrant la contribution de la céphalosporinase chromosomique. La comparaison génomique révèle une mutation responsable de la substitution G136V dans la région L3 de la porine OmpC-like de NAG_R (1). La complémentation de la souche NAG_R par le plasmide recombinant codant pour la porine sauvage OmpC_WT de la souche NAG_S a permis de restaurer complètement sa sensibilité aux carbapénèmes démontrant le rôle de l’altération de la porine dans la résistance aux pénèmes. ConclusionA notre connaissance, il s’agit de la première étude démontrant le rôle du déficit en porine OmpC-like dans l’acquisition de la résistance de haut niveau aux carbapénèmes chez M. morganii.
(1) Bornet C et al. Antimicrob Agents Chemother 2004. 48:2153
Mots clesCarbapénème, Morganella morganii, OmpC, porine, céphalosporinase, méropénème
 Tableau 1. CMI (mg/L) des souches cliniques de M. morganii et du clone recombinant
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| p 138 oprd opdp ampc un jeu a trois chez pseudomonas aeruginosa titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs faury h 1 2 assakaf d 1 lefebvre wloszczowski e 2 saifi e 2 wuckelt m 2 ageron e 2 ferroni a 1 jeannot k 3 skurnik d 1 2 etablissement 1 hopital necker enfants malades paris france 2 institut necker enfants malades paris france 3 centre hospitalier universitaire de besancon besancon france presentateur faury helene |
P-138 - oprD-opdP-ampC : un jeu à trois chez Pseudomonas aeruginosa
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Faury H. (1,2), Assakaf D. (1), Lefebvre--Wloszczowski E. (2), Saifi E. (2), Wuckelt M. (2), Ageron E. (2), Ferroni A. (1), Jeannot K. (3), Skurnik D. (1,2)
Présentateur : Faury Hélène
Etablissement : (1) Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, FRANCE; (2) Institut Necker-Enfants malades, Paris, FRANCE; (3) Centre Hospitalier Universitaire de Besançon, Besançon,, FRANCE
Objectif - Introduction Etudier les mécanismes de résistance aux carbapénèmes chez Pseudomonas aeruginosa (P. a) est essentiel pour le conseil thérapeutique et le développement de nouvelles thérapies. Ici nous avons donc étudié des souches cliniques de P. a avec un profil de résistance atypique (IRMS) : résistance à l’imipénème (IMI), mais non au méropénème (MERO).
Materiels Après retrait des doublons et vérification des phénotypes, sur 595 souches cliniques de P. a isolées dans le laboratoire en 2023, 5 souches furent sélectionnées, séquencées (Illumina NextSeq 2000) et analysées (CLC Genomics Workbench (Qiagen) et Snapgene). Les structures 3D des porines ont été prédites avec AlphaFold, l’expression des gènes étudiée par RT-qPCR à partir de cultures en phase exponentielle dans du LB et comparée à PAO1.
Resultats Les 5 souches de P. a étaient résistantes à l’IMI (CMI : 8 à 64 mg/L), et sensibles (n=3 ; 0,5 ≤ CMI ≤ 1mg/L) ou sensibles à forte posologie (n=2 ; CMI=4 et =8) au MERO ; avec 5 Sequence Types (ST) différents : 298, 612, 395, 205 et 235.
Trois souches avaient une perte d’OprD (codon stop en début de séquence : n=2 ; expression d’oprD diminuée : n=1).
Chez les 2 autres souches, les mutations dans oprD conduisaient pour l’une, à un codon stop dans la dernière boucle de la porine, et pour l’autre à une séquence divergente d’acides aminés : MSDNNVGYKNYG remplacée par VDSSSSYAGL, rapportée pour augmenter le passage du MERO et expliquant donc probablement 1/5 de nos IRMS.
Pour comprendre le phénotype des 4 autres souches IRMS, les gènes ampC and opdP furent analysés. Nous avons trouvé pour ces 4 souches l’association de (i) une expression augmentée de opdP, porine récemment rapportée pour laisser passer les carbapénèmes et notamment le MERO, et (ii) une mutation de ampC, la substitution T105A, connue pour augmenter spécifiquement l’hydrolyse de l'IMI, expliquant donc probablement ces 4 phénotypes IRMS.
Conclusion Nos résultats suggèrent (i) que le phénotype IRMS est rare chez P. a et (ii) qu’il est probablement dû à la présence d’une combinaison complexe de différents mécanismes participant plus pour certains, à la résistance à l’IMI (e.g., perte d’OprD, hyperexpression d’ampC), et plus pour d’autres à la sensibilité au MERO (OpdP fonctionnelle ou séquence divergente d’AA dans OprD connue pour faciliter l’entrée du MERO).
Mots cles Pseudomonas aeruginosa
OprD
OpdP
Carbapénèmes
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| p 139 contribution de lhyperproduction de shv 1 dans la resistance aux carbapenemes titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs plainvert c 1 3 poyart c 1 2 3 tazi a 1 2 3 mammeri h 1 2 4 etablissement 1 hopital cochin paris france 2 universite paris cite paris france 3 universite paris cite institut cochin inserm u1016 cnrs umr8104 paris france 4 universite paris cite inserm cnrs institut necker enfants malades paris france presentateur plainvert celine |
P-139 - Contribution de l’hyperproduction de SHV-1 dans la résistance aux carbapénèmes
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Plainvert C. (1,3), Poyart C. (1,2,3), Tazi A. (1,2,3), Mammeri H. (1,2,4)
Présentateur : Plainvert Céline
Etablissement : (1) Hôpital Cochin, Paris, FRANCE; (2) Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (3) Université Paris Cité, Institut Cochin, INSERM U1016, CNRS UMR8104, Paris, FRANCE; (4) Université Paris Cité, INSERM, CNRS, Institut Necker Enfants Malades, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionIdentifier les mécanismes de résistance à l’ertapénème et aux céphalosporines dans une souche de Klebsiella pneumoniaeMaterielsUne patiente, qui a accouché dans un contexte de placenta percreta, a été transférée en réanimation pour détresse respiratoire. Elle a été traitée par céfotaxime pour une bactériémie due à la souche sauvage K. pneumoniae TMA_S, puis par méropénème en probabiliste en raison d’un nouvel épisode fébrile un mois plus tard. Devant la persistance de la fièvre, une hystérectomie a été effectuée. La souche résistante K. pneumoniae TMA_R, a été isolée dans le prélèvement per-opératoire. Les génomes des souches K. pneumoniae TMA_S et TMA_R ont été séquencés par Illumina NextSeq sur la plateforme P2M (Pasteur Paris, France). Les gènes de résistance ont été recherchés avec le logiciel ResFinder 4.7.2. L’intégralité du gène blaSHV-1 comportant la région promotrice a été amplifiée par PCR (1). Le produit de PCR a été cloné ensuite dans le vecteur d’expression pCR-BluntII-TOPO et le plasmide recombinant a été introduit dans la dans la souche E. coli HB4 déficiente en porines OmpC et OmpF (2). Les CMI ont été déterminées par bandelette E-test sur géloses Mueller Hinton classiques ou additionnées d’avibactam (4 mg/L), sauf celles du céfidérocol et de la pipéracilline-tazobactam (PTZ) obtenues par microdilution.
ResultatsTMA_R se distingue de TMA_S par sa résistance à la PTZ, aux céphalosporines et à l’ertapénème (Tableau 1). La comparaison génomique des souches a mis en évidence une mutation dans la région promotrice du gène blaSHV-1 (C→A en position −112 déjà décrite comme responsable d’une augmentation de la transcription) (1) et une mutation dans le gène de la porine OmpC (délétion de deux nucléotides responsable d’une absence de synthèse). L’addition d’avibactam restaure la sensibilité à l’ertapénème de TMA_R, démontrant la contribution de SHV-1. Le clonage du gène blaSHV-1 dans la souche imperméable E. coli HB4 augmente les CMI aux carbapénèmes, démontrant son activité carbapénémase.
ConclusionSHV-1 a un large spectre d’hydrolyse, dont une activité carbapénémase, qui se traduit phénotypiquement lorsqu’elle est hyperproduite dans une souche déficiente en porines.
(1) Charfi R et al. J Antimicrob Chemother 2024. 79:1711
(2) Mammeri H et al. FEMS Microbiol Lett 2008. 282:238
Mots clesSHV-1, carbapénème, ertapénème, résistance, céfidérocol, Klebsiella pneumoniae, ß-lactamase
 Tableau 1. CMI des souches cliniques de K. pneumoniae et du clone recombinant aux ?-lactamines
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| p 140 enterobacter roggenkampii st422 et plasmide incp 6 porteur blakpc 2 titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs fayad s 1 daaboul d 1 2 3 girlich d 1 hamze m 2 4 mallat h 2 dortet l 1 5 6 dabboussi f 2 kassem i 7 iorga b 8 oueslati s 1 5 osman m 9 10 naas 1 5 6 etablissement 1 team resist umr1184 immunology of viral auto immune hematological and bacterial diseases imva hb inserm universite paris saclay cea io healthy faculty of medicine le kremlin bicetre france 2 laboratoire microbiologie sante et environnement lmse doctoral school of sciences and technology faculty of public health lebanese university tripoli liban 3 department of biology faculty of arts and sciences holy spirit university of kaslik jounieh liban 4 clinical laboratory nini hospital microbiology department tripoli liban 5 bacteriology ward university hospital bicetre aphp le kremlin bicetre france 6 french national reference center for carbapenemase producing enterobacterales hopital bicetre aphp le kremlin bicetre france 7 center for food safety and department of food science and technology university of georgia griffin georgia etats unis 8 universite paris saclay cnrs institut de chimie des substances naturelles gif sur yvette france 9 department of neurosurgery yale university school of medicine new haven connecticut etats unis 10 yale institute for global health new haven connecticut etats unis presentateur fayad souad |
P-140 - Enterobacter roggenkampii ST422 et plasmide IncP-6 porteur blaKPC-2
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Fayad S. (1), Daaboul D. (1,2,3), Girlich D. (1), Hamze M. (2,4), Mallat H. (2), Dortet L. (1,5,6), Dabboussi F. (2), Kassem I. (7), Iorga B. (8), Oueslati S. (1,5), Osman M. (9,10), Naas . (1,5,6)
Présentateur : Fayad Souad
Etablissement : (1) Team 'Resist' UMR1184, 'Immunology of Viral, Auto-Immune, Hematological and Bacterial diseases (IMVA-HB', INSERM, Université Paris-Saclay, CEA, IO Healthy, Faculty of Medicine, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (2) Laboratoire Microbiologie Santé et Environnement (LMSE), Doctoral School of Sciences and Technology, Faculty of Public Health, Lebanese University, Tripoli, LIBAN; (3) Department of Biology, Faculty of Arts and Sciences, Holy Spirit University of Kaslik, Jounieh, LIBAN; (4) Clinical Laboratory, Nini Hospital, Microbiology Department, Tripoli, LIBAN; (5) Bacteriology Ward, University hospital Bicêtre, APHP, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (6) French National Reference Center for Carbapenemase producing Enterobacterales, Hôpital Bicêtre, APHP, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (7) Center for Food Safety and Department of Food Science and Technology, University of Georgia, Griffin, Georgia, ETATS-UNIS; (8) Université Paris-Saclay, CNRS, Institut de Chimie des Substances Naturelles, Gif-Sur-Yvette, FRANCE; (9) Department of Neurosurgery, Yale University School of Medicine, New Haven, Connecticut, ETATS-UNIS; (10) Yale Institute for Global Health, New Haven, Connecticut, ETATS-UNIS
Objectif - Introduction Le complexe Enterobacter cloacae (ECC) regroupe des pathogènes opportunistes fréquemment isolées en milieu hospitalier et pouvant être multi-résistantes (MDR) aux antibiotiques y compris aux carbapénèmes, compliquant les prises en charge thérapeutiques. Le but de cette étude était de caractériser une souche de Enterobacter roggenkampii (Er) productrice de KPC-2 isolée au Liban.
Materiels La souche E. roggenkampii (Er) O89H7, isolée d’un écouvillon axillaire d’un patient hospitalisé en USI a Tripoli a été caractérisée par MALDI-TOF-MS, antibiogramme en diffusion et microdilution. La présence d’une carbapénèmase a été recherché par des tests immunochromatographiqiues (NG-Test Carba 5) et biochimique (Carba NP). Le résistome, le virulome, le MLST et les groupes d’incompatibilité de plasmide, ont été déterminés par NGS et divers logiciels. Des expériences de conjugaison/ transformation ont été réalisées.
Resultats La souche de Er O89H7 était MDR, incluant les céphalosporines de 3ème et 4ème générations, les carbapénèmes, les fluoroquinolones, les cyclines, les phénicolés et la colistine. L’analyse génomique a révélé que Er O89H7 appartenait à un nouveau ST422, prédits comme pathogène humain (96,3?%), et qui portait 51 facteurs de virulence. Onze gènes de résistance étaient portés sur deux plasmides, IncM1 de 114-kb et IncP-6 de 51-kb. Le gène blaKPC-2 est porté par le plasmide IncP-6 hautement conjugatif. Des plasmides Inc-P6 similaires ont été détectés chez diverses espèces bactériennes provenant de souche cliniques et environnementales (hydriques et d'eaux usées), soulignant le risque de transfert horizontal du gène blaKPC-2 entre les compartiments humains et environnementaux
Conclusion Nous rapportons la caractérisation génomique de la première entérobactérie productrice de KPC-2 au Liban. Le caractère MDR de Er O89H7 ST422, représente une menace sanitaire en raison des options thérapeutiques limitées, du fait de l’absence des nouvelles association β-lactamines/inhibiteurs au Liban. Il est probable que les bactéries productrices de KPC soient sous-déclarées au Liban en raison du manque de réalisation de test de confirmation. Nos résultats soulignent le besoin d’une surveillance génomique, afin de comprendre la dissémination et de proposer des stratégies d’intervention.
Mots cles Résistance aux antimicrobiens, carbapénémase, KPC-2, Enterobacter roggenkampii, One Health, Liban
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| p 141 effets du rechauffement climatique sur le transfert de resistances aux antibiotiques titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs raro o 1 nordmann p 1 2 etablissement 1 microbiologie medicale et moleculaire faculte des sciences et de medecine universite de fribourg fribourg suisse 2 centre national suisse de reference des resistances emergentes aux antibiotiques universite de fribourg fribourg suisse presentateur nordmann patrice |
P-141 - Effets du réchauffement climatique sur le transfert de résistances aux antibiotiques
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Raro O. (1), Nordmann P. (1,2)
Présentateur : Nordmann Patrice
Etablissement : (1) Microbiologie Médicale et Moléculaire, Faculté des Sciences et de Médecine, Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE; (2) Centre National Suisse de Référence des Résistances Émergentes aux Antibiotiques, Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE
Objectif - Introduction La consommation de combustibles fossiles et les émissions de CO? augmentent depuis des décennies, contribuant au réchauffement climatique. Selon le Global Climate Report 2024 et l’OMM, 2024 fut l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec +1,54 °C par rapport à l’ère préindustrielle.
La résistance antimicrobienne plasmidique étant un enjeu majeur de santé publique, cette étude visait à déterminer si la hausse des températures liée au climat influençait la fréquence de conjugaison des plasmides.
Materiels Des souches d’Escherichia coli portant soit un plasmide IncX3-blaNDM-5, soit un plasmide IncL-blaOXA-48 ont été soumises à des essais de conjugaison à différentes températures croissantes : 22 °C, 27 °C, 31 °C, 33 °C, 37 °C et 40 °C. La souche résistante à l’acide nalidixique E. coli JM109 a été utilisée comme réceptrice.
La sélection des donneurs et des transconjugants a été réalisée avec 1 mg/L de méropénem pour le plasmide IncX3-blaNDM-5 et 50 mg/L de témocilline pour le plasmide IncL-blaOXA-48. Enfin, la sélection des transconjugants a été effectuée avec l’ajout de 50 mg/L d’acide nalidixique en plus du méropénem ou de la témocilline, selon la souche.
Resultats Pour la souche porteuse de IncX3-blaNDM-5, des augmentations de fréquence de conjugaison respectives de 6,2, 47,8 et 18,5 fois ont été observées à 33 °C par rapport à 22 °C, 27 °C et 31 °C ; de 18,3 et 7 fois à 37 °C par rapport à 27 °C et 31 °C ; et de 3,7, 28,6 et 11 fois à 40 °C par rapport à 22 °C, 27 °C et 31 °C.
Un effet similaire a été observé pour la souche porteuse de IncL-blaOXA-48, avec des augmentations de 27,7 et 45,1 fois à 31 °C par rapport à 22 °C et 27 °C ; de 11 et 17,8 fois à 33 °C ; de 6,6 et 10,7 fois à 37 °C ; et de 8,8 et 14,3 fois à 40 °C, toutes comparées respectivement aux températures de 22 °C et 27 °C.
Conclusion Des augmentations significatives des fréquences de conjugaison ont été observées à des températures plus élevées comparées aux températures plus basses. Ces résultats soulignent le rôle du réchauffement climatique dans la promotion d’un niveau élevé d’échanges plasmidiques et, par conséquent, dans la dissémination de gènes de résistance critiques pour la santé publique.
Mots cles Réchauffement climatique, conjugaison plasmidique, gène de résistance
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| p 142 diversite et adaptation a lhote descherichia coli st10 titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs biguenet a 1 2 hocquet d 1 2 bertrand x 1 2 etablissement 1 hygiene hospitaliere chu de besancon besancon france 2 universite marie et louis pasteur chu besancon cnrs chrono environnement umr 6249 f 25000 besancon france besancon france presentateur biguenet adrien |
P-142 - Diversité et adaptation à l’hôte d’Escherichia coli ST10
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
Auteurs : Biguenet A. (1,2), Hocquet D. (1,2), Bertrand X. (1,2)
Présentateur : Biguenet Adrien
Etablissement : (1) Hygiène hospitalière - CHU de Besançon, Besançon, FRANCE; (2) Université Marie et Louis Pasteur, CHU Besançon, CNRS, Chrono-environnement (UMR 6249), F-25000 Besançon, France, Besançon, FRANCE
Objectif - Introduction Le complexe clonal 10 (CC10) d’Escherichia coli, centré sur le clone ST10, est distribué mondialement. Il est retrouvé chez l’Homme et les animaux d’élevage. Sa polyvalence écologique questionne la structure populationnelle du ST10, sa spécificité d’hôtes et son potentiel de transmission zoonotique. Cette étude visait à déterminer si ST10 comprend des lignées spécifiques à l’Homme ou aux animaux, ou s’il constitue une population génétiquement mélangée.
Materiels Nous avons analysé 1618 génomes de CC10 isolés en Europe et en Amérique du Nord, provenant d’humains, de porcs, de volailles et de bovins. Les séquences ont été assemblées, et les souches présentant < 40 allèles de différence en cgMLST ont été dédoublonnées. La phylogénie a été construite sur le core genome après correction des recombinaisons. Les gènes de résistance aux antibiotiques et de virulence ont été identifiés avec AMRFinderPlus.
Resultats Un total de 933 génomes ont été inclus, dont 623 (66,7 %) appartenaient au ST10, avec un taux de résistance aux céphalosporine de 3ème génération de 41,2 %. La cohorte comprenait 275 isolats ST10 provenant d’humains (44,2 %), 158 de porcs (25,4 %), 96 de volailles (15,4 %) et 87 de bovins (14,0 %). La phylogénie révélait des lignées spécifiques d’hôte : trois lignées humaines s’inséraient parmi des souches animales, associées à l’acquisition de capsule de type K1 (n=37) ou d’autres types (n=48) et d’îlots de pathogénicité. Plusieurs lignées étaient spécifiques d’hôtes animaux : volailles (cif-tir-esp-eae, n=20 ; perte de flhE, cheA, motA, n=31), porcs (F18, n=23 ; stb, n=25 ; stxA2e-stB2e, n=16), bovins (sta1, n=27 ; etpD, n=17 ; fim41a, n=17). L’arbre phylogénétique de ST10 présentaient une accumulation de déterminants génétiques de résistance aux fluoroquinolones sur une partie de l’arbre correspondant à l’embranchement des isolats ST167 et ST617.
Conclusion ST10 présente une structure complexe, combinant des lignées spécifiques d’hôtes, portant des gènes de virulence spécifiques. Ces résultats montrent que ST10 semble être un ST peu commun avec une capacité à infecter l’Homme et les animaux, devenir résistants aux antibiotiques et favoriser l’émergence de clones multirésistants comme ST167 et ST617.
Mots cles Escherichia coli, épidémiologie, One health
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| p 143 caracterisation dun nouveau variant de metallo beta lactamase hmb 3 identifie chez pseudomonas asiatica titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs findlay j 1 nordmann p 1 bucheli laffer e 2 born y 2 seth smith h 3 kessler j 1 poirel l 1 etablissement 1 university of fribourg fribourg suisse 2 kantonsspital aarau ag aarau suisse 3 university of zurich zurich suisse presentateur poirel laurent |
P-143 - Caractérisation d’un nouveau variant de métallo-bêta-lactamase, HMB-3, identifié chez Pseudomonas asiatica
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Findlay J. (1), Nordmann P. (1), Bucheli Laffer E. (2), Born Y. (2), Seth-Smith H. (3), Kessler J. (1), Poirel L. (1)
Présentateur : Poirel Laurent
Etablissement : (1) University of Fribourg, Fribourg, SUISSE; (2) Kantonsspital Aarau AG, Aarau, SUISSE; (3) University of Zurich, Zurich, SUISSE
Objectif - Introduction Les Pseudomonas résistants aux carbapénèmes (CRP), en particulier ceux qui produisent des métallo-bêta-lactamases (MBL), représentent une menace pour la santé publique. La MBL HMB-1 de sous-classe B1 a été décrite en 2017 en Allemagne à partir d’un isolat clinique de Pseudomonas aeruginosa datant de 2012 et provenant d’un écouvillon rectal. Un autre variant HMB, HMB-2, a également été rapporté chez P. aeruginosa aux États-Unis.
Nous décrivons l’identification et la caractérisation d’un nouveau variant HMB, HMB-3, trouvé dans un isolat de Pseudomonas asiatica d’un patient en Suisse.
Materiels Un isolat résistant aux carbapénèmes (Psa-HMB-3), initialement identifié comme Pseudomonas putida, a été transmis au CNR suisse pour investigations complémentaires.
Les CMI ont été déterminées par microdilution en bouillon. Le séquençage génomique complet (WGS) a été effectué sur plateformes Illumina et Oxford Nanopore.
Le gène blaHMB a été cloné dans le plasmide pCR-Blunt II-TOPO, avant transformation dans E. coli Top10.
Resultats L’isolat Psa-HMB-3 a été obtenu à partir d’un écouvillon de plaie de trachéostomie en 2025. Les tests de sensibilité ont montré que l’isolat était résistant à toutes les bêta-lactamines testées (céphalosporines, carbapénèmes), à l’exception de l’aztréonam. Aucun gène de carbapénémase classique n’a été identifié par les tests de routine (PCR, tests immunochromatographiques).
Le WGS a identifié l’isolat comme appartenant à l’espèce P. asiatica, appartenant au groupe phylogénétique P. putida, et assigné au ST15. Le gène codant une MBL, dénommée HMB-3, différant de HMB-1 par 23 acides aminés a été identifié au sein du chromosome de cette souche.
Les tests de sensibilité sur des souches de E. coli recombinantes ont montré que HMB-3 conférait une résistance à la majorité des bêta-lactamines, à l’exception de la pipéracilline (4 mg/L), de l’aztréonam (0.125 mg/L) et du céfidérocol (FDC) (2 mg/L). HMB-3 conférait également une résistance à l’association bêta-lactamine/inhibiteur de bêta-lactamase céfépime/taniborbactam.
Par mutagenèse dirigée, nous avons montré que le changement d’un seul acide aminé situé dans la boucle active 10 de HMB-3 générait une réduction de la CMI du FDC de 2 à 0,25 mg/L.
Conclusion Nous décrivons ici la nouvelle enzyme HMB-3 conférant une résistance à la plupart des bêta-lactamines et hydrolysant le céfidérocol.
Mots cles carbapenemase, Pseudomonas
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| p 144 selection de la resistance au ceftazidime avibactam chez e coli st410 produisant oxa 484 titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs jousset a 1 2 3 girlich d 2 oueslati s 1 2 delaval a 4 naas t 1 2 bonnin r 1 2 3 dortet l 1 2 3 etablissement 1 ap hp le kremlin bicetre france 2 universite paris saclay le kremlin bicetre france 3 cnr resistance aux antibiotiques le kremlin bicetre france 4 chi raincy montfermeil montfermeil france presentateur dortet laurent |
P-144 - Sélection de la résistance au ceftazidime-avibactam chez E. coli ST410 produisant OXA-484
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
Auteurs : Jousset A. (1,2,3), Girlich D. (2), Oueslati S. (1,2), Delaval A. (4), Naas T. (1,2), Bonnin R. (1,2,3), Dortet L. (1,2,3)
Présentateur : Dortet Laurent
Etablissement : (1) AP-HP, Le Kremlin-Bicetre, FRANCE; (2) Université Paris-Saclay, Le Kremlin-Bicetre, FRANCE; (3) CNR Résistance aux Antibiotiques, Le Kremlin-Bicetre, FRANCE; (4) CHI Raincy-Montfermeil, Montfermeil, FRANCE
Objectif - Introduction Depuis sa commercialisation, le ceftazidime-avibactam (CAZ-AVI) est devenu le traitement de référence des infections causées par les Enterobacterales produisant les carbapénèmases de type KPC et OXA-48-like. Cependant, des résistances sont rapportées, principalement liées à des mutations dans les β-lactamases de classe A, et plus rarement dans les enzymes de classe C naturelles ou acquises.
L'objectif de cette étude est de caractériser la sélection, après traitement, d’un nouveau variant CMY plasmidique, CMY-219, associé à une résistance au CAZ-AVI chez un isolat clinique de Escherichia coli.
Materiels Trois isolats de E. coli ST410 provenant d’un même patient ont été étudiés au CNR Résistance aux antibiotiques. Leur sensibilité aux antibiotiques a été évaluée par microdilution en milieu liquide et par bandelettes gradient. Le séquençage génomique complet a été utilisé pour analyser le résistome, le MLST, le contenu plasmidique et les polymorphismes (SNP) entre les souches. Des expériences de clonage ont comparé l’impact de blaCMY-2, blaCMY-42 et blaCMY-219 sur la sensibilité au CAZ-AVI dans E. coli TOP10. Le nombre de copies de blaCMY ainsi que les séquences promotrices ont été examinés.
Resultats L’isolat initial (OXA-484 + CMY-42) était sensible au CAZ-AVI (CMI = 1 mg/L). Après 14 jours de traitement par CAZ-AVI, un isolat résistant (CMI = 16 mg/L) a été isolé, portant CMY-219, un variant ponctuel de CMY-42 (G176D). Un troisième isolat, produisant à la fois OXA-484 et CMY-219, était également résistant. L’analyse des SNP a confirmé l’origine clonale des souches. Les expériences de clonage ont montré une augmentation de la CMI d’un facteur 4 pour E. coli exprimant CMY-219 comparé à CMY-42 et CMY-2, tandis que l’hydrolyse des autres céphalosporines diminuait. Aucune amplification génique ni modification de promoteur n’a été détectée.
Conclusion CMY-219, un nouveau variant de CMY-42, a été rapidement sélectionné sous pression de sélection in vivo par le CAZ-AVI chez E. coli ST410. La substitution unique G176D confère une résistance à cet antibiotique de référence, ce qui est préoccupant compte tenu de la large diffusion de CMY-42 dans les clones de E. coli producteurs de carbapénèmase les plus prévalents, portant fréquemment la carbapénèmase NDM-5 et des variants spécifiques de PBP3.
Mots cles CMY- CAZ-AVI – E. coli ST410
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| p 145 isolement inattendu de la carbapenemase dim 1 chez une enterobacterales en france titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs bientz l 1 2 3 oueslati s 1 pereyre s 2 3 coulange mayonnove l 3 bebear c 2 3 girlich d 1 dubois v 2 3 naas t 1 etablissement 1 equipe resist inserm umr1184 immunology of viral auto immune hematological and bacterial diseases imva hb inserm universite paris saclay cea faculte de medecine le kremlin bicetre france 2 laboratoire de bacteriologie chu de bordeaux bordeaux france 3 equipe armyne microbiologie fondamentale et pathogenicite umr5234 universite de bordeaux bordeaux france presentateur bientz lea |
P-145 - Isolement inattendu de la carbapénémase DIM‑1 chez une Enterobacterales en France
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Bientz L. (1,2,3), Oueslati S. (1), Pereyre S. (2,3), Coulange-Mayonnove L. (3), Bébéar C. (2,3), Girlich D. (1), Dubois V. (2,3), Naas T. (1)
Présentateur : Bientz Léa
Etablissement : (1) Equipe "Resist" INSERM UMR1184 "Immunology of Viral, Auto-Immune, Hematological and Bacterial diseases (IMVA-HB)," INSERM, Université Paris-Saclay, CEA, Faculté de Médecine, Le Kremlin-Bicêtre, FRANCE; (2) Laboratoire de Bactériologie, CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (3) Equipe ARMYNE, Microbiologie Fondamentale et Pathogénicité, UMR5234, Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction La métallo-β-lactamase DIM-1 est principalement décrite chez Pseudomonas sp. (P. stutzeri, P. aeruginosa, P. putida, P. guguanensis) aux Pays-Bas, en Pologne, en Afrique et en Asie, et son gène se trouve sur des plasmides comme sur le chromosome. L’analyse rétrospective de 281 souches d’Enterobacterales productrices de carbapénémases isolées au CHU de Bordeaux entre 2014 et 2024, a permis de mettre en évidence pour la première fois le gène blaDIM-1 chez une Enterobacterales. Cette souche a été isolée en 2023 à partir d’un prélèvement rectal d’un patient rapatrié d’Afrique.
Materiels Le support génétique du gène blaDIM-1 a été étudié par extraction plasmidique selon la méthode de Kieser, suivie d’une électroporation dans Escherichia coli TOP10 ainsi que par des expériences de conjugaison. Les concentrations minimales inhibitrices des β-lactamines ont été déterminées sur les transformants et transconjugants.
Resultats Une souche identifiée par MALDI-TOF (Bruker) comme appartenant au complexe Enterobacter cloacae et productrice de la carbapénémase OXA-48 via un test immunochromatographique (RESIST-5, CORIS) a été reclassée par NGS en Enterobacter hormaechei xiangfangensis. Cette souche portait non seulement le gène blaOXA-48, mais également blaCTX-M-15, et de manière inattendue, le gène blaDIM-1.
Le gène blaDIM-1 a été localisé sur un plasmide entre 66 kb et 154 kb positionné en amont d’un gène ant(2")-Ia. L’introduction de ce plasmide dans E. coli TOP10 a conduit à une diminution significative de la sensibilité aux β-lactamines, démontrant la fonctionnalité et la résistance conférée par DIM-1. Par ailleurs, cette enzyme n’a pas été détectée par les tests immunochromatographiques utilisés couramment (RESIST-5, CORIS ; CARBA-5, NG-Biotech), mais uniquement par le test biochimique CARBA NP, soulignant une possible sous-estimation de sa diffusion par les méthodes standards actuelles.
Conclusion La détection de la carbapénémase DIM-1 sur un plasmide chez une Enterobacterales soulève une préoccupation importante, car cette localisation pourrait faciliter une dissémination rapide entre espèces. Par ailleurs, sa détection difficile par tests immunochromatographiques classiques souligne l’importance d’utiliser des méthodes biochimiques pour une surveillance efficace et adaptée.
Mots cles Enterobacterales, carbapénémases, DIM-1
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| p 146 resistance aux carbapenemes et a lassociation cefepime enmetazobactam chez un isolat de klebsiella quasipneumoniae resultant de la production de ctx m 33 et dun deficit en porine ompk36 titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs findlay j 1 nordmann p 1 jayol a 2 seth smith h 3 egli a 3 poirel l 1 etablissement 1 university of fribourg fribourg suisse 2 microbiology unit ehnv hospital yverdon les bains suisse 3 university of zurich zurich suisse presentateur poirel laurent |
P-146 - Résistance aux carbapénèmes et à l’association céfepime-enmétazobactam chez un isolat de Klebsiella quasipneumoniae résultant de la production de CTX-M-33 et d’un déficit en porine OmpK36
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Findlay J. (1), Nordmann P. (1), Jayol A. (2), Seth-Smith H. (3), Egli A. (3), Poirel L. (1)
Présentateur : Poirel Laurent
Etablissement : (1) University of Fribourg, Fribourg, SUISSE; (2) Microbiology Unit, eHnv hospital, Yverdon-Les-Bains, SUISSE; (3) University of Zürich, Zurich, SUISSE
Objectif - Introduction Les souches de Klebsiella pneumoniae résistantes aux carbapénèmes (CRKP), en particulier celles produisant des carbapénémases, identifiées de plus en plus fréquemment, sont à l’origine d’infections très difficiles à traiter. Nous rapportons ici un isolat clinique de Klebsiella quasipneumoniae, prélevé chez un patient hospitalisé en Suisse, qui présentait une résistance aux carbapénèmes ainsi qu’à l’association toute récente bêta-lactamine/inhibiteur de bêta-lactamase (BL/BLI) céfépime-enmétazobactam (FEP-ENM), malgré l’absence de production de bêta-lactamase classique classée comme carbapénémase.
Materiels La souche de K. quasipneumoniae a été isolée des urines d’un patient de 81 ans hospitalisé en Suisse sans notion de voyage à l’étranger. Le séquençage génomique complet (WGS) a été effectué à l’aide des plateformes Illumina et Nanopore. Le gène sauvage ompK36 a été cloné dans le plasmide pACYC184 pour des essais de complémentation et introduit par
Resultats Les tests de sensibilité ont montré une résistance à toutes les bêta-lactamines testées, y compris aux céphalosporines, aux carbapénèmes et aux associations BL/BLI (ceftazidime-avibactam, méropénème-vaborbactam, imipénème-relebactam et FEP-ENM), mais restait sensible au céfidérocol. Le WGS n’a identifié aucun gène de carbapénémase, mais le gène codant la BLSE CTX-M-33 possédant une très faible activité carbapénèmase. Le gène codant la porine OmpK36 était tronquée. La complémentation avec une OmpK36 fonctionnelle a montré une réduction significative des CMI des carbapénèmes et de leurs associations BL/BLI respectives (réduction de 64 à >256 fois). La CMI du FEP-ENM, mais non celles du FEP seul, ont été réduites de >256 mg/L à ≤0,25 mg/L.
Conclusion Cette étude montre que la seule perte de la porine OmpK36 associée à la production de CTX-M-33 conférent une résistance élevée aux carbapénèmes chez K. quasipneumoniae. Il s’agit de la seconde identification de CTX-M-33, une BLSE possédant une faible activité carbapénèmase. L’impact de la perte de OmpK36 sur l’activité du FEP-ENM suggère qu’une OmpK36 fonctionnelle est cruciale pour l’entrée de l’enmétazobactam.
Mots cles Klebsiella quasipneumoniae, OmpK36, cefepime-enmetazobactam, carbapenemase
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| p 148 microbiote respiratoire pathogene dans la mucoviscidose impact delexacaftor tezacaftor ivacaftor titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs demeule c 1 4 amoureux l 1 4 huet f 5 allou n 7 perisson c 3 le naour c 2 garrigos t 2 6 etablissement 1 chu dijon bourgogne laboratoire de bacteriologie dijon france 2 chu la reunion st denis laboratoire de microbiologie st denis de la reunion france 3 chu la reunion st pierre crcm sud reunion st pierre de la reunion france 4 agroecologie umr 1347 inrae ube iad dijon france 5 chu dijon crcm dijon france 6 umr pimit cnrs 9192 inserm u1187 ird 249 universite de la reunion sainte clothilde de la reunion france 7 chu la reunion st denis crcm nord reunion st denis de la reunion france presentateur demeule caroline |
P-148 - Microbiote respiratoire pathogène dans la mucoviscidose : impact d’elexacaftor/tezacaftor/ivacaftor.
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Demeule C. (1,4), Amoureux L. (1,4), Huet F. (5), Allou N. (7), Perisson C. (3), Le Naour C. (2), Garrigos T. (2,6)
Présentateur : Demeule Caroline
Etablissement : (1) CHU Dijon Bourgogne, Laboratoire de Bactériologie, Dijon, FRANCE; (2) CHU La Réunion, St Denis, Laboratoire de Microbiologie, St Denis De La Réunion, FRANCE; (3) CHU La Réunion, St Pierre, CRCM Sud Réunion, St Pierre De La Réunion, FRANCE; (4) Agroécologie, UMR 1347, INRAE-UBE-IAD, Dijon, FRANCE; (5) CHU Dijon, CRCM, Dijon , FRANCE; (6) UMR PIMIT, CNRS 9192, INSERM U1187, IRD 249, Université de La Réunion, Sainte Clothilde De La Réunion, FRANCE; (7) CHU La Réunion, St Denis, CRCM Nord Réunion, St Denis De La Réunion, FRANCE
Objectif - IntroductionDepuis 2020, la plupart des patients atteints de mucoviscidose suivis en France bénéficient de la trithérapie modulatrice du canal CFTR, associant elexacaftor, tezacaftor et ivacaftor (ETI). Ses effets sur le microbiote respiratoire des patients, en particulier sur les bactéries cultivables pathogènes, sont peu connus. L’objectif de ce travail multicentrique (CRCMs de Dijon, St-Denis et St-Pierre de la Réunion) était d’évaluer l’impact du traitement par ETI sur le microbiote respiratoire pathogène (nature et quantification) obtenu en culture en routine. MaterielsPour chaque patient, les données bactériologiques (identification et quantification des espèces pathogènes dans les expectorations) et cliniques (VEMS) ont été recueillies rétrospectivement sur une période de 2 ans avant et 2 ans après instauration d’ETI puis comparées par des tests de Wilcoxon et de corrélation de Spearman. ResultatsAu total, 112 patients ont été inclus [6-58 ans]. Après ETI, on note une augmentation moyenne du VEMS de 11.7% (p<0.0001), (>20% pour 23 patients).
Le nombre moyen d’espèces pathogènes isolées par patient diminue (–0,64 ; p<0.0001). Après ETI, parmi les patients colonisés chroniques (111) (critères de Leeds), on observe une réduction moyenne en UFC/mL de 2.94 log10 et 2.21 log10 (p<0.0001) pour Staphylococcus aureus et Pseudomonas aeruginosa respectivement, 2.75 log10 (p<0.0078) pour Achromobacter spp, et 3.42 log10 (p<0.012) pour Stenotrophomonas maltophilia. L’espèce responsable de colonisation chronique est devenue indétectable de façon durable pour 30 patients et une réduction d’au moins 3 log10 UFC/ml a été observée pour 67 patients. Pour 9 patients, elle a été remplacée par Haemophilus influenzae. Enfin, 12 patients n’ont pas présenté d’amélioration clinique ou microbiologique. L’analyse par sous-groupes n’a pas montré de différence significative entre homozygotes et hétérozygotes de la mutation ΔF508 (la plus fréquente). ConclusionCette étude est l’une des premières à effectuer un suivi individualisé de chaque patient sur une large cohorte multicentrique par approche culturale. Elle a mis en évidence une association significative entre la réduction du microbiote respiratoire pathogène et l’augmentation du VEMS (ρ=0.22 ; p=0.019), après 2 ans de traitement par ETI, quel que soit le statut génotypique du patient. Mots clesMucoviscidose, modulateur, CFTR, Microbiote pathogène cultivable
 Evolution du microbiote respiratoire pathogène cultivable dans les expectorations du patient n°44 avant et après instauration de la trithérapie ETI (flèche rouge).
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| p 149 impact des derives du cyanure incluant un inhibiteur de pompe a efflux dans l inhibition de l activite de metallo b lactamase titre session pa 06 que du negatif ca resiste auteurs raro o 1 nordmann p 1 2 etablissement 1 microbiologie medicale et moleculaire faculte des sciences et de medecine universite de fribourg fribourg suisse 2 centre national suisse de reference pour la resistance emergente aux antibiotiques nara universite de fribourg fribourg suisse presentateur nordmann patrice |
P-149 - Impact des dérivés du cyanure incluant un inhibiteur de pompe à efflux dans l'inhibition de l'activité de métallo-b-lactamase
Titre session : PA-06 Que du négatif : ça résiste !
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Auteurs : Raro O. (1), Nordmann P. (1,2)
Présentateur : Nordmann Patrice
Etablissement : (1) Microbiologie Médicale et Moléculaire, Faculté des Sciences et de Médecine, Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE; (2) Centre National Suisse de Référence pour la Résistance Émergente aux Antibiotiques (NARA), Université de Fribourg, Fribourg, SUISSE
Objectif - Introduction Les enzymes métallo-β-lactamases de type VIM, isolées pour la première fois chez Pseudomonas aeruginosa en Italie, en 1997, sont désormais répandues dans diverses entérobactéries et bactéries non fermentantes. Les infections à producteurs de VIM sont difficiles à traiter faute d’options thérapeutiques. L’association d’inhibiteurs (taniborbactam, xeruborbactam) avec des ß-lactamines représente une approche prometteuse. Cette étude visait à évaluer si des composés cyanurés, tels que le carbonyl cyanide m-chlorophényl hydrazone (CCCP) et le cyanure de potassium (KCN), pouvaient agir en synergie avec l’imipénème pour restaurer la sensibilité aux carbapénèmes chez les producteurs de MBL, l’hypothèse étant que le cyanure chélate le zinc du site actif.
Materiels Les CMI de l’imipénème ont été mesurées sur des souches E. coli TOP10 portant blaVIM-1, -2, -4, -19, -83, blaNDM-1 et blaIMP-1. Des tests checkerboard ont évalué la synergie imipénème + KCN or imipénème + CCCP. Des courbes de time-kill ont mesuré l’efficacité bactéricide, avec ou sans imipénème. La CI?? de KCN et CCCP a été déterminée sur enzymes purifiées.
Resultats Les CMI d’imipénème ont diminué avec CCCP ou KCN pour VIM-1, VIM-4, VIM-19 et VIM-83. L’association imipénème + CCCP (0,05 µM) réduisait les CMI de 4–8 à 1–2 mg/L (x2-4). Effet similaire avec imipénème + KCN (15,36 µM). Les courbes de time-kill confirmaient une meilleure activité combinée vs imipénème seul. La dose efficace de CCCP était 1000 fois inférieure à celle utilisée in vitro comme inhibiteur d’efflux. Celle de KCN, 5 fois plus basse que la dose toxique humaine. Les CI?? variaient entre 1,8–8 mM pour les enzymes VIM-1-like, >30 mM pour IMP-1 et VIM-2. L’addition de zinc rétablissait l’activité enzymatique, confirmant que les cyanures déplacent le zinc du site actif.
Conclusion Cette étude constitue une preuve de concept pour repositionner des composés cyanurés associés à l’imipénème afin de restaurer la sensibilité aux carbapénèmes chez les producteurs de type VIM-1. Ces inhibiteurs présentent une double action : blocage des pompes à efflux et inhibition des MBL.
Mots cles métallo-β-lactamases, enzymes de type VIM-1, carbapénèmes, KCN, CCCP
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| p 150 isolats pediatrique non invasif de streptococcus pneumoniae serotypes et multiresistance titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs mhimdi s 1 2 3 meftah k 1 2 3 ben kraiem k 1 ben attia f 1 bouafsoun a 1 smaoui h 1 2 3 etablissement 1 hopital d enfants bechir hamza de tunis tunis tunisie 2 universite tunis elmanar lr18es39 tunis tunisie 3 faculte de medecine de tunis tunis tunisie presentateur ben kraiem khouloud |
P-150 - Isolats pédiatrique non invasif de Streptococcus pneumoniae : sérotypes et multirésistance
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Mhimdi S. (1,2,3), Meftah K. (1,2,3), Ben Kraiem K. (1), Ben Attia F. (1), Bouafsoun A. (1), Smaoui H. (1,2,3)
Présentateur : Ben Kraiem Khouloud
Etablissement : (1) Hôpital d'enfants Béchir Hamza de Tunis, Tunis, TUNISIE; (2) Université Tunis Elmanar - LR18ES39, Tunis, TUNISIE; (3) Faculté de médecine de Tunis , Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Streptococcus pneumoniae (Sp) est une cause majeure d’infections non invasives telles que l’otite moyenne aiguë, la sinusite et la pneumonie non bactériémique, en particulier chez l’enfant.
L’augmentation de la prévalence des souches multirésistantes constitue un problème croissant de santé publique. L’objectif de cette étude était d’analyser la distribution des sérotypes et leur association avec la résistance aux antibiotiques chez des isolats pédiatriques non invasifs de Sp collectés chez des enfants.
Materiels Ont été incluses les souches non invasives de Sp, isolées au laboratoire de microbiologie de l’Hôpital d’Enfants Béchir Hamza de Tunis, entre janvier 2017 et décembre 2021 chez des enfants de moins de 15 ans. Le sérotypage a été réalisé par PCR multiplex. Les tests de sensibilité ont été effectués par la méthode de diffusion en gélose selon les recommandations CASFM-EUCAST. Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) de la pénicilline G, amoxicilline et céfotaxime ont été déterminées par E-test.
Resultats Au total, 207 isolats non répétitifs ont été collectés à partir de sites non stériles. Les échantillons pulmonaires représentaient 175/207 (85 %), suivis des pus 12/207 (6 %). Le gender-ratio était de 1,4 (120/87) et l’âge médian était de 5 mois.Les souches multirésistantes (MDR) représentaient 115/207 (55 %) des isolats. Toutes les MDR montraient une diminution de la sensibilité à la pénicilline G (100 %).
Les sérotypes vaccinaux les plus fréquents étaient 14 (21%), 19F (12%) et 23F (9%). Les sérotypes non vaccinaux (horsPCV10) représentaient 51% des isolats. L’analyse statistique a montré une association significative entre les sérotypes non vaccinaux et les infections non invasives (p=0,037). La multirésistance était significativement plus fréquente parmi les sérotypes vaccinaux (PCV10) (p<0,0001).
Conclusion Les souches non invasives de Sp étaient majoritairement de sérotypes non vaccinaux. La multirésistance était très fréquente, particulièrement parmi les sérotypes vaccinaux, soulignant la nécessité d’une surveillance continue et de stratégies thérapeutiques anti-microbiennes optimisées.
Mots cles S. pneumoniae –sérotypes- enfants- infections non invasives-multirésistance-Tunisie
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| p 151 determination des cmi oritavancine chez les staphylocoques presentant une sensibilite diminuee aux glycopeptides et apparentes titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs berrada m 1 kolenda c 1 tristan a 1 laurent f 1 dupieux c 1 etablissement 1 hospices civils de lyon lyon france presentateur dupieux celine |
P-151 - Détermination des CMI oritavancine chez les staphylocoques présentant une sensibilité diminuée aux glycopeptides et apparentés
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
Auteurs : Berrada M. (1), Kolenda C. (1), Tristan A. (1), Laurent F. (1), Dupieux C. (1)
Présentateur : Dupieux Céline
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction L’oritavancine est un lipoglycopeptide à longue demi-vie, qui possède une AMM pour le traitement des infections de la peau et des tissus mous. Elle présente des caractéristiques PK/PD intéressantes (bonne tolérance, pas d’adaptation aux fonctions rénale/hépatique, demi-vie 200-300h, pénétration osseuse supérieure aux autres glycopeptides / lipoglycopeptides), ce qui en fait un candidat pour le traitement des infections ostéoarticulaires (IOA) à staphylocoques multi-résistants. L’objectif était ici d’évaluer les concentrations minimales inhibitrices (CMI) de l’oritavancine sur une collection de souches du Centre National de Référence (CNR) des Staphylocoques.
Materiels Les CMI de l’oritavancine ont été déterminées par microdilution (ComAsp® Oritavancin, Liofilchem) sur 148 souches cliniques, dont 89 d’IOA : 61 S. aureus et 87 staphylocoques à coagulase négative (SCN). Parmi elles, 61,5% (n=91) étaient méticilline-R et 48,0% (n=71) résistantes à au moins 1 des molécules suivantes (vancomycine, teicoplanine, dalbavancine, daptomycine). Les CMI de ces molécules ont été déterminées (plaque Sensititre FR1STENT®, ThermoFisher) et interprétées selon les recommandations EUCAST 2025.
Resultats Avec la dalbavancine, l’oritavancine présentait les CMI les plus basses : CMI50 0,12 et CMI90 0,5 mg/L. L’augmentation des CMI de l’oritavancine était généralement associée à l’augmentation des CMI de la vancomycine, de la teicoplanine ou encore de la dalbavancine mais pas de la daptomycine. Il n’existait toutefois pas de corrélation stricte entre la catégorisation clinique de l’oritavancine et des autres molécules testées. Ainsi, 28,6% (14/49) des souches teicoplanine-R, 0% des 8 souches dalbavancine-R et 66,7% (20/30) des souches daptomycine-R étaient sensibles à l’oritavancine (aucune souche vancomycine-R retrouvée).
Conclusion La sensibilité à l’oritavancine d’une souche de staphylocoque résistante aux glycopeptides ou à la daptomycine ne peut être prédite, d’où la nécessité de déterminer sa CMI lorsqu’une utilisation de la molécule est envisagée chez un patient. Ses caractéristiques PK/PD sont intéressantes pour le traitement des IOA (bonne diffusion osseuse, activité sur le biofilm). Des études complémentaires méritent donc d’être menées afin de définir sa place potentielle dans la prise en charge des IOA.
Mots cles Oritavancine - infections ostéoarticulaires – glycopeptides
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| p 152 detection du streptocoque b en technique de biologie moleculaire pluslife gbs titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs collin e 1 derra k 1 maisonneuve l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie aulnay sous bois france presentateur collin elodie |
P-152 - Détection du streptocoque B en technique de biologie moléculaire PLUSLIFE GBS
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Collin E. (1), Derra K. (1), Maisonneuve L. (1)
Présentateur : Collin Elodie
Etablissement : (1) LABORATOIRE DE BIOLOGIE, Aulnay Sous Bois, FRANCE
Objectif - IntroductionLe dépistage per partum de la colonisation vaginale par le Streptococcus agalactiae (SGB) chez la femme enceinte, par biologie moléculaire, permet de selectionner les patientes candidates à une antibioprophylaxie préventive d'une transmission materno-fœtale du SGB,
Nous proposons une étude prospective évaluative d’une technique LAMP (loop-mediated isothermal amplification) de détection rapide du Streptocoque B par l’automate Pluslife® GBS (société Biosynex®), par rapport au test PCR Xpress GBS® du GeneXpert (Cepheid®), considéré comme méthode de référence. L’écouvillon utilisé est le second écouvillon de la paire utilisée pour la technique Xpress® GBS.
MaterielsEntre le 5 mars et la 16 avril 2025, 205 prélèvements vaginaux (2 écouvillons) ont été étudiés parallèlement avec le test PCR Xpress GBS du GeneXpert (Cepheid®) et la technique Pluslife® GBS (société Biosynex®) qui utilise la méthode LAMP . Le taux de positivité en SGB avec la technique PCR Xpress GBS du GeneXpert (Cepheid®) est de 25.4% (52/205).
La technique Pluslife® GBS nécessite une préparation de l’échantillon qui consiste en une immersion de l’écouvillon dans un milieu tampon afin de libérer les acides nucléiques puis une lyse thermique du tampon. En cas de positivité, l’amplification peut être interrompue dès lors que le SGB est détecté.
ResultatsLes performances analytiques du Pluslife® GBS Biosynex® comparées à la technique PCR Xpress GBS du GeneXpert (Cepheid®) sont :
- 97% de spécificité (VPN = 96%) avec 4 échantillons retouvés positifs sur le Pluslife® GBS, Biosynex® alors qu'ils étaient négatifs sur le GeneXpert Cepheid®.
- 86% de sensibilité (VPP =92%). La recherche de SGB s'avère négative sur le Pluslife® GBS pour 7 chantillons sur 52 dont le Ct est compris entre 36.6 et 39.3 en GeneXpert.
ConclusionLa trousse de détection du Streptocoque B (Pluslife® GBS, Biosynex®), simple d’utilisation, présente des performances satisfaisantes pour un rendu de résultat en moins d’une heure permettant la prise en charge rapide des patientes en salle d’accouchement.
La moindre sensibilité par rapport au CEPHEID® (Xpert® GBS) se focalise essentiellement sur les Ct tardifs.
On ne peut éliminer la variabilité due au prélèvement (2nd écouvillon) et au matériel utilisé, différent de celui recommandé par le fabricant du Pluslife®. Mots clesStreptocoque B
Streptococcus agalactiae
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| p 153 si staphylococcus saprophyticus etait habituellement sensible a lamoxicilline titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs libier l 1 depape j 2 tachet a 1 rouquet y 2 dupieux c 3 laurent f 3 bernier m 2 etablissement 1 laboratoire regional de microbiologie inovie axbio bayonne france 2 laboratoire regional de microbiologie inovie cbm toulouse france 3 cnr des staphylocoques institut des agents infectieux hospices civils de lyon lyon france presentateur bernier matthieu |
P-153 - Si Staphylococcus saprophyticus était habituellement sensible à l’amoxicilline ?
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
Auteurs : Libier L. (1), Depape J. (2), Tachet A. (1), Rouquet Y. (2), Dupieux C. (3), Laurent F. (3), Bernier M. (2)
Présentateur : Bernier Matthieu
Etablissement : (1) Laboratoire régional de Microbiologie, INOVIE AXBIO, Bayonne, FRANCE; (2) Laboratoire régional de Microbiologie, INOVIE CBM, Toulouse, FRANCE; (3) CNR des Staphylocoques, Institut des Agents Infectieux, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction Staphylococcus saprophyticus est une bactérie principalement impliquée dans les cystites chez les femmes âgées de 12 à 65 ans. Sa sensibilité naturelle aux pénicillines a longtemps été interprétée selon les règles appliquées aux espèces proches. Depuis la révision des critères d’interprétation pour cette espèce par le CA-SFM en 2018, la place de l’amoxicilline dans la prise en charge des cystites mérite d’être réévaluée.
Ce travail compare les profils de sensibilité à l’amoxicilline de S. saprophyticus dans deux laboratoires du même groupe et recherche les mécanismes de résistance éventuellement impliqués.
Materiels Deux laboratoires ont comparé leur épidémiologie pour les S. saprophyticus isolés d’ECBU sur l’année 2022 concernant le rendu de la sensibilité à l’amoxicilline :
• LBM A : 546 souches, antibiogramme en diffusion (disque ADAGIO, Bio-Rad), interprétation selon la règle CA-SFM : sensibilité si diamètre ampicilline >= 18 mm.
• LBM B : 784 souches, antibiogramme en milieu liquide (VITEK 2, bioMerieux), interprétation extrapolée sur la sensibilité à la pénicilline proposée par le système expert AES VITEK.
• CNR : 15 souches discordantes entre les deux méthodes ont été adressées au Centre National de Référence (CNR) des Staphylocoques pour recherche du gène codant la bêta-lactamase staphylococcique (blaZ) par NGS.
Resultats Une différence majeure de pourcentage de résistance à l’amoxicilline a été observée entre les deux laboratoires à cause de la méthodologie utilisée :
• LBM A : sensibilité mesurée à l’amoxicilline à 98,3%
• LBM B : sensibilité extrapolée à l’amoxicilline de < 2 %
• CNR : les analyses en NGS n’ont pas mis en évidence de gène blaZ sur 15 souches discordantes transmises, confirmant les résultats du laboratoire A.
Conclusion Contrairement à S. aureus, S. saprophyticus semble présenter une faible fréquence de résistance acquise à l’amoxicilline. Il serait intéressant de revalider la méthode de détermination de la sensibilité à l’amoxicilline en milieux liquides pour cette espèce.
L’amoxicilline pourrait être un traitement adapté dans la majorité des cystites à Staphylococcus saprophyticus, bien que cette molécule ne soit pas testée ou rendue, voir mal interprétée, par de nombreux laboratoires utilisant un antibiogramme en milieu liquide.
Mots cles Staphylococcus saprophyticus, sensibilité amoxicilline, cystite, antibiogramme
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| p 154 bacteriemies a pneumocoque sfax tunisie serotypes et sensibilite aux antibiotiques titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs gargouri o 1 ben ayed n 1 boughariou s 1 gargouri o 1 mezghani s 1 mnif b 1 mahjoubi f 1 karray h 1 hammami a 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu habib bourguiba sfax tunisie sfax tunisie presentateur ben ayed nour el houda |
P-154 - Bactériémies à pneumocoque, Sfax-Tunisie : sérotypes et sensibilité aux antibiotiques
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Gargouri O. (1), Ben Ayed N. (1), Boughariou S. (1), Gargouri O. (1), Mezghani S. (1), Mnif B. (1), Mahjoubi F. (1), Karray H. (1), Hammami A. (1)
Présentateur : Ben Ayed Nour El Houda
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie, CHU Habib Bourguiba Sfax, Tunisie, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction Les bactériémies à pneumocoque sont des infections invasives sévères. Leur surveillance épidémiologique est essentielle pour guider les politiques de vaccination et adapter les traitements antibiotiques. Notre étude vise à analyser la distribution des sérotypes et la résistance aux antibiotiques des souches de S.pneumoniae responsables de bactériémies à Sfax-Tunisie.
Materiels Étude rétrospective incluant les souches de S.pneumoniae isolées à partir des hémocultures au laboratoire de Microbiologie, CHU H-Bourguiba de Sfax entre 2012 et 2024. Le sérotypage des souches a été réalisé par des réactions de PCR multiplex et d'agglutination (ImmuLex™ Pneumotest-latex). L'analyse de la sensibilité aux antibiotiques a été effectuée en appliquant les recommandations du CA-SFM/EUCAST 2024.
Resultats Au total, 138 souches de S.pneumoniae ont été isolées à partir des hémocultures. L’âge médian des patients était de 31 ans avec une étendue de 1 jour à 88 ans. Ces souches provenaient essentiellement des services de pédiatrie (34,3%). Parmi les 126 souches sérotypées, les sérotypes prédominants étaient le 14 (18,3%), le 3 (11,9%), le 19A (8,7%), le 19F (7,9%) et le 6A (7,9%). La couverture vaccinale par les PCV10 et PCV13 était de 47,6% et 76,2% respectivement. L’introduction du PCV10 dans le calendrier national de vaccination en 2019 a entraîné une baisse marquée des sérotypes ciblés : 19F (de 10,7% à 3,9%), 6B (de 6,7% à 2%) et 23F (de 5,3% à 0%). Inversement, une hausse des sérotypes non couverts a été observée, notamment le 3 (de 10,7% à 13,7%) et le 19A (de 8% à 9,8%). Concernant l’antibiorésistance, 66,7% des souches étaient des PSDP. Les taux de résistance à la pénicilline G et à l’amoxicilline étaient de 6,5% et 10,1% respectivement. Aucune résistance n’a été détectée pour le céfotaxime. Des taux de résistance élevés étaient observés pour l’érythromycine (61,3%), la clindamycine (50,7%), la tétracycline (33,6%) et le cotrimoxazole (22,6%). Par ailleurs, 15,9% des souches étaient multirésistantes.
Conclusion La distribution sérotypique des bactériémies à pneumocoque était dominée par les sérotypes 14, 3 et 19A avec une baisse des sérotypes ciblés par le PCV10. La progression des sérotypes non couverts et les taux élevés de résistance imposent une surveillance renforcée et l’utilisation de vaccins à valence plus élevée.
Mots cles Pneumocoque, bactériémie, sérotypes, résistance aux antibiotiques
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| p 155 persistance bacterienne dans des infections aigues a staphylococcus aureus titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs youenou b 1 beausoleil e 1 kolenda c 1 ranc a 1 dupieux c 1 laurent f 1 vandenesch f 1 tristan a 1 etablissement 1 hospices civils de lyon lyon france presentateur tristan anne |
P-155 - Persistance bactérienne dans des infections aiguës à Staphylococcus aureus
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Youenou B. (1), Beausoleil E. (1), Kolenda C. (1), Ranc A. (1), Dupieux C. (1), Laurent F. (1), Vandenesch F. (1), Tristan A. (1)
Présentateur : Tristan Anne
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction Chez les bactéries, la persistance désigne la survie transitoire d’une sous-population minoritaire capable de tolérer un traitement antibiotique létal au sein d’une population majoritairement sensible, sans mutation génétique ni gène de résistance associé. Ce mécanisme peut contribuer aux échecs thérapeutiques et à la récidive, mais reste peu étudié en contexte d’infections aiguës. Cette étude visait à déterminer si la persistance bactérienne, bien décrite dans le cadre d’infections chroniques, est également observée lors d’infections aiguës à Staphylococcus aureus.
Materiels Cent isolats cliniques de S. aureus, issus d’infections cutanées (n = 25), respiratoires (n = 25), ostéo‑articulaires (n = 25) et de bactériémies/endocardites (n = 25), ont été analysés. Un criblage initial par méthode de Tolerance Disk test (TDtest) en présence d’oxacilline, lévofloxacine et céfazoline a été réalisé, suivi de cinétiques de survie (céfazoline CMI X100) sur un sous-set d’isolats pour valider les résultats obtenus en TDtest et distinguer persistance de tolérance.
Resultats Le TDtest a révélé des sous‑populations persistantes dans 100 % des isolats exposés à l’oxacilline et à la lévofloxacine, et dans 80 % sous céfazoline. Aucune différence significative de fréquence de persistance n’a été observée en fonction du contexte infectieux (p>0.05). Les cinétiques de survie ont confirmé une persistance chez 80 % des isolats (60 % pour les infections respiratoires). Une forte concordance entre TDtest et cinétiques de survie a été observée pour les souches persistantes en TDtest, avec cependant des divergences pour les souches non persistantes en TDtest vs. cinétique de survie, soulignant les limites du TDtest seul.
Conclusion Ces données remettent en question l’association traditionnelle entre persistance bactérienne et chronicité ou récidive d’infection. La persistance semble être un trait intrinsèque de la majorité des infections à S. aureus, qu’elles soient aiguës ou chroniques. Le TDtest, constitue un outil de criblage efficace qui nécessite cependant le recours à d’autres méthodes pour distinguer la persistance de la tolérance. Le développement d’une méthode rapide et fiable de détection en routine permettrait d’optimiser la prise en charge des infections sévères et récurrentes.
Mots cles persistance bactérienne ; Staphylococcus aureus ; infections aiguës ; TDtest ; cinétiques de survie
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| p 156 caracterisation phenotypique et genotypique de souches de staphylococcus aureus isolees dinfections de plaies du pied chez le patient diabetique titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs boutet dubois a 1 3 magnan c 1 3 hugon l 2 lavigne j 1 3 etablissement 1 chu nimes nimes france 2 universite de montpellier faculte de medecine montpellier nimes montpellier france 3 unite inserm 1047 virulence bacterienne et infections chroniques vbic nimes france presentateur boutet dubois adeline |
P-156 - Caractérisation phénotypique et génotypique de souches de Staphylococcus aureus isolées d’infections de plaies du pied chez le patient diabétique
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Boutet-Dubois A. (1,3), Magnan C. (1,3), Hugon L. (2), Lavigne J. (1,3)
Présentateur : Boutet-Dubois Adeline
Etablissement : (1) CHU Nimes, Nimes, FRANCE; (2) Université de Montpellier-Faculté de médecine Montpellier-Nîmes, Montpellier, FRANCE; (3) Unité INSERM 1047 « Virulence bactérienne et infections chroniques » VBIC, Nîmes, FRANCE
Objectif - IntroductionLe diabète sucré, en constante augmentation dans le monde, constitue un enjeu majeur de santé publique. Parmi ses complications, les ulcères du pied (UPD) touchent environ 15 à 25% des patients diabétiques au cours de leur vie. Environ 40 à 60 % des UPD évoluent vers une infection, désignée sous le terme d’infection de plaie du pied chez le patient diabétique (IPPPD). Staphylococcus aureus (S. aureus) est l’espèce bactérienne la plus souvent identifiée dans les IPPPD.
Nous proposons dans cette étude un état des lieux des principales caractéristiques génotypiques et phénotypiques d’isolats de S. aureus isolés d’IPPPD entre décembre 2023 et décembre 2024 au CHU de Nîmes.
Materiels42 souches de S. aureus issues d’IPPPD ont été séquencées par NGS (DNA prep/Illumina Miseq) et comparées par MultiLocus Sequence Typing (MLST) grâce à la base de données pubMLST. Le résistome a été analysé grâce à Resfinder et SCCmecfinder et le virulome grâce à Virulencefinder (Center for Genomic Epidemiology).
Resultats13 (31%) des isolats analysés étaient méticillino-résistants (SARM) (gène mecA). Le gène blaZ était retrouvé chez 12 des souches de SARM (92%) et chez 24 des souches méticillino-sensibles (SASM) (83%). Une résistance aux fluoroquinolones était retrouvée chez 12 des SARM (92%). Une résistance au linézolide était observée chez un isolat de SARM (CMI = 8mg/L). Les ST les plus fréquents étaient ST30 et ST398 (n=4) parmi les SASM et ST59 (n = 6) parmi les SARM. Le spa types les plus fréquents étaient t8, t1451 et t3333 (n=2) parmi les SASM et t316 (n=6) parmi les SARM. Parmi les isolats de SASM, quatre (14%) étaient producteurs de la toxine du choc toxique staphylococcique (TSST-1) et un de la leucocidine de Panton-Valentine (PVL).
ConclusionCette étude met en évidence une grande diversité clonale des S. aureus isolés d'IPPPD. La proportion de souches multirésistantes dans cette étude, supérieure aux données mondiales de circulation des SARM, limite les options thérapeutiques et complique la prise en charge. La mise en évidence de facteurs de virulence majeurs tels que PVL et TSST-1, pourrait contribuer à des formes cliniques sévères.
Ces résultats soulignent la nécessité d’une surveillance génomique continue et de stratégies ciblées pour limiter la diffusion locale de clones résistants et hautement virulents.
Mots clesStaphylococcus aureus, pied diabétique
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| p 157 resistance aux antibiotiques du staphylococcus aureus entre 2013 2018 et 2019 2024 titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs neffati a 1 dhraief s 1 maamar b 1 fekih m 1 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 tunis tunisie presentateur fekih mohamed youssef |
P-157 - Résistance aux antibiotiques du Staphylococcus aureus entre 2013-2018 et 2019-2024
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Neffati A. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Fekih M. (1), Thabet L. (1)
Présentateur : Fekih Mohamed Youssef
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, centre de traumatologie et des grands brulés, Université Tunis el Manar, Faculté de médecine de Tunis, UR22SP03, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionLa résistance aux antibiotiques des infections dues à Staphylococcus aureus constitue un enjeu majeur en milieu hospitalier. L’objectif de cette étude était de comparer le profil de résistances de S.aureus au centre de traumatologie et des grands brûlés(CTGB) entre deux périodes (2013-2018 P1 et 2019-2024 P2). MaterielsNous avons réalisé une étude rétrospective comparative menée sur les souches de S.aureus isolées à partir des prélèvements bactériologiques des patients hospitalisés au CTGB entre 2013 et 2024. L’étude de l’antibiorésistance a été réalisée conformément aux recommandations CA-SFM/EUCAST. L’analyse statistique a utilisé le test du χ², avec un seuil p<0,05. ResultatsAu total, 3121 souches de S.aureus ont été isolées pendant 12 ans soit une prévalence de 11,8%.En P1, elles provenaient surtout des hémocultures (31,2%) et des prélèvements cutanés (26,7%). En P2, elles étaient principalement isolées à partir des prélèvements cutanés (23,1%), de pus (17,1%). La majorité provenaient des services de réanimation des brûlés (53,7%en P1et 35,95% en P2), de l’orthopédie (15,2% et 23,3%) et de l’anesthésie-réanimation (12% et 11,3%).Les résistances du S.aureus à la ciprofloxacine, clindamycine, fosfomycine, rifampicine, gentamicine et au sulfaméthoxazole-triméthoprime étaient plus faibles en P2 (p<0.05) tandis que celles à l’acide fusidique a été significativement plus élevées en P2 (p<10 -3 ).(Tableau I) Dans notre série, toutes les souches de S. aureus étaient sensibles à la quinupristine-dalfopristine, aux glycopeptides et au linézolide. (Tableau I)
Durant toute la période, 1094 SARM (35%) ont été identifiées. Leur taux a significativement chuté de 46,4 % en P1 à 24,5 % en P2. Les souches de SARM montraient une résistance nettement plus élevée que celles de S. aureus sensible à la méticilline (figure1). Les résistances des SARM à la ciprofloxacine, fosfomycine, rifampicine, gentamicine, et au sulfaméthoxazole-triméthoprime ont significativement diminué entre P1 et P2. En revanche, celle de l’acide fusidique a
montré une augmentation significative (Tableau II). ConclusionL’étude montre une baisse marquée de plusieurs résistances de S.aureus entre P1 et P2, sauf pour l’acide fusidique, probablement liée à son usage topique. Ces résultats soulignent l’importance des mesures d’hygiène et d’une gestion raisonnée des antibiotiques. Mots clesStaphylococcus aureus, SARM, antibiorésistance
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| p 158 distribution des serotypes du pneumocoque apres l introduction du pcv10 tunisie titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs ben amor k 1 ben ayed n 1 gargouri o 1 boughariou s 1 ktari s 1 mezghani s 1 mnif b 1 mahjoubi f 1 karray h 1 hammami a 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu habib bourguiba sfax tunisie sfax tunisie presentateur ben ayed nour el houda |
P-158 - Distribution des sérotypes du pneumocoque après l'introduction du PCV10, Tunisie.
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Ben Amor K. (1), Ben Ayed N. (1), Gargouri O. (1), Boughariou S. (1), Ktari S. (1), Mezghani S. (1), Mnif B. (1), Mahjoubi F. (1), Karray H. (1), Hammami A. (1)
Présentateur : Ben Ayed Nour El Houda
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie CHU Habib Bourguiba Sfax, Tunisie, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction Streptococcus pneumoniae constitue une cause majeure de morbidité et de mortalité d’origine infectieuse dans le monde. La généralisation de la vaccination antipneumococcique a permis la réduction des infections causées par des souches de sérotypes vaccinaux (SV). Néanmoins, une prévalence plus élevée des souches de sérotypes non vaccinaux (SNV) a été rapportée par plusieurs pays. En Tunisie, la vaccination antipneumococcique (PCV10) a été introduite dans le programme national de vaccination (PNV) en avril 2019.
Notre étude vise à étudier la tendance évolutive de la distribution des sérotypes des souches circulantes de pneumocoque cinq ans après l'introduction du PCV10.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les souches de S.pneumoniae isolées au laboratoire de microbiologie du CHU H-Bourguiba de Sfax en pré (2014-2018) et post-vaccination (2020-2024). Le sérotypage des souches a été réalisé par des réactions de PCR multiplex et d'agglutination (ImmuLex™ Pneumotest-latex).
Resultats Au total, 668 isolats de pneumocoques ont été collectés, 356 et 312 étaient isolés durant la période pré- et post-vaccinale, respectivement. Les souches étaient invasives dans 24,2 % et 31,1 % durant les deux périodes, respectivement. La couverture théorique par le VPC10 a significativement diminuée passant de 53 % à 33,1 % entre les deux périodes (p < 0,001).
Les sérotypes les plus fréquents au cours de la période pré-PCV10 étaient le 19F (16 %), 14 (14,1 %), 3 (9,6 %), 19A (8,9 %), 23F (7,3 %), 6B (5,8 %), 9V (5,1 %) et 6A (4,5 %). La période post-vaccinale était marquée par l’augmentation de la fréquence des sérotypes non couverts par le PCV10 avec la prévalence suivante : 19A (14 %),3 (13,6 %), 14 (13,6 %), 19F (5,9 %), 6A (4,8 %), 35B (4 %), 23A (3,7 %) et 6B (3,7 %). Une diminution significative des deux SV : le 19F (16 % à 5,9 % ; p < 0,001) et le 23F (7,3 % à 2,9 % ; p = 0,018) et une augmentation significative du SNV le 23A (0,3 % à 2,9 % ; p = 0,003) ont été notées entre les deux périodes.
Conclusion Cinq ans après l'introduction du PCV10 dans le PNV en Tunisie, une diminution significative des souches de SV a été constatée au prix de l’augmentation des SNV. Une surveillance continue est donc essentielle pour évaluer l'impact à moyen et long terme de la vaccination en Tunisie pour mieux guider les stratégies de prévention.
Mots cles Pneumocoque, sérotypes, vaccin antipneumococcique
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| p 159 bacillus cereus et sensibilite a la vancomycine la bonne methode titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs gbaguidi d 1 miltgen g 1 2 3 chassagne c 4 belmonte o 1 garrigos t 1 2 3 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu de la reunion site nord saint denis reunion 2 centre regional en antibioterapie cratb de la reunion reunion 3 umr pimit cnrs 9192 inserm u1187 ird 249 universite de la reunion sainte clotilde la reunion reunion 4 laboratoire de microbiologie chu de la reunion site sud saint pierre reunion presentateur gbaguidi destino |
P-159 - Bacillus cereus et sensibilité à la vancomycine : la bonne méthode
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Gbaguidi D. (1), Miltgen G. (1,2,3), Chassagne C. (4), Belmonte O. (1), Garrigos T. (1,2,3)
Présentateur : Gbaguidi Destino
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie, CHU de La Réunion, site Nord, Saint-Denis, REUNION; (2) Centre Régional en Antibiotérapie (CRAtb), De La Réunion, REUNION; (3) UMR PIMIT, CNRS 9192, INSERM U1187, IRD 249, Université de La Réunion, Sainte-Clotilde, La Réunion, REUNION; (4) Laboratoire de Microbiologie, CHU de La Réunion, site Sud, Saint-Pierre, REUNION
Objectif - IntroductionBacillus cereus complexe (BCC) est un pathogène opportuniste dont l’alternative thérapeutique en cas d’infection peut être la vancomycine. Peu de résistances sont décrites mais plutôt des pseudo-résistances pouvant être dues au phénomène de sliding motility (Schmid et al., JAC 2024, Gilbert et al., TSGAT 2022). La recommandation nationale (CASFM/EUCAST) pour tester la sensibilité de BCC à la vancomycine était, jusqu’en juin 2025, la méthode de diffusion en milieu gélosé. Nous avons constaté que cette méthode pouvait aboutir à une fausse résistance des isolats de BCC à la vancomycine. L’objectif de ce travail était de définir une méthode fiable d’évaluation de la sensibilité à la vancomycine à partir des isolats de BCC isolés au CHU de La Réunion (2021-2025).
MaterielsPour chaque isolat, le résultat de sensibilité à la vancomycine a été relevé. Quand celui-ci était résistant et la souche conservée, il a été vérifié par 2 méthodes : diffusion en milieu gélosé (E-test, bioMérieux) et dilution (UMIC, Biocentric). De plus, 5 isolats initialement testés sensibles à la vancomycine ont été sélectionnés et vérifiés de la même façon comme contrôle interne (CI). Enfin, quand le résultat de la méthode par diffusion était résistant, nous avons cherché la présence de sliding motility (Schmid et al., JAC 2024).
ResultatsAu total, 101 isolats ont été inclus : 79 sensibles, 22 résistants. Quinze isolats ont été inclus pour l’analyse de résistance : 10 isolats résistants conservés et 5 sensibles (CI). Parmi les 5 CI, 2 ont eu un résultat de CMI≥3mg/L en diffusion mais vérifiés sensibles en dilution. Les isolats initialement catégorisés résistants ont tous eu un résultat contrôlé de CMI≥3mg/L en diffusion mais une CMI≤2mg/L en dilution. Un phénomène de sliding motility a été observé significativement pour 8 des 12 isolats catégorisés résistants.
ConclusionCette étude a mis en évidence une variabilité de la méthode par diffusion en milieu gélosé pour évaluer la sensibilité des isolats de BCC à la vancomycine avec des isolats faussement catégorisés résistants du au phénomène de sliding motility. La technique par microdilution s’est avérée fiable. En conséquence, une révision des recommandations CASFM (v.1.1, 2025) de mesure de cette sensibilité a été proposée afin d’éviter les erreurs majeures (R pour S) concernant ce couple bactérie/antibiotique.
Mots clesBacillus cereus, vancomycine, sensibilité, dilution, diffusion
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| p 160 virulence et resistance aux antibiotiques des enterocoques isolees a sfax tunisie titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs bougharriou s 1 gargouri o 1 ben ayed n 1 mezghani maalej s 1 karray h 1 etablissement 1 chu habib bourguiba sfax tunisie presentateur ben ayed nour el houda |
P-160 - Virulence et résistance aux antibiotiques des Entérocoques isolées à Sfax (Tunisie)
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Bougharriou S. (1), Gargouri O. (1), Ben Ayed N. (1), Mezghani Maalej S. (1), Karray H. (1)
Présentateur : Ben Ayed Nour El Houda
Etablissement : (1) CHU Habib Bourguiba, Sfax, TUNISIE
Objectif - IntroductionLes entérocoques sont devenus une cause majeure d’infections humaines en particulier en milieu hospitalier avec la propagation mondiale de souches multirésistantes aux antibiotiques. L’objectif était d’évaluer la prévalence des gènes codant pour les facteurs de virulence ainsi que la résistance aux antibiotiques chez les entérocoques isolés d’échantillons cliniques.
MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective menée au service de microbiologie du CHU Habib Bourguiba de Sfax incluant toutes les souches d’Entérocoques isolées de prélèvements à visé diagnostique sur un an. L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été réalisée selon les normes du CA-SFM. Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) de l’ampicilline, vancomycine, teicoplanine, gentamicine lévofloxacine et linézolide étaient déterminées par microdilution. Les gènes de résistance aux glycopeptides (vanA,vanB,vanC et vanD) et des facteurs de virulence (gelE,esp,hyl,cylA et asa ont été recherchés par PCR mutiplex. Le gène codant pour la séquence d’insertion IS16 spécifique du complexe clonal 17 a été recherché par PCR simplex pour toutes les souches d’E.faecium.
ResultatsDurant la période d’étude, 231 souches d’Entérocoques étaient isolées. E.faecalis était l’espèce dominante (62,3%), suivi par E.faecium (34,2%). La majorité des souches provenaient des urines (62,8%) et les hémocultures (26,9%). Toutes les souches d'E.faecalis étaient sensibles à l'ampicilline, les glycopeptides et le linézolide. Les taux de résistance étaient de 32,6% pour la lévofloxacine et 27% pour la résistance de haut niveau à la gentamicine (RHNG). Toutes les souches d'E.faecium étaient résistantes à l'ampicilline. La résistance à la lévofloxacine et la RHNG étaient observées dans 75,9% et 84,8 % des cas respectivement (Tableau I). Six souches d'E.faecium étaient résistantes aux glycopeptides (CMI>8 mg/l) et hébergeaient le gène vanA. Les gènes esp (74,7%) et gelE (46,8%) étaient les plus fréquents chez E.faecium alors que les gènes gelE (78,5%) et asa (63,2%) étaient les plus dominants chez E.faecalis. La séquence d’insertion IS16 a été retrouvée chez 86,1% des souches d’E.faecium.
ConclusionNotre étude a révélé un taux élevé de résistance d' E.faecium aux antibiotiques. Un système de surveillance continue est nécessaire dans nos hôpitaux pour détecter et prévenir la transmission de ces souches multirésistantes
Mots clesEnterococcus,Virulence,Résistance
 Tableau I : Activité de l’ampicilline, vancomycine, teicoplanine, gentamicine, lévofloxacine et linézolide vis-à-vis des souches d’E. faecalis et d’E.faecium
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| p 161 resistance to delafloxacin in staphylococcus aureus phenotypic and genomic study titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs madany n 1 velo suarez l 1 2 scavazzin v 1 2 paranthoen c 2 le bars h 1 lamoureux c 1 beauruelle c 1 2 le guirriec a 3 hery arnaud g 1 2 fangous m 3 etablissement 1 chu brest brest france 2 ubo inserm brest france 3 chic quimper france presentateur madany neil |
P-161 - Resistance to delafloxacin in Staphylococcus aureus: phenotypic and genomic study
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Madany N. (1), Velo-Suarez L. (1,2), Scavazzin V. (1,2), Paranthoën C. (2), Le Bars H. (1), Lamoureux C. (1), Beauruelle C. (1,2), Le Guirriec A. (3), Héry-Arnaud G. (1,2), Fangous M. (3)
Présentateur : Madany Neil
Etablissement : (1) CHU Brest, Brest, FRANCE; (2) UBO / INSERM , Brest, FRANCE; (3) CHIC , Quimper, FRANCE
Objectif - Introduction Staphylococcus aureus remains a major pathogen. The rising prevalence of methicillin-resistant S. aureus (MRSA) and fluoroquinolone resistance compromises the effectiveness of older agents. Delafloxacin, a fourth-generation anionic fluoroquinolone, may provide added value.
Our objective was to compare the in vitro activity of delafloxacin versus levofloxacin and moxifloxacin, and to identify genetic resistance determinants.
Materiels Sixty S. aureus clinical isolates (30 MRSA, 30 MSSA) from osteoarticular and respiratory infections (2023–2024) were tested for levofloxacin, moxifloxacin, and delafloxacin susceptibility using E-test, following CA-SFM/EUCAST guidelines. Nine representative isolates underwent hybrid genome assemblies (Illumina + Nanopore). Known resistance genes and point mutations were identified, and de novo mutations were screened in the assembled gyrA, gyrB, parC, and parE genes.
Resultats MSSA showed low median MICs: levofloxacin, 0.25 mg/L; moxifloxacin, 0.064 mg/L; and delafloxacin, 0.006 mg/L, with 23% resistance. MRSA exhibited markedly higher MICs: levofloxacin, 14 mg/L; moxifloxacin, 1.5 mg/L; and delafloxacin, 0.16 mg/L, with resistance rates of 67%, 63%, and 63%, respectively. Efflux pump genes (norA, norC, sdrM, mepA, lmrS) were widely present. High-level resistance correlated with QRDR mutations (gyrA S84L, parC S80F/Y), often combined with further substitutions in gyrA, gyrB, and parC. MRSA accumulated multiple QRDR mutations, while MSSA harbored atypical substitutions without phenotypic effect.
Conclusion Delafloxacin retained strong activity against MSSA; however, cross-resistance driven by QRDR mutations limited its efficacy against MRSA. Extending phenotype–genotype correlation to the complete strain set will refine understanding of mutation impact and clarify delafloxacin’s place among fluoroquinolones. Rapid integration of genomics with phenotypic testing could improve patient selection and help preserve delafloxacin activity.
Mots cles Delafloxacin ; Methicillin-resistant Staphylococcus aureus ; QRDR mutations ; Fluoroquinolone resistance
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| p 162 de novo antimicrobial peptides as novel therapeutic agent against bacterial infection titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs bastien l 1 2 3 boturyn d 2 boisset s 3 roupioz y 1 etablissement 1 univ grenoble alpes cea cnrs grenoble inp irig umr 5819 symmes grenoble france 2 univ grenoble alpes cnrs umr 5250 dcm grenoble france 3 univ grenoble alpes chu grenoble alpes cnrs cea umr5075 ibs grenoble france presentateur bastien lucie |
P-162 - De novo antimicrobial peptides as novel therapeutic agent against bacterial infection
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Bastien L. (1,2,3), Boturyn D. (2), Boisset S. (3), Roupioz Y. (1)
Présentateur : Bastien Lucie
Etablissement : (1) Univ. Grenoble Alpes, CEA, CNRS, Grenoble INP, IRIG, UMR 5819, SyMMES, Grenoble, FRANCE; (2) Univ. Grenoble Alpes, CNRS, UMR 5250, DCM, Grenoble, FRANCE; (3) Univ. Grenoble Alpes, CHU Grenoble Alpes, CNRS, CEA, UMR5075, IBS, Grenoble, FRANCE
Objectif - Introduction Antimicrobial resistance (AMR) drives the urgent need for new therapeutic options. In this context, antimicrobial peptides (AMPs) are promising candidates thanks to their broad-spectrum activity, unique mechanisms of action, and relatively low toxicity. Here, de novo AMP sequences were investigated, highlighting the challenges associated with their characterization.
Materiels Two peptides, PACHA01 and PACHA02, were designed for this work. PACHA01 was engineered to display amphiphilic properties and an α-helical secondary structure. PACHA02, composed of the same amino acids, featured a different primary sequence. Both peptides showed a tendency to precipitate in Mueller–Hinton Broth (MHB), which hindered accurate determination of their antimicrobial activity using standard microdilution assays. To address this issue, peptide solubility was quantified by High-performance liquid chromatography, and the antibiogram assay conditions were optimized to determine their minimum inhibitory concentration (MIC).
Resultats Several strategies were evaluated to enhance the peptides solubility including addition of surfactants into the medium, grafting of a hydrophilic moiety onto the sequence, and amino-acids substitutions. Since anionic proteins in MHB, such as casein hydrolysate, may promote aggregation with cationic peptides, a refined medium (rMHB), depleted of most of its anionic components via anion-exchange resin, was employed. Notably, PACHA02 demonstrated a 4- to 8-fold increase in solubility in rMHB, while the other approaches tested had no significant effect. Although the PACHAs remained only partially soluble in rMHB, it enabled the determination of their MIC: PACHA02 inhibited S. aureus and E. coli at 8 mg/L, whereas PACHA01, which was nine times less soluble than PACHA02, exhibited an MIC of 64 mg/L against the same strains. Determination of the PACHAs’ secondary structures should provide further insight into sequence optimization. While simulations and preliminary circular dichroism analyses suggested α-helical conformations, definitive structural characterization by NMR remains limited by solubility issues.
Conclusion To conclude, AMP characterization can be complex, and careful experimental precautions are required. Nevertheless, PACHA02 displayed promising antimicrobial activity comparable to well-established peptides.
Mots cles antibiotic, antimicrobial peptide, antibiogram assay, solubility
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| p 163 epidemie dinfections a chlamydia pneumoniae en france en 2024 titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs trombert paolantoni s 1 baussant l 2 sood r 3 hedbaut e 1 bergeron a 3 tandjaoui lambiotte y 4 visseaux b 1 etablissement 1 cerba frepillon france 2 aphp paris france 3 hopitaux universitaires geneve geneve suisse 4 cerba frepillon france presentateur trombert paolantoni sabine |
P-163 - EPIDEMIE D’INFECTIONS A CHLAMYDIA PNEUMONIAE EN FRANCE EN 2024
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
Auteurs : Trombert-Paolantoni S. (1), Baussant L. (2), Sood R. (3), Hedbaut E. (1), Bergeron A. (3), Tandjaoui-Lambiotte Y. (4), Visseaux B. (1)
Présentateur : Trombert-Paolantoni Sabine
Etablissement : (1) Cerba, Frépillon, FRANCE; (2) APHP, Paris, FRANCE; (3) Hopitaux Universitaires Geneve, Geneve, SUISSE; (4) Cerba, Frépillon, FRANCE
Objectif - IntroductionChlamydia pneumoniae est responsable d’infections communautaires du tractus respiratoire haut non sévères mais pouvant évoluer vers des bronchites ou pneumonies. La circulation est endémique avec des pics épidémiques tous les 3 à 7 ans mais très faibles depuis 2000 (1). Nous décrivons ici l’épidémie de 2024 en fonction de l’âge et de l’hospitalisation.
MaterielsDu 01/01/2023 au 30/04/2025, 15 815 sérologies IgM anti- C. pneumoniae et 7 398 recherches d’ADN par PCR sur prélèvements respiratoires et nasopharyngés ont été réalisées. La recherche d’IgM anti- C. pneumoniae est réalisée en IFI avec la trousse Chlamydia IgM SeroFIA™ (Savyon Diagnostics). La recherche d’ADN de C. pneumoniae est réalisée par extraction automatisée sur Janus-Chemagic™ 360 (Perkin Elmer®) suivi d’une amplification par PCR en temps réel sur CFX 96™ avec la trousse Chla/Myco pneumo r-gene® (bioMérieux) jusqu’au 01/06/2024 puis avec la trousse Allplex™ PneumoBacter Assay (Seegene).
ResultatsLe taux de positivité des IgM anti- C.pneumoniae et de la PCR étaient respectivement de 2.7% et 0.5% en janvier 2023 suivi d’une augmentation dans le temps jusqu’au pic en septembre 2024 (8.2% et 3.7%). D’octobre 2024 à avril 2025, le taux de PCR positives diminuait (3.1% à 1.1%) alors que le taux d’IgM positives restait stable (8.2% à 7.8%). La recherche d’IgM était principalement pratiquée en ville (89.7%) alors que la réalisation de la PCR concernait des patients hospitalisés dans 58.1% des cas.
Respectivement 2,2 et 5,3% des PCR et IgM étaient positives en ville, contre 0,7 et 4,5% des patients à l’hôpital. Les patients positifs en PCR à l’hôpital étaient plus jeunes (âge moyen 28,1 ans vs 38,0 ans si PCR négative) avec 43,3, 53,3 et 3.3% âgés respectivement de <18, 18-65 et >65 ans. Des tendances similaires étaient observées en communautaire. Les >65 ans étaient cependant surreprésentés parmi les IgM positives à l’hôpital (29,6% vs 11,0% en ville), tous PCR négatifs.
ConclusionCette étude rétrospective souligne l'importance de l'épidémie de 2024 et la place des jeunes patients, de 30 à 50 ans, en communautaire comme à l'hôpital. Mots clesC. pneumoniae - épidémie - hospitalisation - âge - diagnostic.
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| p 164 surveillance epidemiologique de la coqueluche au chu de marrakech 20182025 titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs janni a 1 2 lamrani a 1 2 soraa n 1 2 benhoumich t 1 2 dilagui i 1 2 etablissement 1 laboratoire de microbiologie hopital ar razi chu mohammed vi marrakech maroc 2 faculte de medecine et de pharmacie de marrakech universite cadi ayyad marrakech maroc presentateur lamrani asmae |
P-164 - Surveillance épidémiologique de la coqueluche au CHU de Marrakech (2018–2025)
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Janni A. (1,2), Lamrani A. (1,2), Soraa N. (1,2), Benhoumich T. (1,2), Dilagui I. (1,2)
Présentateur : Lamrani Asmae
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie, Hôpital Ar-razi, CHU Mohammed VI, Marrakech, MAROC; (2) Faculté de Médecine et de Pharmacie de Marrakech – Université Cadi Ayyad, Marrakech, MAROC
Objectif - Introduction La coqueluche est une infection respiratoire bactérienne très contagieuse, causée principalement par Bordetella pertussis. Malgré une couverture vaccinale élevée, sa résurgence représente un problème de santé publique, en particulier chez le nourrisson. Cette étude avait pour objectif de décrire le profil épidémiologique et clinique des cas confirmés au CHU Mohammed VI de Marrakech entre 2018 et 2025.
Materiels Étude rétrospective descriptive menée de mai 2018 à juillet 2025 au sein du laboratoire de bactériologie-virologie du CHU Mohamed VI de Marrakech. Le diagnostic a été établi par PCR sur écouvillons nasopharyngés, chez des patients pris en charge pour une suspicion de coqueluche.
Resultats Durant cette période, 126 patients ont été hospitalisés pour une coqueluche confirmée. La prévalence la plus élevée a été observé en 2024, avec 56 % des cas déclarés entre juin et septembre. La majorité des patients étaient de sexe féminin (60,3 % ; sex-ratio = 0,65). L’âge variait de 28 jours à 62 ans, avec un âge moyen de 75 jours ; les nourrissons de moins de 3 mois représentaient la majorité des cas. B. pertussis a été identifié chez 122 patients et B. parapertussischez 4 patients.
Les patients étaient principalement admis aux urgences pédiatriques (47 %) et en pédiatrie (44 %). Les symptômes dominants étaient la toux quinteuse (82%), la cyanose (39 %) et les vomissements post-tussifs (7%), avec comme complications l’apnée/asphyxie (4 %) et la détresse respiratoire (16 %). La fièvre était rare (6 %). Des co-infections virales étaient fréquentes, principalement avec le rhinovirus humain (48 %), alors qu’aucune co-infection n’a été retrouvée chez 37 patients.
Conclusion La surveillance épidémiologique renforcée, la prise en charge adaptée des nourrissons vulnérables et l’élargissement des stratégies vaccinales (adolescents, adultes et femmes enceintes) sont essentiels pour limiter la transmission et le fardeau de la coqueluche.
Mots cles Coqueluche, Bordetella pertussis, Epidémiologie ,Nourrisson ,Vaccination maternelle.
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| p 165 in vitro evaluation of the activity of gepotidacin against chlamydia trachomatis titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs peuchant o 1 2 touati a 1 weikel c 3 bebear c 1 2 etablissement 1 chu bordeaux gh pellegrin bordeaux france 2 universite de bordeaux bordeaux france 3 gsk infectious diseases research collegeville etats unis presentateur bebear cecile |
P-165 - In vitro evaluation of the activity of gepotidacin against Chlamydia trachomatis
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
Auteurs : Peuchant O. (1,2), Touati A. (1), Weikel C. (3), Bébéar C. (1,2)
Présentateur : Bébéar Cécile
Etablissement : (1) CHU Bordeaux-GH Pellegrin, Bordeaux, FRANCE; (2) Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (3) GSK Infectious Diseases Research, Collegeville, ETATS-UNIS
Objectif - Introduction Gepotidacin is a novel, first-in-class triazaacenaphthylene antibiotic that selectively inhibits type IIA topoisomerases through a unique mechanism not utilized by any currently approved human therapeutic agent. It has been shown to be active in vitro against Neisseria gonorrhoeae and Mycoplasma genitalium, including antibiotic resistant isolates. However, its activity on Chlamydia trachomatis remained unknown.
The aim of this study was to evaluate gepotidacin activity in vitro against C. trachomatis, in comparison to levofloxacin, azithromycin and doxycycline.
Materiels Eight C. trachomatis strains were tested: 2 reference strains D/UW-3/Cx (ATCC VR-885) and L2/434-Bu (ATCC VR-902B), 1 ofloxacin-resistant mutant of the reference strain L2/434-Bu (OFX-R) selected in vitro, and 5 clinical isolates genovar D (n=2), E (n=2), L2b (n=1).
To assess drug activity, minimum inhibitory concentration (MIC) determinations were performed on infected monolayers of McCoy cells in 12 mm glass shell vials. Chlamydial inclusions were detected using IMAGEN Chlamydia (OXOID) utilizing a fluorescein-conjugated monoclonal antibody. The following dilution scheme was used: 1 -256 µg/mL for gepotidacin, 0.0075-1 µg/mL for doxycycline, 0.0075-1 µg/mL for azithromycin, and 0.03-4 µg/mL for levofloxacin (1-128 µg/mL for OFX-R strain).
Resultats All 8 strains of C. trachomatis tested displayed gepotidacin MICs >256 µg/mL. In comparison, azithromycin MICs ranged from 0.125 to 0.5 µg/mL and doxycycline MICs ranged from 0.015 to 0.03 µg/mL. For levofloxacin, the MICs ranged from 0.25 to 0.5 µg/mL for all isolates, with the exception of the L2/434-Bu OFX-R strain, which had a levofloxacin MIC of 64 µg/mL.
Conclusion All gepotidacin in vitro MICs observed for the strains tested were off scale at >256 µg/mL. These results show that gepotidacin is not active in vitro against C. trachomatis.
Mots cles Chlamydia trachomatis, gepotidacin, antimicrobial activity
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| p 166 detection du genotype l de chlamydia trachomatis sur panther fusion titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs tombette f 1 gueudin m 1 waeterloos a 1 etablissement 1 chu rouen charles nicolle rouen france presentateur waeterloos adeline |
P-166 - Détection du génotype L de Chlamydia trachomatis sur Panther Fusion
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Tombette F. (1), Gueudin M. (1), Waeterloos A. (1)
Présentateur : Waeterloos Adeline
Etablissement : (1) CHU ROUEN CHARLES NICOLLE, Rouen, FRANCE
Objectif - Introduction Le génotype L de Chlamydia trachomatis est responsable de la lymphogranulomatose vénérienne (LGV). Son identification rapide est essentielle pour adapter le traitement par doxycycline qui sera alors de 21j. La détection de C. trachomatis est effectuée via le système Panther (Hologic). En cas de positivité sur un écouvillon anal, une PCR temps réel ciblant le génotype L est réalisée. L’objectif est d’adapter cette PCR sur Open Access Panther Fusion, permettant une détection rapide et automatisée.
Materiels Les amorces et sondes utilisées ciblent le gène pmpH comme décrit par Morré et al. 2005. La comparaison de méthodes, l’exactitude, les réactions croisées et les risques de contamination inter-échantillons ont été évalués sur 44 échantillons (écouvillons prélevés sur milieu Aptima® (Hologic) et QCMD). Un témoin positif a permis d’évaluer la répétabilité, la reproductibilité, la limite de détection, la variabilité inter-opérateurs et la stabilité des réactifs. Un contrôle interne est intégré à chaque test. Les résultats ont été comparés à ceux obtenus avec le kit Realcycler CHSL-U/CHS-G (Progenie). En cas de discordance, les échantillons ont été envoyés au CNR.
Resultats Les coefficients de variation pour la répétabilité, la reproductibilité, la variation inter-opérateurs et la stabilité étaient respectivement de 0,93 %, 3,06 %, 2,04 % et 2,05 % (< 5% seuil acceptable). La stabilité du mix à bord a été confirmée à J30. Aucun signal n’a été détecté dans les échantillons négatifs lors des tests de contamination croisée. La comparaison de méthode a révélé 7 discordances, dont 5 ont été validées comme conformes au Panther Fusion par le CNR ou l’organisme QCMD, tandis que les 2 restantes étaient des positifs faibles. Les résultats montrent un taux global de concordance de 61 % en faveur du Panther Fusion. La limite de détection a été estimée à 36 Ct. Aucune réaction croisée n’a été observée sur les échantillons positifs pour N. gonorrhoeae et T. vaginalis.
Conclusion La méthode de détection qualitative de l’ADN de C. trachomatis (génovar L) sur Panther Fusion en Open Access répond aux critères de performance attendus et permet une automatisation rapide et fiable de la PCR en temps réel permettant une adaptation du traitement en cas de positivité.
Mots cles Chlamydia trachomatis, génotype L, LGV, Panther Fusion, Open Access, PCR en temps réel, automatisation, évaluation de performance
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| p 167 place de la fievre q comme agent etiologique de fievre prolongee titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs ben rached j 1 chemli s 1 azouzi f 1 maatouk y 1 miladi h 1 marzouk m 1 hannachi n 1 etablissement 1 chu farhat hached sousse tunisie presentateur maatouk yasmine |
P-167 - Place de la fièvre Q comme agent étiologique de fièvre prolongée
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Ben Rached J. (1), Chemli S. (1), Azouzi F. (1), Maatouk Y. (1), Miladi H. (1), Marzouk M. (1), Hannachi N. (1)
Présentateur : Maatouk Yasmine
Etablissement : (1) CHU FARHAT HACHED, Sousse, TUNISIE
Objectif - Introduction La fièvre Q, causée par la bactérie Coxiella burnetii, est une zoonose d’envergure mondiale. Bien qu’elle ait été décrite comme un agent majeur de fièvre prolongée, elle reste peu diagnostiquée en Tunisie.
Évaluer la séroprévalence de la fièvre Q et décrire les caractéristiques épidémiologiques parmi les patients présentant une fièvre prolongée et pris en charge au CHU Farhat Hached de Sousse, Tunisie.
Materiels Une étude transversale a été menée au laboratoire de microbiologie du CHU Farhat Hached, sur une période de cinq ans et demi (janvier 2020 – juin 2025). Nous avons inclus les patients pris en charge pour fièvre prolongée pour lesquels une sérologie de la fièvre Q a été demandée. La recherche des anticorps de type IgM et IgG anti-Coxiella burnetii de phase II a été effectuée par ELISA (Vircell).
Resultats Une sérologie de la fièvre Q a éré demandée pour deux cent soixante patients. La majorité provenait du service des maladies infectieuses (68,1%), suivi de la médecine interne (8,8%). La séroprévalence globale (au moins un marqueur positif) était de 15,8% (41 patients). La recherche des IgM était positive dans 17% des cas et celle des IgG l’était dans 10,8%. Trois patients présentaient à la fois une positivité pour les IgM et les IgG. L’âge moyen des patients séropositifs était de 42 ans [2–81 ans], avec un sexe-ratio H/F de 1. Le taux le plus élevé a été observé en 2024 (31,9%). Les cas positifs étaient significativement plus fréquents en septembre (p<0,05).
Conclusion La fièvre Q aigue est souvent bénigne, mais peut évoluer vers des formes sévères ou focalisées . Le diagnostic repose sur une confrontation clinico-biologique. La recherche des anticorps de la phase I et II reste le gold standard pour avoir un profil sérologique complet et faciliter le diagnostic.
Mots cles Fièvre prolongée Fièvre Q Anticorps de la phase II
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| p 168 analyse genomique des souches de brucella isolees au sud tunisien titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs guetat m 1 ben ayed n 1 smaoui f 1 ksibi b 1 mezghani s 1 mnif b 1 mahjoubi f 1 karray h 1 hammami a 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu habib bourguiba sfax tunisie sfax tunisie presentateur ben ayed nour el houda |
P-168 - Analyse génomique des souches de Brucella isolées au sud tunisien.
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Guetat M. (1), Ben Ayed N. (1), Smaoui F. (1), Ksibi B. (1), Mezghani S. (1), Mnif B. (1), Mahjoubi F. (1), Karray H. (1), Hammami A. (1)
Présentateur : Ben Ayed Nour El Houda
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie CHU Habib Bourguiba Sfax, Tunisie, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction La brucellose est une pathologie endémique en Tunisie. Elle pose encore un problème de santé publique. La surveillance épidémiologique des cas de brucellose s’avère indispensable pour mieux comprendre la circulation des souches. Le séquençage du génome entier (WGS) offre une approche pertinente pour étudier la diversité génétique des brucelles. Notre étude vise à analyser le contenu génomique des isolats de Brucella par WGS.
Materiels Cette étude a porté sur un échantillon de 24 souches de brucella isolées au laboratoire de Microbiologie, CHU Habib Bourguiba Sfax, sud de la Tunisie, sur une période de 35 ans (1988-2022). L’analyse génomique a été réalisée par WGS.
Resultats Toutes les souches séquencées appartenaient à l’espèce B. melitensis biovar 3. Par analyse MLST basée sur le schéma à 9 loci, toutes les 24 souches de B. melitensis ont été assignées à une seule séquence type ST11, alors que le schéma à 21 loci a identifié deux ST ; 18 souches appartenaient à la ST89 et 6 souches à la ST114. Ces deux ST ne différaient qu’au niveau d’un seul locus dllA. L’arbre phylogénétique a permis de regrouper 23 souches en un seul cluster, avec une différence de 0 à 77 SNP par paire, tandis qu’un isolat distinct (BR4), issu d’un abcès paravertébral en 1990, présentait 107 à 143 SNP par rapport aux autres isolats. Nos souches étaient regroupées dans le clade ouest-méditerranéen correspondant au génotype I et sont incluses dans le sous-cluster B, similaire aux souches nord-africaines. L’analyse des facteurs de virulence a identifié 67 gènes. Aucun gène de résistance connu n’a été détecté.
Conclusion Notre étude a montré la stabilité génétique de B. melitensis en Tunisie sur plus de trois décennies. Il est important d’étendre l’analyse génomique aux souches animales, afin de les comparer avec les souches humaines en circulation pour mieux maîtriser la dynamique de propagation de cette zoonose.
Mots cles Brucella, analyse génomique, WGS
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| p 169 serologie tularemie sur le virclia a biomnis retour dexperience titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs mayot a 1 garcia m 1 ortega a 1 chapelon m 1 barbry a 1 etablissement 1 eurofins biomnis lyon france presentateur barbry alexia |
P-169 - Sérologie tularémie sur le VirClia à Biomnis : retour d’expérience
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
Auteurs : Mayot A. (1), Garcia M. (1), Ortega A. (1), Chapelon M. (1), Barbry A. (1)
Présentateur : Barbry Alexia
Etablissement : (1) Eurofins Biomnis, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLa tularémie est une zoonose causée par Francisella tularensis. De gravité variable, sa déclaration est obligatoire. Le diagnostic repose essentiellement sur la sérologie. Depuis début 2023, le laboratoire Eurofins-Biomnis réalise la sérologie tularémie en chimiluminescence (CLIA) avec le kit TULAREMIA VIRCLIA® IgG+IgM MONOTEST. La méthode entièrement automatisée permet un rendu rapide des résultats mais ne permet pas de différencier une infection récente d’une infection ancienne (recherche d’anticorps totaux). De plus une sérologie de contrôle à 15j est essentielle. Tous les « couples » de sérums positifs sont transmis au CNR (CHU Grenoble) pour confirmation par immuno-fluorescence : de nombreuses sérologies positives ne sont pas confirmées par le CNR, laissant suspecter une faible valeur prédictive positive (VPP) du kit. L’objectif de ce travail était de calculer la VPP du kit MaterielsPour cette étude rétrospective, les données (résultat sérologie, âge, sexe du patient et département du prélèvement) ont été extraites à partir du logiciel de validation du laboratoire sur la période s’étendant de janvier 2023 à juillet 2025. Les calculs et figures ont été réalisés à l’aide du logiciel Microsoft Excel Resultats7777 sérums ont été reçus au laboratoire sur la période étudiée. Les demandes provenaient de toute la France avec une forte prédominance pour la Bretagne. 554 sérologies étaient positives (7,1%) pour un total de 395 patients, avec un âge médian de 55 ans et majoritairement des hommes (71,5%). 317 sérums ont été transmis au CNR (pour un total de 172 patients), les résultats sont synthétisés en Fig1. On dénombre 31% de faux positifs avec VPP=64,4% ConclusionCe travail met en lumière la faible VPP du kit au seuil préconisé par le fournisseur dans des conditions réelles d’utilisation (64,4%). Avec près d’1/3 de faux positifs et un délai de confirmation long, les conséquences pour les patients sont importantes : la forme ganglionnaire représente près de la moitié des présentations cliniques en France (données SPF) or un faux positif pourrait retarder la prise en charge d’une autre cause infectieuse (ou oncologique) d’une adénopathie. D’autres données non présentées ont permis de stratifier les conclusions du laboratoire en fonction de la valeur du résultat VirClia® (Tableau 1). Un autre kit est en cours d’évaluation par le laboratoire Mots clessérologie tularémie
 Fig1. Répartition des résultats obtenus par le CNR pour les sérums positifs transmis
 Tableau 1. Proposition de conclusions en fonction du résultat du VirClia |
| p 170 prevalence des mycoplasmes uro genitaux chez les couples suivies pour infertilite titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs aloui r 1 khemiri m 1 bellagha r 1 mohsni h 1 friji k 1 boumnijel a 1 hdidi s 1 hamdoun m 1 bahri o 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie biochimie hopital aziza othmana tunis tunisie presentateur aloui rihab |
P-170 - Prévalence des mycoplasmes uro-génitaux chez les couples suivies pour infertilité
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
Auteurs : Aloui R. (1), Khemiri M. (1), Bellagha R. (1), Mohsni H. (1), Friji K. (1), Boumnijel A. (1), Hdidi S. (1), Hamdoun M. (1), Bahri O. (1)
Présentateur : Aloui Rihab
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie-Biochimie, Hôpital Aziza Othmana, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionLes mycoplasmes uro-génitaux regroupent Mycoplasma genitalium, pathogène reconnu et les commensaux du tractus génital (Ureaplasma parvum, Ureaplasma urealyticum et Mycoplasma hominis) dont la pathogénicité est très controversée. Néanmoins, leur recherche est fréquente dans le bilan d’infertilité. Notre travail visait à étudier la prévalence des mycoplasmes uro-génitaux chez les couples infertiles.
MaterielsEtude rétrospective menée au laboratoire de Microbiologie-Biochimie de l’hôpital Aziza Othmana entre janvier 2022 et juin 2024. Ont été inclus les couples infertiles adressés pour un prélèvement génital (prélèvement vaginal et spermoculture). La détection des mycoplasmes a été faite par PCR en temps réel (MH/UU/UP Multiplex PCR Kit, et CT/NG/MG PCR Kit, GeneProof®).
Le diagnostic de vaginose bactérienne a été fait par calcul du score de Nugent. La recherche de Trichomonas vaginalis a été réalisée à l’état frais par microscopie optique et celle des candidoses par culture sur milieu Sabouraud.
ResultatsAu total, 563 couples ont été inclus. 338 femmes étaient symptomatiques tandis que tous les hommes étaient asymptomatiques.
La prévalence des mycoplasmes commensaux était de 29,3% chez les femmes (N=165) et de 23,8% chez les hommes (N=134) dominée par U. parvum (154 femmes et 106 hommes). Trois cas d’infection à M. genitalium ont été notés (deux hommes et une femme, non en couple).
La présence de symptômes chez les femmes était associée à la présence de T. vaginalis ou de Candida spp (p=0,04 et p=0,01 respectivement) mais pas aux mycoplasmes commensaux (p=0.84).
La présence d’au moins une espèce de mycoplasmes commensaux chez la femme était associée à risque plus élevée de leur isolement chez le partenaire (p<0,001 ; OR=7), plus marqué pour U. urealyticum (p<0,001 ; OR=36,6). La présence d’une vaginose chez la femme était associée à risque plus élevée de la présence de mycoplasmes chez le couple (p<0,001 ; OR=3,7 chez les femmes, et p<0,001 ; OR=2,9 chez les partenaires).
ConclusionLa colonisation par les mycoplasmes commensaux est fréquente chez le couple infertile et serait favorisée par le déséquilibre de la flore vaginale. Une transmission sexuelle semble exister, essentiellement pour U. urealyticum. Même si leur rôle dans l’infertilité n’est pas confirmé, leur impact potentiel sur les techniques d’assistance à la procréation reste à vérifier.
Mots clesMycoplasmes, infertilité, transmission.
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| p 172 sensibilite de neisseria gonorrhoeae en polynesie francaise 2021 2023 titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs mainardis m 1 2 3 lastere s 4 camelena f 1 2 3 pitiot j 1 2 merimeche m 1 2 3 braille a 1 2 3 meunier f 1 2 levy m 1 2 bercot b 1 2 3 etablissement 1 laboratoire associe au centre national de reference des ist bacteriennes expertise gonocoque paris france 2 gh st louis lariboisiere fernand widal service de bacteriologie aphp paris france 3 iame inserm universite paris cite paris france 4 laboratoire clinique unite de microbiologie centre hospitalier de polynesie francaise papeete polynesie francaise presentateur mainardis mary |
P-172 - Sensibilité de Neisseria gonorrhoeae en Polynésie française (2021-2023)
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Mainardis M. (1,2,3), Lastere S. (4), Camelena F. (1,2,3), Pitiot J. (1,2), Merimeche M. (1,2,3), Braille A. (1,2,3), Meunier F. (1,2), Levy M. (1,2), Bercot B. (1,2,3)
Présentateur : Mainardis Mary
Etablissement : (1) Laboratoire associé au Centre National de Référence des IST bactériennes- Expertise Gonocoque, Paris, FRANCE; (2) GH St Louis-Lariboisière-Fernand Widal - Service de Bactériologie - APHP, Paris, FRANCE; (3) IAME - INSERM - Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (4) Laboratoire clinique - Unité de Microbiologie - Centre Hospitalier de Polynésie Française, Papeete, POLYNESIE FRANÇAISE
Objectif - Introduction En 2020, l’OMS estimait à 82,4 millions le nombre d’infections à Neisseria gonorrhoeae (NG) et a reconnu la gonorrhée comme un problème de santé publique majeur. La surveillance génomique de NG dans les Départements et Régions d’Outre-Mer est rendue compliquée en raison de contraintes géographiques. Cette étude présente les données épidémiologiques et microbiologiques des infections à NG provenant du Centre Hospitalier de Polynésie Française (CHPF) localisé à Tahiti
Materiels Entre 2021 et 2023, 48 souches ont été isolées chez 48 patients au CHPF puis envoyées au Centre National de Référence des IST bactériennes. Les souches ont été cultivées sur gélose PVX et les CMI déterminées par bandelettes E-tests (Biomérieux). Le séquençage complet du génome (WGS) a été réalisé avec la technologie Illumina
Resultats Les patients avec une infection à NG étaient principalement des hommes (73%) avec un âge médian de 25 ans. La majorité des patients (50%) ont été diagnostiqués suite à un passage aux urgences. La localisation des infections était principalement génitale (92%) et 52% des patients présentaient des symptômes.
Les souches de NG étaient résistantes à la tétracycline, à la ciprofloxacine et l’azithromycine dans 96%, 92% et 17% des cas respectivement. Toutes les souches étaient sensibles à la spectinomycine, la gentamicine, le céfixime et la ceftriaxone.
Les résultats de WGS ont révélé que toutes les souches résistantes à la ciprofloxacine possédaient les mutations S91F et D95A dans GyrA. Toutes les souches résistantes à la tétracycline hébergeaient la mutation V57M dans la proteine RpsJ. Le gène tetM était présent dans 4,2% des cas et était responsable du haut niveau à la tétracycline. L’ensemble des allèles penA étaient non-mosaïque. Le ST le plus fréquent était le ST9362 (43,8%) suivi par le ST11200 (43,8%). Ces deux ST faisaient partis des clones circulant en France métropolitaine entre 2021 et 2023
Conclusion Les infections à NG étaient principalement d’origine génitale et retrouvé chez des hommes. La quasi-totalité des souches de NG étaient résistantes à la ciprofloxacine et la tétracycline. Les clones de NG circulant à Tahiti sont similaires à ceux circulant en France métropolitaine. La répétition de ce type d’enquête permettrait d'améliorer la surveillance et de mettre à jour les données relatives aux infections à NG en Polynésie française.
Mots cles Gonocoque, Epidémiologie, Résistance, Polynésie Fr
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| p 173 evolution de la resistance aux antibiotiques de neisseria gonorrhoeae a sfax tunisie titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs keskes s 1 bougharriou s 1 ben ayed n 1 gargouri o 1 mezghani s 1 karray h 1 etablissement 1 chu habib bourguiba sfax tunisie sfax tunisie presentateur ben ayed nour el houda |
P-173 - Evolution de la résistance aux antibiotiques de Neisseria gonorrhoeae à Sfax (Tunisie)
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Keskes S. (1), Bougharriou S. (1), Ben Ayed N. (1), Gargouri O. (1), Mezghani S. (1), Karray H. (1)
Présentateur : Ben Ayed Nour El Houda
Etablissement : (1) CHU Habib Bourguiba, Sfax, Tunisie, Sfax, TUNISIE
Objectif - IntroductionLes infections à Neisseria gonorrhoeae sont devenues une priorité de santé publique de par leur fréquence et la recrudescence de souches résistantes aux antibiotiques recommandés. L’émergence récente de résistances aux céphalosporines de troisième génération accentue cette menace et souligne la nécessité d’une surveillance régulière de la sensibilité aux antibiotiques. L'objectif de notre étude était d’étudier l’évolution de la résistance aux principaux antibiotiques utilisés dans le traitement de la gonococcie.
MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective concernant toutes les souches de N. gonorrhoeae isolées au laboratoire de microbiologie du CHU Habib Bourguiba de Sfax, Tunisie entre Janvier 2011 et Juin 2025. L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été réalisée selon les normes du CA-SFM annuellement révisées. Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) de la pénicilline G, céfixime, céftriaxone, azithromycine, ciprofloxacine, tétracyclines et gentamicine ont été déterminées par E test® (bioMérieux).
ResultatsDurant la période d’étude, 136 souches de N. gonorrhoeae étaient isolées. La majorité des souches provenaient des prélèvements urétraux (93,4%). Entre 2011 et 2019, 59,8% des souches (58/97) étaient résistantes à la pénicilline G, dont 38 (39,2%) par production de de β-lactamase.Toutes les souches étaient sensibles à la ceftriaxone (CMI variaient de ≤0,002 à 0,064 mg/l) et une seule souche était résistante au céfixime (CMI =0,19 mg/l). La proportion des souches résistantes à la tétracycline a augmenté passant de 30% entre 2011 et 2017 à 88% entre 2018 et 2025. La résistance à la ciprofloxacine était élevée (85,3%) et stable durant toute la période d’étude (CMI variaient de 0,125 mg/l à >32 mg/l). Pour les souches isolées entre 2022 et 2025, 21,4% étaient résistantes à l’azithromycine (CMI variaient de 1,5 à 24 mg/L) et aucune souche n’était résistante à la gentamicine (CMI variaient de 1,5 à 8 mg/l).
ConclusionNos résultats confirment l’évolution inquiétante des résistances de N. gonorrhoeae, notamment aux fluoroquinolones, aux tétracyclines et à l’azithromycine. La détection de la résistance aux céphalosporines de troisième génération souligne la nécessité d’une surveillance épidémiologique active et d’une adaptation rapide des stratégies thérapeutiques pour lutter contre la gonorrhée ultrarésistante.
Mots clesNeisseria gonorrhoeae, Antibiotiques, Résistance
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| p 174 diversite genetique de mycoplasma genitalium en fonction du profil de resistance aux antibiotiques titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs ben souna h 1 ben nejma w 1 couchoux a 1 grimaldi m 1 fodil pacha m 2 riviere a 2 guillet caruba c 1 bourgeois nicolaos n 1 etablissement 1 hopital antoine beclere aphp clamart france 2 ch de dreux dreux france presentateur ben souna hajar |
P-174 - Diversité génétique de Mycoplasma genitalium en fonction du profil de résistance aux antibiotiques
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
Auteurs : Ben Souna H. (1), Ben Nejma W. (1), Couchoux A. (1), Grimaldi M. (1), Fodil Pacha M. (2), Rivière A. (2), Guillet-Caruba C. (1), Bourgeois-Nicolaos N. (1)
Présentateur : Ben Souna Hajar
Etablissement : (1) Hôpital Antoine Béclère (APHP), Clamart, FRANCE; (2) CH de Dreux, Dreux, FRANCE
Objectif - IntroductionMycoplasma genitalium est un agent d’infection sexuellement transmissible dont la résistance aux antibiotiques, en particulier aux macrolides et aux fluoroquinolones, représente un enjeu de santé publique mondial. Mieux comprendre les dynamiques de transmission est essentiel pour limiter l’émergence de souches résistantes. Cette étude visait à analyser l’épidémiologie moléculaire de M. genitalium en fonction du sexe et des profils de résistance.
MaterielsUne étude rétrospective a été menée sur 41 prélèvements positifs à M. genitalium collectés entre 2022 et 2025 auprès de 40 patients (20 hommes, 20 femmes). La résistance aux macrolides a été détectée via le kit Macrolide R/MG ELITE-MGB (Elitech), et celle aux fluoroquinolones par PCR ciblant la région QRDR du gène parC, suivie d’un séquençage. Le typage moléculaire (MLST) a été réalisé à partir des gènes mgpB et MG309. ResultatsUne grande diversité allélique a été observée avec 18 allèles distincts pour MG309 et 23 pour mgpB. Au total, 35 séquences types (ST) ont été identifiées, dont 26 inédites. Aucune association n’a été mise en évidence entre les STs, le sexe ou la résistance aux macrolides. Parmi les souches multirésistantes (macrolides + fluoroquinolones), nous avons identifié 3 STs les plus fréquents : le ST27 qui a été retrouvé chez 3 hommes, dont un cas la souche a persisté après six mois ; le ST368 qui a été détecté uniquement chez deux femmes, et le ST112 retrouvé chez un homme et une femme. Ces observations suggèrent l’existence de réseaux de transmission de souches multirésistantes. ConclusionCette étude confirme la forte diversité génétique de M. genitalium et l’intérêt du typage MLST pour la surveillance épidémiologique. L’émergence de ST multirésistants et l’hétérogénéité géographique observée soulignent l’importance d’un suivi moléculaire renforcé pour orienter les stratégies de prise en charge et de prévention. Mots clesMycoplasma genitalium, MLST, diversité génétique, résistance aux macrolides, résistance aux fluoroquinolones
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| p 175 epidemiology and antimicrobial resistance of neisseria gonorrhoeae in the region of monastir titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs bhouri m 1 rhim h 1 tlili s 1 ben frej o 1 kadri y 1 haddad o 1 mastouri m 1 etablissement 1 chu fattouma bourguiba monastir monastir tunisie presentateur bhouri mehdi |
P-175 - epidemiology and antimicrobial resistance of neisseria gonorrhoeae in the region of monastir
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Bhouri M. (1), Rhim H. (1), Tlili S. (1), Ben Frej O. (1), Kadri Y. (1), Haddad O. (1), Mastouri M. (1)
Présentateur : Bhouri Mehdi
Etablissement : (1) CHU FATTOUMA BOURGUIBA MONASTIR, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction Neisseria gonorrhoeae is a major sexually transmitted infection (STI) with high associated morbidity. The increasing emergence of antibiotic resistance and frequent under-diagnosis complicate its management. This study aims to describe the epidemiology, antibiotic resistance profiles, and frequency of co-infections, particularly with HIV, of N. gonorrhoeae in the Monastir region over a seven-year period.
Materiels This was a retrospective study conducted at the microbiology laboratory of Fattouma Bourguiba University Hospital in Monastir, from January 2018 to December 2024. Strain identification was performed using conventional methods, and antibiograms were interpreted according to EUCAST recommendations. Clinical and epidemiological data were extracted from computerized laboratory records.
Resultats A total of 43 strains were isolated over seven years, averaging 6.1 isolations per year. Excluding the period with no isolations (2020–2022, likely due to the COVID-19 pandemic), the average annual isolation rate was 10.75 per year. The average age of patients was 35 years, with a male-to-female ratio of 1.2. Isolation sites were urethral (80%) and vaginal (20%). A co-infection with HIV was observed in 3% of patients. Global antibiotic resistance rates were: penicillin G 60%, ciprofloxacin 70%, tetracyclines 57%, azithromycin 33%, gentamicin 5%, cefixime 7%, and ceftriaxone 6%. Ciprofloxacin resistance increased from 35% in 2018 to 80% in 2024, and azithromycin resistance increased from 20% to 47% during the same period.
Conclusion Gonorrhea remains a persistent STI in our region but is heavily under-diagnosed, likely due to the fragility of the bacterium and incomplete sample collection. The alarming increase in resistance, particularly to fluoroquinolones, poses a major therapeutic threat. These findings highlight the urgent need to strengthen surveillance, improve the quality and consistency of sample collection, and revise national therapeutic guidelines.
Mots cles Neisseria gonorrhoeae, antibiotic resistance, underdiagnosis, HIV, sexually transmitted infection (STI), Tunisia
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| p 176 bilan des maladies de whipple au laboratoire de bacteriologie du chu dangers titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs raynaud m 1 pailhories h 1 kempf m 1 eveillard m 1 zins c 1 etablissement 1 chu angers angers france presentateur zins charlie |
P-176 - Bilan des maladies de Whipple au laboratoire de bactériologie du CHU d’Angers
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Raynaud M. (1), Pailhories H. (1), Kempf M. (1), Eveillard M. (1), Zins C. (1)
Présentateur : Zins Charlie
Etablissement : (1) CHU Angers, Angers, FRANCE
Objectif - Introduction La maladie de Whipple est une infection causée par Tropheryma whipplei. Les symptômes principaux sont des arthralgies ou arthrites migrantes, intermittentes et récurrentes, des tableaux digestifs, ainsi que de possibles tableaux d’endocardites. Le diagnostic repose sur la recherche moléculaire de T. whipplei dans la salive et les selles suivies, si positives, d’une biopsie duodénale.
L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux du suivi des recommandations du diagnostic de la Maladie de Whipple à 2 ans de la mise en place de la PCR au laboratoire de bactériologie du CHU d’Angers.
Materiels Il s’agit d’une analyse rétrospective des résultats de PCR T. whipplei du laboratoire. La population incluse est l’ensemble des patients pour lesquels une PCR Whipple a été prescrite entre Octobre 2022 et Novembre 2024.
Resultats Parmi les 617 échantillons reçus (282 patients), seulement 36 patients ont eu un dépistage positif (selles, salives, ou salives et selles (51 échantillons)). Parmi les patients, 13% étaient positifs, cela ayant conduit à la réalisation de 21 biopsies duodénales (14 positives et 7 négatives) et 2 prélèvements complémentaires (liquide articulaire et valve cardiaque). Sur les 14 biopsies duodénales positives, 6 traitements antibiotiques ont été instaurées. Une seule biopsie positive à été confirmée par le laboratoire d’anatomo-pathologie comme une réélle maladie de Whipple.
Conclusion La majorité des prélèvements sont dans le suivi des recommandations actuelles. La maladie de Whipple est une maladie à diagnostic compliqué et nécessite des instaurations de traitements d’épreuves.
Mots cles Maladie de Whipple ; Tropheryma whipplei ; Diagnostic moléculaire ; Biopsie duodénale
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| p 177 caracteristiques epidemiologiques et bacteriologiques des souches de streptococcus pneumoniae a lhopital abderahmene mami titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs ben dhaou k 1 bouzouita i 1 lahmar a 1 essalah l 1 draoui h 1 bejaoui s 1 jemaiel s 1 ghariani a 1 mehiri zghal e 1 slim saidi l 1 etablissement 1 laboratoire de microbiologie hopital abderrahmane mami ariana tunisie presentateur ben dhaou khouloud |
P-177 - Caractéristiques épidémiologiques et bactériologiques des souches de Streptococcus pneumoniae à l’hôpital Abderahmene Mami
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Ben Dhaou K. (1), Bouzouita I. (1), Lahmar A. (1), Essalah L. (1), Draoui H. (1), Bejaoui S. (1), Jemaiel S. (1), Ghariani A. (1), Mehiri Zghal E. (1), Slim Saidi L. (1)
Présentateur : Ben Dhaou Khouloud
Etablissement : (1) Laboratoire de microbiologie, Hôpital Abderrahmane Mami , Ariana, TUNISIE
Objectif - Introduction Streptococcus pneumoniae constitue une cause majeure d’infections respiratoires sévères, de méningites et de bactériémies. En Tunisie, le vaccin antipneumococcique conjugué 10-valent (VPC-10) a été intégré dans le calendrier vaccinal pédiatrique en 2020. L’objectif de cette étude était d’analyser le profil de résistance et les sérotypes circulants avant l’introduction du VPC-10.
Materiels Cette étude rétrospective a été réalisée au laboratoire de microbiologie du CHU Abderrahmane Mami (Ariana, Tunisie). Elle portait sur des souches invasives et non invasives de S.pneumoniae isolées durant la période prévaccinale (janvier 2017- février 2020). L’identification bactérienne a été effectuée par des méthodes conventionnelles complétées par une PCR ciblant le gène CpsA. La sensibilité aux antibiotiques a été étudiée par diffusion en milieu gélosé selon les recommandations du CA-SFM. Le sérotypage a été réalisé par des PCR multiplex.
Resultats Parmi 325 souches étudiées, 84,9% provenaient d’adultes, 95,7% de prélèvements respiratoires, et 4,3% de prélèvements invasifs. Les taux de sensibilité diminuée à la pénicilline G, à l’amoxicilline et au céfotaxime étaient respectivement de 56%, 27,7% et 3,7% sans détection de souches résistantes au céfotaxime. Les résistances à l’érythromycine et à la clindamycine atteignaient respectivement 59,2% et 47,8%. Aucune résistance n’a été détectée pour la pristinamycine, les fluoroquinolones et les glycoppetides. Parmi les 147 souches sérotypées, les sérotypes les plus fréquents étaient 14 (12,4 %), 6A/B (12,4 %) et 19F (10,3 %), inclus dans le VPC-10, suivis des sérotypes 3 (6,9 %) et 19A (5,5 %), non couverts par ce vaccin. Les souches de sensibilité diminuée à la pénicilline G étaient majoritairement associées aux sérotypes 6A/B (79%), 19A (87,5%), 14 (94%) et 19F (100%). Les sérotypes du VPC-10 représentaient 40% des isolats, contre une couverture estimée à 70% avec le VPC-13 et à 80% avec le vaccin polysaccharidique à 23 valences.
Conclusion Les pneumocoques présentaient des niveaux élevés de résistances aux B-lactamines et aux macrolides. Les sérotypes inclus dans le VPC-10 représentaient seulement 40% des isolats. Une surveillance continue de l’épidémiologie, de la résistance aux antibiotiques et de la distribution des sérotypes reste essentielle pour adapter les schémas vaccinaux.
Mots cles Pneumocoque, sérotypage, profil de résistance
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| p 178 ecologie bacterienne peroperatoire in situ de losteite diabetique titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs bardeche trystram b 1 liberge m 1 feron f 3 kevorkian j 3 bercot b 1 2 etablissement 1 service de bacteriologie laboratoire de reference des infections osteoarticulaires lbmr groupe hospitalier saint louis lariboisiere fernand widal aphp paris france 2 universite paris cite inserm umr1137 iame paris france 3 departement de diabetologie et endocrinologie hopital lariboisiere universite paris cite paris france presentateur bardeche trystram benoit |
P-178 - Écologie bactérienne peropératoire in situ de l’ostéite diabétique
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
Auteurs : Bardeche-Trystram B. (1), Liberge M. (1), Feron F. (3), Kevorkian J. (3), Bercot B. (1,2)
Présentateur : Bardeche-Trystram Benoît
Etablissement : (1) Service de Bactériologie, Laboratoire de Référence des Infections ostéoarticulaires (LBMR), Groupe Hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-Fernand Widal, APHP, Paris, FRANCE; (2) Université Paris Cité, Inserm UMR1137, IAME, Paris, FRANCE; (3) Département de diabétologie et Endocrinologie, Hôpital Lariboisière, Université Paris Cité, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionL’infection ostéo-articulaire (IOA) du pied diabétique constitue une complication sévère et fréquente du diabète. Le diagnostic microbiologique repose sur des biopsies osseuses réalisées au bloc opératoire. Le service d’endocrinologie de l’hôpital Lariboisière a mis en place la pratique de biopsie osseuse directement au lit du patient (BOL) comprenant à minima 3 biopsies ostéo-articulaires associées à une ou plusieurs hémocultures.
L’objectif de ce travail est de réaliser une étude rétrospective de la documentation microbiologique des BOL effectuées dans le service d’endocrinologie sur une période de 7 ans
MaterielsAu total, 399 patients ont été inclus dans l’étude avec 1287 BOL et 590 hémocultures prélevés du 07/2018 au 09/2024. Les cultures ont été effectuées en milieu enrichi et incubées jusqu’à 14j. Les bactéries ont été identifiées par spectrométrie de masse sur Vitek MS (bioMérieux, Marcy l’Etoile, France). Les résultats des BOL et des hémocultures ont été analysés en réunions de concertation multidisciplinaire hebdomadaires afin de distinguer les BOL contributives au diagnostic d’IOA et celles liées à contaminations.
ResultatsLes 399 patients inclus étaient 315 hommes (79%) et 84 femmes (21%) avec un âge médian de 66,8 ans. Le nombre moyen de prélèvement était de 3,2. Au total, 302/399 (75,6%) patients ont eu au moins une culture de BOL positive correspondant à 755 des prélèvements. Parmi eux, 36/755 prélèvements (4,7%) correspondaient à une contamination. Les principales espèces bactériennes responsables d’IOA du pied diabétique étaient Staphylococcus aureus (32,7%) dont 2% résistant à la méticilline, Enterococcus sp (15,6%), Pseudomonas aeruginosa (12,2%), Proteus mirabilis (9,6%) et Escherichia coli (7,3%) et 55% des IOA étaient polymicrobiennes. Les hémocultures prélevées au moment de la BOL étaient positives pour 85/399 (21%) patients, près de la moitié 48/85 (57%) identifiaient les mêmes espèces bactériennes que celles isolées dans les BOL.
ConclusionNos résultats sont concordants avec les observations précédemment publiées avec des prélèvements effectués au bloc opératoire. Notre étude rapporte que la pratique de BOL permet (i) un bon rendement diagnostic avec peu de contaminants, (ii) de guider le traitement médical, (iii) d’éviter de recourir à un traitement chirurgical.
Mots clesInfection du pied diabétique – Épidémiologie – Biopsie au lit du patient
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| p 179 osteite du pied diabetique epidemiologie microbiologique delais de positivite des flacons denrichissement au ch valenciennes titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs ramdani m 1 bel hadj t 1 canis f 1 dewulf g 1 diedrich t 1 mazars e 1 paluch m 1 vasseur m 1 gandon f 1 etablissement 1 ch valenciennes valenciennes france presentateur gandon felix |
P-179 - Ostéite du pied diabétique : épidémiologie microbiologique & délais de positivité des flacons d’enrichissement au CH Valenciennes
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Ramdani M. (1), Bel Hadj T. (1), Canis F. (1), Dewulf G. (1), Diedrich T. (1), Mazars E. (1), Paluch M. (1), Vasseur M. (1), Gandon F. (1)
Présentateur : Gandon Félix
Etablissement : (1) CH Valenciennes, Valenciennes, FRANCE
Objectif - Introduction L’ostéite du pied diabétique (OPD) est une complication fréquente du diabète, associée à une morbidité et des coûts élevés. Le diagnostic microbiologique est essentiel pour orienter l’antibiothérapie. Ce travail vise à analyser l’apport des flacons d’hémoculture BD Bactec™ en complément des cultures sur milieux solides, ainsi que les délais de positivité.
Materiels Étude rétrospective menée au Centre Hospitalier de Valenciennes entre janvier 2022 et décembre 2023, incluant les prélèvements ostéo-articulaires en chirurgie vasculaire et diabétologie. Les échantillons ont été ensemencés sur milieux solides (incubés jusqu’à J5) et dans des flacons aérobie/anaérobie (jusqu’à J14). Les flacons positifs précocement étaient maintenus en incubation jusqu’au 5? jour ouvré pour permettre la détection de bactéries à croissance lente. Aucun consensus ne précise le délai optimal d’ouverture post-positivité. Les germes isolés et délais de positivité ont été analysés.
Resultats Parmi 265 dossiers (181 patients), 232 cultures (87,5?%) étaient positives, avec prédominance de profils polymicrobiens (175/265, 66?%). Staphylococcus aureus était l’espèce la plus fréquente (122/596 isolats, 20,5?%), suivie des entérobactéries (104/596, 17,5?%) et des SCN (69/596, 11,6?%). Ces derniers ont permis une détection supplémentaire dans 18/53 cas monomicrobiens (34?%) et 126/175 cas polymicrobiens (72?%), soit 144 dossiers (54,3?%). Sur 745 flacons positifs, 728 (97,7?%) l’étaient avant J3. Les flacons restants correspondaient à des germes déjà identifiés ou à une mycobactérie isolée fortuitement.
Conclusion Les flacons d’hémoculture améliorent la détection des pathogènes dans les OPD, notamment en contexte polymicrobien. Ces résultats soutiennent la possibilité d’une adaptation thérapeutique dès J7, en cohérence avec nos pratiques actuelles (incubation jusqu’à J5 suivie de 48 h pour identification et antibiogramme), sans perte diagnostique. Le fait que les derniers flacons positifs aient été détectés à J3 suggère qu’un raccourcissement de la durée d’incubation pourrait être envisagé, mais nécessite une évaluation ultérieure.
Mots cles Diabète, Ostéite, Pied diabétique, Infections ostéo-articulaires, Délais de positivité.
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| p 180 cefepime vs temocilline dans les infections osteoarticulaires titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs diabate s 1 barre c 1 veziris n 1 malaure c 1 lourtet hascoet j 1 etablissement 1 hopital saint antoine paris france presentateur diabate sarah |
P-180 - Céfépime vs Témocilline dans les infections ostéoarticulaires
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Diabate S. (1), Barre C. (1), Veziris N. (1), Malaure C. (1), Lourtet-Hascoet J. (1)
Présentateur : Diabate Sarah
Etablissement : (1) Hôpital Saint Antoine, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction En France, l’utilisation de céfépime en probabiliste contre les Gram négatifs est souvent recommandée dans les infections ostéoarticulaires. Face à l’augmentation croissante de la résistance aux céphalosporines de 3ème et de 4ème génération (C3G et C4G), la témocilline pourrait être proposée. L’objectif de cette étude est de comparer la sensibilité au céfépime et à la témocilline des entérobactéries dans les infections ostéoarticulaires
Materiels Cette étude rétrospective monocentrique a été réalisée dans les Hôpitaux Universitaires de l’Est Parisien du 07/05/2019 au 23/05/2025. Les prélèvements peropératoires positifs en culture à au moins une entérobactérie ont été inclus. Les caractéristiques microbiologiques et les sensibilités aux antibiotiques des souches isolées ont été extraits
Resultats Trois cent quatre-vingt-un prélèvements peropératoires ostéoarticulaires positifs ont été inclus. Parmi les infections à Enterobacterales, 13% (51/381) de Proteus mirabilis, 21% (79/381) de Escherichia coli, 15% (56/381) du groupe 2 (Klebsiella sp, Citrobacter sp), 47% (180/381) du groupe 3 et 4% (15/381) du groupe 5. Parmi l’ensemble des souches, 11% (42/381), 8% (30/381) et 11% (41/381) étaient résistantes à la témocilline, au céfépime et à la pipéracilline+tazobactam respectivement. Aucune souche des groupes 0 et 5 n’était résistante à la témocilline. Le pourcentage de resistance à la temocilline vs au céfépime était de 15% vs 8%, 16% vs 14% et 5% vs 15% respectivement pour les groupes 1, 2 et 3. Parmi les 30 souches résistantes au céfépime, 77% (23/30) étaient BLSE, 3% (1/30) étaient hyperproductrices de céphalosporinases et 13% (4/30) productrices de carbapénémases. Seules 17% (5/30) étaient sensibles à la pipéracilline+tazobactam vs 43% (13/30) sensibles à la témocilline. Parmi les souches productrices de BLSE, 22% (5/23) étaient sensibles à la pipéracilline+tazobactam et 43% (10/23) étaient sensibles à la témocilline
Conclusion La prévalence de la résistance à la témocilline est faible parmi les entérobactéries isolées dans les infections ostéoarticulaires. Parmi les souches résistantes au céfépime, la témocilline pourrait être une option thérapeutique dans presque la moitié des cas, notamment pour les souches BLSE. Des études multicentriques seraient à poursuivre pour préciser le positionnement de la témocilline dans le traitement des infections ostéoarticulaires
Mots cles osteoarticulaire, temocilline
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| p 182 characteristics of orthopedic surgical site infections caused by ampc enterobacterales titre session pa 07 bacteries a gram positif et oubliees resistance et therapeutique epidemiologie auteurs malaure c 1 pierrat g 1 chopin d 1 rougier e 1 veziris n 1 bastard c 1 lourtet hascoet j 1 etablissement 1 hopital saint antoine paris france presentateur malaure celie |
P-182 - Characteristics of orthopedic surgical site infections caused by AmpC-Enterobacterales
Titre session : PA-07 Bactéries à gram positif et "oubliées" / Résistance et thérapeutique, épidémiologie
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Auteurs : Malaure C. (1), Pierrat G. (1), Chopin D. (1), Rougier E. (1), Veziris N. (1), Bastard C. (1), Lourtet-Hascoet J. (1)
Présentateur : Malaure Célie
Etablissement : (1) Hôpital Saint Antoine, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Surgical site infections (SSI) are a severe complication of orthopedic joint implantation. Gram-negative bacteria are increasingly reported, in particular SSI caused by Enterobacterales producing Amp-C cephalosporinase (AmpC-EB). We aimed to describe the characteristics and the management of these AmpC-EB SSI.
Materiels We performed a retrospective, observational, monocenter study between January 2019 and March 2025. All patients over 18 yo with arthroplasty, whose perioperative samples were positive with AmpC-EB, were included. Demographic, clinical, surgical, and microbiological data were collected.
Resultats Sixty-six patients presented AmpC-EB SSI during the study period. Mean age was 59.9 ± 20.6yo, 39 (59.1%) patients were male, and 28 (42.4%) were immunocompromised (diabetes, cancer, immunosuppressive treatment).
Sites of infections included 20 (30%) knee, 17 (26%) elbow, 14 (21%) hip, 7 (11%) shoulder, 6 (9%) ankle, 1 spine and 1 wrist.
Fifty-six (84.8%) patients exhibited local signs of infection, 31 (55%) had a fistula and 17 (30%) purulent discharge. Early SSI were reported in 41 (62%) cases.
AmpC-EB involved 56 (85%) Enterobacter cloacae complex, 7 (11%) Serratia marcescens, 1 Providencia stuartii, 1 Hafnia alvei, 1 Citrobacter freundii with different susceptibility profiles: 50 (73.2%) wild cephalosporinase, 16 (22.4%) AmpC derepression showing resistance to cefotaxime, tazocillin and ceftriaxone but susceptibility to cefepime and carbapenems, 2 (3%) expressing extended spectrum beta-lactamase (ESBL). SSI were monomocrobial in 34 (51.5%) cases and polymicrobial in 32 (48.5%) cases, main co-infection observed with S. aureus. Empirical treatment was tazocillin with daptomycine, and was switched to carbapenems in case of ESBL, and to cefepime in case of AmpC derepression.
Early SSI (41 cases (62%)) were primarily treated with DAIR (debridement, antibiotics, and implant retention), whereas infections occurring after three months representing 25 (38%) infections with 9 (36%) required material change and 11 (44%) removal with a revision procedure.
Conclusion We report a high occurrence of SSI caused by AmpC-EB. These results may highlight an evolution in bacteria involved in SSI. They also urge us to modify our empirical antibiotic treatment tazocillin with daptomycin, for cefepim with daptomycin to cover all AmpC-EB infections.
Mots cles SSI, AmpC-EB
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| p 183 enjeu diagnostic des pcr hpv faiblement positives titre session pa 08 papillomavirus humain auteurs scohy a 1 2 olive n 1 gerday m 1 doye p 1 zorzi g 1 fontanges q 1 montesinos hernandez m 1 2 rodriguez villalobos h 1 2 kabamba mukadi b 1 2 argudin m 1 etablissement 1 departement des laboratoires cliniques cliniques universitaires saint luc bruxelles belgique 2 institut de recherche experimentale et clinique pole de microbiologie medicale universite catholique de louvain bruxelles belgique presentateur scohy anais |
P-183 - Enjeu diagnostic des PCR HPV faiblement positives
Titre session : PA-08 Papillomavirus humain
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Auteurs : Scohy A. (1,2), Olive N. (1), Gerday M. (1), Doye P. (1), Zorzi G. (1), Fontanges Q. (1), Montesinos Hernandez M. (1,2), Rodriguez-Villalobos H. (1,2), Kabamba Mukadi B. (1,2), Argudin M. (1)
Présentateur : Scohy Anaïs
Etablissement : (1) Département des laboratoires cliniques, Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles, BELGIQUE; (2) Institut de Recherche Expérimentale et Clinique, Pôle de microbiologie médicale, Université Catholique de Louvain, Bruxelles, BELGIQUE
Objectif - IntroductionL’infection persistante par un HPV à haut risque (hrHPV) est une cause nécessaire mais non suffisante au développement du cancer du col de l’utérus. Cela justifie l’usage du test HPV comme outil de dépistage primaire. La majorité des infections étant transitoires, les tests HPV exigent un compromis optimal entre sensibilité et spécificité cliniques vis-à-vis des lésions de haut grade afin de limiter les suivis excessifs. Les sensibilités clinique et analytique diffèrent donc. Notre objectif est d’étudier les cas où un hrHPV est détecté sous le seuil de positivité clinique fixé par le kit utilisé (Ct supérieur au seuil). MaterielsEn mars 2025, 1821 frottis cervico-vaginaux ont été analysés aux Cliniques universitaires St-Luc avec le kit Alinity m HR HPV (Abbott) permettant la détection simultanée des HPV16, HPV18 et HPV45, ainsi que 11 autres hrHPV répartis en 2 groupes (A et B). ResultatsConformément aux critères du kit, 245 (13,5%) échantillons étaient positifs (fig. 1). Parmi les échantillons négatifs, 66 (3,6%) présentaient un hrHPV détectable avec un Ct supérieur au seuil clinique indiquant une charge virale trop faible pour être considérée selon les critères du kit (4 HPV18, 31 HPVA et 31 HPVB). Le Ct moyen du contrôle cellulaire était plus élevé dans ces échantillons (21,43) que dans les échantillons positifs (19,85 ; p<0.05). La cytologie réalisée sur le même prélèvement a révélé 47 ASCUS, 4 LSIL et 1 ASCH. Aucune anomalie cytologique n’a été détectée dans 8 échantillons, tandis que les résultats cytologiques n’étaient pas disponibles pour 6 autres (fig. 2). 25 patientes (37,9%) avec détection d’hrHPV sous le seuil clinique présentaient un antécédent de cytologie anormale (>= ASCUS) et/ou de test HPV positif avec le même génotype. 14 patientes ont eu une biopsie, exploitable pour 9 d’entre elles : 5 lésions de bas grade et 4 sans anomalie histologique. ConclusionLa détection d’une charge virale faible sous le seuil clinique peut refléter un début d’infection, une infection en phase de clairance, une infection latente ou encore un prélèvement suboptimal. Ces données soulignent la complexité d’interprétation des détections d’HPV sous le seuil clinique et la nécessité d’une stratification efficace des risques pour guider la prise en charge clinique. Un suivi à long terme est nécessaire afin d’évaluer la pertinence clinique de ces résultats faiblement positifs. Mots clesHPV, ADN, seuil clinique
 Figure 1. Répartition des génotypes détectés parmi les 245 frottis cervico-vaginaux répondus positifs selon l’interprétation du kit.
 Figure 2. Résultats cytologiques des frottis cervico-vaginaux pour lesquels un hrHPV a été détecté avec un Ct supérieur au seuil clinique établi par la firme. |
| p 184 comparaison des tests hpv adn et arnm en depistage primaire titre session pa 08 papillomavirus humain auteurs scohy a 1 2 lamarti n 2 kabera f 1 zerun m 1 vandendorpe s 1 ngueya tchana f 1 zorzi g 1 montesinos hernandez m 1 2 rodriguez villalobos h 1 2 argudin m 1 kabamba mukadi b 1 2 etablissement 1 departement des laboratoires cliniques cliniques universitaires saint luc bruxelles belgique 2 institut de recherche experimentale et clinique pole de microbiologie medicale universite catholique de louvain bruxelles belgique presentateur scohy anais |
P-184 - Comparaison des tests HPV ADN et ARNm en dépistage primaire
Titre session : PA-08 Papillomavirus humain
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Auteurs : Scohy A. (1,2), Lamarti N. (2), Kabera F. (1), Zerun M. (1), Vandendorpe S. (1), Ngueya Tchana F. (1), Zorzi G. (1), Montesinos Hernandez M. (1,2), Rodriguez-Villalobos H. (1,2), Argudín M. (1), Kabamba Mukadi B. (1,2)
Présentateur : Scohy Anaïs
Etablissement : (1) Département des laboratoires cliniques, Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles, BELGIQUE; (2) Institut de Recherche Expérimentale et Clinique, Pôle de microbiologie médicale, Université Catholique de Louvain, Bruxelles, BELGIQUE
Objectif - Introduction En 2025, la Belgique a introduit le test HPV comme examen primaire pour le dépistage du cancer du col de l’utérus : le dépistage cytologique tri-annuel est remplacé par un test HPV réalisé tous les 5 ans chez les patientes âgées de 30 à 64 ans. Les tests moléculaires validés pour ce dépistage ciblent soit l’ADN, traduisant la présence du virus, soit l’ARNm des oncoprotéines virales E6/E7 indicateur d’une expression virale active. Le test ADN Alinity m HR HPV (Abbott Molecular) et le test ARNm Aptima HPV combiné au test Aptima HPV 16 18/45 (Hologic) ont la même place dans l’algorithme officiel de dépistage et de suivi. Nous avons comparé rétrospectivement les résultats obtenus avec ces 2 tests.
Materiels Le test Alinity détecte simultanément les HPV16, HPV18 et HPV45, ainsi que 11 autres HPV répartis en 2 groupes (A et B). La combinaison des 2 tests Aptima permet la détection de 14 HPV et l’identification des HPV16 et 18/45. 123 frottis cervico-vaginaux ont été sélectionnés selon leur résultat initial avec le test Alinity : 60 positifs, 21 négatifs, et 47 échantillons douteux, c’est à dire répondus négatifs par le test Alinity mais pour lesquels un HPV a été détecté avec un Ct supérieur au seuil clinique du fabricant.
Resultats Parmi les 81 échantillons positifs et négatifs, 14 (17,3%) présentaient des résultats discordants : 11 échantillons positifs avec le test ADN (dont 3 HPV16) se sont révélés négatifs avec le test ARN, et à l’inverse 3 échantillons négatifs en ADN se sont révélés positifs en ARN (dont 1 HPV 18/45). Parmi ces patientes, 7/11 (Alinity+/Aptima-) et 2/3 (Alinity-/Aptima+) présentaient des antécédents cytologiques anormaux (>= ASCUS) et/ou un test HPV positif antérieur. Parmi les 47 échantillons douteux, 13 (27,7%) étaient positifs en ARN, avec concordance des génotypes à l’exception d’un échantillon : un HPV16 et un HPVA co-détectés en ADN, mais uniquement un HPVA détecté en ARN. Dix-huit (38,3%) de ces 47 patientes présentaient des antécédents cytologiques anormaux (>= ASCUS) et/ou un test HPV positif antérieurement.
Conclusion Ces résultats illustrent des différences entre les tests ADN et ARNm en terme de sensibilité clinique et soulignent la complexité d’interprétation des détections d’HPV sous le seuil clinique. Un suivi à long terme est nécessaire afin d’évaluer la pertinence clinique de ces résultats faiblement positifs.
Mots cles Human papillomavirus; ARNm E6/E7; ADN
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| p 185 prevalence hospitaliere des hpv haut risque chez les femmes depistees titre session pa 08 papillomavirus humain auteurs yacoub n 1 di domizio n 2 ramanah r 3 lepiller q 1 2 4 pretet j 2 4 5 etablissement 1 laboratoire de virologie chu de besancon besancon france 2 universite marie et louis pasteur cnrs chrono environnement umr 6249 besancon france 3 service de gynecologie obstetrique chu besancon besancon france 4 centre national de reference papillomavirus chu besancon besancon france 5 laboratoire de biologie cellulaire et moleculaire chu besancon besancon france presentateur yacoub nadia |
P-185 - Prévalence hospitalière des HPV haut-risque chez les femmes dépistées
Titre session : PA-08 Papillomavirus humain
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Auteurs : Yacoub N. (1), Di Domizio N. (2), Ramanah R. (3), Lepiller Q. (1,2,4), Prétet J. (2,4,5)
Présentateur : Yacoub Nadia
Etablissement : (1) Laboratoire de virologie, CHU de Besançon, Besançon, FRANCE; (2) Université Marie et Louis Pasteur CNRS, Chrono-environnement (UMR 6249), Besançon, FRANCE; (3) Service de gynécologie-Obstétrique, CHU Besançon, Besancon , FRANCE; (4) Centre National de Référence Papillomavirus, CHU Besançon, Besançon, FRANCE; (5) Laboratoire de biologie cellulaire et moléculaire, CHU Besançon, Besançon , FRANCE
Objectif - IntroductionLa détection des papillomavirus humains à haut risque oncogène (HPVhr) est à la base du dépistage primaire du cancer du col de l’utérus (CCU) dans de nombreux pays. Cette étude vise à évaluer la prévalence et la distribution des HPVhr dans une population française de femmes participant au dépistage.
MaterielsToutes les femmes de 30 à 65 ans ayant bénéficié d’un test HPV dans le cadre du dépistage organisé du CCU au CHU de Besançon entre mars 2021 et décembre 2024 ont été inclues. Les frottis cervicaux ont été déchargés dans un milieu ThinPrep PreservCyt et analysés pour la détection des HPVhr par le test Alinity m HR HPV Assay (Abbott). Les données collectées à partir du système de gestion informatique du laboratoire comprenaient l’âge, le statut vaccinal, la présence d’une immunodépression et les antécédents de traitement d’une lésion cervicale. Resultats9 109 femmes âgées de 30 à 65 ans ont bénéficié d’un test HPV durant la période étudiée. La prévalence globale des HPV était de 12,5 %, avec un maximum de 21 % dans la tranche d’âge [30-35[ ans. Les génotypes non ciblés par la vaccination (HPV35, 39, 51, 56, 59, 66 et 68) étaient les plus fréquents, quelle que soit la tranche d’âge. La prévalence des HPV était plus élevée chez les femmes immunodéprimées (16,3 %) ou ayant déjà été traitées pour une lésion cervicale (27,6 %). Chez les femmes ayant un antécédent de traitement de lésion cervicale, l’HPV16 était le génotype le plus fréquemment détecté dans certaines tranches d’âge. ConclusionDans cette cohorte hospitalière, la prévalence des HPVhr était comparable à celle rapportée dans des études menées à l’international. Le risque d’infection par un HPVhr était plus élevé chez les jeunes femmes, les femmes immunodéprimées et celles ayant un antécédent de traitement pour lésion cervicale.
Mots clesprévalence HPV, génotypage, dépistage du cancer du col de l’utérus
cancer du col de l’utérus (CCU)
papillomavirus humains à haut risque oncogène (HPVhr) |
| p 186 epidemiologie genotypique des papillomavirus humains en tunisie titre session pa 08 papillomavirus humain auteurs ben ali n 1 ben moussa m 1 zaafrane i 1 takali f 1 ben moussa m 1 etablissement 1 laboratoire de virologie hopital millitaire principal d instruction de tunis tunis tunisie presentateur ben ali nadhir |
P-186 - Epidémiologie génotypique des papillomavirus humains en Tunisie
Titre session : PA-08 Papillomavirus humain
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Auteurs : Ben Ali N. (1), Ben Moussa M. (1), Zaafrane I. (1), Takali F. (1), Ben Moussa M. (1)
Présentateur : Ben Ali Nadhir
Etablissement : (1) LABORATOIRE DE VIROLOGIE, HOPITAL MILLITAIRE PRINCIPAL D'INSTRUCTION DE TUNIS, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de l'infection sexuellement transmissible la plus fréquente.
Certains génotypes de ces virus sont oncogènes induisant surtout le cancer du col de l'utérus. Actuellement, une vaccination adaptée permet de prévenir contre certains génotypes oncogènes.
Cette étude a pour but d'analyser la prévalence et la répartition génotypique des HPV chez une population féminine tunisienne recrutée entre 2024 et 2025 et issue de différentes régions du pays.
Materiels Cette étude multicentrique rétrospective a été menée au sein du laboratoire de virologie de l'hôpital militaire principal d'instruction de Tunis entre mai 2024 et juillet 2025. Des prélèvements cervico-vaginaux étaient réalisés à l'aide d'une cytobrosse au niveau de l'endocol, et déchargés dans le milieu de transport et de conservation CareHPV Collection Medium®. La détection du HPV était faite par une RT-PCR utilisant le kit Neu MoDx™ HPV Test Strip (QIAGEN®). Tous les prélèvements positifs étaient génotypés par RT-PCR à l'aide du kit Anyplex™ || HPV28 Detection (Seegene®) permettant de détecter 28 génotypes de HPV dont 19 oncogènes.
Resultats Cette étude a inclus 1856 femmes présentant des âges extrêmes allant de 21 à 75 ans. La PCR était positive chez 61 femmes, soit une prévalence de 3.29%. Le génotypage effectué pour les prélèvements positifs avait montré une répartition génotypique très hétérogène. En effet 54.1% des génotype étaient oncogènes (16, 18, 31, 33, 35,39, 45, 51, 52, 53, 58, 59, 68) dont les plus fréquents étaient les génotypes 52, 33 et 16 avec des pourcentages respectifs de 9.8%, 9.8% et 6.5%. D'autres génotypes à haut risque (53, 31, 68 et 45) étaient également isolés avec des pourcentages allant de 1.6% à 4.9%. Le complexe 52 33 35 58 était détecté dans 6.5% des HPV positifs.
Conclusion Bien que la prévalence de l'infection par le HPV est faible en Tunisie, la nouvelle stratégie vaccinale instaurée récemment et ciblant les génotypes 6 -11-16 et 18 ne s'adapte pas à ces données épidémiologiques, elle devrait couvrir en plus les autres HPV oncogènes comme les types 52,33 très présents dans notre population et ceci grâce au vaccin nanovalent recommandé actuellement.
Mots cles Papillomavirus humains, Épidémiologie, Génotypage moléculaire, HPV Oncogènes , Vaccination, Tunisie
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| p 187 hpv rna seq un test ngs cible pour le triage moleculaire des lesions cervicales de haut grade chez les femmes positives au hpv titre session pa 08 papillomavirus humain auteurs faillace thiesen j 2 jacquemet e 3 campagne p 3 dheilly n 2 vitrenko y 4 drali r 1 mercadal m 1 arliaud j 1 boulme r 1 deblir l 5 gonzalez d 1 modol a 6 monot m 4 sayada c 5 zuco g 1 mohamed s 1 eloit m 2 perot p 2 etablissement 1 abl diagnostics marseille france 2 institut pasteur unite decouverte des pathogenes paris france 3 institut pasteur centre de bioinformatique et de biostatistiques paris france 4 institut pasteur plateforme biomics paris france 5 abl sa luxembourg luxembourg 6 abl therapyedge sl barcelone espagne presentateur mohamed sofiane |
P-187 - HPV RNA-Seq : un test NGS ciblé pour le triage moléculaire des lésions cervicales de haut grade chez les femmes positives au HPV
Titre session : PA-08 Papillomavirus humain
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Auteurs : Faillace Thiesen J. (2), Jacquemet E. (3), Campagne P. (3), Dheilly N. (2), Vitrenko Y. (4), Drali R. (1), Mercadal M. (1), Arliaud J. (1), Boulmé R. (1), Deblir L. (5), Gonzalez D. (1), Modol A. (6), Monot M. (4), Sayada C. (5), Zuco G. (1), Mohamed S. (1), Eloit M. (2), Pérot P. (2)
Présentateur : Mohamed Sofiane
Etablissement : (1) Abl Diagnostics, Marseille, FRANCE; (2) Institut Pasteur, Unité Découverte des Pathogènes , Paris, FRANCE; (3) Institut Pasteur, Centre de Bioinformatique et de Biostatistiques , Paris, FRANCE; (4) Institut Pasteur, Plateforme Biomics , Paris, FRANCE; (5) ABL SA, Luxembourg, LUXEMBOURG; (6) ABL TherapyEdge SL., Barcelone, ESPAGNE
Objectif - IntroductionLe cancer du col de l’utérus, causé par une infection à papillomavirus humain à haut risque (hrHPV), reste une cause majeure de mortalité féminine liée au cancer dans le monde. Les tests moléculaires actuels détectent ces infections avec une haute sensibilité, mais leur faible valeur prédictive positive (VPP) pour les lésions précancéreuses entraîne de nombreux suivis et interventions inutiles chez des patientes dont l’infection se résorberait spontanément. Il est donc crucial de disposer d’un test de triage moléculaire plus spécifique, capable de distinguer les infections cliniquement pertinentes.
MaterielsNous présentons le test HPV RNA-Seq (ABL Diagnostics), un test ciblé d’ARN par séquençage de nouvelle génération (NGS) conçu pour détecter des biomarqueurs associés aux lésions intra-épithéliales squameuses de haut grade (HSIL), stade précancéreux du cancer du col. Le test utilise des prélèvements cytologiques liquides standards, avec extraction d’ARN, rétrotranscription, préparation des librairies et séquençage NGS. Des algorithmes d’apprentissage automatique intègrent les biomarqueurs viraux et cellulaires pour générer un score corrélé à la présence de lésions HSIL. Les performances ont été évaluées sur une cohorte de 302 patientes. La compatibilité du test a été confirmée sur plusieurs plateformes, notamment le nouvel instrument MiSeq i100 (Illumina).
ResultatsLe test a permis l’amplification et la détection des transcrits des types hrHPV et des gènes hôtes liés aux lésions HSIL. Il présente une VPP supérieure à celle d’autres tests moléculaires commercialisés. La validation sur le système MiSeq i100 a démontré la robustesse, la reproductibilité et l’adaptabilité du protocole aux environnements cliniques et décentralisés. Le processus est également compatible avec les flux de travail de dépistage de routine.
ConclusionLe test HPV RNA-Seq représente une solution prometteuse pour le triage moléculaire des lésions précancéreuses chez les femmes positives au hrHPV. Sa compatibilité avec la plateforme MiSeq i100 et son analyse automatisée confèrent une grande flexibilité pour une utilisation en routine. En augmentant la VPP pour la détection des lésions précancéreuses, ce test moléculaire de triage pourrait réduire les surtraitements et les biopsies inutiles dans les programmes de dépistage du cancer du col de l’utérus.
Mots clesHPV, NGS, triage moléculaire
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| p 188 emergences virales detectees par metagenomique un focus sur monkeypox titre session pa 09 virus emergents auteurs le guern e 1 mohamed s 3 josse t 1 drali r 3 deblir l 4 gonzalez d 3 schvoerer e 1 2 etablissement 1 chru de nancy nancy france 2 universite de lorraine cnrs lcpme nancy france 3 abl diagnostics paris france 4 abl sa luxembourg luxembourg presentateur le guern emma |
P-188 - Emergences virales détectées par métagénomique, un focus sur Monkeypox
Titre session : PA-09 Virus émergents
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Auteurs : Le Guern E. (1), Mohamed S. (3), Josse T. (1), Drali R. (3), Deblir L. (4), Gonzalez D. (3), Schvoerer E. (1,2)
Présentateur : Le Guern Emma
Etablissement : (1) CHRU de Nancy, Nancy, FRANCE; (2) Université de Lorraine, CNRS, LCPME, Nancy, FRANCE; (3) ABL Diagnostics, Paris, FRANCE; (4) ABL SA, Luxembourg, LUXEMBOURG
Objectif - Introduction Les émergences virales représentent un enjeu majeur de santé publique, amplifié par la mondialisation, les interactions croissantes entre humains et animaux et l’impact du changement climatique sur la biodiversité et les vecteurs viraux. Le développement d’outils capables de détecter précocement ces agents constitue une priorité. La métagénomique (mNGS), qui permet l’identification non ciblée des virus à génome ADN ou ARN dans un échantillon, est en cours de développement au Laboratoire de Virologie du CHRU de Nancy, établissement de santé de référence national pour le risque épidémique et biologique (ESRN-REB).
Materiels Dans cette étude pilote, six échantillons issus de trois patients ont été analysés : deux prélèvements respiratoires positifs au SARS-CoV-2 (variant 24E/MC.2.1) et quatre prélèvements génitaux positifs au virus Monkeypox clade 2. Plusieurs protocoles de pré-traitement ont été comparés (filtration, digestion par DNase, extraction selon Boom et al., déplétion des ARN ribosomaux), suivis d’une préparation de librairies (TruePrep RNA Library Prep Kit, Vazyme®) et d’un séquençage NGS (MiSeq, Illumina®). L’analyse bio-informatique réalisée via Galaxy, CZ Id et MicrobioChek® (ABL SA, Luxembourg) a permis de confirmer la détection et la caractérisation génomique des virus attendus.
Resultats Les résultats montrent que les protocoles mis en place ont permis la détection et le typage des virus ciblés, mais avec une variabilité importante selon les protocoles : nombre de reads spécifiques (448 à 262 169), couverture génomique (37,9 à 100 %) et profondeur (1,8x à 18,3x). Le protocole le plus performant combine filtration et double digestion DNase, garantissant une meilleure sensibilité et une couverture plus robuste. Les autres agents détectés (< 5 % des reads) correspondent majoritairement à la flore commensale.
Conclusion Ces résultats soulignent la puissance de la mNGS pour l’investigation des émergences virales, mais également la nécessité de standardiser les protocoles expérimentaux et analytiques. Une telle harmonisation est essentielle pour assurer la reproductibilité, améliorer la sensibilité et la spécificité, et faciliter le déploiement de la mNGS en pratique hospitalière dans un contexte d’alerte épidémique.
Mots cles Métagénomique, émergence virale, NGS
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| p 189 chikungunya deux trod evalues face a lurgence sanitaire titre session pa 09 virus emergents auteurs kriesche l 1 barbry a 1 garcia m 1 etablissement 1 eurofins biomnis lyon france presentateur barbry alexia |
P-189 - Chikungunya : deux TROD évalués face à l’urgence sanitaire
Titre session : PA-09 Virus émergents
Auteurs : Kriesche L. (1), Barbry A. (1), Garcia M. (1)
Présentateur : Barbry Alexia
Etablissement : (1) Eurofins Biomnis, Lyon, FRANCE
Objectif - IntroductionLe chikungunya est une arbovirose transmise par les moustiques Aedes, responsable d’un syndrome fébrile aigu avec arthralgies invalidantes persistantes. Dans un contexte de résurgence à La Réunion et d’émergence de cas autochtones en métropole, la détection rapide est un enjeu de santé publique. De plus, la mise sur le marché du vaccin IXCHIK® marque un progrès prometteur, bien que sa diffusion reste limitée (non remboursé). Dans ce contexte, le diagnostic des infections et l’identification des sujets naïfs — non immunisés — est essentielle pour optimiser la stratégie vaccinale. Un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) pourrait permettre une évaluation sérologique simple, notamment dans les situations d’épidémies pour un tri efficace des patients éligibles à vaccination. Dans ce contexte nous avons évalué 2 TROD IgG/IgM anti-chikungunya qui ne sont pas encore commercialisé MaterielsDans cette étude rétrospective, deux TROD IgM/IgG ont été évalués au laboratoire Eurofins-Biomnis (février-mars 2025) sur des sérums caractérisés en ELISA Euroimmun Anti-Chikungunya Virus IgM/IgG conservés à -20 °C, selon les recommandations fabricants. ResultatsLe TROD 1 ne détecte ni IgM ni IgG, même en cas d’index ELISA élevé. Aucune coloration des bandes IgG et IgM n’a été observée, traduisant une sensibilité nulle et une absence totale de pertinence diagnostique.
Le TROD 2 semble présenter une anomalie de conception : la bande IgG reste non colorée même en présence d’IgG confirmées par ELISA, tandis que la bande IgM se colore en présence d’IgG (et non d’IgM), suggérant une inversion des cibles ou une mauvaise spécificité des anticorps utilisés. Les IgM ne sont jamais détectées. ConclusionLes deux TROD présentent des défauts majeurs. Le TROD 2 est faussé par une probable inversion ou défaut de spécificité des anticorps coatés. Le TROD 1, sans réactivité, est inapte à l’usage clinique. Une validation complémentaire et une révision de conception sont indispensables avant toute prévision de commercialisation. Mots clesChikungunya ; TROD ; IgM/IgG
 Sérums utilisés pour l'évaluation des performances
 Synthèse des résultats
 Tableau récapitulatif des performances des TROD |
| p 191 evaluation du test discriminant tib molbiol wnv usuv sur cobas 8800 roche titre session pa 09 virus emergents auteurs tanguy g 1 lacoste m 3 delette a 3 maugard c 3 guillet m 4 gallian p 2 guillon l 2 etablissement 1 etablissement francais du sang bretagne brest france 2 etablissement francais du sang siege la plaine saint denis france 3 etablissement francais du sang occitanie montpellier france 4 etablissement francais du sang cpdl angers france presentateur tanguy gaelle |
P-191 - Evaluation du test discriminant TIB Molbiol WNV/USUV sur Cobas® 8800 (Roche)
Titre session : PA-09 Virus émergents
Auteurs : Tanguy G. (1), Lacoste M. (3), Delette A. (3), Maugard C. (3), Guillet M. (4), Gallian P. (2), Guillon L. (2)
Présentateur : Tanguy Gaëlle
Etablissement : (1) Etablissement Français du Sang Bretagne, Brest, FRANCE; (2) Etablissement Français du Sang - Siège, La Plaine Saint Denis, FRANCE; (3) Etablissement Français du Sang Occitanie, Montpellier, FRANCE; (4) Etablissement Français du Sang CPDL, Angers, FRANCE
Objectif - Introduction Le test cobas® WNV pour cobas® 8800 (Roche Diagnostics) est très sensible mais présente des réactions croisées avec des flavivirus génétiquement proches, notamment avec le virus Usutu (USUV) qui co-circule en France avec le virus West Nile (WNV). Le Haut Conseil de la Santé Publique recommande de mettre en place des tests de discrimination pour différencier ces 2 virus et mettre en œuvre les mesures de prévention adaptées.
Dans cette perspective, les plateaux de Qualification Biologique des Dons de l’EFS ont évalué le test discriminant WNV / USUV de TIB Molbiol sur le cobas® 8800 et ont comparé leurs résultats avec la méthode de routine cobas® WNV.
Materiels En vue d’une validation de méthode multisites et multi-techniques, le service EFS réactifs a préparé l’ensemble des échantillons et panels permettant une comparaison entre les différents acteurs. Des gammes de dilutions ont été préparées à partir des standards internationaux et matériaux de référence de l’OMS pour les lignées 1 et 2 du WNV, ainsi que de surnageant de culture cellulaire infectée par USUV. 42 échantillons de patients dépistés positifs en QBD et confirmés par le CNR ont été testés avec le test discriminant pour évaluer la sensibilité diagnostique.
Resultats La sensibilité analytique, calculée par probit analysis, est équivalente pour WNV-1 et WNV-2 entre le test cobas® WNV et le test discriminant (p-values 0.495 et 0.153, respectivement). La sensibilité analytique pour USUV est meilleure pour le test discriminant (p-value = 0.016). Parmi les 42 échantillons non négatifs en QBD (cobas® WNV), les résultats du test discriminant sont 100% cohérents avec ceux du CNR pour 20 USUV et 12 WNV. Dans 10 cas, le résultat a été négatif pour les tests discriminant et CNR, probablement dû à des charges virales trop faibles ou des réactions non spécifiques.
Conclusion Notre process de fabrication, certifié ISO 13485, permet la fourniture de produits de qualité contrôlés et reproductibles, prêts à l’emploi, en quantités suffisantes et adaptés aux besoins des utilisateurs, participant à l’harmonisation des pratiques. Cette approche standardisée assure également notre réactivité pour répondre à tout nouveau besoin face au risque d’émergence de nouveaux virus d’intérêt transfusionnel. Notre étude a montré que le test discriminant TIB Molbiol pourrait donc être utilisé avec des résultats équivalents en sensibilité au test cobas® WNV.
Mots cles WNV, USUTU
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| p 192 virus oropouche evaluation de deux techniques rt pcr pour lanalyse dechantillons de serum au bresil titre session pa 09 virus emergents auteurs bonela l 2 del piero j 2 damasceno t 2 capucho i 2 rottengatter k 1 garcin d 1 timm m 1 heitmann a 1 etablissement 1 altona diagnostics hamburg allemagne 2 laboratorio central de saude publica lacen es espirito santo bresil presentateur garcin damien |
P-192 - Virus Oropouche : Évaluation de deux techniques RT-PCR pour l’analyse d’échantillons de sérum au Brésil
Titre session : PA-09 Virus émergents
Auteurs : Bonela L. (2), Del Piero J. (2), Damasceno T. (2), Capucho I. (2), Rottengatter K. (1), Garcin D. (1), Timm M. (1), Heitmann A. (1)
Présentateur : Garcin Damien
Etablissement : (1) Altona Diagnostics, Hamburg, ALLEMAGNE; (2) Laboratório Central de Saúde Pública (LACEN-ES), Espirito Santo, BRESIL
Objectif - Introduction Le virus Oropouche (OROV), genre Orthobunyavirus (famille des Peribunyaviridae), est transmis principalement par des moucherons piqueurs et possiblement par des moustiques. Il provoque une fièvre aiguë ; la plupart des cas évoluent favorablement, mais des atteintes neurologiques sévères peuvent survenir.
Plusieurs tests de laboratoire ont été développés, mais des tests commerciaux robustes restent rares. L’objectif de cette étude est de comparer les performances du kit commercial RealStar® Oropouche Fever RT-PCR Kit 1.0 (altona Diagnostics) et d’un test développé en laboratoire (LDT) au LACEN-ES (Laboratorio Central do Espírito Santo) sur des échantillons de sérum.
Materiels 52 échantillons préalablement testés (LDT LACEN-ES) ont été sélectionnés : 25 échantillons sériques positifs pour OROV et 27 négatifs. Tous les échantillons ont été extraits selon le protocole du kit Loccus EXTRACTA® KIT – DNA e RNA DE PATÓGENOS, en combinaison avec l’instrument TANBead Maelstrom 9600. Le LDT et le kit RealStar® Oropouche Fever RT-PCR Kit 1.0 ont été utilisés et analysés sur le QuantStudio™ 6 Flex.
Resultats Parmi les 25 échantillons sériques « OROV détecté », 24 ont été positifs à la fois avec le LDT et le kit RealStar® Oropouche Fever RT-PCR Kit 1.0, tandis qu’un échantillon a montré une discordance. Sur 27 échantillons « non détectés », 25 ont donné des résultats négatifs concordants avec les deux méthodes. Deux échantillons ont été jugés invalides.
En excluant ces deux résultats invalides, la sensibilité du kit RealStar® Oropouche Fever RT-PCR 1.0 a été calculée à 96 % et sa spécificité à 100 %, en comparaison avec les résultats du LDT de référence du LACEN-ES.
Conclusion Malgré une unique discordance, le kit RealStar® Oropouche Fever RT-PCR Kit 1.0* s’est révélé compatible avec les tests de routine du laboratoire, constituant ainsi un outil utile pour le diagnostic rapide des infections par le virus Oropouche.
Mots cles Oropouche; Orthobunyavirus; Peribunyaviridae; RT-PCR; RealStar®; LDT; LACEN-ES; Brésil; Sérum
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| p 193 evaluation des performances du test multiplex standard m10 arbovirus panel titre session pa 09 virus emergents auteurs bellecave p 1 reau m 1 burrel s 1 2 pezzi l 3 4 durand g 3 4 grard g 3 4 jaffar bandjee m 5 6 frumence e 5 6 zemali n 1 etablissement 1 service de virologie chu de bordeaux bordeaux france 2 cnrs umr 5234 fundamental microbiology and pathogenicity universite de bordeaux bordeaux france 3 centre national de reference des arbovirus inserm irba marseille france 4 unite des virus emergents marseille france 5 service de microbiologie chu de la reunion saint denis reunion 6 centre national de reference associe des arbovirus chu de la reunion saint denis reunion presentateur zemali nael |
P-193 - Evaluation des performances du test multiplex Standard M10 Arbovirus Panel
Titre session : PA-09 Virus émergents
Voir le poster
Auteurs : Bellecave P. (1), Réau M. (1), Burrel S. (1,2), Pezzi L. (3,4), Durand G. (3,4), Grard G. (3,4), Jaffar-Bandjee M. (5,6), Frumence E. (5,6), Zemali N. (1)
Présentateur : Zemali Naël
Etablissement : (1) Service de Virologie, CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) CNRS UMR 5234, Fundamental Microbiology and Pathogenicity, Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (3) Centre National de Référence des Arbovirus, Inserm-IRBA, Marseille, FRANCE; (4) Unité des Virus Emergents, Marseille, FRANCE; (5) Service de Microbiologie, CHU de La Réunion, Saint-Denis, REUNION; (6) Centre National de Référence associé des Arbovirus, CHU de La Réunion, Saint-Denis, REUNION
Objectif - Introduction A l’heure du réchauffement climatique, les arboviroses sont des infections (ré)émergentes dont le diagnostic biologique devient un enjeu majeur. Le panel Arbovirus sur l’automate de point-of-care STANDARD M10 (SD Biosensor) permet la détection combinée par RT-PCR en 60 minutes des virus de la dengue (DENV) avec sérotypage, du chikungunya (CHIKV), Zika (ZIKV), West-Nile (WNV) et de la fièvre jaune (YFV).
En collaboration avec le CNR des Arbovirus, nous avons évalué les performances de ce test.
Materiels Quarante-cinq échantillons positifs à DENV, CHIKV, ZIKV, WNV et YFV ont été testés avec le panel M10 Arbovirus au CHU de Bordeaux. Il s’agissait d’échantillons cliniques (plasma et/ou sérum), de contrôles qualité et de dilutions de surnageants de cultures virales fournis par le CNR. Les résultats (cycles seuils, Ct) ont été comparés à ceux obtenus avec les techniques RT-PCR simplexes RealStar® (Altona).
Resultats Les 11 échantillons DENV+ inclus (9 DENV-1 à 4 + 2 non typables) ont tous été détectés et typés par le M10 avec des Ct plus précoces qu’en RT-PCR DENV RealStar®, sauf pour DENV-2. Les Ct obtenus sur des couples plasma/sérum pour 3 patients (DENV-1, 2 et 3) étaient comparables.
Parmi les 19 échantillons CHIKV+ testés, les 11 de lignage ECSA inclus (dont ECSA-3/IOL) ont été détectés avec des Ct comparables à la RT-PCR CHIKV RealStar®. Seuls 2 des 6 échantillons de lignage Asian inclus ont été détectés par le M10 (ceux avec les Ct les plus précoces en RT-PCR simplexe), mais avec un Ct plus tardif (+5 Ct), les 4 autres ayant été rendus négatifs, tout comme les 2 échantillons de lignage WA inclus.
Sur les 5 échantillons ZIKV+ testés, les 2 de lignage Asian ont été détectés avec des Ct comparables à la RT-PCR ZIKV RealStar® mais les 3 de lignage African ont été rendus négatifs.
Les 8 échantillons WNV+ inclus (lignage 2) ont tous été détectés avec des Ct comparables à la RT-PCR WNV RealStar®.
Le seul échantillon YFV+ testé a bien été détecté par le M10.
Conclusion Le test M10 Arbovirus Panel est facile et rapide à réaliser et ses performances sont très satisfaisantes pour DENV et WNV. En revanche, il semble exister un défaut de sensibilité sur les souches CHIKV WA et Asian et ZIKV African. Concernant YFV, notre échantillonnage est trop restreint pour conclure.
Une étude multicentrique actuellement menée par le CNR permettra de confirmer ces premiers résultats.
Mots cles Arboviroses, Diagnostic, STANDARD M10
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| p 194 epidemiologie des infections virales respiratoires en milieu geriatrique titre session pa 10 virus respiratoires auteurs mouna l 1 etablissement 1 service de virologie hopital paul brousse villejuif france presentateur mouna lina |
P-194 - Épidémiologie des infections virales respiratoires en milieu gériatrique
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
Auteurs : Mouna L. (1)
Présentateur : Mouna Lina
Etablissement : (1) Service de Virologie - Hôpital Paul Brousse , Villejuif, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections respiratoires virales constituent une cause majeure de morbidité chez les personnes âgées hospitalisées. L’émergence du SARS-CoV-2 a profondément perturbé l’équilibre des virus respiratoires saisonniers, modifiant durablement leur circulation. Dans ce contexte, les patients gériatriques, particulièrement vulnérables du fait de leur âge, de leur dépendance et de leurs comorbidités, représentent une population à risque nécessitant une surveillance spécifique. L’objectif de ce travail est de décrire l’évolution de l’écologie virale respiratoire chez les patients âgés hospitalisés entre 2018 et 2024. Une étude rétrospective a été menée dans trois hôpitaux AP-HP du groupe hospitalier Paris-Saclay, avec un focus sur l’impact du SARS-CoV-2 et l’analyse en cours des clusters survenus en USLD.
Materiels Étude rétrospective multicentrique portant sur 1 641 patients hospitalisés en gériatrie entre 2018 et 2024 (SSR, USLD, SSR Alzheimer). Les données virologiques, cliniques et épidémiologiques ont été analysées. Une étude complémentaire, en cours, examine les clusters identifiés en USLD entre 2023 et 2025.
Resultats Avant 2020, les RHVENT, VRS et virus grippaux dominaient. L’arrivée du SARS-CoV-2 a entraîné une quasi-disparition des virus classiques, favorisée par un R0 élevé et les mesures sanitaires. Dès 2022, une rediversification virale est observée. Les RHVENT et le VRS réémergent, notamment en USLD. La population étudiée est majoritairement féminine (63 %) et très âgée (87 % ≥ 80 ans). Les clusters récents, encore en analyse, semblent liés à la promiscuité et à la dépendance des résidents. Les co-infections (notamment VRS-SARS-CoV-2) augmentent depuis 2023. Plusieurs facteurs cliniques, immunologiques et organisationnels pourraient influencer la sévérité des infections.
Conclusion Entre 2018 et 2024, les infections respiratoires virales ont principalement touché des patients très âgés, majoritairement des femmes. Le SARS-CoV-2 a dominé depuis 2020, suivi du VRS et des rhinovirus/entérovirus. Dès 2023, une diversification virale réapparaît, soulignant la vulnérabilité persistante de cette population fragile. L’analyse en cours des clusters permettra d’orienter les stratégies de prévention et de prise en charge adaptées à cette population fragile.
Mots cles COVID-19, infections respiratoires, gériatrie, VRS, USLD, clusters, co-infections, surveillance
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| p 195 detection du sars cov 2 influenza a b et vrs grace au nouveau systeme flashdetect titre session pa 10 virus respiratoires auteurs legrand a 1 verbelen v 1 roussel g 1 etablissement 1 laboratoire de biologie clinique clinique saint pierre ottignies belgique presentateur legrand astrid |
P-195 - Détection du SARS-CoV-2, Influenza A/B et VRS grâce au nouveau système FlashDetect™
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
Voir le poster
Auteurs : Legrand A. (1), Verbelen V. (1), Roussel G. (1)
Présentateur : Legrand Astrid
Etablissement : (1) Laboratoire de Biologie Clinique, Clinique Saint-Pierre, Ottignies, BELGIQUE
Objectif - IntroductionLe nouveau système FlashDetect™ permet la détection simultanée des virus respiratoires SARS-CoV-2, Influenza A/B et du virus respiratoire syncitial (VRS) grâce au kit « LyocartE SARS-CoV-2/FluA/FluB/RSV » (Coyote Bioscience®). Ce kit utilise la technique de PCR en temps réel combinée à l’analyse de la courbe de fusion pour permettre la différenciation entre l’Influenza A et B. Ce test a été comparé au kit « Xpert® Xpress CoV-2/Flu/RSV Plus » sur l’appareil GeneXpert® (Cepheid®). La reproductibilité du kit LyocartE a également été évaluée.
Materiels64 échantillons frais ou décongelés ont été sélectionnés et analysés en parallèle sur les appareils GeneXpert® et FlashDetect™ : 59 frottis nasopharyngés (milieu Vacuette® - Greiner), 4 frottis eSwab® Amies et 1 frottis eSwab® UTM.
9 contrôles QCMD 2025 Respiratory I Plus EQA - RESPIplus25C1A ont également été testés.
Les cas discordants ont été départagés selon un consensus 2/3 à l’aide du kit « NeuMoDx™ FluA/FluB/RSV/SARS-CoV-2 » sur l’appareil NeuMoDx™ 96 Molecular System (Qiagen ®). ResultatsLe pourcentage de résultats concordants entre le GeneXpert® et le FlashDetect™ sont de 98% (SARS-CoV-2), 100% (Influenza A), 97% (Influenza B) et 98% (VRS).
4 résultats discordants ont été observés entre les deux systèmes. Après investigation à l’aide du NeuMoDx™, un faux négatif pour le VRS a été identifié (Ct GeneXpert = 29,4). Ce résultat est resté négatif après un second passage sur le FlashDetect™. Cet échantillon était également positif pour l’Influenza A (Ct GeneXpert = 28,9). Toutefois, 2 autres co-infections VRS/Influenza A ont, quant à elles, été détectées par le FlashDetect™. Les autres résultats sont concordants entre les 2 systèmes.
Les résultats du FlashDetect™ pour le contrôle qualité QCMD 2025 sont conformes aux attentes.
Les tests de reproductibilité montrent un coefficient de variation (CV) <5% pour les 2 niveaux pour chaque virus, à l’exception du niveau 2 pour le VRS (5,7% pour un Ct moyen de 35,3).
ConclusionCette évaluation confirme la bonne performance du kit « LyocartE SARS-CoV-2/FluA/FluB/RSV ». Néanmoins, la performance pour la PCR VRS semble moins optimale. Ces résultats restent à confirmer sur un plus large échantillonnage.
La facilité d’utilisation (<1 minute) et la rapidité (35 minutes) font de FlashDetect™ une technique intéressante pour diagnostiquer les infections respiratoires.
Mots clescovid, grippe, VRS, multiplex, Coyote, FlashDetect
 Résultats pour le GeneXpert® et le FlashDetect™
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| p 196 caracterisation genomique de rsv circulant en periode epidemique 2024 2025 titre session pa 10 virus respiratoires auteurs mazarguil l 1 bellecave p 1 burrel s 1 2 lafon m 1 2 gay m 1 2 lesourd aubert v 1 zemali n 1 etablissement 1 service de virologie chu de bordeaux bordeaux france 2 cnrs umr 5234 fundamental microbiology and pathogenicity universite de bordeaux bordeaux france presentateur zemali nael |
P-196 - Caractérisation génomique de RSV circulant en période épidémique 2024-2025
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
Voir le poster
Auteurs : Mazarguil L. (1), Bellecave P. (1), Burrel S. (1,2), Lafon M. (1,2), Gay M. (1,2), Lesourd-Aubert V. (1), Zemali N. (1)
Présentateur : Zemali Naël
Etablissement : (1) Service de Virologie, CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) CNRS UMR 5234, Fundamental Microbiology and Pathogenicity, Université de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction De nouveaux traitements préventifs ciblés contre la protéine F du virus respiratoire syncytial (RSV) sont disponibles dont le nirsévimab, anticorps monoclonal utilisé chez les nourrissons ou encore différents vaccins. Le suivi épidémiologique et la caractérisation génomique des virus (dynamique évolutive) deviennent donc un enjeu majeur pour la mise en évidence de l’émergence de résistances à ces nouvelles thérapeutiques. Parallèlement au suivi génomique de virus pédiatriques effectué dans le cadre de l’étude nationale POLYRES, nous avons caractérisé des RSV détectés pendant la saison épidémique 2024-2025 chez l’individu âgé.
Materiels Cette étude rétrospective monocentrique (CHU de Bordeaux) a été réalisée à partir de prélèvements nasopharyngés de patients de moins de 1 an et de plus de 65 ans ayant bénéficié d’une PCR syndromique respiratoire positive pour le RSV au cours de la période épidémique 2024-2025. Après séquençage haut-débit génome entier du RSV par approche amplicons, les clades ont été déterminés avec Nextclade et les mutations identifiées dans la protéine F ont été analysées selon l’algorithme du Groupe Virus Respiratoires de l’ANRS-MIE et les données complémentaires de la littérature.
Resultats Au total, 83 échantillons ont été inclus : 42 cas pédiatriques (26 RSV-A et 16 RSV-B) et 41 cas gériatriques (25 RSV-A et 16 RSV-B). Hormis 1 RSV-A et 1 RSV-B en échec de séquençage, la couverture moyenne des génomes était de 98,1% pour RSV-A et 98,8% pour RSV-B et celle de la protéine F de 99,1% et 100%, respectivement. L’analyse des clades n’a montré aucune différence significative de répartition entre les deux populations. Aucune mutation de résistance n’a été identifiée chez les cas gériatriques alors qu’un cas pédiatrique exposé au nirsévimab présentait un virus avec une mutation F: N280K.
Conclusion A ce jour, la prévalence des mutations de résistance de la protéine F est faible dans la littérature. Notre travail, comparant populations pédiatrique et gériatrique, rapporte des données similaires sur un effectif qui reste modeste : un seul cas de résistance détecté chez un nourrisson. Cependant, anticiper l’impact des nouvelles thérapeutiques sur l’évolution génomique du RSV semble indispensable et si la plupart des études s’intéressent à la population pédiatrique, les données en population gériatrique restent essentielles à générer.
Mots cles RSV, Résistance, Population gériatrique, NGS
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| p 197 comparaison des multiplex respiratoires sur eplex filmarray torch et qiastat dx titre session pa 10 virus respiratoires auteurs poisson l 1 alessandri gradt e 1 2 lemee l 1 gueudin m 1 etablissement 1 chu charles nicolle rouen france 2 univ rouen normandie rouen france presentateur poisson lucie |
P-197 - Comparaison des multiplex respiratoires sur Eplex®, FilmArray® Torch et QIAstat-Dx
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
Auteurs : Poisson L. (1), Alessandri-Gradt E. (1,2), Lemee L. (1), Gueudin M. (1)
Présentateur : Poisson Lucie
Etablissement : (1) CHU Charles Nicolle, Rouen, FRANCE; (2) Univ Rouen Normandie, Rouen, FRANCE
Objectif - IntroductionL’avis de la HAS du 12/12/2024 encadre l’utilisation de l’acte d’amplification des acides nucléiques (TAAN) multiplex dans la prise en charge des infections respiratoires basses, alors qu’elle est déjà exploitée par les laboratoires. Les panels multiplex respiratoires sur prélèvement haut sont recommandés dans certains contextes pour les patients hospitalisés.
L’objectif était de comparer les performances de 3 plateformes automatisées en tests unitaires avec rendu de résultat en moins d'1h30 avec les versions de kits les plus récentes. MaterielsVingt-neuf écouvillons naso-pharyngés majoritairement pédiatriques (83% âge ≤ 3 ans), prélevés entre novembre 2023 et septembre 2024, ont été sélectionnés pour leur positivité sur 1 à 4 cibles en routine sur Eplex® (Roche) avec le panel RP2. Conservés à -80°C, ils ont tous été testés sur FilmArray® Torch (Biomérieux) panel RP2.1 plus et 18 d’entre eux (62%) sur QIAstat-Dx (Qiagen) panel Respiratory SARS-CoV-2.
Trois suspensions distinctes de Bordetella non pertussis à 10 6 UFC/mL ont été ajoutées à 3 prélèvements pour tester la spécificité.
Les résultats ont été interprétés sur leurs concordances de résultats par cibles, et les discordances testées en PCR spécifiques (techniques maison et commerciales) sauf parainfluenza virus (absence de technique disponible).
Les calculs de performances ont été analysés sur la base des résultats de chaque cible (24 cibles pour les kits Eplex® et QIAstat-Dx, 23 pour le kit FilmArray® Torch). ResultatsLes résultats ont été analysés sur 27 prélèvements en Eplex® et FilmArray® Torch (2 prélèvements exclus car discordants sur des parainfluenza virus) dont 17 analysés en plus sur QIAstat-Dx.
Deux faux-positifs pour B. pertussis ont été obtenus, avec la suspension de B. holmesii pour le QIAstat-Dx et avec celle de B.bronchiseptica pour le FilmArray® Torch, conformément aux notices.
Les résultats montrent d’excellentes performances analytiques (tableau 1). Le QIAstat a présenté légèrement plus de discordances (2 faux-positifs, 2 faux-négatifs) malgré un nombre d’échantillons testés moindre. ConclusionCes 3 panels offrent des performances excellentes et comparables sur les cibles recherchées, malgré un peu plus de discordances pour le QIAstat. Le FilmArray® Torch présente le délai d’analyse le plus court (45 min) et offre la plus grande variété de panels disponibles. Mots clesDiagnostic, multiplex, respiratoire, virus, bactéries
 Tableau 1 : Résultats dont valeurs prédictives positives et négatives, sensibilité et spécificité calculées pour les 3 solutions. FN : faux-négatif ; FP : faux positif ; (V) : cible virale ; (B) : cible bactérienne
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| p 198 evaluation du test biofire filmarray rp2 1 sur matrices respiratoires profondes titre session pa 10 virus respiratoires auteurs bonnet a 1 tran a 1 legros r 1 2 vallet s 1 2 payan c 1 2 pilorge l 1 etablissement 1 departement des agents infectieux laboratoire de virologie chu la cavale blanche brest france 2 inserm umr 1078 faculte de medecine et des sciences de la sante universite de bretagne occidentale brest france presentateur bonnet angelique |
P-198 - Evaluation du test BioFire® FilmArray® RP2.1+ sur matrices respiratoires profondes
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
Voir le poster
Auteurs : Bonnet A. (1), Tran A. (1), Legros R. (1,2), Vallet S. (1,2), Payan C. (1,2), Pilorgé L. (1)
Présentateur : Bonnet Angélique
Etablissement : (1) Département des Agents Infectieux, Laboratoire de Virologie, CHU La Cavale Blanche, Brest, FRANCE; (2) Inserm UMR 1078, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université de Bretagne Occidentale, Brest, FRANCE
Objectif - Introduction Suite à des recommandations récentes, la recherche des virus respiratoires SARS-CoV-2 (SC2), Influenza A/B (IA/IB) et VRS sur prélèvements profonds (PP) doit pouvoir être réalisée en urgence et 24h/24 chez les donneurs de poumons et d’intestins (HCSP 2024). Une détection rapide du panel complet de virus respiratoires est en outre recommandée chez certains patients fragiles (SFM 2023) pour lesquels la recherche sur PP est parfois prescrite. L’utilisation du test BioFire® FilmArray® Pneumonia est validée sur PP mais n’inclut pas le SC2 alors que la version complète avec SC2 (RP2.1+) n’est validée que sur écouvillon naso-pharyngé.
L’objectif était d’évaluer le test Biofire® RP2.1+ sur les aspirations trachéo-bronchiques (ATB) et les liquides de lavage broncho-alvéolaire (LBA) en utilisant comme référence les tests PCR R-GENE® IA/IB, VRS/hMPV et SC2.
Materiels Des pools de LBA et d’ATB et 15 ATB natives ont été surchargés par des souches de SC2, IA, IB et VRS. Les ATB ont été fluidifiées par du digesteur et de la protéinase K (PK). Le pool de LBA a été prétraité par la PK ou le digesteur. Les échantillons ont été testés avec le test RP2.1+ et les PCR R-GENE®, pour lesquelles les ARN viraux ont été extraits sur l’automate eMAG® (Biomérieux) et amplifiés sur LightCycler480 (Roche). Du milieu de transport virologique (MTV) traité dans les mêmes conditions a servi de matrice de référence pour les 2 méthodes. La reproductibilité (n=3) a été évaluée sur les 2 pools et la sensibilité relative entre les 2 méthodes a été estimée sur les pools et les 15 ATB. Les valeurs de Ct fournies par le logiciel FIREWORKS et le LC480 ont été exploitées pour la mesure d’inhibition, significative si la différence entre les valeurs de Ct mesurées dans la matrice profonde et le MTV était> 3.
Resultats Les résultats montrent une bonne reproductibilité (CV <5%) du test BioFire® RP2.1+ pour les pools d’ATB et de LBA quelle que soit la souche testée. Un phénomène d’interférence a été observé sur certaines ATB, mais sans impact sur la concordance qualitative (100%) entre le test RP2.1+ et la méthode de référence R-GENE. Aucun effet inhibiteur n’a été observé sur les LBA.
Conclusion Le test BioFire® FilmArray® RP2.1+ peut être utilisé sur les matrices ATB et LBA après un prétraitement adapté, avec des performances comparables à celles des tests de référence.
Mots cles Virus respiratoires, multiplex, prélèvements respiratoires profonds
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| p 199 dynamique epidemiologique et virologique du virus influenza au maroc sur la periode 2018 2024 titre session pa 10 virus respiratoires auteurs lamrani hanchi a 1 ben houmich 1 dilagui i 1 soraa n 1 etablissement 1 microbiology laboratory university hospital mohamed vi faculty of medecine and pharmacy cadi ayyad university marrakec maroch marrakech maroc presentateur lamrani hanchi asmae |
P-199 - Dynamique épidémiologique et virologique du virus influenza au Maroc sur la période 2018-2024
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
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Auteurs : Lamrani Hanchi A. (1), Ben Houmich . (1), Dilagui I. (1), Soraa N. (1)
Présentateur : Lamrani Hanchi Asmae
Etablissement : (1) Microbiology Laboratory, University Hospital Mohamed Vi, Faculty of Medecine and Pharmacy, Cadi Ayyad University Marrakec, Maroch, Marrakech, MAROC
Objectif - Introduction Le virus influenzae, agent responsable de la grippe saisonnière, est à l’origine d’épidémies annuelles associées à une morbi-mortalité importante, justifiant une surveillance épidémiologique rigoureuse. Au Maroc, sa circulation suit un schéma hivernal avec une variation annuelle des sous-types prédominants. Les saisons 2016-2017 et 2017-2018 ont montré son rôle significatif dans les hospitalisations pour infections respiratoires aiguës sévères (SARI). Cette étude vise à analyser le profil épidémiologique des infections à virus influenza confirmées par PCR entre 2018 et 2024 au CHU de Marrakech.
Materiels Il s’agit d’une étude descriptive réalisée au laboratoire de microbiologie-virologie du CHU Mohamed VI de Marrakech, incluant 268 cas confirmés de grippe entre janvier 2018 et décembre 2024. La recherche du Virus Influenza a été effectuée par PCR multiplex FilmArray® , avec le panel Respiratoirel (FA-RP).
Resultats La majorité des cas concernait les adultes âgés de 18 à 64 ans (42,2 %), suivis des enfants et adolescents de moins de 18 ans (35,1 %), puis des personnes âgées de 65 ans et plus (18,3 %). Une légère prédominance féminine a été notée (54,5 %), avec un sex-ratio de 0,83.
11,6 % des adultes et 9,3 % des enfants ont nécessité une hospitalisation en unité de réanimation.
L’analyse annuelle des cas a révélé une forte variabilité : un pic a été observé en 2019 (22,0 %), suivi d’une chute importante en 2020 (6,0 %) et 2021 (1,1 %), vraisemblablement liée aux mesures sanitaires mises en œuvre durant la pandémie de COVID-19. Dès 2022, la circulation virale a repris progressivement, atteignant 15,7 %, et en 2023 (25,4 %) pour culminer en 2024 avec 28,4 % des cas. L’analyse mensuelle a confirmé une recrudescence nette des infections durant la saison hivernale, caractéristique classique de la grippe saisonnière.
Sur le plan virologique, le virus Influenza A a largement prédominé (82,5 %), suivi du virus Influenza B (16,8 %), tandis que 0,7 % des cas présentaient une co-infection par les deux virus.
Conclusion Ces données illustrent la dynamique évolutive du virus au Maroc et soulignent l’importance d’un suivi continu afin d’optimiser les stratégies de prévention et de prise en charge, notamment chez les populations vulnérables.
Mots cles Virus Influenza A -Virus Influenza B - Grippe - Infection respiratoire aigue sévère - PCR mutiplex
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| p 200 infections respiratoires aigues a vrs chez la population pediatrique donnees epidemiologiques du chu de marrakech titre session pa 10 virus respiratoires auteurs rochd s 1 dilagui i 1 benhoumich t 1 lamrani hanchi a 1 soraa n 1 etablissement 1 chu mohammed vi de marrakech maroc marrakech maroc presentateur lamrani hanchi asmae |
P-200 - Infections respiratoires aiguës à VRS chez la population pédiatrique : données épidémiologiques du CHU de Marrakech
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
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Auteurs : Rochd S. (1), Dilagui I. (1), Benhoumich T. (1), Lamrani Hanchi A. (1), Soraa N. (1)
Présentateur : Lamrani Hanchi Asmae
Etablissement : (1) CHU MOHAMMED VI DE MARRAKECH,MAROC, Marrakech, MAROC
Objectif - Introduction
Le virus respiratoire syncytial (VRS) représente l’un des principaux agents étiologiques des infections respiratoires aiguës chez l’enfant, en particulier chez les nourrissons de moins de deux ans. Il est fréquemment impliqué dans les épisodes de bronchiolite et peut entraîner des formes sévères. Les techniques de biologie moléculaire permettent aujourd’hui un diagnostic rapide et sensible. L’objectif de cette étude est de décrire l’épidémiologie des infections aiguës à VRS au CHU Mohamed VI de Marrakech.
Materiels
Il s’agit d’une étude descriptive réalisée au laboratoire de microbiologie-virologie du CHU Mohamed VI de Marrakech au Maroc, incluant tous les cas d’infections respiratoires aiguës sévères à VRS détectés à partir de prélèvements respiratoires entre janvier 2018 et décembre 2024. La recherche du VRS a été effectuée en parallèle avec d’autres agents pathogènes respiratoires. La détection virale a été réalisée par PCR multiplex FilmArray®, Respiratory panel (FA-RP).
Resultats
Un total de 349 cas d’infection à (VRS) a été recensé, correspondant à une prévalence de 29 % parmi l’ensemble des infections respiratoires aiguës virales diagnostiquées chez l’enfant. L’âge médian des patients était de 11 mois, avec une légère prédominance masculine (sex-ratio H/F = 1,4). La prévalence des infections respiratoires aiguës à VRS s’est avérée significativement plus élevée chez les nourrissons de moins de 6 mois (83 % ) (p < 0,05). Le taux d’admission en unité de soins intensifs était de 29 %.
L’infection à VRS a prédominé durant la période hivernale (80 %) avant la pandémie de COVID-19 (janvier 2018 – mars 2020). Au cours de la pandémie, une réduction notable de la circulation virale a été observée (p < 0,05). Une résurgence inter-saisonnière a été détectée au printemps 2021, puis deux pics épidémiques en juin et en novembre. L’hiver 2022-2023 a été caractérisé par une reprise épidémique du VRS, tendance confirmée au cours de l’hiver suivant.
Par ailleurs, des coïnfections virales ont été mises en évidence dans 36 % des cas, dominées par le Rhinovirus (66 %), suivi de l’Adénovirus (11 %).
Conclusion
Cette étude souligne le rôle majeur du VRS dans les infections respiratoires aiguës au CHU de Marrakech, avec un risque de forme sévère chez le nourrisson. Un diagnostic rapide et précis est nécessaire. La détection par PCR multiplex, malgré son coût, s’est révélée performante et permet de réduire les examens paracliniques inutiles, la durée d’hospitalisation et la surconsommation d’antibiotiques.
Mots clesVRS, nourrisson, bronchiolite virale, coinfection virale, PCR multiplex
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| p 201 prevalence of respiratory viral coinfections during 2020 2024 in tunisia titre session pa 10 virus respiratoires auteurs taktak a 1 chtourou a 1 2 dammak m 1 2 kharrat r 1 2 smaoui f 1 ben ayed n 1 2 feki berrajah l 1 2 gargouri s 1 2 karray hakim h 1 2 etablissement 1 laboratory of microbiology university hospital habib bourguiba of sfax tunisia sfax tunisie 2 faculty of medicine university of sfax tunisia sfax tunisie presentateur ben ayed nour el houda |
P-201 - Prevalence of respiratory viral coinfections during 2020-2024 in Tunisia
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
Auteurs : Taktak A. (1), Chtourou A. (1,2), Dammak M. (1,2), Kharrat R. (1,2), Smaoui F. (1), Ben Ayed N. (1,2), Feki-Berrajah L. (1,2), Gargouri S. (1,2), Karray-Hakim H. (1,2)
Présentateur : Ben Ayed Nour El Houda
Etablissement : (1) Laboratory of Microbiology University Hospital Habib Bourguiba of Sfax, Tunisia, Sfax, TUNISIE; (2) Faculty of Medicine, University of Sfax, Tunisia, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction The viral coinfection pattern varied depending on several factors, including geographical location, seasonality, and patient demographics. In this study, we aimed to assess the prevalence of coinfections of respiratory viruses, including SARS-CoV-2, during 2020-2024 in Tunisia.
Materiels This retrospective study was conducted at the Laboratory of Microbiology-Habib Bourguiba University Hospital, Sfax, Tunisia. Overall, we enrolled 1,744 nasopharyngeal samples from pediatric and adult populations with acute respiratory symptoms during 2020-2024. Using multiplex PCR, all samples were screened for fifteen respiratory viruses including Influenza Viruses (IFVA, IFVB), SARS-CoV-2, Human Respiratory Syncytial Virus (RSV), Human Metapneumovirus (HMPV), Human Parainfluenza Viruses 1, 2, 3 and 4 (PIVs), Human Enterovirus/Rhinovirus (HEV/HRV), Adenoviruses (ADV) and Human Coronaviruses (HCoV-NL63, HCoV-OC43, HCoV-E229, HCoV-HKU1). Statistical analysis was done using the R language.
Resultats The overall positivity rate for at least one respiratory virus was 54% (942/1,744). The detection rates during season 1 (October 2020-May 2021), season 2 (September 2021-May 2022), season 3 (January 2023-December 2023), and season 4 (January 2024-December 2024) varied significantly, reaching 31%, 50.4%, 62.1%, and 62%, respectively (p<0.001). Coinfections, detected in 11.4% (110/942) of positive cases, were mostly observed in seasons 3 and 4 (15.1% and 14.2%, respectively) compared to season 1 (3.3%) and season 2 (6.6%) (p<0.001). Among detected viruses (n=1060), RSV was the most prevalent (31.1%), followed by HEV/HRV (27.7%), SARS-CoV-2 (20.3%), ADV (5.4%), IFVs (5.4%), and PIVs (4.6%). The most coinfecting virus was ADV (48.2% of detected ADV were associated with coinfections), followed by PIVs (40.8%), and IFVs (32.7%). (HEV/HRV)/RSV coinfection occurred frequently (21.8%) compared to (HEV/HRV)/ADV (10%), and (HEV/HRV)/SARS-CoV-2 (8.1%).
Conclusion The higher prevalence of coinfections observed during seasons 3 and 4 highlights the resurgence of most respiratory viruses in the post-pandemic era. The viral profile of coinfections seems to be closely related to the most prevalent viruses in the region. Whether ADV is significantly more associated with mixed infections needs to be more investigated.
Mots cles Respiratory viruses, Coinfection, COVID-19, Prevalence, Tunisia
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| p 202 apport du sequencage a haut debit du vrs dans la documentation des clusters intrahospitaliers titre session pa 10 virus respiratoires auteurs leroy c 1 natter i 1 junchat a 1 guinoiseau t 1 laforgue y 1 david a 1 goulet y 1 poidras e 1 morange v 1 gaudy graffin c 1 handala l 1 etablissement 1 chru de tours tours france presentateur leroy carla |
P-202 - Apport du séquençage à haut débit du VRS dans la documentation des clusters intrahospitaliers
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
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Auteurs : Leroy C. (1), Natter I. (1), Junchat A. (1), Guinoiseau T. (1), Laforgue Y. (1), David A. (1), Goulet Y. (1), Poidras E. (1), Morange V. (1), Gaudy-Graffin C. (1), Handala L. (1)
Présentateur : Leroy Carla
Etablissement : (1) CHRU de Tours, Tours, FRANCE
Objectif - Introduction Le virus respiratoire syncytial (VRS) est responsable d’infections respiratoires d’intensité variable, évoluant sous forme d’épidémies hivernales. Le séquençage haut débit (NGS) a montré son intérêt dans la documentation de clusters à SARS-CoV-2 intrahospitaliers. L’objectif de cette étude est d'appréhender si ce type d'approche permet également d'étudier la disffusion du VRS au sein de services hospitaliers.
Materiels Au cours de la saison hivernale 2024/2025, deux secteurs d'hospitalisation du CHRU de Tours ont été concernés par des clusters d’infections respiratoires à VRS de type B. Le génome complet (~15 000 paires de bases) des souches suspectées d’appartenir à ces clusters a été séquencé par NGS (technologie Nanopore sur MinIon Mk1c, ONT). Les séquences consensus obtenues ont été intégrées à une base de données locale compilant des séquences de VRS ayant circulé à la même période. Toutes les analyses bio-informatiques ont été réalisées à l’aide du logiciel CLC Genomics.
Resultats Dans le premier service, 7 souches parmi les 8 patients inclus dans le cluster ont été séquencées avec succès. Toutes les souches appartenaient au sous-groupe VRS B.D.4.1.1, avec de rares mutations ponctuelles observées à l’alignement. Ce résultat, ne permet pas d'affirmer qu'il s'agit d'un cluster et doit être étayé par une analyse phylogénétique.
Dans le second service, 4 souches parmi les 8 patients inclus dans le cluster ont été séquencées. Elles appartenaient toutes au sous-groupe VRS B.D.E.1. Toutefois, l’une des souches présentait une dizaine de mutations, remettant en question son inclusion dans le cluster. Une collaboration avec l’équipe de prévention du risque infectieux (EPRI) de l'établissement a permis la mise en place d’une analyse spatio-temporelle des deux suspicions de cluster. La mise en commun des expertises a pu aboutir à une analyse plus fine des clusters hospitaliers de VRS en associant l'approche épidémiologique et moléculaire.
Conclusion L’intérêt NGS pour l’exploration des clusters hospitaliers de VRS peut s'avérer limité en raison de la faible variabilité génétique observée et doit être compléter d'une analyse phylogénétique. L'analyse menée par l’EPRI est complémentaire et demeure essentielle pour une gestion efficace des clusters et pour une meilleure prévention ultérieure de leur survenue.
Mots cles Virus respiratoire syncytial, cluster, séquençage haut débit, épidémiologie
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| p 203 co detections virales respiratoires chez lenfant hospitalise pour iras titre session pa 10 virus respiratoires auteurs el amin g 1 2 touyar n 1 2 zouaki a 1 2 hafidi n 1 3 hakima k 1 2 etablissement 1 faculte de medecine et de pharmacie universite mohamed v rabat maroc 2 laboratoire central de virologie hopital des specialites rabat maroc 3 service de pediatrie p1 hopital denfants rabat maroc presentateur touyar nora |
P-203 - Co-détections virales respiratoires chez l’enfant hospitalisé pour IRAS
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
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Auteurs : El Amin G. (1,2), Touyar N. (1,2), Zouaki A. (1,2), Hafidi N. (1,3), Hakima K. (1,2)
Présentateur : Touyar Nora
Etablissement : (1) Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Mohamed V, Rabat, MAROC; (2) Laboratoire Central de Virologie, Hôpital des spécialités, Rabat, MAROC; (3) Service de pédiatrie P1, Hôpital d’enfants, Rabat, MAROC
Objectif - Introduction Les infections respiratoires aiguës sévères (IRAS) constituent une cause majeure de morbidité pédiatrique. Le recours aux panels moléculaires multiplex a permis de mieux caractériser leur étiologie et de révéler la fréquence élevée des co-infections virales, dont la pertinence clinique demeure discutée. Cette étude vise à décrire la prévalence et les caractéristiques épidémiologiques des co-détections virales dans une cohorte pédiatrique hospitalisée.
Materiels Une étude rétrospective a été menée au Laboratoire Central de Virologie (LCV) du CHU Ibn Sina de Rabat, incluant tous les prélèvements respiratoires d’enfants hospitalisés à l’hôpital d’enfant de Rabat pour IRAS entre janvier 2021 et mars 2025. Le diagnostic virologique a été réalisé par panel syndromique multiplex FilmArray® Respiratory Panel v2.1 plus. L’analyse statistique des données a été réalisée à l’aide du logiciel Jamovi (version 2.3.28).
Resultats Parmi 1849 prélèvements, 1583(85,6%) étaient positifs pour au moins un virus respiratoire. Les Co-détections représentaient 40,2% (636) des cas positifs, dont 80,5 % à deux virus, 16,2 % à trois virus et 3,3 % à quatre virus ou plus. Les enfants de moins de 5 ans représentaient la majorité des cas (1474;93,1%) avec une proportion plus élevée de co-infections comparativement aux ≥5 ans (41,2% vs 20,0%).
Dans notre cohorte les virus les plus prévalent étaient le Human Rhinovirus/Enterovirus (44,7%), le VRS (30,4%), Adenovirus (12,0%) et le SARS-CoV-2(6,9%) dont plus que 50% en co-detection : Adenovirus (179/221;81,0%), et SARS-CoV-2 (91/127;71,7%) et Human Rhinovirus/Enterovirus (441/826;53,4%),
Sur le plan saisonnier, les co-infections prédominaient en hiver (43,1%) et en automne(43,3%) alors que le printemps et l’été étaient dominés par les mono-infections. Les associations virales les plus fréquentes étaient VRS–HRV/EV (182cas) et ADV–HRV/EV (111cas).
Conclusion Les co-infections virales respiratoires sont fréquentes chez les enfants hospitalisés pour IRAS, particulièrement chez les moins de 5 ans et en période hivernale. Bien que l’impact global sur la sévérité clinique reste limité, certaines combinaisons, notamment impliquant le VRS, pourraient influencer l’évolution. Une meilleure compréhension de ces dynamiques est essentielle pour adapter la prise en charge et orienter les stratégies de prévention.
Mots cles IRAS - Co-detection – pediatrie -VRS
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| p 204 prevalence des coronavirus dans les infections respiratoires aigues chu rabat titre session pa 10 virus respiratoires auteurs el amin g 1 2 zouaki a 1 2 touyar n 1 2 kabbaj h 1 2 etablissement 1 faculte de medecine et de pharmacie universite mohamed v rabat maroc 2 laboratoire central de virologie hopital des specialites rabat maroc presentateur touyar nora |
P-204 - Prévalence des coronavirus dans les infections respiratoires aigües CHU Rabat
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
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Auteurs : El Amin G. (1,2), Zouaki A. (1,2), Touyar N. (1,2), Kabbaj H. (1,2)
Présentateur : Touyar Nora
Etablissement : (1) Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Mohamed V, Rabat, MAROC; (2) Laboratoire Central de Virologie, Hôpital des spécialités, Rabat , MAROC
Objectif - Introduction Depuis l’émergence de SARS-CoV-1, le MERS-CoV et la dernière pandémie avec le SARS-CoV-2, La surveillance épidémiologique de la famille des coronavirus, y compris les coronavirus classiques, a revêt une grande importance.
L’objectif de ce travail est de déterminer la prévalence des infections respiratoires aigües (IRA) dues aux coronavirus chez les patients hospitalisés dans les différents services du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Sina de Rabat.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive s’étalant du 01/01/2021 au 31/12/2024 réalisée au niveau du Laboratoire Central de Virologie du CHU Ibn Sina de Rabat.
Notre étude a inclus tous les patients hospitalisés présentant une IRA, et pour lesquels une PCR multiplexe respiratoire a été réalisé par le kit FilmArray BioFire ® Respiratory Panel 2.1 Plus permettant l’identification du SARS-CoV-2, CoV 229E, CoV HKU1, CoV NL63 et CoV OC43.
Resultats Sur les 3342 échantillons analysés, 477 se sont révélés positifs pour les coronavirus soit une prévalence globale de 14.3% ; 182(38,2%) concernaient des enfants et 295 (61,8%) des adultes (p<0.001). Le sex ratio H/F était de 1,09 avec une médiane d’âge de 30 [0-107] ans.
Le SARS-CoV-2 était le plus prédominant 72,2% (343) versus les coronavirus classiques 29,5% (140). Il a été détecté principalement chez les adultes 66,6% (227) versus 33.8% (116) enfants (p<0.001).
La répartition des Coronavirus classiques était comme suit : 13,3% (63) pour HCoV-OC43, 7,4% (35) pour HCoV-HKU1, 4,6% (22) pour HCoV-229E et 4,2% (20) pour HCoV-NL63. Ils ont été détectés dans 52,2% (72) chez les adultes versus 47,7% (66) enfants (P<0.998).
Les co-infections étaient observées dans 283 (59,7%) cas, principalement avec le Rhinovirus/Entérovirus humain (47,6%), le virus respiratoire syncytial (25,6%) et l'Adénovirus (19,8%) ceci pour tous les coronavirus confondus. La distribution saisonnière était comme suit 13.6% en hiver, 16.1% au printemps, 18.8% en été et 8.6% en automne (p<0.001).
Conclusion Au terme de notre étude, le SARS-CoV-2 reste le virus le plus prévalant depuis son émergence. Toutefois, le dépistage également des coronavirus classiques (CoV 229E, CoV HKU1, CoV NL63, CoV OC43) dans les IRAS est également important malgré leur faible prévalence.
Mots cles Prévalence - coronavirus classiques- SARS-CoV-2 – IRAS
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| p 205 epidemiologie du metapneumovirus humain chez patients hospitalises au maroc titre session pa 10 virus respiratoires auteurs el amin g 1 2 touyar n 1 2 zouaki n 1 2 hafidi n 1 3 kabbaj h 1 2 etablissement 1 faculte de medecine et de pharmacie universite mohamed v rabat maroc 2 laboratoire central de virologie hopital des specialites rabat maroc 3 service de pediatrie p1 hopital denfants rabat maroc rabat maroc presentateur touyar nora |
P-205 - Épidémiologie du métapneumovirus humain chez patients hospitalisés au Maroc
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
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Auteurs : El Amin G. (1,2), Touyar N. (1,2), Zouaki N. (1,2), Hafidi N. (1,3), Kabbaj H. (1,2)
Présentateur : Touyar Nora
Etablissement : (1) Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Mohamed V, Rabat, MAROC; (2) Laboratoire Central de Virologie, Hôpital des spécialités, Rabat, MAROC; (3) Service de pédiatrie P1, Hôpital d’enfants, Rabat, Maroc, Rabat, MAROC
Objectif - Introduction Cinq ans après la pandémie de Covid-19, le métapneumovirus humain (HMPV) montre une recrudescence notable, observée fin 2024 en Chine. Bien connu, ce virus attire l’attention en raison de son impact sur les systèmes de santé. L’objectif de notre travail est de rapporter l’épidémiologie du HMPV chez les patients hospitalisés pour infection respiratoire aiguë sévère (IRAS) au CHU Ibn Sina de Rabat.
Materiels Il s’agit d’une étude descriptive s’étalant du 01/01/2021 au 24/03/2025, réalisée au niveau du Laboratoire Central de Virologie du CHU Ibn Sina de Rabat, qui a inclus tous les patients hospitalisés pour IRAS et ayant bénéficié d’une PCR multiplexe respiratoire FILMARRAY RP 2.1.L’analyse statistique des données a été réalisée à l’aide du logiciel Jamovi (version 2.3.28).
Resultats Sur 3853 échantillons, 167 étaient positifs au HMPV (4,3%). L’âge médian des patients était de 1 an [0–88]. Les enfants représentaient 83,8% des cas, dont 45,7% de nourrissons <6 mois. La répartition saisonnière était significative (p < 0,001)?: hiver 55,1%, printemps 19,2%, automne 18%, été 7,8%. Notablement, l’hiver 2025 a présenté un pic de 10,5%, comparé aux hivers précédents (2,7% en 2024, 7,1% en 2023, 7,9% en 2022 et 0,8% en 2021, p < 0,001).
Conclusion Ces résultats mettent en évidence une augmentation récente du HMPV, en particulier chez les nourrissons et en hiver. Même si l’OMS ne signale pas d’alerte, cette tendance souligne la nécessité de renforcer la surveillance et d’intégrer le HMPV aux programmes sentinelles nationaux, aux côtés de la grippe, du virus respiratoire syncytial et du SARS-CoV-2.
Mots cles epidemiologie -metapneumovirus humain- IRAS
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| p 206 fardeau hospitalier des infections virales respiratoires de limmunodeprime titre session pa 10 virus respiratoires auteurs luong nguyen l 2 capit n 1 majed l 1 degand e 1 artaud c 1 nee m 4 marant micallef c 4 caille y 5 lachatre m 2 fourati s 3 etablissement 1 astrazeneca courbevoie france 2 hopital cochin assistance publique hopitaux de paris paris france 3 hopital henri mondor assistance publique hopitaux de paris creteil france 4 pelyon lyon france 5 association renaloo paris france presentateur fourati slim |
P-206 - Fardeau hospitalier des infections virales respiratoires de l’immunodéprimé
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
Auteurs : Luong Nguyen L. (2), Capit N. (1), Majed L. (1), Degand E. (1), Artaud C. (1), Née M. (4), Marant-Micallef C. (4), Caillé Y. (5), Lachatre M. (2), Fourati S. (3)
Présentateur : Fourati Slim
Etablissement : (1) AstraZeneca, Courbevoie, FRANCE; (2) Hôpital Cochin, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Paris, FRANCE; (3) Hôpital Henri Mondor, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Créteil, FRANCE; (4) PELyon, Lyon, FRANCE; (5) Association Renaloo, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Les patients immunodéprimés présentent un risque accru d’infections respiratoires virales graves. Si le Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information (PMSI) a permis une première évaluation hospitalière de ce fardeau, les données du Système National des Données de Santé (SNDS) offrent une vision plus complète en intégrant notamment les traitements de ville, dont les immunosuppresseurs.
Materiels Nous avons conduit une étude de cohorte rétrospective à partir du SNDS, incluant les patients immunodéprimés hospitalisés pour une infection aux virus de la grippe ou à VRS entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023, et pour COVID-19 entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022. L’immunodépression a été définie selon les diagnostics hospitaliers, les ALD, les actes médicaux et les délivrances médicamenteuses, incluant : hémopathies malignes, tumeurs solides traitées, maladies auto-immunes, greffes, ou insuffisance rénale terminale. Pour chaque virus, nous avons décrit le nombre de patients hospitalisés, la durée moyenne de séjour initial, les passages en réanimation et la mortalité hospitalière.
Resultats Nous avons identifié 6 915 hospitalisations pour grippe, 2 726 pour VRS et 36 716 pour COVID-19. La durée moyenne d’hospitalisation était de 12,2 jours (grippe), 10,7 jours (VRS) et 12,6 jours (COVID-19). Le passage en réanimation atteignait 21,3 % (grippe), 23,7 % (VRS) et 20,1 % (COVID-19). La mortalité hospitalière était respectivement de 8,4 %, et 8,1 %.15,2 %.
Conclusion L’analyse SNDS révèle un fardeau viral chez les immunodéprimés plus important que celui estimé par le PMSI, probablement par une sous-estimation de la population immunodéprimée car ce dernier n’inclut pas les traitements de ville permettant d’identifier l’ensemble de la population immunodéprimée. La COVID-19 reste en 2022 la première infection virale respiratoire nécessitant une hospitalisation chez les immunodéprimés, avec une mortalité et un recours aux soins critiques élevés. La grippe et le VRS présentent des profils cliniques similaires, soulignant la nécessité d’une surveillance renforcée de ces virus dans cette population à haut risque.
Mots cles VRS, COVID-19, grippe, patients immunodéprimés, hospitalisations, épidémiologie
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| p 207 suivi des virus de la grippe en nouvelle caledonie sur les 10 dernieres annees titre session pa 10 virus respiratoires auteurs lubrano di ciccone j 1 biron a 1 recoing a 1 etablissement 1 cht gaston bourret noumea france presentateur lubrano di ciccone julia |
P-207 - Suivi des virus de la grippe en Nouvelle-Calédonie sur les 10 dernières années
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
Auteurs : Lubrano Di Ciccone J. (1), Biron A. (1), Recoing A. (1)
Présentateur : Lubrano Di Ciccone Julia
Etablissement : (1) CHT GASTON BOURRET, Noumea, FRANCE
Objectif - Introduction La grippe saisonnière demeure une cause majeure de morbidité et de mortalité à l’échelle mondiale. En Nouvelle-Calédonie, la surveillance épidémiologique et virologique intégrée au Global Influenza Surveillance and Response System (GISRS) permet de caractériser les virus circulants et contribue à orienter la composition vaccinale définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’objectif de cette étude est de décrire la dynamique épidémiologique et phylogénétique de la grippe en Nouvelle-Calédonie sur la période 2015-2024 et d’évaluer la concordance des souches locales avec celles incluses dans les formulations vaccinales de l’OMS.
Materiels Étude rétrospective couvrant dix années de surveillance (hors 2020-2021), reposant sur la détection par RT-PCR d’échantillons nasopharyngés collectés sur le territoire calédonien, suivie d’un sous-typage viral et d’un séquençage génomique par next generation sequencing (NGS).
Resultats De 2015 à 2019, le taux de positivité des échantillons s’établit autour de 20 %, avant de s’élever à environ 30 % à partir de 2022. Une résurgence post-COVID est observée, marquée par une prédominance d’A(H3N2) en 2022 puis d’A(H1N1)pdm09 en 2023. L’analyse génétiquede 316 isolats montre une forte homogénéité de A(H1N1)pdm09 et une concordance étroite avec les souches vaccinales de l’OMS. En revanche, A(H3N2) présente une dérive antigénique plus prononcée. Le virus de type B circule de manière sporadique, avec absence du lignage B/Yamagata depuis 2020. Plusieurs vagues épidémiques décalées (mars, octobre, décembre) ont été documentées.
Conclusion La grippe en Nouvelle-Calédonie conserve un profil majoritairement hivernal austral (avril-août), mais celui-ci tend à s’atténuer au profit de vagues décalées et répétées dans un contexte de circulation persistante à bas bruit, accompagnées d’une forte variabilité interannuelle, en cohérence avec les tendances observées dans la région Asie-Pacifique. La concordance vaccinale demeure élevée pour A(H1N1)pdm09, mais plus incertaine pour A(H3N2). L’absence de détection du lignage B/Yamagata depuis 2020 et l’impact potentiel du changement climatique soulignent la nécessité d’une surveillance génomique renforcée et d’approches vaccinales plus flexibles, adaptées aux dynamiques régionales.
Mots cles Nouvelle-Calédonie, grippe, circulation grippale, vaccin, phylogénétique, épidémiologie, pic épidémique
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| p 208 impact de la pcr multiplex respiratoire chez les patients avec hemopathie hospitalises en maladies infectieuses titre session pa 10 virus respiratoires auteurs cherfaoui l 1 buscot m 2 gonfrier g 3 courdurie a 2 risso k 2 demonchy e 2 loschi m 1 4 cluzeau t 1 4 boyer l 3 4 carles m 2 4 courjon j 2 4 etablissement 1 chu de nice hematologie nice france 2 chu de nice service de maladies infectieuses et tropicales nice france 3 chu de nice virologie nice france 4 universite cote dazur nice france presentateur cherfaoui lydia |
P-208 - Impact de la PCR multiplex respiratoire chez les patients avec hémopathie hospitalisés en maladies infectieuses
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
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Auteurs : Cherfaoui L. (1), Buscot M. (2), Gonfrier G. (3), Courdurié A. (2), Risso K. (2), Demonchy E. (2), Loschi M. (1,4), Cluzeau T. (1,4), Boyer L. (3,4), Carles M. (2,4), Courjon J. (2,4)
Présentateur : Cherfaoui Lydia
Etablissement : (1) CHU de Nice, Hématologie, Nice, FRANCE; (2) CHU de Nice, Service de Maladies Infectieuses et Tropicales, Nice, FRANCE; (3) CHU de Nice, Virologie, Nice, FRANCE; (4) Université Côte d’Azur, Nice, FRANCE
Objectif - Introduction Les pneumopathies virales représentent jusqu’à 30?% des infections respiratoires chez les patients atteints d’hémopathies malignes. Malgré cette fréquence, une antibiothérapie probabiliste est fréquemment instaurée dès l’apparition de fièvre ou de symptômes respiratoires. L’intérêt de la PCR multiplex respiratoire (panel haut) dans cette population reste à définir.
Materiels Etude rétrospective monocentrique menée entre novembre 2023 et novembre 2024, incluant 188 patients avec hémopathie maligne hospitalisés dans un service de maladies infectieuses. Les patients ont été identifiés à partir du tableau de bord du service et par le laboratoire de virologie quand une PCR multiplex respiratoire (panel haut, FilmArray®) avait été demandée. Nous avons recherché un impact du résultat sur la gestion de l’antibiothérapie, l’instauration de traitements spécifiques, les mesures d’hygiène ou une modification du programme de traitement onco-hématologique.
Resultats Quatre-vingt-quatorze patients (50%) ont bénéficié d’une PCR multiplex, majoritairement des hommes (61,7%). Près de la moitié avaient une maladie hématologique active. Les principales pathologies étaient la leucémie aiguë myéloïde (29,8%) et le lymphome non hodgkinien (22,3%). Quarante-six PCR (49%) étaient positives ; Chez 30 de ces patients (65%), un diagnostic de pneumopathie virale isolée a été retenu. Le rhinovirus/entérovirus était le plus fréquemment identifié (37%), suivi du SARS-CoV-2 et des coronavirus saisonniers. Un impact clinique a été observé chez 41 patients (89%), incluant l’introduction d’un antiviral chez 20 d’entre eux (43%), une supplémentation en immunoglobulines pour 15 patients (33%), et des mesures d’isolement ou une adaptation du traitement oncologique chez respectivement 17 (37%) et 19 (68%) des patients. L’antibiothérapie a été évitée chez 15 patients (32%) et interrompue chez 8 (23%) sans survenue de complications infectieuses.
Conclusion La PCR multiplex respiratoire documente une proportion significative d’infections respiratoires. Ces résultats appuient son intégration raisonnée dans la stratégie diagnostique en hématologie, dans une logique d’épargne antibiotique.
Mots cles PCR multiplex, diagnostic, antibiothérapie
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| p 209 test antigenique combine all in triplex aaz pour qui titre session pa 10 virus respiratoires auteurs mansuy j 1 brehin c 1 secher m 1 vienne noyez s 1 vellas c 1 etablissement 1 chu de toulouse toulouse france presentateur mansuy jean michel |
P-209 - Test antigénique combiné All in Triplex® (AAZ) ; pour qui
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
Auteurs : Mansuy J. (1), Bréhin C. (1), Secher M. (1), Vienne-Noyez S. (1), Vellas C. (1)
Présentateur : Mansuy Jean-Michel
Etablissement : (1) CHU de Toulouse, Toulouse, FRANCE
Objectif - Introduction Devant les performances des outils moléculaires délocalisables, les tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) perdent de leur intérêt. Mais leur utilisation est aisée, ils sont financièrement abordables et peuvent permettre la poursuite du diagnostic au laboratoire.
Nous avons étudié et comparé les performances du test All in Triplex® AAZ dans deux populations d’âges extrêmes admises aux urgences pédiatriques et gériatriques du CHU. Le tampon d’extraction résiduel était dans un deuxième temps utilisé au laboratoire pour détecter d’autres pathogènes à tropisme respiratoire (Panther Fusion system® Hologic).
Materiels Durant les hivers 2023/24 et 2024/25, 58 enfants et 89 adultes âgés de 73 à 99 ans, admis pour infection respiratoire haute, ont été respectivement inclus. L’accord parental / des patients avait été préalablement obtenu.
Après analyse de l’échantillon narinaire par le TROD, le prélèvement restant était placé sur Panther Fusion system® pour détection de 10 virus par Panther Fusion quadriplex (SARS-CoV-2, VRS, virus des grippes A et B), AdV/hMPV/RV Assay (adénovirus, métapneumovirus, rhinovirus) et Paraflu Assay (virus parainfluenzae 1 à 4).
Resultats L’utilisation du TROD est simple, non agressive par écouvillonnage des vestibules narinaires. Ses sensibilités vs PCR varient en fonction de la population étudiée ; de 75% (VRS et SARS-CoV-2) à 100% (grippe A) chez les enfants, de 31 (grippe A) à 100% (SARS-CoV-2) chez les adultes âgés.
L’utilisation du tampon TROD a permis de mettre en évidence en sus et chez les enfants 38 virus dont 18 associés à des coinfections ; et chez les sujets âges 8 virus dont 1 associé à une coinfection.
Conclusion D’utilisation simple, le test All in Triplex® permet en un temps le diagnostic biologique des infections par les SARS-COV-2, virus des grippes A et B et VRS.
La sensibilité du test est variable en fonction de l’âge des patients mais reste insuffisante pour la détection des virus de la grippe A et du VRS dans la population gériatrique étudiée.
L’utilisation secondaire possible du tampon d’extraction antigénique sur une plateforme de virologie moléculaire comme le Panther Fusion system® représente une alternative intéressante à ce manque de sensibilité et sans nécessiter un nouveau prélèvement, permet la détection de panels viraux non accessible sur les TROD.
Mots cles Virus respiratoires, antigène, TROD, PCR
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| p 210 seroprevalence de la rougeole pre et post covid 19 rabat maroc titre session pa 10 virus respiratoires auteurs touyar n 1 2 zouaki a 1 2 el amin g 1 2 siyar h 1 2 belefquih b 3 kabbaj h 1 2 etablissement 1 universite mohammed v faculte de medecine et de pharmacie de rabat centre hospitalier universitaire ibn sina laboratoire central de virologie rabat maroc rabat maroc 2 laboratoire central de virologie hopital des specialites rabat maroc 3 laboratoire d analyses medicales biolife rabat maroc presentateur touyar nora |
P-210 - Séroprévalence de la rougeole pré et post-COVID-19, Rabat, Maroc
Titre session : PA-10 Virus respiratoires
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Auteurs : Touyar N. (1,2), Zouaki A. (1,2), El Amin G. (1,2), Siyar H. (1,2), Belefquih B. (3), Kabbaj H. (1,2)
Présentateur : Touyar Nora
Etablissement : (1) Université Mohammed V, Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat Centre hospitalier universitaire Ibn Sina, Laboratoire central de Virologie Rabat, Maroc., Rabat, MAROC; (2) Laboratoire central de Virologie Hôpital des spécialités, Rabat, MAROC; (3) Laboratoire d'Analyses Médicales Biolife, Rabat, MAROC
Objectif - Introduction La rougeole est une maladie virale hautement contagieuse qui se transmet par voie respiratoire et peut entraîner de graves complications voire le décès. Elle est évitable par la vaccination, cependant La pandémie de COVID-19 a entraîné un recul de la vaccination à travers le monde, ce qui a engendré l’éclosion de multiples foyers épidémiques et a compromis l’atteinte de l’objectif d’élimination de cette maladie qui était en voie d’éradication au Maroc.
L'objectif de notre travail est de comparer le taux d’immunisation vis-à-vis de la rougeole avant et après la pandémie de COVID-19 dans une population à Rabat, Maroc.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive et comparative de Janvier 2019 à Juillet 2024 portant sur les prélèvements de patients hospitalisés ou externes du CHUIS de Rabat chez qui la recherche des IgG anti-Rougeole a été réalisée par la technique ELISA sur l’automate Chorus TRIO Diesse au laboratoire de virologie du CHUIS de Rabat. Nous avons exclu les résultats douteux, les nourrissons âgés de moins de 6 mois. L’étude statistique a été réalisée par le logiciel Jamovi.
Resultats Sur un total de 257 patients avec une médiane d’âge de 11 ans [4-30] et un sex ratio H/F de 0.71 dont 213 avaient des IgG positifs soit une séroprévalence globale de 82.9% avec une prédominance féminine n=124 (88.6 %) vs n=89 (76.1 %) chez l’homme (p=0.008). La population pédiatrique a représenté 125 des immunisés soit 79.6% vs 88 des adultes soit 88%(p=0.082). La séroprévalence globale entre 2019 et 2023 était respectivement 89.7% vs 71.2% (p=0.03) avec 91% vs 60% pour les mêmes années chez les enfants (p=0.013) et 90% vs 88.9% chez les adultes (p=1.00).
Conclusion Dans notre population, nous avons visualisé une baisse significative de l’immunisation humorale contre la rougeole entre 2019 et 2023. Cette différence de signification était surtout constatée chez les enfants de 2-16 ans ; ce qui pourrait être expliqué par l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la couverture vaccinale vu la réémergence de nouvelles épidémies.
Mots cles Séroprévalence- rougeole- COVID-19
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| p 212 evaluation comparative des performances des plateformes iseq100 et miseq i100 pour le sequencage par multiplexage du vih vhc mycobacterium tuberculosis et arnr 16s titre session pa 11 diagnostic virologique auteurs brieu n 2 homor a 2 pachetti c 2 camilla c 2 bouzid s 2 drali r 1 arliaud j 1 mercadal m 1 deblir l 4 gonzalez d 1 sayada c 4 boulme r 1 modol a 3 zuco g 1 mohamed s 1 etablissement 1 abl diagnostics marseille france 2 chu aix en provence aix en provence france 3 abl barcelone espagne 4 abl sa luxembourg luxembourg presentateur mohamed sofiane |
P-212 - Évaluation comparative des performances des plateformes iSeq100 et MiSeq i100 pour le séquençage par multiplexage du VIH, VHC, Mycobacterium tuberculosis et ARNr 16S
Titre session : PA-11 Diagnostic virologique
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Auteurs : Brieu N. (2), Homor A. (2), Pachetti C. (2), Camilla C. (2), Bouzid S. (2), Drali R. (1), Arliaud J. (1), Mercadal M. (1), Deblir L. (4), Gonzalez D. (1), Sayada C. (4), Boulme R. (1), Modol A. (3), Zuco G. (1), Mohamed S. (1)
Présentateur : Mohamed Sofiane
Etablissement : (1) Abl Diagnostics, Marseille, FRANCE; (2) CHU Aix-en-Provence, Aix En Provence, FRANCE; (3) ABL, Barcelone, ESPAGNE; (4) ABL SA, Luxembourg, LUXEMBOURG
Objectif - IntroductionLe séquençage à haut débit (NGS) est un outil puissant pour l’analyse de pathogènes complexes tels que le VIH, le VHC, la tuberculose (TB) et les communautés microbiennes (ARNr 16S). Le regroupement (pooling) d’échantillons dans une même analyse permet de réduire les coûts et d’augmenter le débit. Toutefois, l’impact de cette stratégie sur la qualité et la sensibilité du séquençage reste mal documenté. Cette étude compare les performances des plateformes Illumina iSeq100 et MiSeqi100 pour le séquençage groupé du VIH, VHC, TB et ARNr 16S.
MaterielsVingt-sept échantillons regroupés ont été inclus, ciblant le VIH, le VHC, Mycobacterium tuberculosis et l’ARNr 16S. Les extractions d’ARN et d’ADN ont été réalisées avec les kits EZ1 DSP Virus et EZ1 DSP DNA Blood (Qiagen). L’amplification et la préparation des librairies ont été effectuées avec les kits DeepChek® (ABL). Le séquençage a été mené sur les plateformes MiSeqi100 (réactifs lyophilisés, stockage à température ambiante) et iSeq100 (réactifs standards). Les données ont été analysées via MicrobioChek® (ABL) pour le sous-typage et la détection de mutations de résistance, selon les bases de référence ANRS (VIH), geno2pheno (VHC) et OMS (TB).
ResultatsLes deux plateformes ont généré des données de haute qualité. MiSeqi100 a fourni une couverture plus profonde et un délai d’analyse plus court. Les deux systèmes ont identifié des mutations similaires dans les régions PR/RT/IN/capside/env du VIH, avec un sous-typage concordant, sauf pour un échantillon sanguin non détecté par iSeq100. Les régions capsidique et d’enveloppe ont été séquencées, permettant la détection de mutations associées à de nouvelles molécules (enfuvirtide, fostemsavir, lenacapavir). Les échantillons VHC ne présentaient pas de mutations de résistance, tous sous-typés 3a. L’échantillon ARNr 16S a révélé Aggregatibacter. Aucun variant de résistance n’a été détecté pour le TB. Les résultats étaient cohérents entre les deux plateformes.
ConclusionLes deux plateformes sont adaptées au séquençage groupé de VIH, VHC, TB et ARNr 16S. MiSeqi100 offre une meilleure sensibilité, profondeur et rapidité, idéale pour la recherche et le diagnostic. iSeq100 reste une option économique pour la routine. Le séquençage groupé améliore l’efficacité, réduit les coûts et centralise l’analyse via une plateforme logicielle unique et évolutive.
Mots clesNGS, VIH, HCV, TB, ARNr 16s
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| p 213 coproculture si on cherche des virus devant toute selle liquide titre session pa 11 diagnostic virologique auteurs aroua f 1 vignola b 1 delamare c 1 etablissement 1 centre hospitalier genevieve de gaulle anthonioz saint dizier france presentateur aroua fares |
P-213 - Coproculture: Si on cherche des virus devant toute selle liquide
Titre session : PA-11 Diagnostic virologique
Auteurs : Aroua F. (1), Vignola B. (1), Delamare C. (1)
Présentateur : Aroua Fares
Etablissement : (1) Centre Hospitalier GENEVIEVE DE GAULLE ANTHONIOZ , Saint Dizier, FRANCE
Objectif - Introduction La coproculture bactérienne est un examen souvent demandé mais dans la plupart des cas elle revient négative d’où l’intérêt de faire l’extension de la recherche aux virus devant toute selle liquide. Le but de notre étude est de montrer la place de la recherche de virus devant toute demande de coproculture en diagnostic de routine.
Materiels Etude prospective descriptive d’une année entre 01/01/2023 et 31/12/2023 au laboratoire du centre hospitalier Geneviève de Gaulle Anthonioz de Saint Dizier (Grand Est France) incluant toutes les demande de coproculture bactérienne provenant de tous les services hospitaliers et des consultations externes. La recherche de virus a été systématiquement ajoutée devant toute selle liquide. La PCR en temps réel est performée sur l’automate BD Max par le Kit BD MAX Enteric Bacterial Panel (REF 442963) et son extension BD MAX Extended Enterci Bacterial Panel (REF 443812) pour les bactéries et le Kit BD MAX Enteric Viral Panel (REF 443985) pour les virus[LA1] . Le panel de virus entériques inclut Rotavirus, Norovirus, Adénovirus, Sapovirus et Astrovirus.
Resultats Au total, 1266 coprocultures bactériennes ont été recensées dont 165 demandes de virologie associées (soit 13% des demandes). Ces dernières proviennent exclusivement des enfants d’âge inférieur à 3 ans.
Le taux de positivité de coproculture bactérienne est de 10% (126 prélèvements positifs). En virologie, ce même taux passe à 36% (60 cas positifs) provenant exclusivement du service de pédiatrie.
En ce qui concerne l’aspect macroscopique des prélèvements, 265 selles étaient liquides. La recherche de virus était positive dans 33 cas ce qui constitue un tiers des coprocultures virales positives. Un total de 91 virus entériques a été retrouvé : les rotavirus étaient majoritaires (40%) suivi par les norovirus (20%).
11 % de tous ces échantillons positifs étaient prélevées des adultes de plus de 18 ans.
Conclusion La recherche systématique de virus dans les selles devant toute selle liquide parait intéressante surtout chez les enfants de moins de 3 ans. Pour les adultes, notre étude a permis de rattraper 10 cas positifs. Au laboratoire, la décision était d’ajouter le panel virologique devant toute selle liquide chez les patients hospitalisés. Des études de plus grande envergure sont souhaitables pour mieux évaluer l’apport de ce panel.
Mots cles Coproculture
Virus entériques
PCR
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| p 214 false positive norovirus detections with filmarray gastrointestinal panel and decision algorithm titre session pa 11 diagnostic virologique auteurs rybak n 1 bidet p 1 benhadid brahmi y 1 cointe a 1 dawoud h 1 gits muselli m 1 baron a 1 bonacorsi s 1 birgy a 1 etablissement 1 hopital robert debre assistance publique hopitaux de paris paris france presentateur rybak noemie |
P-214 - False-positive norovirus detections with FilmArray® Gastrointestinal Panel and decision algorithm
Titre session : PA-11 Diagnostic virologique
Voir le poster
Auteurs : Rybak N. (1), Bidet P. (1), Benhadid-Brahmi Y. (1), Cointe A. (1), Dawoud H. (1), Gits-Muselli M. (1), Baron A. (1), Bonacorsi S. (1), Birgy A. (1)
Présentateur : Rybak Noémie
Etablissement : (1) Hôpital Robert Debré - Assistance Publique - Hopitaux de Paris, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionOn February the 7th, 2024, BioFire® alerted users to a risk of false-positive norovirus results with the FilmArray® Gastrointestinal Panel (BF-GID) and recommended confirmatory testing. We aimed to evaluate the reliability of BF-GID norovirus results in pediatric patients and to develop a decision algorithm for managing potential false positives.
MaterielsBetween January and June 2025, all BF-GID norovirus-positive samples were re-tested the same day using the GeneXpert® Norovirus RT-PCR (Cepheid®). FilmArray® cycle thresholds (Ct) values and melting curves were analyzed. ResultatsOf the 1007 BF-GID panels performed, 131 were norovirus-positive and 127 were retested by GeneXpert. Overall, 31.5% (40/127) were discordant. Atypical melting curves (22/40, 55%) and high Ct values (>25) or “N/A” results were strongly associated with discordance, while Ct ≤20 was highly predictive of concordance. Based on these metrics, 58% of FilmArray ® positive-norovirus results could be confidently confirmed or excluded without additional testing. ConclusionFalse positives with BF-GID are common. An algorithm integrating Ct and melting curve analysis can reduce unnecessary retesting, streamline laboratory workflow, and support accurate diagnosis in pediatric settings. Mots clesNorovirus, FilmArray® Gastrointestinal Panel (BF-GID), gastrointestinal infections in children, Genexpert norovirus
 Table 1: Discordance rate between FilmArray® positive-norovirus and GeneXpert® Norovirus RT-PCR (Cepheid®) according to FilmArray® Ct values and FilmArray® curve aspects
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| p 215 prevalence et facteurs predictifs de la surinfection a cmv au cours des maladies inflammatoires chroniques de lintestin titre session pa 11 diagnostic virologique auteurs trabelsi m 1 chtourou a 1 gdoura h 2 kharrat r 1 ben ayed n 1 gargouri s 1 smaoui h 2 moalla m 2 feki berrajah l 1 amouri a 2 karray hakim h 1 etablissement 1 1 laboratoire de microbiologie chu habib bourguiba sfax sfax tunisie 2 2 service de gastro enterologie chu hedi chaker sfax sfax tunisie presentateur ben ayed nour el houda |
P-215 - Prévalence et facteurs prédictifs de la surinfection à CMV au cours des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin
Titre session : PA-11 Diagnostic virologique
Auteurs : Trabelsi M. (1), Chtourou A. (1), Gdoura H. (2), Kharrat R. (1), Ben Ayed N. (1), Gargouri S. (1), Smaoui H. (2), Moalla M. (2), Feki Berrajah L. (1), Amouri A. (2), Karray Hakim H. (1)
Présentateur : Ben Ayed Nour El Houda
Etablissement : (1) (1) Laboratoire de microbiologie, CHU Habib Bourguiba Sfax, Sfax, TUNISIE; (2) (2) Service de Gastro-Entérologie, CHU Hédi Chaker Sfax, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction La surinfection à Cytomégalovirus (CMV) est un défi diagnostique et thérapeutique majeur chez les patients atteints d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) et qui sont sous corticoïdes et/ou immunosuppresseurs.
Notre objectif est d’étudier la prévalence de la surinfection à CMV au cours des MICI en poussée et en déterminer les facteurs prédictifs.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective menée au laboratoire de Microbiologie, Unité de Virologie du CHU Habib Bourguiba de Sfax en collaboration avec le service de Gastro-Entérologie du CHU Hédi Chaker de Sfax, Tunisie. Elle a inclus les patients ayant présenté entre les mois de Janvier 2020 et Juillet 2025 une MICI en poussée. La gravité de la poussée était évaluée selon le score clinico-biologique de True Love & Witts. L’ADN du CMV a été quantifié sur biopsie colique par PCR en temps réel utilisant le kit Artus CMV (Qiagen). Pour les patients présentant plusieurs poussées, nous avons considéré la première poussée positive à CMV.
Resultats Au total, 120 biopsies coliques ont été recueillies auprès de 75 patients. La PCR CMV s’est révélée positive au moins une fois dans 40 cas (53,3%). Sur le premier prélèvement positif, la médiane de la charge virale était de 13687 copies/ml (extrêmes : 171 – 3 450 000 copies/ml). Le nombre de poussées antérieures jugées graves et la corticothérapie systémique constituaient deux facteurs prédictifs indépendants de l’infection à CMV (OR = 3,57 ; p < 0,001, OR = 5,17 ; p = 0,008, respectivement). Par ailleurs, les patients ayant une PCR positive avaient une durée médiane d’hospitalisation plus longue que les patients dont la PCR était négative (p=0,001). Pour 23 patients positifs et traités par Ganciclovir, un prélèvement de contrôle était effectué après un délai médian de 29 jours. La charge virale était en faveur d’une rémission de l’infection dans 73,9% des cas. Une reprise de la positivité ou une remontée de la charge virale indiquant une rechute précoce ou une récidive était constatée chez 6 patients.
Conclusion Il ressort de cette étude la place de la PCR quantitative dans la distinction entre une MICI en poussée d'une surinfection à CMV. Celle-ci nécessite un traitement antiviral ainsi qu’un suivi rigoureux de la charge virale afin d’améliorer le pronostic de la maladie.
Mots cles Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI)-Cytomégalovirus (CMV)-PCR
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| p 216 evaluation de la detection rougeole avec lutilisation du kit flexstar altona titre session pa 11 diagnostic virologique auteurs medragh s 1 adnet j 1 pele e 1 houelle l 1 oberti f 2 vincent e 2 dina j 1 etablissement 1 chu de caen normandie caen france 2 altona diagnostics france chambray les tours france presentateur dina julia |
P-216 - Évaluation de la détection rougeole avec l’utilisation du kit FlexStar Altona
Titre session : PA-11 Diagnostic virologique
Auteurs : Medragh S. (1), Adnet J. (1), Pele E. (1), Houelle L. (1), Oberti F. (2), Vincent E. (2), Dina J. (1)
Présentateur : Dina Julia
Etablissement : (1) CHU de Caen Normandie, Caen, FRANCE; (2) Altona Diagnostics France, Chambray-Lès-Tours, FRANCE
Objectif - Introduction L’optimisation des outils diagnostiques moléculaires pour la détection du virus de la rougeole reste un enjeu majeur dans un contexte de résurgence épidémique. Le Centre National de Référence Rougeole, Oreillons, Rubéole (CNR ROR) utilise depuis plusieurs années un protocole RT-qPCR « maison », validé par l’OMS. L’apparition de kits commerciaux rapides, tels que FlexStar® (Altona Diagnostics), soulève la question de leur compatibilité et de leurs performances comparées aux outils établis. Cette étude visait à évaluer la compatibilité analytique et la sensibilité diagnostique des amorces/sondes du CNR avec le protocole commercial Altona, ainsi qu’à comparer les performances des protocoles d’amplification « maison » et « accéléré ».
Materiels Trois protocoles ont été testés face à la technique de référence du CNR. Un gradient de température (65 °C – 58 °C) a permis d’évaluer l’hybridation des amorces/sondes ciblant le génome de la rougeole et le contrôle endogène RNAseP. Trois types d’échantillons ont été inclus : témoins négatif, positif (souche Edmonston) et échantillons cliniques. Les RT-qPCR ont été conduites en parallèle selon FlexStar® et le protocole « maison », avec ajustement des ratios amorces/sondes (6:1 puis 1:1).
Resultats Les essais de gradient ont montré une compatibilité satisfaisante avec le kit Altona, sans perte de performance entre 65 et 58 °C. L’ajustement du ratio RNAseP à 1:1 s’est révélé indispensable pour éviter des faux négatifs. La comparaison a mis en évidence un gain de temps avec la version Altona FAST. Toutefois, un faux négatif a été observé uniquement avec ce protocole, corrigé par le protocole « maison » grâce à une rétrotranscription prolongée, observation confirmée par une version alternative proposée par Altona.
Conclusion L’intégration des amorces/sondes du CNR dans le kit Altona offre des performances analytiques adéquates. Néanmoins, le protocole accéléré, bien que plus rapide, peut réduire la sensibilité en cas de faible charge virale. Ces résultats soulignent la nécessité de trouver un équilibre entre rapidité et robustesse diagnostique. Des études complémentaires, notamment sur la limite de détection et la validation clinique, restent nécessaires avant une utilisation en routine.
Mots cles Rougeole, RT-qPCR, diagnostic moléculaire, Altona, CNR ROR
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| p 217 mni ameliorer le diagnostic malgre la faible sensibilite des igm titre session pa 11 diagnostic virologique auteurs comacle p 1 besombes j 1 grolhier c 1 maillard a 1 lagathu g 1 thibault v 1 etablissement 1 chu pontchaillou rennes france presentateur comacle pauline |
P-217 - MNI : améliorer le diagnostic malgré la faible sensibilité des IgM !
Titre session : PA-11 Diagnostic virologique
Auteurs : Comacle P. (1), Besombes J. (1), Grolhier C. (1), Maillard A. (1), Lagathu G. (1), Thibault V. (1)
Présentateur : Comacle Pauline
Etablissement : (1) CHU Pontchaillou, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionLa sérologie Epstein-Barr virus (EBV) (VCA IgM, VCA IgG et EBNA IgG), est le test de choix pour diagnostiquer une mononucléose infectieuse (MNI). Des paramètres complémentaires tels qu’une hyperlymphocytose avec présence de lymphocytes hyperbasophiles (LHB) et la charge virale (CV) EBV, se révèlent souvent utiles pour étayer le diagnostic. L’objectif est d’évaluer la sensibilité clinique de la sérologie VCA IgM Roche® dans le contexte d’infections aigues et l'utilité de paramètres complémentaires. MaterielsEntre janvier 2024 et août 2025, 2472 sérologies EBV de 2373 patients ont été réalisées avec les trousses Roche Elecsys® EBV VCA IgM, VCA IgG et EBNA au CHU de Rennes. Les résultats ont été classés selon les sept profils proposés par la fiche technique (Cf Tableau). Les CV EBV (kit Altona® EBV PCR 1.5), effectuées dans un délai maximal de 3j ont été prises en considération ainsi que les données biologiques des patients. ResultatsLe tableau indique la distribution des profils sérologiques et le nombre de CV effectuées. Nous nous sommes intéressés aux discordances sérologie/CV. Dans 16,2% des profils séronégatifs, une CV a été prescrite et s’est révélée positive dans 17,2% des cas (n=11 correspondant à 8 patients immunocompétents). Tous présentaient des signes cliniques évocateurs, 3/8 une hyperlymphocytose et 5/7 une élévation des transaminases. Au-delà de ces profils négatifs, l’analyse des cas où seules des VCA IgM sont détectées montre qu’une CV EBV est réalisée dans 81,3% des situations, soulignant son rôle clé pour confirmer une MNI et révélant un risque de faux positifs (19,2%). Un algorithme, appliqué aux profils séronégatifs, basé sur l’hyperlymphocytose et les signes cliniques (issus de l’entrepôt de données du CHU), a été testé : 7 patients sont concernés et une CV EBV est détectée pour 4 d’entre eux, rattrapant ainsi le diagnostic de MNI pour 4/8 des patients immunocompétents. ConclusionCe travail illustre l'importance de la prise en compte de paramètres cliniques et biologiques en complément de la sérologie pour un diagnostic performant de la MNI, en particulier si la sensibilité des VCA IgM est faible. Un algorithme basé sur plusieurs paramètres biologiques permet de cibler une partie des échantillons sur lesquels ajouter une CV EBV et augmenter la sensibilité du diagnostic. Mots clesSérologie – EBV – VCA IgM – Sensibilité – Algorithme- Données
 Effectifs des profils sérologiques et CV EBV
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| p 218 evaluation du test parvovirus b19 elite mgb sur matrices cliniques variees titre session pa 11 diagnostic virologique auteurs argudin m 1 scohy a 1 2 zorzi g 1 2 olive n 1 2 montesinos m 1 2 rodriguez villalobos h 1 2 kabamba mukadi b 1 2 etablissement 1 departement de microbiologie cliniques universitaires st luc universite catholique de louvain brussels belgique 2 pole de microbiologie medicale institut de recherche experimentale et clinique universite catholique de louvain brussels belgique presentateur argudin maria angeles |
P-218 - Évaluation du test Parvovirus B19 ELITe MGB® sur matrices cliniques variées
Titre session : PA-11 Diagnostic virologique
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Auteurs : Argudín M. (1), Scohy A. (1,2), Zorzi G. (1,2), Olive N. (1,2), Montesinos M. (1,2), Rodriguez-Villalobos H. (1,2), Kabamba Mukadi B. (1,2)
Présentateur : Argudín Maria Angeles
Etablissement : (1) Département de Microbiologie, Cliniques Universitaires St-Luc - Université Catholique de Louvain, Brussels, BELGIQUE; (2) Pôle de Microbiologie Médicale, Institut de Recherche Expérimentale et Clinique, Université Catholique de Louvain, Brussels, BELGIQUE
Objectif - IntroductionL’essai Parvovirus B19 ELITe MGB® est un test de PCR en temps réel conçu pour une utilisation sur les systèmes automatisés d’ELITechGroup Inc., permettant la détection du parvovirus B19 (PVB19). Cette étude vise à évaluer ses performances sur les matrices suivantes : plasma, liquide amniotique (LA), liquide céphalorachidien (LCR) et moelle osseuse (cette dernière après application de deux protocoles de lyse distincts). MaterielsDes dilutions des contrôles Qnostics Analytical Q (de 5000 à 1 copie/mL) ont été préparées dans des pools de matrices confirmées négatives ainsi que dans de l’eau pour test moléculaire. Les échantillons ont été directement soumis à l’extraction via la cartouche ELITe InGenius SP1000, à l’exception de la moelle osseuse, qui a nécessité une étape préalable de lyse à l’aide du tampon ATL et de la protéinase K (QIAGEN). Deux protocoles d’incubation ont été testés pour la lyse: a) incubation à 56?°C avec agitation à 900?rpm pendant 3 heures; b) incubation à 65?°C pendant 30 minutes avec agitation à 900?rpm, suivie d’une incubation à 95?°C pendant 10 minutes. Les PCRs ont été réalisées en double sur le système ELITe InGenius. Entre juillet 2022 et juin 2025, un total de 810 échantillons cliniques ont été reçus pour la détection/quantification du PVB19 à l’aide de la solution ELITechGroup. ResultatsLes dilutions des contrôles ont montré une bonne reproductibilité, avec des écarts types inferieurs à 0,5 (Tableau 1). Les protocoles de lyse ont donné des résultats similaires. La dernière méthode a été retenue pour le pré-analytique d’échantillons cliniques (biopsies, pontions de moelle osseuse). Nos résultats montrent une amélioration des limites de détection définies par le fabricant (2,40 Log10C/mL pour le sang total, 1,60 Log10C/mL pour LA). Le taux global de positivité observé dans les échantillons cliniques était de 28,8?%, avec des variations selon les matrices analysées (Tableau 2). ConclusionLe test a démontré une sensibilité élevée et une reproductibilité acceptable sur l’ensemble des matrices cliniques évaluées. Les deux protocoles de lyse appliqués à la moelle osseuse ont permis une détection efficace, avec des performances comparables. Les résultats obtenus améliorent les seuils de détection de la firme, confirmant la fiabilité et la pertinence de la solution ELITechGroup pour le diagnostic du PVB19 en pratique clinique. Mots clesPCR en temps réel; charge virale; matrices
 Tableau 1. Dilutions (1:10) des contrôles Qnostis dans différentes matrices.
 Tableau 2. Résumé des résultats des échantillons cliniques par matrice.
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| p 219 profils comparatifs des lcs dans les meningites bacteriennes et virales titre session pa 11 diagnostic virologique auteurs touyar n 1 2 el amin g 1 2 zouaki a 1 2 el basri y 1 2 siraj sani m 1 2 amal z 1 2 benchekroun l 1 4 souly k 1 3 hafidi n 1 5 kabbaj h 1 2 etablissement 1 universite mohammed v faculte de medecine et de pharmacie rabat maroc 2 hopital des specialites laboratoire central de virologie centre hospitalier universitaire ibn sina rabat maroc 3 hopital des specialites laboratoire central de bacteriologie centre hospitalier universitaire ibn sina rabat maroc 4 hopital des specialites laboratoire central de biochimie centre hospitalier universitaire ibn sina rabat maroc 5 service de pediatrie p1 hopital denfants centre hospitalier universitaire ibn sina rabat maroc presentateur touyar nora |
P-219 - Profils comparatifs des LCS dans les méningites bactériennes et virales
Titre session : PA-11 Diagnostic virologique
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Auteurs : Touyar N. (1,2), El Amin G. (1,2), Zouaki A. (1,2), El Basri Y. (1,2), Siraj Sani M. (1,2), Amal Z. (1,2), Benchekroun L. (1,4), Souly K. (1,3), Hafidi N. (1,5), Kabbaj H. (1,2)
Présentateur : Touyar Nora
Etablissement : (1) Université Mohammed V, Faculté de médecine et de pharmacie, Rabat, MAROC; (2) Hôpital des spécialités, Laboratoire central de Virologie, Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina, Rabat, MAROC; (3) Hôpital des spécialités, Laboratoire central de bactériologie, Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina, Rabat, MAROC; (4) Hôpital des spécialités, Laboratoire central de biochimie, Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina, Rabat, MAROC; (5) Service de pédiatrie P1, Hôpital d’enfants, Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina, Rabat, MAROC
Objectif - Introduction La méningite et la méningo-encéphalite (ME) infectieuses sont des urgences diagnostiques et thérapeutiques. L’analyse cytologique et biochimique du liquide cérébrospinal (LCS) oriente le diagnostic. L’objectif de notre étude est de comparer les profils du LCS des méningites et ME bactériennes et virales diagnostiquées au laboratoire central de virologie.
Materiels Étude rétrospective comparative (janvier 2021–mai 2025) au CHUIS de Rabat incluant les patients suspects de méningite/ME ayant bénéficié d’une PCR par panel syndromique multiplex BIOFIRE ® FILMARRAY ® Méningite/Encéphalite (EM).
Resultats Sur 2645 LCS analysés, 67 se sont révélés positifs pour les bactéries dominées par le Streptococcus pneumoniae (n=43;64,17%). Pour les virus, 122 étaient positifs principalement des entérovirus (n=33;27,31 %). Les adultes étaient majoritaires dans les ME (n=36;54%), suivis de nourrissons (n=22;33%) tandis que les enfants étaient les plus touchés par les virus (n=62;50,81%) (p=0.0012). La médiane des globules blancs (GB) était de 290 GB /mm³ [96.3 -1265] à prédominance polynucléaire neutrophile (PNN) pour les ME bactériennes vs 4.5 GB/mm³ [2 - 46] à prédominance lymphocytaire pour les virus. 16,41% des LCS positifs pour les bactéries avaient moins de 10 GB/mm³ vs 57.37% pour les virales (p<0.001). Sur le plan biochimique, la médiane de la protéinorachie était respectivement 2.97 g/l [1.76-6.45] vs 0.46g/l [0.26–1.02] pour les bactériennes et les virales. Pour la glycorachie, la médiane était de 0.11g/l [0.05-0.40] pour les bactériennes vs 0.62 g/l [0.56–0.75] pour les virales. Une hypoglycorachie (< 0.40 g/l) et une hyperprotéinirachie (> 0.45 g/l) étaient associées à une étiologie bactérienne (p< 0.001).
Conclusion Cette étude montre que la majorité des méningites et ME bactériennes restent à prédominance PNN avec hypoglycorachie et hyperprotéinorrachie touchant essentiellement la population adulte. Elle souligne également qu’une cytologie normale n’exclut pas une étiologie virale et justifie le recours à une PCR multiplexe FilmArray. En complément des méthodes conventionnelles, cette approche permet un diagnostic étiologique rapide, surtout dans les méningites décapitées et optimise une prise en charge diagnostique et thérapeutique des infections du système nerveux central.
Mots cles LCS – méningite – PCR multiplexe FilmArray
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| p 220 validation du test altona flexstar hadv hastv sav ruo titre session pa 11 diagnostic virologique auteurs bremond e 1 tran a 1 vallet s 1 2 legros r 1 2 payan c 1 2 pilorge l 1 etablissement 1 departement des agents infectieux laboratoire de virologie chu la cavale blanche brest france 2 inserm umr 1078 faculte de medecine et des sciences de la sante universite de bretagne occidentale brest france presentateur bremond eline |
P-220 - Validation du test Altona® FlexStar® HAdV/HAstV/SaV (RUO)
Titre session : PA-11 Diagnostic virologique
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Auteurs : Brémond E. (1), Tran A. (1), Vallet S. (1,2), Legros R. (1,2), Payan C. (1,2), Pilorgé L. (1)
Présentateur : Brémond Eline
Etablissement : (1) Département des agents infectieux, Laboratoire de Virologie, CHU La Cavale Blanche, Brest, FRANCE; (2) Inserm UMR 1078, Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé, Université de Bretagne Occidentale, Brest, FRANCE
Objectif - Introduction Le test de PCR/RT-PCR en temps réel FlexStar® HAdV & HAstV & SaV (Altona Diagnostics) permet la détection qualitative des adénovirus humains A-G (HAdV), des astrovirus humains (HAstV) et des sapovirus (SaV) dans les selles. Il est commercialisé sous statut RUO (Research Use Only). Aucune donnée indépendante concernant ses performances analytiques n’est actuellement disponible. L’objectif était de réaliser une évaluation sur site de ce test en respectant les critères de la norme ISO 15189.
Materiels Les acides nucléiques ont été extraits sur automate eMAG® (bioMérieux) à partir des selles selon le protocole fournisseur et amplifiés sur QuantStudio™5 (ThermoFisher). La répétabilité, la fidélité intermédiaire, la spécificité, l’inclusivité et la vérification de l’absence de contaminations croisées ont été évaluées, en intégrant le contrôle interne RUO Altona. L’étude a été réalisée à partir de selles positives de référence fournies par le CNR virus de gastro-entérites (GE) (différents génotypes d’HAdV (n=2), SaV (n=6), et HAstV (n=2)), des panels externes QCMD et de 612 selles archivées au laboratoire à -80°C après avoir été testées en routine dans un contexte de GE aiguës (novembre 2023 – juin 2024). Les résultats ont été comparés à ceux obtenus par les méthodes de référence du laboratoire (PCR R-GENE® pour HAdV, PCR validée localement pour HAstV et SaV) et aux données du CHU de Rennes obtenues avec le test Allplex™ GI-Virus Assay (Seegene) ciblant uniquement les HAdV F40/41.
Resultats Le test a montré une bonne répétabilité et fidélité intermédiaire (CV <5 %), une inclusivité complète et une spécificité élevée. Sur les selles cliniques, les taux de positivité observés à Brest (HAdV 9,2 % (56/612), SaV 2,3 % (14/612), HAstV 4,1 % (25/612)) étaient comparables à ceux de Rennes pour SaV et HAstV et cohérents avec la littérature internationale. Les rares discordances avec les PCR de référence concernaient uniquement des échantillons à charges virales faibles (valeur de Ct >35). En parallèle, la validation du contrôle interne (également RUO) a confirmé son efficacité à détecter les phénomènes d’inhibition, problématique majeure dans les selles.
Conclusion Les performances du test FlexStar® HAdV/HAstV/SaV et du contrôle interne Altona évaluées dans cette étude étaient conformes aux performances attendues et aux besoins du laboratoire.
Mots cles Gastro-entérites, PCR multiplex, RUO, Altona Diagnostics
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| p 221 activite antimicrobienne de differentes protocoles de decellularisation dallogreffes osseuses titre session pa 11 diagnostic virologique auteurs dongmo mayopa c 1 2 dessily g 3 a argudin m 4 scohy a 3 4 kabamba mukadi b 3 4 rodriguez villalobos h 3 4 cornu o 1 2 etablissement 1 uclouvain irec neuromusculoskeletal lab nmsk bruxelles belgique 2 unite de therapie tissulaire et cellulaire de lappareil locomoteur cliniques universitaires saint luc bruxelles belgique 3 pole de microbiologie medicale institut de recherche experimentale et clinique universite catholique de louvain bruxelles belgique 4 departement de microbiologie cliniques universitaires st luc universite catholique de louvain bruxelles belgique presentateur dongmo mayopa cedric |
P-221 - Activité antimicrobienne de différentes protocoles de décellularisation d’allogreffes osseuses
Titre session : PA-11 Diagnostic virologique
Auteurs : Dongmo Mayopa C. (1,2), Dessily G. (3), A. Argudín M. (4), Scohy A. (3,4), Kabamba Mukadi B. (3,4), Rodriguez-Villalobos H. (3,4), Cornu O. (1,2)
Présentateur : Dongmo Mayopa Cedric
Etablissement : (1) UCLouvain - IREC, Neuromusculoskeletal Lab (NMSK), Bruxelles, BELGIQUE; (2) Unité de Thérapie Tissulaire et Cellulaire de l’Appareil Locomoteur, Cliniques universitaires Saint-Luc, Bruxelles, BELGIQUE; (3) Pôle de Microbiologie Médicale, Institut de Recherche Expérimentale et Clinique, Université Catholique de Louvain, Bruxelles, BELGIQUE; (4) Département de Microbiologie, Cliniques Universitaires St-Luc - Université Catholique de Louvain, Bruxelles, BELGIQUE
Objectif - IntroductionLa décellularisation des allogreffes osseuses réduit le risque immunologique et infectieux. Cette étude vise à évaluer et comparer l’activité antimicrobienne de 4 protocoles, sur différents microorganismes, afin de permettre leur mise en œuvre dans des environnements à ressources limitées sans accès à l’irradiation. MaterielsDes cylindres d’allogreffes spongieuses (n=18) issues de têtes fémorales de donneurs vivants ont été incubés overnight par triplicat dans 30 mL de PBS, avec une suspension à 4 McFarland de 8 espèces bactériennes, C. albicans ; ou de DMEM contenant 11 log copies/mL de SARS-CoV-2 , 7 log IU/mL de VHB, et 7 log copies/mL de VIH-1. Les greffons, ont été immergés dans NaClO 15° (1 h), NaOH 1 N (1 h) ou H₂O₂ 15 % (16 h), ou autoclavés. Ils ont été ensuite homogénéisés dans du PBS, ensemencés sur gélose Columbia‑sang et TSB (37°C, atmosphères aérobie/anaérobie) ; M. terrae sur Middlebrook 7H10®. La croissance bactérienne a été évaluée à partir de 48h pendant 7 j (14 j pour M. terrae). La quantification de matériel génétique viral a été analysée par PCR (systèmes Panther Hologic et Alinity). ResultatsLa contamination a permis d’obtenir des charges bactériennes comprises entre 10⁶ et 10⁷ UFC/mL(S. aureus, S. epidermidis, E. faecium, C. sporogenes, B. subtilis, C. albicans, P. aeruginosa, E. coli et M. terrae). Aucune croissance n’a été détectée après le traitement quelque soit le protocole appliqué. Pour le SARS-CoV-2 et VIH-1 la charge initiale de 10,95 log copies/mL (SD 0,225) et 4,3 log copies/mL respectivement, a été éliminée par les 4 traitements. Pour le VHB, la charge initiale de 6,91 log UI/mL (SD 0,304) a montré des résidus après NaOH, H2O2 et l’autoclavage. Une élimination complète avec NaClO et les combinaisons (NaClO+H2O2+autoclave ou NaOH+H2O2+autoclave) a été observée (Figure 1). ConclusionLes quatre protocoles de décellularisation sont applicables à un programme de greffe osseuse en milieu à faibles ressources. Ils sont complètement efficaces sur l’ensemble des souches bactériennes analysées, levures, SARS-CoV-2, et VIH -1. En revanche, leur action sur le VHB est restée partielle sauf pour la solution NaClO. La combinaison de 3 procédures a permis la stérilisation du VHB. Ces résultats confirment la pertinence de l’association des approches chimiques et physiques pour sécuriser les allogreffes osseuses. Mots clesAllogreffes osseuses,Stérilisation,Virus,Bacteries
 Figure 1 : Charge virale VHB (en log UI/ml) selon les étapes de décellularisation
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| p 222 contaminations des serologies vih en laboratoire l impact insoupconne d une gouttelette titre session pa 12 hiv et hepatites virales auteurs roussel m 1 roudier v 1 trombert s 1 verdurme l 1 d humieres c 1 visseaux b 1 etablissement 1 laboratoire cerba frepillon france presentateur roussel mathilde |
P-222 - Contaminations des sérologies VIH en Laboratoire : L'Impact Insoupçonné d'une Gouttelette
Titre session : PA-12 HIV et hépatites virales
Auteurs : Roussel M. (1), Roudier V. (1), Trombert S. (1), Verdurme L. (1), D'humières C. (1), Visseaux B. (1)
Présentateur : Roussel Mathilde
Etablissement : (1) Laboratoire Cerba, Frepillon, FRANCE
Objectif - IntroductionLes sérologies VIH représentent des analyses critiques en laboratoire, nécessitant une séquence rigoureuse : un test de dépistage suivi, en cas de positivité, d’une confirmation par une technique spécialisée. Cette confirmation est souvent réalisée dans un laboratoire différent, impliquant de multiples manipulations et déplacements du même tube, augmentant ainsi le risque de contamination de l'échantillon.
Évaluer l’impact de différents volumes de contamination, y compris ceux équivalents à une gouttelette, à partir d'un échantillon positif présentant des anticorps anti-VIH, sur des pools de sérum négatifs en sérologie VIH (dépistage et immunoblot). MaterielsDes aliquots de 2 ml réalisés à partir de pools de sérum négatif ont été contaminés avec des volumes croissants (2, 10, 20, 50 et 100 µl) d’un échantillon présentant des anticorps anti-VIH-1 avec un index d’anticorps élevé en technique de dépistage (4726 en HIV Duo) et un profil VIH-1 complet à l’immunoblot (présence des bandes gp120, gp41, p31, p24, p17). Les échantillons ainsi contaminé ont été analysés par la technique de dépistage HIV Duo (Roche) et par immunoblot INNO-Lia (Fujirebio). ResultatsUne corrélation directe a été observée entre le volume de contamination et l’intensité des résultats : augmentation progressive de l’index d’anticorps et apparition des bandes spécifiques du VIH-1. Notamment, une contamination de seulement 2 µl a suffi à générer une réponse détectable en dépistage, soulignant la sensibilité extrême des tests. Figure 1 ConclusionLes contaminations de laboratoire, même avec des volumes de l'ordre d'une gouttelette, peuvent significativement affecter les résultats des tests sérologiques et d'immunoblot pour le VIH-1. Cette étude souligne l'importance de protocoles stricts pour éviter les contaminations et recommande la mise en place de mesures de contrôle rigoureuses et la formation du personnel de laboratoire aux bonnes pratiques pour minimiser les risques de contamination. Mots clesVIH, bonnes pratiques de laboratoire, Contamination croisée, Diagnostic VIH
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| p 223 comparaison de la quantification du kit altostar hdv rt pcr ruo avec la moyenne des resultats qcmd hepatitis d rna eqa titre session pa 12 hiv et hepatites virales auteurs rottengatter k 1 garcin d 1 etablissement 1 altona diagnostics hamburg allemagne presentateur garcin damien |
P-223 - Comparaison de la quantification du kit AltoStar® HDV RT-PCR (RUO) avec la moyenne des résultats QCMD Hepatitis D RNA EQA
Titre session : PA-12 HIV et hépatites virales
Auteurs : Rottengatter K. (1), Garcin D. (1)
Présentateur : Garcin Damien
Etablissement : (1) altona Diagnostics, Hamburg, ALLEMAGNE
Objectif - Introduction Le développement de tests fiables pour l’ARN du virus de l’hépatite delta (HDV) est rendu difficile par l’hétérogénéité du génome viral. Nous avons participé au programme QCMD Hepatitis D RNA EQA (External Quality Assessment) avec le kit récemment mis sur le marché AltoStar® HDV RT-PCR Kit (RUO), afin d’en évaluer ses performances.
Materiels Tous les échantillons du programme EQA QCMD 2023/2024 appartiennent au génotype 1, le plus fréquent en Europe et fortement hétérogène. Huit échantillons par programme ont été traités et analysés avec l’ AM16/AltoStar® HDV RT-PCR Kit 1.5 (altona Diagnostics).
Chaque programme comprenait deux dilutions du standard de l’OMS1, un échantillon négatif et des dilutions d’échantillons cliniques. Les échantillons ont été classés par le QCMD en « core » ou « educational », en fonction de leur charge virale et de leur pertinence clinique. Les échantillons « core » doivent être correctement rapportés.
Les données ont été analysées par régression de Passing-Bablok (PB) en comparaison à la moyenne consensuelle commerciale [log10]. Les différences [∆log10] ont été calculées.
Resultats Tous les échantillons « core » et « educational » des deux programmes QCMD ont été détectés correctement avec le kit AltoStar® HDV RT-PCR Kit 1.5. L’analyse quantitative comparant le kit AltoStar® et la moyenne consensuelle commerciale a montré une différence globale de ∆log10 = 0,04. La régression PB a donné une pente y = 0,93 [IC 95 % inférieur 0,73 – supérieur 1,18] et un intercept = 0,27 [IC 95 % inférieur -0,57 – supérieur 0,92], indiquant l’absence de biais systématique ou proportionnel entre les résultats.
Conclusion Le programme QCMD Hepatitis D RNA EQA a permis de démontrer la comparabilité de la quantification du standard OMS pour l’ARN HDV et d’un ensemble d’échantillons cliniques avec le kit AltoStar® HDV RT-PCR Kit 1.5 (RUO), par rapport aux résultats moyens consensuels commerciaux calculés par le QCMD.
Mots cles HDV; ARN; Hépatite D; RT-PCR; AltoStar®; QCMD; Quantification; Évaluation externe (EQA)
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| p 224 evaluation de la specificite du dosage des ac hbc totaux sur liaison xl diasorin titre session pa 12 hiv et hepatites virales auteurs lupoglazoff m 1 prin mathieu c 1 schvoerer e 1 jeulin h 1 etablissement 1 chru nancy nancy france presentateur lupoglazoff maxime |
P-224 - Evaluation de la spécificité du dosage des Ac HBc totaux sur Liaison XL Diasorin
Titre session : PA-12 HIV et hépatites virales
Voir le poster
Auteurs : Lupoglazoff M. (1), Prin Mathieu C. (1), Schvoerer E. (1), Jeulin H. (1)
Présentateur : Lupoglazoff Maxime
Etablissement : (1) CHRU Nancy, Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction Les anticorps anti-HBc, dirigés contre la protéine de capside du virus de l’hépatite B (VHB), révèlent un contact antérieur avec le virus. Des signaux non spécifiques en HBcT peuvent compromettre la qualification des dons d’organes, tissus ou cellules. Dans le cadre d’une alerte de biovigilance liée à une prévalence élevée de profils Ac HBc isolés chez des donneurs de cornée, cette étude a été réalisée pour évaluer les critères de spécificité du test de détection des Ac anti-HBc totaux sur liaison XL (LXL, Diasorin).
Materiels L’étude a été réalisée sur trois cohortes : i) 10 sérums Ac HBc isolés, prélevés dans le cadre de la qualification de dons de cornée, ii) une cohorte prospective de 95 sérums positifs en HBcT sur Liaison XL, iii) une cohorte rétrospective de 10129 sérums prélevés entre le 01/01/2025 et le 22/07/2025 pour dépistage de l’hépatite B.
La détection des Ac HBc a été réalisée à l’aide du test LIAISON® Anti-HBc (Diasorin) et du test VIDAS® Anti-HBc Total II (bioMérieux). Les autres paramètres sérologiques du VHB ont été réalisés sur LXL ou Atellica IM (Siemens Healthineers).
Resultats Les dix sérums prélevés dans la cadre de la qualification de dons de cornée et qui présentaient un Ac HBc positif isolé (index : <0,1-0,76) ont été retrouvés négatifs avec le test VIDAS bioMerieux. Au cours de l’étude prospective portant sur 95 échantillons positifs pour l’Ac HBc (LXL), 5 ont été retrouvés négatifs sur l’automate Vidas ; les index sur LXL étaient >0,5 (0,57-0,78, n=4) sauf pour un échantillon prélevé post-mortem (index = 0,16).
Sur les 10129 sérums analysés rétrospectivement, 975 étaient positifs en Ac HBc (LXL). Sur la base des résultats de l’étude prospective, ont été considérés comme des vrais positifs n=853 échantillons, également positifs en Ag HBs, et/ou en Ac HBe, et/ou avec un index HBcT LXL ≤0,5. Ces critères permettent d’obtenir une spécificité de 98,68%, conforme à celle annoncée par le fournisseur (98,72% [IC : 97,57-99,41%]).
Conclusion Les résultats de cette étude appellent à une vigilance sur le dosage des Ac HBcT sur Liaison XL, sur les prélèvements réalisés sur donneurs décédés, et lorsque l’index est >0,5. Dans ces situations, l’utilisation d’une autre méthode ou la réalisation de tests complémentaires semblent nécessaires. Dans les autres situations, la spécificité est conforme à celle annoncée par le fournisseur.
Mots cles VHB, Ac HBc, Liaison XL, spécificité
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| p 225 analytical and diagnostic performances of the access anti hcv hbsag and hiv ag ab combo assays on the dxi 9000 immunoassay analyzer titre session pa 12 hiv et hepatites virales auteurs recoquillon s 1 bouthry e 1 richard a 1 ducancelle a 1 le guillou guillemette h 1 etablissement 1 chu angers angers france presentateur recoquillon sylvain |
P-225 - Analytical and Diagnostic Performances of the Access anti-HCV, HBsAg and HIV Ag/Ab Combo assays on the DxI 9000 Immunoassay Analyzer
Titre session : PA-12 HIV et hépatites virales
Auteurs : Recoquillon S. (1), Bouthry E. (1), Richard A. (1), Ducancelle A. (1), Le Guillou Guillemette H. (1)
Présentateur : Recoquillon Sylvain
Etablissement : (1) CHU Angers, Angers, FRANCE
Objectif - Introduction The automated immunoassay DxI 9000 instrument was recently launched by Beckman Coulter. We aimed to evaluate the analytical and clinical performances of the new diagnostic serological Access HBsAg, HCV and HIV1-2 Ag/Ab combo assays developed on this instrument.
Materiels In this study, we used controls, fresh and frozen sera and plasma samples available in our laboratory. Repeatability and reproductibility were determined for each assay (6 levels, 5 days, 5 replicates per days). The clinical evaluation was performed by comparing our results to those obtained with Elecsys HBsAgII, Anti-HCV II and HIV Duo performed in the Cobas e801 (Roche). We evaluated the clinical concordance in several subgroup of samples (n=250 fresh sera, frozen sera from organ donors qualification (n=50) or with viral genotype known (n=30) and a HIV seroconversion panel). A comparison between sera and plasma was done.
Resultats A total of 1,128 samples were included. For the within-laboratory imprecision, the coefficient of variation (%CV) were ranging from 1.82, 4.99, 2.41 to 3.79, 7.73, 4.75 for all positive HBV, HCV and HIV samples respectively and ≤ 10.0% CV as published by Beckman Coulter. For concordance, Kappa scores were 0.99 for Access HBsAg and HIV Ag/Ab combo assays and 0.87 for Access HCV assay showing an excellent agreement. The specificity and sensitivity for Access HIV and HBV were 100%, either equal or higher than Elecsys assays. For HCV, the specificity was higher for Access (99.03%) than Elecsys (97.10%) whereas the sensitivity was lower (95.45% versus 100%). For the study of genetic diversity and organ donors qualification, the results obtained with Access and Elecsys assays were similar. An earlier HIV seroconversion was detected with Access (day 25) compared to Elecsys (day 30). Results were similar using sera or plasma for Access assays.
Conclusion In conclusion, the new Access serological assays demonstrated excellent analytical and clinical performances.
Mots cles Diagnostic, viral serology, performances, Immunoassay analyzer, HCV, HBV, HIV
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| p 226 quelle est la place d un test combine ag ac dans le contexte des reinfections par le virus de l hepatite c titre session pa 12 hiv et hepatites virales auteurs paterek b 1 pawlowski m 1 jezequel c 1 besnier e 1 bendavid c 1 thibault v 1 etablissement 1 chu rennes rennes france presentateur thibault vincent |
P-226 - Quelle est la place d'un test combiné Ag-Ac dans le contexte des réinfections par le virus de l'hépatite C ?
Titre session : PA-12 HIV et hépatites virales
Auteurs : Paterek B. (1), Pawlowski M. (1), Jezequel C. (1), Besnier E. (1), Bendavid C. (1), Thibault V. (1)
Présentateur : Thibault Vincent
Etablissement : (1) CHU Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction Le virus de l’hépatite C (VHC) reste un enjeu majeur de santé publique, notamment en raison des risques de réinfection dans les populations à haut risque. Le diagnostic repose classiquement sur la sérologie et la détection de l'ARN du VHC, mais des tests sérologiques combinés comme l’Elecsys® HCV Duo (Roche Diagnostics), capables de détecter simultanément les anticorps anti-VHC et l’antigène core (HCVcAg), réduisent la fenêtre sérologique et permettent un diagnostic en un-temps d’une infection active. L’objectif de cette étude est d’évaluer les performances du test HCV-Duo dans le contexte particulier des réinfections par le VHC.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective menée au CHU de Rennes sur 153 échantillons de plasma, dont 128 issus d’une cohorte de 25 patients ayant présenté une à trois réinfections documentées, et 25 échantillons complémentaires. Les performances du test Elecsys® HCV Duo ont été évaluées en termes de sensibilité et de spécificité, et une analyse ROC a été réalisée afin de déterminer un seuil de positivité optimisé pour la détection de l’HCVcAg.
Resultats La sensibilité globale de la détection de l’HCVcAg par rapport à l’ARN du VHC était de 39,3%, avec une spécificité de 97,1%. La sensibilité augmentait nettement avec la charge virale, atteignant 76,2% pour une charge virale ≥ 5 log UI/mL et 94,1% pour une charge virale ≥ 6 log UI/mL. Parmi les 27 échantillons correspondant au premier prélèvement positif pour l’ARN du VHC d’un épisode de réinfection, 18 étaient positifs pour l’HCVcAg (66,7 %), ce qui signifie que 9 réinfections, dont 4 avec une charge virale > 5 log UI/mL, n’ont pas été détectées. L’analyse ROC pour l'HCVcAg donne une AUC de 0,74 pour l’ensemble de la cohorte avec le seuil préconisé de 1. Un seuil optimisé à 0,64 pourrait être envisagé.
Conclusion Le test Elecsys® HCV Duo présente une spécificité élevée et une sensibilité satisfaisante uniquement dans le contexte des réinfections avec forte virémie. Une proportion non négligeable de réinfections ne sont pas diagnostiquées, soulignant les limites de cette stratégie diagnostique sérologique. Devant la faible sensibilité de la détection de l'Ag, la recherche de l'ARN VHC demeure indispensable en cas de forte suspicion clinique de réinfection malgré un antigène négatif et pour le suivi post-traitement.
Mots cles Hépatite C - VHC - Réinfection - Antigène - Anticorps - Guérison – Sensibilité
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| p 227 surveillance epidemiologique de lhepatite a au chu de toulouse titre session pa 12 hiv et hepatites virales auteurs migueres m 1 chapuy regaud s 1 2 mansuy j 1 abravanel f 1 2 lhomme s 1 2 izopet j 1 2 etablissement 1 laboratoire de virologie cnr des virus des hepatites a transmission enterique centre hospitalier universitaire de toulouse toulouse france 2 institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires infinity cnrs u5051 inserm u1291 universite toulouse iii toulouse france presentateur migueres marion |
P-227 - Surveillance épidémiologique de l’hépatite A au CHU de Toulouse
Titre session : PA-12 HIV et hépatites virales
Auteurs : Migueres M. (1), Chapuy-Regaud S. (1,2), Mansuy J. (1), Abravanel F. (1,2), Lhomme S. (1,2), Izopet J. (1,2)
Présentateur : Migueres Marion
Etablissement : (1) Laboratoire de Virologie, CNR des virus des hépatites à transmission entérique, Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, Toulouse, FRANCE; (2) Institut Toulousain des Maladies Infectieuses et Inflammatoires (Infinity), CNRS U5051, INSERM U1291, Université Toulouse III, Toulouse, FRANCE
Objectif - Introduction Le virus de l’hépatite A (VHA), picornavirus à transmission oro-fécale, est responsable d’hépatites aiguës le plus souvent bénignes, parfois sévères chez l’adulte. Alors que l’infection reste endémique dans les pays à faible revenu, son incidence est faible dans les pays industrialisés, où elle survient sous forme de cas sporadiques, d’épisodes épidémiques liés à des expositions alimentaires ou de clusters en populations à risque. Après une période de faible incidence durant la pandémie de COVID-19, une recrudescence de cas d’hépatite A a été rapportée en Europe depuis début 2025, avec plusieurs alertes sanitaires en France. Nous présentons ici les données de surveillance issues du laboratoire de virologie du CHU de Toulouse, Centre National de Référence des virus des hépatites à transmission entérique.
Materiels Une extraction rétrospective a été réalisée à partir de la base de données du laboratoire pour la période 2017–2025. Ont été inclus l’ensemble des tests sérologiques anti-VHA IgM réalisés et les cas confirmés d’hépatite A aiguë notifiés selon la réglementation en vigueur. Les tendances annuelles ont été analysées en rapport avec l’activité de dépistage.
Resultats De 2017 à 2025, 22 850 dépistages VHA ont été effectués, permettant le diagnostic sérologique de 130 cas d’hépatite A. L’incidence a chuté de 42 cas en 2017 à 2 en 2022, avant de ré-augmenter à 7 en 2023, 12 en 2024 et 22 cas pour les 8 premiers mois de 2025. Le nombre de dépistage est resté relativement stable (≈2600 tests/an), excluant un biais de surveillance. Ces données suggèrent une recrudescence loco-régionale concordant avec les tendances nationales et européennes récemment signalées.
Conclusion La surveillance épidémiologique du VHA au CHU de Toulouse met en évidence une reprise de la circulation virale après plusieurs années de faible incidence. Cette augmentation s’inscrit dans un contexte plus large de recrudescence à l’échelle européenne et souligne l’importance du maintien d’une vigilance diagnostique, de l’adaptation des mesures de prévention (vaccination, hygiène) et du renforcement de la communication auprès des populations à risque.
Mots cles Hépatite A, surveillance épidémiologique, VHA, dépistage, Toulouse
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| p 228 la demodecidose etude descriptive dune serie de 24 cas titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs ben attia s 1 dekhil e 1 haouari m 1 najah m 1 haloui n 1 mtibaa l 1 jemli b 1 etablissement 1 hopital militaire principal d instruction de tunis tunis tunisie presentateur ben attia salma hyba |
P-228 - La démodécidose : étude descriptive d’une série de 24 cas
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Voir le poster
Auteurs : Ben Attia S. (1), Dekhil E. (1), Haouari M. (1), Najah M. (1), Haloui N. (1), Mtibaa L. (1), Jemli B. (1)
Présentateur : Ben Attia Salma Hyba
Etablissement : (1) Hopital militaire principal d'instruction de Tunis, Tunis , TUNISIE
Objectif - Introduction La démodécidose est une parasitose due à un acarien microscopique commensal des follicules pileux humains, dont la prolifération pathologique est associée à diverses affections dermatologiques et oculaires. Le diagnostic clinique reste souvent retardé en raison de la non-spécificité des symptômes. Le but de notre travail était de rapporter les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et parasitologiques d’une série tunisienne de démodécidose.
Materiels Une étude observationnelle rétrospective a été menée au laboratoire de parasitologiede l’hôpital militaire principal d’instruction de Tunis (janvier 2020-aout 2025). Les patients suspects d’infestation à Demodex sp ont bénéficié d’un examen direct des prélèvements palpébraux ou cutanés. Les données recueillies concernaient l’âge, le sexe, la durée d’évolution des symptômes, la localisation des lésions, les signes cliniques, ainsi que les résultats parasitologiques.
Resultats Parmi 54 patients étudiés, 24 présentaient une infestation confirmée, soit un taux de positivité de 44%. Le sexe ratio était de 0,84. L’âge moyen était de 60 ans. Le délai moyen d’évolution des symptômes avant le diagnostic était de 2 ans et demi. Vingt cas étaient positifs au niveau des cils parmi 28 malades prélevés (71%), tandis que 4 cas étaient positifs au niveau cutané parmi 26 patients prélevés (15%). Les manifestations cliniques les plus fréquentes étaient la sécheresse oculaire, le prurit, la sensation de corps étranger et l’érythème facial. L’examen direct a permis de visualiser les formes larvaires et adultes du parasite. Le traitement reposait essentiellement sur une hygiène rigoureuse, avec utilisation d’un gel à base d’huile d’arbre à thé pour la démodécie ciliaire et de métronidazole pour la démodécie cutanée. L’évolution a été favorable dans tous les cas.
Conclusion Notre série souligne l’importance d’évoquer le diagnostic de la démodécidose devant des symptômes oculaires ou cutanés chroniques et résistants aux traitements habituels. L’examen direct, simple et fiable, permet de confirmer rapidement l’infestation. Une meilleure sensibilisation des praticiens favoriserait un diagnostic plus précoce et une prise en charge efficace.
Mots cles démodécidose, Demodex, dermatose parasitaire, Tunisie
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| p 229 mycoses superficielles chez les diabetiques bilan de 5 ans titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs salah o 1 khammari i 1 2 ben halima n 1 2 ismail s 1 2 chouaieb h 1 2 kalboussi y 1 3 yaacoub a 1 2 fathallah a 1 2 etablissement 1 laboratoire de parasitologie mycologie chu farhat hached sousse tunisie 2 universite de sousse faculte de medecine de sousse laboratoire de parasitologie mycologie sousse tunisie 3 universite de monastir faculte de medecine de monastir monastir tunisie presentateur salah ons |
P-229 - Mycoses superficielles chez les diabétiques : bilan de 5 ans
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Salah O. (1), Khammari I. (1,2), Ben Halima N. (1,2), Ismail S. (1,2), Chouaieb H. (1,2), Kalboussi Y. (1,3), Yaacoub A. (1,2), Fathallah A. (1,2)
Présentateur : Salah Ons
Etablissement : (1) Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE; (2) Université de Sousse, Faculté de Médecine de Sousse, Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, Sousse, TUNISIE; (3) Université de Monastir, Faculté de Médecine de Monastir, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction Le diabète, favorise la survenue de mycoses superficielles. Souvent négligées, celles-ci peuvent déséquilibrer la glycémie et nuire à la qualité de vie des patients diabétiques.
L’objectif de notre travail est de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et mycologiques des mycoses superficielles chez les patients diabétiques au cours des 5 dernières années.
Materiels Etude rétrospective réalisée au laboratoire de Parasitologie-Mycologie du CHU Farhat Hached de Sousse du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2024 et incluant tous les patients diabétiques adressés pour suspicion de mycose superficielle. L’examen mycologique repose sur un examen direct (ED) et une culture systématique.
Resultats Au total, 1?384 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 62 ans. Les principales demandes provenaient des services de dermatologie (55,1?%) et d’oto-rhino-laryngologie (7,8?%). Plusieurs patients présentaient des comorbidités, notamment l’hypertension artérielle, l’insuffisance rénale chronique, des maladies cardiovasculaires, des complications dégénératives liées au diabète, des traitements immunosuppresseurs et la chimiothérapie.
Parmi les manifestations cliniques, l’otite externe nécrosante, l’otalgie et l’otorrhée chronique étaient fréquemment rapportées. L’exposition à des animaux domestiques ou de ferme était fréquente, principalement les chats (7,3?%), et les chiens (3,2?%).
Les onychomycoses représentaient la localisation la plus fréquente, principalement les orteils (45,6?%) et les doigts (14,7?%).
L’ED a mis en évidence des filaments mycéliens dans 44,8?% des prélèvements, des levures dans 4,5?% des cas, et une association filaments/levures dans 6,8?% des cas. Il était non contributif dans 41,5?% des situations.
La culture s’est révélée positive dans 55,6?% des cas. Les espèces identifiées étaient Trichophyton (T.) rubrum (27,7?%), Candida albicans (8,2?%), C. tropicalis (5,2?%), C. parapsilosis (4?%) et T. mentagrophytes (1,4?%).
Conclusion Les onychomycoses et les dermatophytoses sont fréquentes chez les patients diabétiques. Leur identification et leur prise en charge précoce sont essentielles pour prévenir les complications locales et systémiques.
Mots cles Diabète ; mycoses superficielles ; onychomycose
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| p 230 infections invasives a malassezia spp revue exhaustive des cas rapportes de 1979 a 2024 titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs ben souna h 1 delfosse s 1 guitard j 1 2 hennequin c 1 2 bigot j 1 2 3 etablissement 1 laboratoire de parasitologie mycolgie ap hp paris france 2 sorbonne universite inserm centre de recherche saint antoine u938 paris france 3 grc solid paris france presentateur bigot jeanne |
P-230 - Infections invasives à Malassezia spp. : revue exhaustive des cas rapportés de 1979 à 2024
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Ben Souna H. (1), Delfosse S. (1), Guitard J. (1,2), Hennequin C. (1,2), Bigot J. (1,2,3)
Présentateur : Bigot Jeanne
Etablissement : (1) Laboratoire de Parasitologie-Mycolgie, AP-HP, Paris, FRANCE; (2) Sorbonne Université, Inserm, Centre de recherche Saint-Antoine, U938, Paris, FRANCE; (3) GRC SOLid, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Malassezia spp. sont des levures lipophiles appartenant au phylum des Basidiomycota. Elles font partie du microbiote cutané, mais sont également retrouvées au niveau des muqueuses digestives et pulmonaires. Elles sont associées à diverses dermatoses, telle que le pityriasis versicolor, mais sont parfois responsables d’infections invasives. Ce travail de revue de la littérature visait à actualiser les connaissances actuelles sur les infections invasives dues aux levures du genre Malassezia.
Materiels Une analyse bibliographique a été effectuée après une recherche dans la base de données PubMed utilisant les combinaisons suivantes : « Malassezia » AND « fungemia », « Malassezia » AND « systemic infection », « Malassezia » AND « invasive infection » et « Malassezia » AND « disseminated infection » sur la période de 1979 à 2024, sans restriction de langue mais en se limitant aux infections humaines.
Resultats Après filtrage, 167 cas documentés d’infection invasive à Malassezia ont été analysés. Une augmentation de ces infections est observée depuis les années 2000. 64% des patients sont âgés de moins d’un an, dont la moitié entre 0 et 1 mois. Les principales comorbidités étaient les affections digestives (n?=?61) et l’immunosuppression (n?=?33). De façon intéressante, 83?% des patients recevaient une nutrition parentérale contenant des lipides au moment du diagnostic. Les formes cliniques les plus fréquentes étaient une fongémie isolée (n?=?116) ou associée à un autre site infectieux (n?=?25). Malassezia furfur a été identifiée comme l’espèce la plus fréquemment en cause (n?=?110), mais dans 85% sur la base de sa croissance uniquement en présence de lipides. L’infection est survenue chez 18 patients recevant une prophylaxie antifongique, principalement par fluconazole. Le retrait des cathéters vasculaires a été réalisé dans 96 cas, et l’arrêt des perfusions lipidiques dans 58 cas. Un traitement antifongique a été instauré chez 101 patients, avec administration intraveineuse d’amphotéricine B dans 79 cas. Au total, 16 patients sont décédés dans les semaines suivant le diagnostic.
Conclusion La survenue des infections invasives à Malassezia reste rare mais elles touchent des patients déjà très fragiles, notamment des bébés prématurés. Leur diagnostic est probablement sous-estimé en raison de l’exigence de la culture de ces levures.
Mots cles Infection invasive, fongémie, Malassezia, nutrition parentérale
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| p 231 impact de l eradication mycologique precoce avec la rezafungine sur la mortalite toutes causes confondues et la duree du sejour en usi titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs thompson g 1 soriano a 2 bassetti m 3 cornely o 4 nseir s 5 etablissement 1 university de california california etats unis 2 universite de barcelone barcelone espagne 3 university of genoa genoa italie 4 university hospital cologne department i of internal medicine excellence center for medical mycology cologn allemagne 5 hopital r salengro lille france presentateur nseir saad |
P-231 - Impact de l'éradication mycologique précoce avec la rezafungine sur la mortalité toutes causes confondues et la durée du séjour en USI
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Thompson G. (1), Soriano A. (2), Bassetti M. (3), Cornely O. (4), Nseir S. (5)
Présentateur : Nseir Saad
Etablissement : (1) University de california, California, ETATS-UNIS; (2) Université de Barcelone, Barcelone, ESPAGNE; (3) University of Genoa, Genoa, ITALIE; (4) University Hospital Cologne, Department I of Internal Medicine, Excellence Center for Medical Mycology , Cologn, ALLEMAGNE; (5) Hôpital R. Salengro, Lille, FRANCE
Objectif - Introduction La rezafungine (reza) est une échinocandine de nouvelle génération au profil PK/PD différenciant , d’administration hebdomadaire afin d'optimiser l'efficacité précoce du traitement de la candidémie. Une approche « frapper vite et fort » est recommandée pour réduire la mortalité, prévenir la dissémination de l'infection et minimiser le développement de résistances.
Materiels ReSTORE (NCT03667690) est un essai international de phase III, contrôlé, randomisé, en double aveugle et double placebo, de non-infériorité, mené chez des adultes atteints de de candidose invasive /candidémie (CI/C) 4. Cet essai évalue l’efficacité et la tolérance de la rezafungine (reza) en prise hebdomadaire (QW) vs la caspofungine (caspo) en prise quotidienne (QD). Les patients ont reçu de la reza en IV une fois par semaine (semaine 1 : 400 mg ; semaines 2 à 4 : 200 mg) ou de la caspo une fois par jour (jour 1 : 70 mg ; jours 2 à 28 : 50 mg) . L'analyse a porté uniquement sur les données des patients atteints de candidémie incluant des données de l’extension de l’étude en Chine. L'impact de l'éradication mycologique au jour 5 (J5 EM) sur la mortalité toutes causes confondues (MTCC) et la durée de séjour en USI chez les patients atteints de candidémie a été examiné.Les critères d'évaluation comprennent la guérison globale, la (MTCC) à J30, l'EM à J5, la durée de survie et la tolérance.
Resultats Au total, sur 232 patients inclus, 84 et 88 patients avaient un diagnostic de candidémie seule dans les groupes reza et caspo. Au total, 77,4 % patients traités par reza et(68,2 % par caspo ont obtenu une EM J5. Le taux de MTCC J30 était de 29,8 % pour la reza et de 29,5 % pour la caspo. Chez ces patients atteints de candidémie seule ayant obtenu une EM J5, le taux de MTCC J30 était de 21,5 % pour la reza et de 28,3 % pour la caspo. Parmi les patients sortis de USI au cours de l'essai, la durée médiane de séjour était de 9 jours plus courte dans le groupe reza en comparaison du groupe caspo.
Conclusion Cette analyse montre un pourcentage plus élevé d’éradication mycologique à J5 groupe reza vs caspo. La durée d'hospitalisation en réanimation et la mortalité étaient également numériquement plus faibles avec la reza. Ces différences pourraient être dues au profil PK/PD différenciant de la rezafungine et à la dose initiale de charge.
Mots cles Rezafungine
Eradication mycologique
Restore study
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| p 232 epidemiologie de laspergillose invasive et des mucormycoses invasives en france titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs jarrion q 3 mongazon cazavet m 2 drusch s 1 bastide s 1 sedjelmaci f 2 gangneux j 4 etablissement 1 heva lyon france 2 pfizer paris france 3 ramsay sante paris france 4 chu de rennes rennes france presentateur gangneux jean pierre |
P-232 - Épidémiologie de l’aspergillose invasive et des mucormycoses invasives en France
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Jarrion Q. (3), Mongazon-Cazavet M. (2), Drusch S. (1), Bastide S. (1), Sedjelmaci F. (2), Gangneux J. (4)
Présentateur : Gangneux Jean-Pierre
Etablissement : (1) Heva, Lyon, FRANCE; (2) Pfizer, Paris, FRANCE; (3) Ramsay Santé, Paris, FRANCE; (4) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionL’aspergillose invasive (AI) et les mucormycoses invasives (MI) sont les infections opportunistes à champignons filamenteux les plus fréquentes. Peu de données françaises récentes sur leur incidence existent. L’objectif principal de cette étude était d’estimer l’évolution de l’incidence de ces deux infections chez les adultes hospitalisés en France. Les objectifs secondaires étaient de décrire les caractéristiques cliniques des patients, d’estimer la proportion des co-infections et la mortalité intrahospitalière.
MaterielsUne étude de cohorte observationnelle a été réalisée sur les données du Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information (PMSI). Deux cohortes ont été constituées. Les patients adultes ont été inclus au moment de leur première hospitalisation pour AI (cohorte AI) ou MI (cohorte MI) entre le 01/01/2016 et le 31/12/2022, sans code diagnostique de ces maladies respectives dans les 3 ans précédents. Le taux d’incidence annuel a été estimé pour 100 000 personnes au niveau national et régional, standardisé sur la population française adulte.
ResultatsRespectivement 96,0% et 90,7% des patients des cohortes AI (N=8 366) et MI (N=1 389) présentaient au moins 2 comorbidités à l’inclusion. Les maladies à risque d’immunodépression les plus fréquentes étaient les maladies respiratoires chroniques et les cancers hématologiques. L’incidence de l’AI a augmenté de 1,85 à 2,72/100 000 personnes, avec un pic à 3,09/100 000 personnes en 2021. L’incidence des MI a augmenté de 0,26 à 0,59/100 000 personnes avec un gradient Est-Ouest. La mortalité intrahospitalière a été estimée à 59,8% (IC95% : 58,7-60,8) et à 54,0% (IC95% : 51,4-56,6) dans les cohortes AI et MI, respectivement. Dans la cohorte AI, 2,1% des adultes diagnostiqués présentaient une co-infection par MI. Une co-infection par AI concernait 24,2% des adultes de la cohorte MI.
ConclusionEntre 2016 et 2022, l’incidence hospitalière de l’AI a augmenté avec un pic durant l’épidémie de Covid-19, celle des MI a doublé pouvant s’expliquer par la diffusion des techniques de diagnostic moléculaire en France. La majorité des patients hospitalisés pour AI et MI présentaient plusieurs comorbidités à risque d’immunodépression et une mortalité élevée, données superposables à celles colligées par le Centre National de Référence des Mycoses et Antifongiques entre 2012 et 2018.
Mots clesEpidémiologie, Aspergillose invasive, Mucormycose, Incidence
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| p 233 aspergillose invasive et transplantation cardiaque un defi persistant l experience tourangelle titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs chesnay a 1 yachou d 1 desoubeaux g 1 coelho r 1 laurent g 1 etablissement 1 chru de tours tours france presentateur chesnay adelaide |
P-233 - Aspergillose invasive et transplantation cardiaque : un défi persistant, l'expérience tourangelle
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Voir le poster
Auteurs : Chesnay A. (1), Yachou D. (1), Desoubeaux G. (1), Coelho R. (1), Laurent G. (1)
Présentateur : Chesnay Adélaïde
Etablissement : (1) CHRU de Tours, Tours, FRANCE
Objectif - Introduction Les aspergilloses pulmonaires invasives (API) représentent une menace certaine chez les patients immunodéprimés. Dernièrement, nous avons perçu une recrudescence particulièrement marquée chez les transplantés cardiaques au CHU de Tours. Cette tendance préoccupante a motivé l’analyse des cas survenus ces dernières années. L’objectif de cette étude rétrospective est de dresser un portrait précis de cette population vulnérable et d’évaluer l’efficacité des stratégies diagnostiques et thérapeutiques actuellement mises en œuvre.
Materiels Les cas d’aspergillose invasive ont été recensés sur une période de six ans (2018–2023) au CHU de Tours, avec une attention particulière portée aux patients ayant bénéficié d’une transplantation cardiaque. Les données mycologiques, cliniques et épidémiologiques ont été recueillies à partir du logiciel de laboratoire et des dossiers médicaux informatisés. Les aspergilloses ont ensuite été classées selon les critères EORTC/MSG 2020 (possible, probable, prouvée).
Resultats Soixante-six cas d’API ont été recensés : 20 possibles, 42 probables et 4 prouvées. La transplantation cardiaque représentait le deuxième facteur de risque identifié, avec un âge moyen de 59 ans et un ratio H/F de 2,8. Parmi les 15 cas survenus chez les transplantés cardiaques, 13 ont développé l’API dans les six mois suivant la greffe. Les diagnostics ont été réalisés principalement sur examen mycologique de liquide de lavage broncho-alvéolaire (13/15), avec un examen direct positif (11/15) et une culture positive pour Aspergillus sp. (12/15). L'antigène galactomannane sérique était positif chez 12 patients sur 15. Aucun patient n’a reçu de prophylaxie antifongique, et un décès a été enregistré dans les 90 jours suivant le diagnostic de l'infection.
Conclusion Les transplantés cardiaques constituent une population particulièrement à risque d’API dans les six mois post-greffe. L’absence de prophylaxie et la complexité diagnostique soulignent la nécessité d’une sensibilisation accrue des équipes médicales. Les stratégies prophylactiques ciblées doivent être mises en place afin de réduire la morbidité et la mortalité associées.
Mots cles Aspergillose invasive, transplantation cardiaque, prophylaxie antifongique
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| p 234 place de la pcr dans le diagnostic des dermatophyties evaluation du kit eurobioplex dermascreen titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs arsene s 1 etablissement 1 cerballiance caen france presentateur arsene stephanie |
P-234 - Place de la PCR dans le diagnostic des dermatophyties : évaluation du kit EurobioPlex Dermascreen
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Arsene S. (1)
Présentateur : Arsene Stephanie
Etablissement : (1) Cerballiance , Caen, FRANCE
Objectif - Introduction L’objectif de cette étude est d’évaluer la performance du kit d’identification de dermatophytes par PCR EurobioPlex DermaScreen (EBX-073), Eurobio®, en comparaison avec la technique de diagnostic mycologique par culture standard.
Materiels La période de l’étude s’étend de juin à juillet 2025, sur 173 échantillons humains, prélevés à visée diagnostique mycologique dans les laboratoires Cerballiance de Normandie.
La méthode de référence pour l’évaluation de ce kit est l’examen mycologique standard : examen direct microscopique, puis mise en culture sur Sabouraud pendant 21 jours, identification macroscopique et microscopique. Le diagnostic par PCR repose sur une première étape d’extraction d’ADN, puis amplification par PCR multiplex qualitative en temps réel. Le kit contient les cibles suivantes : Trichophyton mentagrophytes/interdigitale, T. rubrum, T. soudanense, une cible « Pan-dermatophytes », et un contrôle interne. Les PCR ont été effectuées rétrospectivement.
Resultats Parmi les 173 souches testées : 64 échantillons négatifs en cultures ont été négatifs en PCR (37%), et 70 échantillons positifs en cultures ont été positifs en PCR (40,5%). Pour 5 échantillons, la PCR a été invalide. 4 échantillons positifs en culture ont été négatifs en PCR (2,3%). Et 30 échantillons négatifs en culture ont été positifs en PCR (17,3%).
En ce qui concerne le diagnostic d’espèce : Parmi les 75 échantillons ayant eu une culture positive : sur les 47 cultures à T. rubrum : 45 ont été identifiés T. rubrum par PCR (95,7%). Sur les 23 cultures positives à T. mentagrophytes, 14 ont été identifiées T. mentagrophytes par PCR (60,8%), 6 ont été identifiées Derma sp (26,1%), 2 sont sortis négatifs et 1 invalide. Sur les 5 cultures positives à Microsporum canis, les 5 sont sortis en Derma sp par PCR (100%) et nécessiteront un examen complémentaire pour l’identification d’espèce.
Conclusion Le kit EurobioPlex DermaScreen (EBX-073), Eurobio® présente de très bonnes performances dans le diagnostic mycologique à partir d’échantillons primaires. Il présente une meilleure sensibilité, et permet un diagnostic très rapide (< 2h) comparé à la culture, ce qui est un gain pour la prise en charge thérapeutique du patient.
Mots cles PCR, Dermatophytes, Trichophyton, diagnostic mycologique
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| p 235 candida tropicalis invite surprise adapte aux effluents hospitaliers titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs yacoub n 1 grandhay c 1 2 charmy d 1 benedicte r 3 bertrand x 1 2 grenouillet f 1 2 etablissement 1 centre hospitalier universitaire chu besancon pole de biologie et anatomie pathologique besancon france 2 universite marie et louis pasteur umr 6249 chrono environnement besancon france 3 biomnigene besancon france presentateur yacoub nadia |
P-235 - Candida tropicalis, invité surprise adapté aux effluents hospitaliers ?
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Yacoub N. (1), Grandhay C. (1,2), Charmy D. (1), Bénédicte R. (3), Bertrand X. (1,2), Grenouillet F. (1,2)
Présentateur : Yacoub Nadia
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Besançon, Pôle de Biologie et Anatomie Pathologique, Besançon, FRANCE; (2) Université Marie et Louis Pasteur UMR 6249 Chrono-environnement , Besançon, FRANCE; (3) Biomnigène, Besançon, FRANCE
Objectif - Introduction Les effluents hospitaliers constituent des écosystèmes microbiens complexes, à la fois reflet de la microbiologie hospitalière et source potentielle de contaminants environnementaux. Les levures demeurent néanmoins peu étudiées dans cet écosystème, L’objectif de notre étude était de caractériser les levures des effluents hospitaliers du CHU de Besançon sur une période représentative.
Materiels Des prélèvements hebdomadaires d’eaux usées (n=25) ont été effectués de janvier à juin 2025. Chaque échantillon a été ensemencé (pur, et dilué de 10?¹ à 10?³) sur ChromAgar™ Candida. La concentration en levures a été mesurée sur milieu non saturé (20 à 200 colonies). Chaque morphotype de levure (supérieur ou égale à 2 isolats par morphotype) a été identifié par MALDI-TOF. En parallèle, pour évaluer la charge en selles humaines, E. coli a été quantifiée par culture sur gélose TBX (Tryptone Bile X-glucuronide Agar). Un génotypage des isolats de C. tropicalis a été effectué par PCR microsatellites et analyse de fragments. La sensibilité aux antifongiques des souches de C. tropicalis a été évaluée par Sensititre Y010.
Resultats La quantité médiane en levures était de 1250 UFC/mL (min-max : 130-5300 UFC/mL), avec une corrélation avec la quantité de E. coli. C. tropicalis représentait 68% de la flore des effluents, devant C. glabrata (25%) et C. albicans (6%). Le génotypage a mis en évidence trois clones de C. tropicalis dans les effluents (47/48 isolats), différents de 4 isolats cliniques isolés concomitamment. Deux des trois clones étaient résistants à la 5-flucytosine, mais les 3 clones dominants demeuraient sensibles aux azolés.
Conclusion Cette étude révèle la prédominance inattendue de C. tropicalis dans les effluents de notre hôpital, et la persistance de trois clones au cours des 6 mois. Le mécanisme d’adaptation de ces clones à cet écosystème particulier et le risque potentiel de contamination de l’environnement méritent d’être investigués. Notre étude souligne l’intérêt potentiel de la surveillance fongique des réseaux hospitaliers.
Mots cles Génotypage, microsatellite, adaptation, persistance, surveillance
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| p 236 evolution des fongemies a candida parapsilosis 2021 2024 titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs timsit s 1 stordeur f 1 genin s 1 hennequin c 2 3 guitard j 2 3 barbut f 1 4 etablissement 1 upri unite de prevention du risque infectieux hopital saint antoine ap hp paris france 2 service de parasitologie mycologie hopital saint antoine ap hp paris france 3 centre de recherche saint antoine crsa inserm sorbonne universite paris france 4 inserm 1139 universite paris cite paris france presentateur timsit sarah |
P-236 - Évolution des fongémies à Candida parapsilosis, 2021-2024
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Timsit S. (1), Stordeur F. (1), Génin S. (1), Hennequin C. (2,3), Guitard J. (2,3), Barbut F. (1,4)
Présentateur : Timsit Sarah
Etablissement : (1) UPRI, Unité de Prévention du Risque Infectieux, Hôpital Saint-Antoine AP-HP, Paris, FRANCE; (2) Service de Parasitologie-Mycologie, Hôpital Saint-Antoine AP-HP, Paris, FRANCE; (3) Centre de Recherche Saint-Antoine, CRSA, Inserm, Sorbonne Université, Paris, FRANCE; (4) INSERM-1139, Université Paris Cité, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Candida parapsilosis est une levure commensale du microbiote cutané, naturellement sensible aux antifongiques et capable d’infections invasives dont des fongémies [FCP] chez des patients fragiles. L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux des FCP, d’identifier le profil des patients développant FCP et de décrire les souches de C. parapsilosis impliquées.
Materiels Entre le 01/01/2021 et le 31/12/2024, toutes les fongémies de notre hôpital (CHU parisien de 600 lits) ont été extraites. La sensibilité aux antifongiques des FCP et le profil en microsatellites ont été étudiés. Pour chaque patient, ont été recensés leurs données de séjour et les éléments clinico-biologiques identifiés dans la littérature comme étant des facteurs de risque de FCP.
Resultats Un total de 26 FCP a été recueilli, dont 13 en 2024 (50%). Entre 2021 et 2023, les FCP représentaient 13,6% des fongémies tandis qu’en 2024, elles en représentaient 34,9% (p=0,0009). Parmi l’ensemble des FCP, 18 (69,2%) étaient d’origine nosocomiale. Au total, 20 patients étaient hospitalisés pour une pathologie digestive (76,9%) et 24 étaient porteurs de dispositif intravasculaire au moment de la FCP (92,3%). Neuf patients sont décédés dans les 28 jours suivant la FCP (34,6%).De 2021 à 2023, les souches étaient sensibles à tous les antifongiques testés. En 2024, cinq souches étaient résistantes au fluconazole, dont quatre également résistantes au voriconazole ; ces dernières se sont révélées clonales en microsatellites. Parmi ces cinq patients, un seul avait été pré-exposé à un antifongique (20%). Trois d’entre eux avaient été hospitalisés dans d’autres centres le mois précédent leur hospitalisation dans notre hôpital (60%), dont deux dans un centre où le clone résistant circule activement (40%).
Conclusion Les FCP semblent émerger, notamment via la dissémination d’un clone résistant aux azolés. Cette diffusion doit conduire à une réflexion sur le choix de traitement antifongique et sur la prévention de la transmission du clone épidémique.
Mots cles Candida parapsilosis, résistance aux antifongiques, diffusion clonale, fongémies
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| p 237 impact de la desinfection sur lepidemiologie les contaminants de l environnement titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs achich e 1 lazher a 1 mtibaa l 1 dekhil e 1 lakhdher g 1 ben romdhane h 1 ghedira r 1 amdouni s 1 ben aziza a 2 jemli b 1 etablissement 1 laboratoire de parasitologie hopital militaire principal dinstruction de tunis tunis tunisie 2 faculte de medecine de tunis tunis tunisie presentateur achich emna |
P-237 - Impact de la désinfection sur l’épidémiologie les contaminants de l'environnement
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Achich E. (1), Lazher A. (1), Mtibaa L. (1), Dekhil E. (1), Lakhdher G. (1), Ben Romdhane H. (1), Ghedira R. (1), Amdouni S. (1), Ben Aziza A. (2), Jemli B. (1)
Présentateur : Achich Emna
Etablissement : (1) Laboratoire de parasitologie, Hôpital militaire principal d’instruction de Tunis, Tunis, TUNISIE; (2) Faculté de médecine de Tunis, Tunis, TUNISIE
Objectif - IntroductionL'objectif de cette étude était d’étudier l’impact de la désinfection sur l’épidémiologie des espèces fongiques dans les prélèvements environnementaux. MaterielsIl s'agit d'une étude rétrospective menée sur une période de 8 mois, consistant en une collecte de prélèvements d'air en milieu hospitalier. Les prélèvements avant et après désinfection de l’air ont été mis en culture sur milieu Sabouraud et ont été incubés à 27°C. La lecture des boites a été effectuée après 5 jours d'incubation. L'identification était basée sur l'aspect microscopique et macroscopique des colonies. La désinfection a été faite par homogénéisation de l’air par le Bactinyl® spray. ResultatsNotre échantillon était composé de 560 prélèvements environnementaux. Nous avons totalisé 280 pour chacun des prélèvements d'air avant et après désinfection. Les services hospitaliers les plus concernés étaient : la réanimation (10%), les blocs opératoires (8%), l’hématologie clinique (7%).
En pré désinfection, la mise en culture des prélèvements a permis d'isoler 278 souches provenant 175 prélèvements positifs (63%,175/280). Ces souches fongiques étaient principalement des champignons filamenteux notamment le genre Penicillium (34%), des moisissures (27%) et Aspergillus sp (18%), les champignons noirs (17%).
En post désinfection, la mise en culture des prélèvements a permis d'isoler24 souches provenant 21 prélèvements positifs (8%,21/280). Ces isolats étaient principalementdes champignons filamenteux notamment le genre Penicillium (33%), les champignons noirs (29%), les moisissures (21%) et Aspergillus sp (8%).
L’apport de la désinfection dans la prévention des infections fongiques invasives chez les patients à risque tel que dans le service d’unités de soins intensifs, oncohématologie et l’unité de greffe est très importante. En effet, nous avons une baisse considérable du nombre de prélèvements positifs après désinfection (8% vs 63% en pré désinfection). Cette désinfection est indispensable pour diminuer le risque des infections associées aux soins et de réduire ainsi les infections fongiques opportunistes pouvant en découler(1,2). ConclusionL'environnement constitue une source de contamination des patients principalement immunodéprimés par les champignons pathogènes. Cette étude a permis une orientation sur l’efficacité de la désinfection dans les différents services cliniques et blocs opératoires. Mots clesDésinfection
1.Berthelot P, Loulergue P, Raberin H, Turco M, Mounier C, Sung RTM, et al. Efficacy of environmental measures to decrease the risk of hospital-acquired aspergillosis in patients hospitalised in haematology wards. Clin Microbiol Infect. 1 août 2006;12(8)
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| p 238 candidoses intra abdominales au chu de guadeloupe titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs de milly e 1 curlier e 1 haboub m 1 schneck a 1 deleris r 1 breurec s 1 markowicz s 1 etablissement 1 centre hospitalo universitaire de la guadeloupe les abymes guadeloupe presentateur de milly emmanuel |
P-238 - Candidoses intra-abdominales au CHU de Guadeloupe
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : De Milly E. (1), Curlier E. (1), Haboub M. (1), Schneck A. (1), Deleris R. (1), Breurec S. (1), Markowicz S. (1)
Présentateur : De Milly Emmanuel
Etablissement : (1) Centre Hospitalo-Universitaire de la Guadeloupe, Les Abymes, GUADELOUPE
Objectif - IntroductionLes recommandations soulignent le besoin d’adapter le traitement des candidoses invasives à l’épidémiologie et au contexte.
Notre objectif était d’analyser les caractéristiques des candidoses intra-abdominales (CIA) hospitalisées au CHU de la Guadeloupe. MaterielsNous avons réalisé une étude rétrospective sur 5 ans portant sur les dossiers de patients hospitalisés pour CIA et repérés à partir des prélèvements profonds positifs à Candida identifiés au laboratoire de mycologie.
Les données cliniques et microbiologiques, les informations d’évolution et de mortalité provenaient des dossiers médicaux.
ResultatsDe 2020 à 2024, 398 prélèvements abdominaux identifiaient un Candida spp. Après analyse, 128 échantillons validaient le diagnostic de CIA pour 110 patients. Ces patients étaient majoritairement des hommes âgés et comorbides (alcoolisme 22%, tabagisme 26%) avec antécédent de chirurgie abdominale récente (42%). Les CIA étaient réparties en péritonites secondaires (58%), péritonites tertiaires (33%), abcès abdominaux (6%) et infection isolée des voies biliaires (3%). Une candidémie était associée dans 7% des cas. La CIA survenait après perforation intestinale (86%) : perforation d’ulcère (24%), complication post-opératoire (26%) ou traumatique (15%). La perforation a permis le diagnostic de cancer chez 18 patients (16%). 57% des patients étaient en sepsis et 57% ont été hospitalisés en réanimation. C.albicans (63%), C. tropicalis (13%), C.glabrata (12%) étaient les germes principaux. Sur 56 souches testées, 5 (9%) étaient résistantes au Fluconazole et 8 (14%) à la Caspofungine. Il y avait une co-infection bactérienne dans 64% des CIA. 26% des patients ont nécessité une reprise chirurgicale et 69% ont reçu un traitement antifongique, dont 78% du Fluconazole. Ces mesures étaient essentiellement combinées dans les péritonites tertiaires. La mortalité était de 17% à 7 jours, 33% à 30 jours, 43% à 3 mois et 58% à 1 an, avec une mortalité plus élevée dans les sous-populations des péritonites tertiaires ou infections des voies biliaires sur néoplasie.
ConclusionLa CIA est une infection avec des présentations multiples et une morbi-mortalité élevée. Elle nécessite une prise en charge médico-chirurgicale. La place de l’antifongithérapie probabiliste reste à préciser chez les patients avec signes de gravité et en post-chirurgie abdominale récente Mots clesCandida, abdomen, épidémiologie, clinique, mortalité
 répartition des espèces de Candida
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| p 239 prise en charge de la microsporidiose intestinale de limmunodeprime titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs nourrisson c 1 moniot m 1 combes p 1 dalle f 2 costa d 3 melenotte c 4 gargala g 3 garrouste c 1 poirier p 1 etablissement 1 chu clermont ferrand clermont ferrand france 2 chu dijon dijon france 3 chu rouen rouen france 4 ap hp hopital necker paris france presentateur nourrisson celine |
P-239 - Prise en charge de la microsporidiose intestinale de l’immunodéprimé
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Nourrisson C. (1), Moniot M. (1), Combes P. (1), Dalle F. (2), Costa D. (3), Melenotte C. (4), Gargala G. (3), Garrouste C. (1), Poirier P. (1)
Présentateur : Nourrisson Céline
Etablissement : (1) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) CHU Dijon, Dijon, FRANCE; (3) CHU Rouen, Rouen, FRANCE; (4) AP-HP Hôpital Necker, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Le traitement de la microsporidiose intestinale (MI) est très peu codifié. Chez l’immunodéprimé, la diminution de l’immunosuppression favorise la guérison. Des traitements spécifiques ont également démontré leur efficacité, tels que la fumagilline contre Enterocytozoon bieneusi. Du fait de la limitation des stocks actuels de fumagilline, la nitazoxanide a été proposée comme alternative. Nous réalisons ici une synthèse des travaux biocliniques menés dans le cadre du CNR « Cryptosporidioses, microsporidies et autres protozooses digestives » sur la prise en charge de la MI de l’immunodéprimé.
Materiels /
Resultats Parmi les cas de MI de patients immunodéprimés déclarés au CNR entre 2018 et 2024, 7% (n=33) ont été confrontés à une rechute de leur microsporidiose. Une analyse par MLST est en faveur d’isolats identiques entre l’épisode initial et la rechute dans la majorité des cas, suggérant une persistance du pathogène dans l’organisme entre les deux événements. Ces rechutes étaient associées dans environ 2/3 des cas à un traitement de l’épisode initial par nitazoxanide.
Dans l’étude nationale NITAZOSPORE incluant 154 transplantés d’organe solide (TOS) traités pour une MI à E. bieneusi (64 par modification seule des immunosuppresseurs, 54 par fumagilline, 36 par nitazoxanide), l’adaptation du traitement immunosuppresseur était au moins aussi efficace que la nitazoxanide pour obtenir une rémission clinique. La fumagilline, associée à une thrombopénie dans 86,8% des cas, permettait une négativation des selles rapide et limitait le risque de rechute.
Parmi les 21 cas de MI discutés lors de la RCP du CNR entre décembre 2023 et août 2025, 95% concernaient des immunodéprimés (dont 75% TOS). Le délai médian entre le diagnostic et la RCP était de 45j. La conduite à tenir proposée incluait une adaptation des immunosuppresseurs (33%), un traitement par fumagilline (66%), une réévaluation à distance sans modification de la prise en charge en cours (20%). Les sources de contamination étaient systématiquement discutées.
Conclusion Ces données ouvrent le débat sur l’utilisation de la nitazoxanide dans le traitement des MI à E. bieneusi de l’immunodéprimé et soulignent la place incontournable de la fumagilline dans la prise en charge des patients pour lesquels une modulation de l’immunosuppression n’est pas possible.
Mots cles microsporidies, Enterocytozoon bieneusi, immunodéprimé, nitazoxanide, fumagilline
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| p 240 dermatophyte emergent terbinafine resistant identification de trichophyton indotineae par maldi tof ms titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs hiblot l 1 fontaine s 1 giraud d 1 picoulet l 1 beau r 1 arend s 1 celliere b 1 cotte pattat p 1 durand g 1 pages monteiro l 1 girard v 2 monnin v 1 etablissement 1 biomerieux la balme les grottes france 2 biomerieux hazelwood mo etats unis presentateur hiblot laure |
P-240 - Dermatophyte émergent Terbinafine résistant: identification de Trichophyton indotineae par MALDI-TOF MS
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Hiblot L. (1), Fontaine S. (1), Giraud D. (1), Picoulet L. (1), Beau R. (1), Arend S. (1), Celliere B. (1), Cotte-Pattat P. (1), Durand G. (1), Pages-Monteiro L. (1), Girard V. (2), Monnin V. (1)
Présentateur : Hiblot Laure
Etablissement : (1) BioMérieux, La Balme Les Grottes, FRANCE; (2) BioMérieux, Hazelwood (Mo), ETATS-UNIS
Objectif - IntroductionTrichophyton indotineae a été récemment identifié comme étant responsable de dermatophytoses étendues résistantes à la Terbinafine. Les dermatophytoses de la peau glabre telles que les teignes de l’aine ou du corps ont été initialement décrites en Inde et au Népal mais se répandent maintenant dans le monde entier. T. indotineae montre un profil de sensibilité antifongique résistant à la Terbinafine contrairement aux autres espèces étroitement apparentées tels que Trichophyton interdigitale/mentagrophytes.
Les méthodes moléculaires actuelles peuvent être longues et fastidieuses retardant la mise en place d’un traitement efficace. Dans cette étude, nous proposons une identification rapide de cet organisme au niveau de l’espèce via un protocole d’inactivation/extraction suivi d’une identification MALDI-TOF MS à l’aide de l’instrument VITEK® MS.
MaterielsUn total de 130 spectres provenant de 10 souches caractérisées de Trichophyton indotineae a été acquis avec le VITEK® MS après un protocole d’inactivation/extraction dans la plage de masse de 3 000-17 000 Da. Différentes conditions expérimentales ont été testées (milieux, temps de culture) pour augmenter la robustesse de la base de données. Les spectres ont été intégrés dans la prochaine mise à jour de la base de connaissances IVD VITEK® MS et les données ont été analysées à l’aide de dendrogrammes et d’une analyse multidimensionnelle (MDS). La performance a été évaluée en utilisant une approche de validation croisée.
Les données acquises ont également été utilisées pour enrichir la base RUO SARAMIS® avec la création d’un superspectre à l’espèce. ResultatsLe MDS montre qu’une différenciation claire est possible entre T. indotineae et T. interdigitale/mentagrophytes (Figure 1) malgré une très grande similarité des spectres (>50%) selon l’analyse du dendrogramme.
L’étude de validation croisée réalisée sur la base de données mise à jour, contenant 16242 spectres couvrant 336 espèces fongiques, montre un taux d’identification correct à l’espèce de 100 % pour T. indotineae. ConclusionCette étude démontre que MALDI-TOF MS est un outil rapide et fiable pour différencier les espèces fongiques et identifier avec précision les Trichophyton indotineae. La prise en charge du patient est améliorée notamment en réduisant le temps nécessaire pour commencer une thérapie antifongique appropriée. Mots clesMALDI-TOF, Trichophyton indotineae, Terbinafine, VITEK® MS
 Figure 1 : Analyse multidimensionnelle MDS
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| p 242 recherche parasitaire systematique par pcr en cas de diarrhee infectieuse titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs revers m 1 lesthelle s 1 chevalier a 1 robert d 1 zaffreya s 1 etablissement 1 cerballiance nouvelle aquitaine le haillan france presentateur revers mathilde |
P-242 - Recherche parasitaire systématique par PCR en cas de diarrhée infectieuse
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Revers M. (1), Lesthelle S. (1), Chevalier A. (1), Robert D. (1), Zaffreya S. (1)
Présentateur : Revers Mathilde
Etablissement : (1) Cerballiance Nouvelle Aquitaine, Le Haillan, FRANCE
Objectif - IntroductionConformément aux recommandations HAS (14/11/2024) et des préconisations du CNR-MAP, notre laboratoire ajoute depuis le 24/02/2025 une PCR parasitaire multiplex à toute coproculture prescrite. Nous évaluons, dans une cohorte prospective (03–07/2025), la pertinence clinique de cette stratégie chez des patients avec suspicion de diarrhée infectieuse initialement explorée par coproculture seule. MaterielsÉcouvillon fécal, extraction automatisée avec lyse par billes magnétiques puis PCR temps réel (Seegene Allplex™ GI Parasite Assay et Allplex™ GI-Helminth(I)). ResultatsSur 589 PCR parasitaires positives, 210 (35,7 %) représentent un diagnostic non prescrit :
-Les protozooses/microsporidioses représentaient 186/210 cas : Cryptosporidium spp. 111, Giardia lambila 53, Enterocytozoon spp/Encephalitozoon spp. 19, Entamoeba histolytica 2, Cyclospora cayetanensis 1.
-Les helminthiases totalisaient 24/210 cas : Enterobius vermicularis 23 et Taenia spp. 1.
Les diagnostics rattrapés concernent majoritairement les protozooses/microsporidioses. Cette différence s’explique par la similitude clinique entre certaines protozooses autochtones et les diarrhées aiguës bactériennes, ainsi que par la faible suspicion de l’étiologie parasitaire par le clinicien en l'absence de voyage en zone d’endémie ou d’immunodépression.
Point d’attention : Strongyloides spp.
Entre mars et juin, 62 PCR positives ont été recensées : un cas confirmé (Ct 37,36 et sérologie positive) et 61 cas avec des Ct tardifs (≈41–45), dont un également confirmé par sérologie. Un Ct tardif ne doit donc pas être négligé sans évaluation clinique et biologique approfondie. La selle, échantillon hétérogène, peut entraîner des faux négatifs ou une détection limitée du parasite, d’autant plus que l’infection chronique se caractérise par une excrétion larvaire faible et intermittente. ConclusionL’ajout systématique d’une PCR parasitaire à la coproculture révèle une part importante et souvent méconnue d’étiologies parasitaires des diarrhées aiguës, améliorant la prise en charge et réduisant les risques de séquelles (giardiose) et de transmission (cryptosporidiose). Pour Strongyloides spp, nous recommandons un algorithme intégrant la sérologie lorsque le Ct est tardif et/ou que le contexte clinique semble compatible. Mots clesDiarrhée infectieuse ; PCR multiplex ; diagnostics rattrapés ; Strongyloides spp.
 Tableau 1 – Résultats des PCR positives (mars ? juillet 2025)
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| p 243 caracterisation de la diversite genetique des taenia spp isoles de patients en france titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs masson p 1 combes p 1 luzarraga v 1 2 moniot m 1 2 nourrisson c 1 2 poirier p 1 2 etablissement 1 service de parasitologie mycologie chu de clermont ferrand clermont ferrand france 2 microbes intestin inflammation et susceptibilite de l hote m2ish umr inserm universite clermont auvergne u1071 usc inrae 1382 clermont ferrand france presentateur poirier philippe |
P-243 - Caractérisation de la diversité génétique des Taenia spp. isolés de patients en France
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Masson P. (1), Combes P. (1), Luzarraga V. (1,2), Moniot M. (1,2), Nourrisson C. (1,2), Poirier P. (1,2)
Présentateur : Poirier Philippe
Etablissement : (1) Service de Parasitologie-Mycologie, CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Microbes, Intestin, Inflammation et Susceptibilité de l'Hôte (M2iSH), UMR Inserm/ Université Clermont Auvergne U1071, USC INRAE 1382, Clermont-Ferrand, FRANCE
Objectif - Introduction Les Taenia sont des parasites cosmopolites d’origine alimentaire pour lesquels les données épidémiologiques en Europe de l’Ouest restent limitées. Nous avons pourtant récemment rapporté qu’il s’agit de la deuxième helminthose la plus fréquemment diagnostiquée en France métropolitaine. Afin d’approfondir la compréhension épidémiologique du tæniasis en France, nous avons réalisé des analyses moléculaires sur des isolats de Taenia spp. diagnostiqués au CHU de Clermont-Ferrand entre 2020 et 2025.
Materiels Au total, 50 isolats de Taenia spp. provenant de patients résidant dans différentes régions de France ont été analysés par séquençage d’un fragment de 863 pb du gène codant pour la sous-unité 1 de la cytochrome c oxydase (COX1). L’alignement avec des séquences de référence de T. solium, T. saginata et T. asiatica a permis l’identification des espèces. Une analyse en réseau par « median-joining » a ensuite été réalisée, incluant 192 séquences COX1 issues de GenBank, en plus de nos 50 séquences.
Resultats L'analyse phylogénétique a confirmé que tous nos isolats appartenaient à T. saginata. Parmi les 242 séquences COX1 analysées, 42 haplotypes (H1 à H42) ont été identifiés. L’haplotype H1 était le plus fréquent, regroupant 131 isolats provenant de divers pays (dont 40 de France), et pourrait représenter l’haplotype ancestral. D’autres isolats français appartenaient aux haplotypes H3, H9, H14, H18, H21, H26 et H30, tous différant de H1 par un seul SNP. Le deuxième haplotype le plus fréquent était H2, comprenant 30 isolats, tous d’origine asiatique sauf un provenant d’Iran. Tous les haplotypes dérivés de H2 étaient d’origine asiatique. De même, 23 des 24 isolats appartenant à H4 et ses haplotypes dérivés provenaient également d’Asie.
Conclusion En conclusion, tous les Taenia spp. isolés dans notre étude ont été identifiés comme T. saginata. L’analyse en réseau basée sur COX1 a mis en évidence l’existence d’un haplotype ancestral, à partir duquel de multiples haplotypes asiatiques semblent avoir évolués. Cependant, la différence maximale entre haplotypes n’excédait pas trois SNP. Ainsi, bien que le gène COX1 soit couramment utilisé dans les études génétiques de Taenia spp., il présente une résolution limitée. De nouveaux marqueurs génétiques devraient être explorés afin d’améliorer notre compréhension de l’épidémiologie de T. saginata.
Mots cles Taeniasis, Taenia saginata, epidemiologie, COX, Haplotype.
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| p 244 coprocultures bacteriennes lors de diarrhees aigues passons nous a cote de quelque chose premiers resultats de la campagne hivernale de letude pepacob titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs combes p 1 2 darroux a 1 luzarraga v 1 moniot m 1 2 coron n 3 denoel a 4 pernot marino e 5 revers m 6 roumanet f 7 nourrisson c 1 2 poirier p 1 2 etablissement 1 service de parasitologie mycologie chu de clermont ferrand clermont ferrand france 2 centre national de reference cryptosporidioses microsporidies et autres protozooses digestives cnr cmap france france 3 labm biogroup cote d azur biogroup mouans sartoux france 4 labm laborizon bretagne biogroup noyal chatillon sur seiche france 5 labm cab biogroup strasbourg france 6 labm cerballiance nouvelle aquitaine le haillan france 7 labm biogroup aura biogroup decines france presentateur poirier philippe |
P-244 - Coprocultures bactériennes lors de diarrhées aigües : passons-nous à côté de quelque chose ? Premiers résultats de la campagne hivernale de l’étude PEPACOB
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Combes P. (1,2), Darroux A. (1), Luzarraga V. (1), Moniot M. (1,2), Coron N. (3), Denoel A. (4), Pernot-Marino E. (5), Revers M. (6), Roumanet F. (7), Nourrisson C. (1,2), Poirier P. (1,2)
Présentateur : Poirier Philippe
Etablissement : (1) Service de Parasitologie-Mycologie, CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Centre National de Référence Cryptosporidioses, Microsporidies et Autres Protozooses digestives (CNR CMAP), France, FRANCE; (3) LABM Biogroup Côte d'Azur, Biogroup, Mouans-Sartoux, FRANCE; (4) LABM Laborizon Bretagne, Biogroup, Noyal-Chatillon-Sur-Seiche, FRANCE; (5) LABM CAB, Biogroup, Strasbourg, FRANCE; (6) LABM Cerballiance, Nouvelle-aquitaine, Le Haillan, FRANCE; (7) LABM Biogroup Aura, Biogroup, Décines, FRANCE
Objectif - Introduction En cas de syndrome digestif aigu, la recherche parasitaire est habituellement réalisée en 2ème intention après un examen bactériologique négatif. Pourtant, les nouvelles recommandations de la HAS repositionnent les investigations parasitaires en 1ère ligne lors de l’utilisation de TAAN. Néanmoins, les microsporidies n’y sont positionnées qu’en 2ème intention, malgré les données récentes du CNR CMAP montrant leur prévalence significative en milieu communautaire.
L’étude PEPACOB (Prévalence des Eucaryotes PAthogènes unicellulaires chez des patients bénéficiant d’une prescription de COproculture Bactérienne) a évalué la fréquence de Cryptosporidium spp., Giardia intestinalis, Entamoeba histolytica et des microsporidies (Enterocytozoon bieneusi et Encephalitozoon spp.) chez des patients ne bénéficiant initialement que d’une prescription de coproculture bactérienne.
Materiels Cinq laboratoires privés ont conservé des échantillons de selles (fecal swab) entre janvier et février 2025. Les analyses bactériennes ont été réalisées avec le kit Allplex™ GI-Bacteria par ces laboratoires, et les analyses parasitaires en utilisant un kit Biosynex™ (spécialement adapté pour cette étude) au CHU de Clermont-Ferrand.
Resultats Au total, 2 370 patients majeurs ont été inclus (âge médian : 59 ans ; sex-ratio H/F = 0,69). Les prévalences observées étaient : Campylobacter spp. (4,18 %), G. intestinalis (1,09 %), E. bieneusi (1,01 %), Cryptosporidium spp. (0,80 %), Salmonella spp. (0,51 %), EIEC/Shigella spp. (0,46 %), E. histolytica (0,08 %), Y. enterocolitica (0,08 %), et Vibrio spp. (0,04 %). La prévalence globale des bactéries pathogènes était de 6,08 % contre 2,98 % pour les parasites/microsporidies. A noter des cas de co-infections : Cryptosporidium/Campylobacter (n=2), E. bieneusi/Campylobacter (n=1), Cryptosporidium/G. intestinalis (n=1).
Conclusion Nos résultats montrent une fréquence notable de parasites unicellulaires et des microsporidies chez ces patients explorés uniquement pour une étiologie bactérienne, soulignant l’intérêt d’inclure systématiquement une recherche parasitaire en 1ère intention lors de l’exploration d’une diarrhée aiguë. La microsporidiose s’avère aussi fréquente que la cryptosporidiose et la giardiose, justifiant une réévaluation de son positionnement lors de l’exploration de diarrhées aigües infectieuses par TAAN.
Mots cles TAAN, diarrhées, bactéries, parasites, microsporidies, coproculture
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| p 245 a propos de 3 cas dinfections par trichophyton indotineae resistant a la terbinafine titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs moniot m 1 giordano c 2 beaune a 2 dannaoui e 3 luzarraga v 1 nourrisson c 1 rouanet j 2 4 poirier p 1 etablissement 1 service de parasitologie mycologie chu de clermont ferrand clermont ferrand france 2 service de dermatologie et doncologie cutanee chu clermont ferrand clermont ferrand france 3 laboratoire de parasitologie mycologie ap hp hopital necker enfants malades paris france 4 imagerie moleculaires et strategies theranostiques imost umr inserm universite clermont auvergne u1240 clermont ferrand france presentateur poirier philippe |
P-245 - A propos de 3 cas d’infections par Trichophyton indotineae résistant à la terbinafine
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Moniot M. (1), Giordano C. (2), Beaune A. (2), Dannaoui E. (3), Luzarraga V. (1), Nourrisson C. (1), Rouanet J. (2,4), Poirier P. (1)
Présentateur : Poirier Philippe
Etablissement : (1) Service de Parasitologie-Mycologie, CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Service de Dermatologie et d’Oncologie Cutanée, CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, AP-HP Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, FRANCE; (4) Imagerie Moléculaires et Stratégies Théranostiques (IMoST), UMR Inserm/ Université Clermont Auvergne U1240, Clermont-Ferrand, FRANCE
Objectif - Introduction Trichophyton indotineae (anciennement Trichophyton mentagrophytes génotype VIII) est désormais considéré comme une espèce indépendante au sein du complexe T. mentagrophytes/T. interdigitale, en raison de caractéristiques majeures : transmission anthropophile, large distribution géographique et forte résistance à la terbinafine. La diffusion des connaissances sur son expression clinique et son diagnostic est essentielle pour contrôler la propagation de ce dermatophyte. Nous rapportons ici trois cas d’infection à T. indotineae avec résistance à la terbinafine cliniquement et moléculairement confirmée.
Materiels Le cas 1 concerne une jeune femme de 24 ans originaire du Bangladesh présentant une tinea genitalis et une tinea corporis résistantes cliniquement après un mois de traitement par terbinafine. Les cas 2 et 3 concernent deux hommes (41 et 61 ans) pris en charge au service de Dermatologie du CHU de Clermont-Ferrand pour tinea glutealis et tinea corporis. Le patient du cas 2 était originaire du Bangladesh et celui du cas 3 avait voyagé en Thaïlande deux ans auparavant. Tous deux avaient reçu sans succès un traitement initial par terbinafine, mais ont guéri après traitement par itraconazole 100 mg/j pendant 6 semaines. La patiente du cas 1 a été perdue de vue.
Resultats Les trois isolats de T. indotineae ont été identifiés par spectrométrie de masse MALDI-TOF et par séquençage de la région ITS (ITS1-5.8S-ITS2). Les tests de sensibilité aux antifongiques (méthode EUCAST) ont montré une résistance in vitro à la terbinafine (CMI : 1,0 mg/L, 8,0 mg/L et >8,0 mg/L pour les cas 1, 2 et 3 respectivement), mais une sensibilité à l’itraconazole, au voriconazole et à l’amorolfine. Le séquençage du gène de la squalène époxydase a révélé des substitutions déjà décrites conférant une résistance à la terbinafine (L393S pour le cas 1, F397L pour le cas 2, et F397L + A448T pour le cas 3).
Conclusion Les professionnels de santé doivent être conscients de l’existence de ce pathogène émergeant qui nécessite une prise en charge spécifique. Ces cas soulignent également l’importance du dialogue entre dermatologues et mycologues, ainsi que du recours aux laboratoires spécialisés en mycologie pour confirmer le diagnostic.
Mots cles Trichophyton indotineae, terbinafine, résistance
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| p 246 phaeohyphomycose chez un transplante dorgane solide description dune nouvelle espece pathogene titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs trabelsi r 1 zlobecki m 2 moniot m 1 luzarraga v 1 gras m 3 nourrisson c 1 rouanet j 2 4 poirier p 1 etablissement 1 service de parasitologie mycologie chu de clermont ferrand clermont ferrand france 2 service de dermatologie et doncologie cutanee chu clermont ferrand clermont ferrand france 3 service danatomie et cytologie pathologiques chu clermont ferrand clermont ferrand france 4 imagerie moleculaires et strategies theranostiques imost umr inserm universite clermont auvergne u1240 clermont ferrand france presentateur poirier philippe |
P-246 - Phaeohyphomycose chez un transplanté d’organe solide : description d’une nouvelle espèce pathogène
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Trabelsi R. (1), Zlobecki M. (2), Moniot M. (1), Luzarraga V. (1), Gras M. (3), Nourrisson C. (1), Rouanet J. (2,4), Poirier P. (1)
Présentateur : Poirier Philippe
Etablissement : (1) Service de Parasitologie-Mycologie, CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (2) Service de Dermatologie et d’Oncologie Cutanée, CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Service d’Anatomie et Cytologie Pathologiques, CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (4) Imagerie Moléculaires et Stratégies Théranostiques (IMoST), UMR Inserm/ Université Clermont Auvergne U1240, Clermont-Ferrand, FRANCE
Objectif - Introduction Les phaeohyphomycètes sont des champignons saprophytes mélanisés présents dans le sol et la matière végétale en décomposition. Ils provoquent des infections le plus souvent chez des patients immunodéprimés et présentent un large spectre clinique. Nous rapportons un cas de phaeohyphomycose chronique due à une espèce jusqu’alors non décrite comme pathogène humain.
Materiels Un patient de 63 ans, transplanté cœur-poumon en 2019, a été hospitalisé en septembre 2022 pour une lésion sous-cutanée de la cuisse droite, initialement évoquant un hémangiome thrombosé. Un débridement chirurgical a été réalisé et l’histopathologie réalisée en ville concluait à une infection fongique profonde évocatrice de fusariose (aucun échantillon n’avait été adressé à la mycologie).
Resultats En mars 2025, le patient a été adressé au CHU de Clermont-Ferrand pour une récidive en regard de la cicatrice : nodule induré de 6 cm, bleu-grisâtre, avec extension sous-cutanée. L’échographie montrait une masse discoïde à contours macrolobulés, solide. L’état général restait stable. Une biopsie a révélé des hyphes mélanisés (colorations MGG, Grocott) par examens directs mycologiques. L’histopathologie confirmait la phaeohyphomycose avec réaction granulomateuse profonde au contact d’hyphes mélanisés. Une culture sur gélose Sabouraud a permis la croissance de colonies noires duveteuses en 7–8 jours. Microscopie : hyphes mélanisés septés, 5 µm. La spectrométrie de masse MALDI-TOF (Vitek MS, MSI) était non contributive. Le séquençage des régions ITS a rapproché le champignon du clade Clypeosphaeria/Kirschsteiniothelia (95,5 % de similarité), connu comme saprophyte du bois, du sol et de l’eau. Pour confirmer la chronicité, la biopsie de 2022 a été ré-analysée : le séquençage ITS retrouvait le même champignon (100 % de similarité), et la relecture histologique confirmait la phaeohyphomycose, excluant la fusariose initialement évoquée.
Conclusion Ces résultats attestent du caractère chronique de l’infection. Compte tenu de la récidive, une exérèse chirurgicale associée à un traitement antifongique est envisagée.
Mots cles Phaeohyphomycose, transplanté d'organe solide
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| p 247 detection des protozoaires intestinaux comparaison qiastat dx et allplex gi parasite titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs boujaafar s 1 recalt e 1 richide o 1 hervet p 1 monnet m 1 coquisart c 1 sitterle e 1 dannaoui e 1 costa d 2 bougnoux 1 etablissement 1 hopital necker enfants malades paris france 2 cnr cryptosporidioses microsporidies et autres protozooses digestives rouen france presentateur monnet martin |
P-247 - Détection des protozoaires intestinaux : comparaison QIAstat-Dx et Allplex-GI-Parasite
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Boujaafar S. (1), Recalt E. (1), Richide O. (1), Hervet P. (1), Monnet M. (1), Coquisart C. (1), Sitterlé E. (1), Dannaoui E. (1), Costa D. (2), Bougnoux . (1)
Présentateur : Monnet Martin
Etablissement : (1) Hopital Necker enfants-malades, Paris, FRANCE; (2) CNR Cryptosporidioses, microsporidies et autres protozooses digestives, Rouen, FRANCE
Objectif - Introductionle diagnostic moléculaire des parasitoses intestinales a connu une avancée notable grâce aux panels PCR multiplex automatisés dont les performances diagnostiques peuvent néanmoins varier. Cette étude vise à comparer deux systèmes de PCR multiplex : Allplex™GI Parasite (Seegene) et QIAstat-Dx GI Panel (Qiagen) MaterielsUne étude rétrospective du 01/06/2023 au 01/03/2024 suivie d’une étude prospective du 01/01/2025 au 01/07/2025 ont été réalisées afin d’évaluer et de comparer les performances des deux PCR multiplexes pour la détection de Cryptosporidium spp., Giardia spp., Entamoeba histolytica et Cyclospora spp. sur des échantillons de selles analysés en routine. ResultatsSur 796 échantillons de selles analysés rétrospectivement, une discordance a été identifiée dans 21 cas (2,6?%). Pour la recherche de Cryptosporidium nous avons observé 18 discordances (45 positifs en QIAstat-Dx vs 27 en Allplex™). Douze des 18 (67%) prélèvements négatifs en Allplex™ étaient positifs en QIAstat-Dx avec un Ct >30, suggérant une limite de détection plus basse des cryptosporidies ou des faux positifs pour le QIAsta-Dx. La concordance de détection des 3 autres protozoaires était satisfaisante avec 3 discordances : un cas de Cyclospora (QIAstat-Dx+/ Allplex™ -) et deux cas de Giardia (1 cas de QIAstat-Dx+/ Allplex™ - et 1 cas de QIAstat-Dx-/ Allplex™ +).
Nous avons réalisé une étude prospective dans laquelle tous les prélèvements positifs ont été adressés au Centre National de Référence (CNR) pour confirmation. Sur les 125 prélèvements analysés Allplex™ a détecté 17 positifs contre 24 pour QIAstat-Dx, (concordance bonne pour la détection de Giardia (Coefficient Kappa : 0,92) mais modérée pour Cryptosporidium (Coefficient Kappa : 0,6)). Treize protozoaires ont été détectés par les 2 panels et confirmés par le CNR. La comparaison des autres résultats des deux panels par rapport aux données du CNR est résumée dans le tableau ci-dessous. Conclusionl’ensemble des résultats sur un collectif de 921 prélèvements montre que les 2 panels Allplex™ et QIAstat-Dx ont des performances comparables pour la détection de Giardia spp., en revanche le panel Allplex™ apparait moins sensible pour la détection de Cryptosporidium spp. Mots clesProtozoaires intestinaux - Allplex™GI Parasite - QIAstat-Dx GI Panel
 Faux positifs et négatifs Qiastat / Allplex vs CNR
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| p 248 fongemies mixtes etude sur 10 ans au centre tunisien titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs zaabar w 1 kalboussi y 1 ismail s 1 chouaieb h 1 khammari i 1 yaacoub a 1 ben halima n 1 fathallah a 1 etablissement 1 service de parasitologie mycologie chu farhat hached sousse tunisie presentateur zaabar wejden |
P-248 - Fongémies mixtes : Étude sur 10 ans au centre Tunisien
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Zaâbar W. (1), Kalboussi Y. (1), Ismail S. (1), Chouaieb H. (1), Khammari I. (1), Yaacoub A. (1), Ben Halima N. (1), Fathallah A. (1)
Présentateur : Zaâbar Wejden
Etablissement : (1) Service de Parasitologie-Mycologie CHU Farhat Hached, Sousse, TUNISIE
Objectif - Introduction Les fongémies sont en nette augmentation et sont responsables d'une lourde mortalité. Elles sont généralement dues au genre Candida et dans la majorité des cas à une seule espèce. Néanmoins, des fongémies mixtes (FM) définies par la présence de deux espèces fongiques ou plus peuvent être retrouvées. Ces dernières restent peu décrites dans la littérature.
L´objectif de notre travail était de décrire le profil épidémiologique, clinique et mycologique des fongémies mixtes durant la période d’étude.
Materiels Nous avons mené une étude descriptive et rétrospective sur une période de 10 ans (Janvier 2015-Juillet 2025) dans le laboratoire de Parasitologie-Mycologie du CHU Farhat Hached de Sousse, Tunisie. Nous avons inclus toutes les fongémies mixtes, définies par l´isolement concomitant ou au maximum à 72H d’intervalle de 2 espèces fongiques ou plus. L’identification des espèces s’est basée sur des critères biochimiques (ID32C® bioMérieux, Auxacolor® Bio-Rad, RTT Glabrata®), immunologiques (Krusei-Color Fumouze®) et sur un milieu chromogène (Candida ID® bioMérieux). La sensibilité aux antifongiques a été testée par les galeries ATB FUNGUS3 (bio Mérieux) et les bandelettes CMI Liofilchem®.
Resultats Durant la période d’étude, 876 hémocultures ont été réalisées chez 537 patients. Cent soixante et onze hémocultures étaient positives dont 8 étaient des FM (4,7%). Une nette augmentation des cas de FM était notée au fil des années. La majorité des patients provenaient des services de réanimation (5 patients) et des maladies infectieuses (2 patients). L’âge moyen était de 37 ± 21 ans et le sexe ratio (H/F) de 1,66. Le facteur prédisposant le plus fréquent était l´antibiothérapie à large spectre.
Toutes les FM étaient dues à deux espèces de Candida spp. Candida albicans était l’espèce la plus présente parmi les FM. L’association la plus fréquente était Candida albicans + Candida tropicalis. L’étude de la sensibilité des souches aux antifongiques a montré que toutes les souches étaient sensibles à l’amphotéricine B et au fluconazole.
Conclusion Les fongémies mixtes restent rares, probablement sous-estimés. L’utilisation de méthodes diagnostiques adaptées permet d’améliorer la détection des FM et d’adapter le traitement selon la sensibilité des espèces isolées aux antifongiques.
Mots cles Fongémie, Coinfection, Candida
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| p 249 epidemiologie de la colonisation fongique chez les patients en reanimation titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs ben cheikh h 1 ben romdhane h 1 mansouri a 1 ben moussa m 1 ben attia s 1 mtibaa l 1 jemli b 1 etablissement 1 hopital militaire principal d instruction de tunis tunis tunisie 2 faculte de pharmacie de monastir monastir tunisie presentateur ben cheikh hanen |
P-249 - Epidémiologie de la colonisation fongique chez les Patients en Réanimation
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Ben Cheikh H. (1), Ben Romdhane H. (1), Mansouri A. (1), Ben Moussa M. (1), Ben Attia S. (1), Mtibaa L. (1), Jemli B. (1)
Présentateur : Ben Cheikh Hanen
Etablissement : (1) Hôpital militaire principal d'instruction de Tunis, Tunis, TUNISIE; (2) faculté de pharmacie de Monastir, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction Les infections fongiques invasives (IFI), représentent un enjeu majeur chez les patients hospitalisés en réanimation. Ces malades sont particulièrement vulnérables à ces infections opportunistes qui peuvent entraîner des complications graves, voire mortelles. Un suivi de colonisation fongique semble nécessaire afin d'évaluer le risque de développement d’une infection fongique invasive.
L’objectif de notre travail était d’étudier la répartition des espèces fongiques colonisant différents sites des malades de réanimation.
Materiels Il s'agit d'une étude rétrospective effectuée au sein du laboratoire de parasitologie incluant 50 patients admis au service de réanimation durant 3 mois (Juin- aout 2024). Pour chaque patient trois sites périphériques ont été prélevés: buccal, nasal et rectal etensemencés sur les milieux de culture Sabouraud Chloramphénicol avec et sans Actidione et milieu Chromagar ®. Les cultures ont été incubées à 37 °C pendant 48 heures. L'identification d’espèceétait faite par le test de chlamydosporulation et l’auxanogramme automatisé par le Vitek 2®.
Resultats L’âge moyen était de 54,76 ans avec un sexe ratio de 2,3. Le site buccal était le plus colonisé dans 82 % des cas, suivi du site rectal (52 %) et du site nasal (42 %). Au niveau du site buccal, les espèces identifiées étaientC. albicans (48%), C. glabrata (30 %), C. krusei (22 %), C. tropicalis (22 %), C. dubliniensis (20 %), Geotrichumcapitatum (10 %) et C. kefyr (6 %). Au site nasal, C. albicans était prédominante (24%), alors que C. krusei, C. dubliniensis et C. kefyrn’ont été observées que dans 4 % des cas chacun. Concernant le site rectal, C. glabrata prédominait (28 %). C. albicans occupe la deuxième position dans 18 % des cas, suivie de C. tropicalis (8 %) et C. parapsilosis (6 %).
Conclusion L’étude de la colonisation fongique des patients de réanimation s'avère crucial pour identifier les patients à risque d'infections fongiques invasives, soulignant ainsi la nécessité d'une surveillance rapprochée et d'une adaptation rapide des traitements antifongiques.
Mots cles colonisation fongique, réanimation, Candida, Tunisie
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| p 250 leishmaniose cutanee diagnostic et impact sur la qualite de vie titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs maalej s 1 2 aidi n 1 2 houas n 2 smaoui s 1 2 messadi f 1 2 etablissement 1 laboratoire regional dhygiene chu hedi chaker sfax tunisie 2 faculte de pharmacie universite de monastir monastir tunisie presentateur messadi feriele |
P-250 - Leishmaniose cutanée: Diagnostic et impact sur la qualité de vie
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
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Auteurs : Maalej S. (1,2), Aidi N. (1,2), Houas N. (2), Smaoui S. (1,2), Messadi F. (1,2)
Présentateur : Messadi Férièle
Etablissement : (1) Laboratoire régional d’hygiène, CHU Hédi Chaker , Sfax, TUNISIE; (2) Faculté de pharmacie-Université de Monastir, Monastir, TUNISIE
Objectif - IntroductionLa leishmaniose cutanée (LC) est une affection parasitaire endémique en Tunisie, notamment dans la région de Sfax. Elle provoque des lésions cutanées pouvant laisser des cicatrices permanentes et stigmatisantes, avec des conséquences psychologiques, sociales et professionnelles non négligeables. Cette étude avait pour objectif d’évaluer la performance de la réaction de polymérisation en chaîne (PCR) dans le diagnostic de la LC et d’étudier l'impact de la maladie sur la qualité de vie des patients.
MaterielsIl s'agit d'une étude prospective réalisée sur une période de trois ans (2022-2024) au laboratoire régional d’hygiène de Sfax-Tunisie. Elle a inclus des patients ayant une ou des lésions suspectes de LC confirmée par examen parasitologique (Examen direct (ED) et/ou PCR). L'impact sur la qualité de vie a été mesuré à l'aide du questionnaire Dermatology Life Quality Index (DLQI).
ResultatsAu total, 184 patients ont été étudiés. Une prédominance masculine a été notée (n= 109) avec un sexe ratio de 1,45. Chez 57,5% des cas, les lésions étaient multiples avec un siège préférentiel au niveau des membres (82,5%). Le taux de positivité de l’ED était de 38,6% (n= 71). La PCR était positive pour 7,9% des échantillons à ED négatif (9/113). Elle a montré une sensibilité de 100 %, supérieure à celle de l’ED (88,75 %) permettant une détection plus fiable du parasite, même dans les lésions à faible charge parasitaire. L'évaluation de la qualité de vie a révélé un score DLQI moyen de 7,31, indiquant un impact modéré de la LC. Les domaines les plus affectés étaient les symptômes, les sentiments et les relations sociales et professionnelles.
ConclusionLa leishmaniose cutanée, altère significativement la qualité de vie des patients en raison des séquelles visibles qu'elle engendre. Ces résultats soulignent l'importance d'une prise en charge globale, alliant des outils diagnostiques performants comme la PCR à un accompagnement psychologique et social adapté.
Mots clesLeishmaniose cutanée, séquelles, réaction de polymérisation en chaîne, qualité de vie.
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| p 251 interet des hemocultures fongiques en cours daplasie febrile titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs lachaise c 1 schmidt a 1 dhersin r 1 etablissement 1 chu d angers angers france presentateur lachaise clothilde |
P-251 - Intérêt des hémocultures fongiques en cours d’aplasie fébrile
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Lachaise C. (1), Schmidt A. (1), Dhersin R. (1)
Présentateur : Lachaise Clothilde
Etablissement : (1) CHU d'Angers, Angers, FRANCE
Objectif - Introduction La stratégie diagnostique des infections fongiques invasives dans les aplasies fébriles repose sur la clinique, l’imagerie et les prélèvements microbiologiques. La place des hémocultures fongiques (HF) est mal codifiée, et les recommandations de l’ECIL ne tranchent pas cette question. Dans notre centre, en hématologie, une HF est réalisée chez tous les patients en aplasie fébrile chez qui la fièvre persiste à 72h d’antibiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer rétrospectivement l’impact de la réalisation d’HF sur la prise en charge.
Materiels Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, chez les patients d’hématologie du CHU d’Angers, du 01/01/2014 au 30/04/2024. Toutes les HF réalisées ont été recueillies. Pour les patients présentant au moins une HF positive, le dossier médical a été analysé pour évaluer l’impact de ce résultat. Le protocole a été déclaré au comité d’éthique du CHU d’Angers et à la CNIL.
Resultats Sur la période d’étude, 3508 HF ont été prélevées chez 743 patients. 18 flacons (0,5%) sont revenus positifs, concernant 8 patients (1%).
Concernant les patients présentant une HF positive (N=8) : La majorité était des hommes (N=6, 75%), d’un âge médian de 64,5 ans (IQR : 63-70), traités pour un lymphome (N=4, 50%), une LAM (N=3, 38%) ou une LMMC (N=1, 12%). Les cas sont survenus en cours de procédure d’allogreffe (N=2, 25%), de CAR-T cells (N=1, 12%), d’autogreffe (N=1, 12%) et en contexte post-chimiothérapie (N=4, 50%). Les germes étaient des champignons des genres Candida (N=5, 62,5%), Trichophyton (N=2, 25%) et Geotrichum (N=1, 12%). Chez 7 patients (88%), le germe était identifié de manière concomitante sur hémoculture standard, sans impact diagnostique ou thérapeutique de l’HF. Pour un seul patient, le diagnostic de fongémie à Geotrichum capitatum a été retenu sur la seule HF. Les données du dossier microbiologique analysées rétrospectivement sont néanmoins en faveur d’une contamination.
Conclusion Sur 3508 prélèvements réalisés chez 743 patients, en 10 ans, un seul a été possiblement contributif mais suspecté en lien avec une contamination. Notre étude ne montre donc pas de bénéfice clair à la réalisation d’HF systématique chez les patients présentant une aplasie fébrile avec fièvre persistante à 72h d’antibiothérapie.
Mots cles hémocultures fongiques, mycologie, hématologie
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| p 252 cmi des antifongiques bandelettes a gradient de concentration versus eucast titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs boujaafar s 1 coquisart c 1 sitterle e 1 monnet m 1 recalt e 1 dannaoui e 1 etablissement 1 hopital necker enfants malades ap hp paris france presentateur monnet martin |
P-252 - CMI des antifongiques : bandelettes à gradient de concentration versus EUCAST
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Boujaafar S. (1), Coquisart C. (1), Sitterlé E. (1), Monnet M. (1), Recalt E. (1), Dannaoui E. (1)
Présentateur : Monnet Martin
Etablissement : (1) Hôpital Necker Enfants Malades, AP-HP, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionEn routine, la détermination de la sensibilité des champignons aux antifongiques repose fréquemment sur les bandelettes à gradient de concentration (BGC). Bien que cette technique a été majoritairement développée sur la base du CLSI, les CMI obtenues sont parfois interprétées selon les breakpoints de l’EUCAST.
Le but de ce travail est de comparer la distribution des CMI obtenues par BGC à celles obtenues par la méthode EUCAST afin d’évaluer si les breakpoints de l’EUCAST sont utilisables. MaterielsL’étude a inclus l’ensemble des souches cliniques de Candida spp. et d’Aspergillus spp. pour lesquelles un antifongigramme a été réalisé au laboratoire entre 2007 et 2025. Les CMI ont été déterminées par BCG et leur distribution a été comparée aux distributions EUCAST extraites des documents officiels du site de l’EUCAST. Pour chaque espèce et antifongique, la médiane et la CMI90 ont été déterminées. Les histogrammes de distributions ont été comparées , et leurs différences évaluées viatest non paramétrique de Mann-Whitney réalisé après transformation des valeurs de CMI en logarithmique de base 2.
Au total, 14 espèces ( Candida albicans, Candida glabrata, Candida dubliniensis, Candida krusei, Candida parapsilosis, Candida tropicalis, Candida guilliermondii, Candida kefyr, Candida lusitaniae, Aspergillus flavus, Aspergillus fumigatus, Aspergillus nidulans, Aspergillus niger et Aspergillus terreus) ont été analysées et comparées pour 7 antifongiques (amphotéricine B, fluconazole, voriconazole, posaconazole, isavuconazole, itraconazole et micafungine). ResultatsUn total de 8861 souches cliniques a été testé (tous les antifongiques n’ont pas été testés de façon systématique sur l’ensemble des souches). Pour la majorité des espèces étudiées, les CMI déterminées par BGC ne différaient pas de plus d’une dilution avec les valeurs de référence EUCAST (différence statistiquement non significative), à l’exception des couples champignon-antifongique détaillés dans le tableau ci-dessous, pour lesquels une différence significative (p<0,001 via le test de Mann-Whitney) a été établie entre les deux distributions. ConclusionLes breakpoints EUCAST sont utilisables pour la plupart des CMI obtenues par BGC, sauf pour Candida glabrata (fluconazole) et certains Aspergillus (isavuconazole, voriconazole) où une discordance significative a été observée. Mots clesAntifongiques - EUCAST - BGC - Antifongigramme
 Couples champignon-antifongique ayant des CMI significativement différentes en BCG et en EUCAST.
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| p 253 deux decennies danalyse du lcr des toxoplasmoses cerebrales tc a delafontaine titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs parisey m 1 bangbotche r 1 henry c 1 de broucker t 1 jacquet p 1 billy p 1 briere e 1 saliba m 1 tandjaoui lambiotte y 1 etablissement 1 hopital delafontaine saint denis france presentateur parisey marion |
P-253 - Deux décennies d’analyse du LCR des toxoplasmoses cérébrales (TC) à Delafontaine.
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Parisey M. (1), Bangbotche R. (1), Henry C. (1), De Broucker T. (1), Jacquet P. (1), Billy P. (1), Briere E. (1), Saliba M. (1), Tandjaoui-Lambiotte Y. (1)
Présentateur : Parisey Marion
Etablissement : (1) HOPITAL DELAFONTAINE, Saint Denis, FRANCE
Objectif - Introduction Le diagnostic de TC repose sur l’analyse de l’imagerie cérébrale, l’évolution clinico- radiologique sous traitement et la PCR Toxoplasma gondii dans le LCR si celle-ci est positive. Une méningite lymphocytaire modérée est classique, mais les données biologiques du LCR sont peu décrites dans les séries historiques.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique au CH de Sainte -Denis sur les patients de plus de 18 ans hospitalisés pour méningo-encéphalite à Toxoplasma gondii entre janvier 2004 et avril 2024.L’objectif principal était de décrire les caractéristiques biologiques du LCR. Les objectifs secondaires portaient sur les données clinico- biologiques et radiologiques.
Resultats Au total, 47 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 41.4 ans (+/- 11.2), 53% étaient des femmes. Un patient était VIH-négatif, transplanté rénal sous immunosuppresseurs. Pour 38,3 %, l’infection VIH était diagnostiquée à l’admission.
Les 2 symptômes les plus fréquents étaient les déficits moteurs (55,3 %) et les céphalées (44,7 %). En moyenne la CRP était de 24.8 mg/L (+/- 42.9) et les CD4 80.4/mm3 (+/-80.1). Quatre patients avaient des CD4 > 200/mm³, dont 3 avec une virémie VIH négative.
L’étude du LCR a été réalisée chez 31 patients (66 %) montrant en moyenne une cellularité de 21.7/mm3 (+/- 44.6), une protéinorachie de 1.08 g/L (+/-1.7), une glycorachie de 3.3 mmol/L (+/- 1.7). Dans 41.9% des cas la cellularité était normale. Chez 12 patients (25,5 %), la ponction lombaire était contre-indiquée. Le diagnostic était microbiologique dans 31.9 % des cas. Sur les 31 LCR étudiés, 13 avaient une PCR positive soit une sensibilité de 41.9%. Dans 72,3 %, le diagnostic reposait sur le traitement d’épreuve. Toutes les sérologies étaient positives en IgG.
Aucun cas d’IRIS n’a été observé. L’évolution à 6 semaines était favorable cliniquement dans 63,8 % et radiologiquement dans 59,6 %. Un seul décès a été rapporté.
Conclusion Notre étude confirme une cellularité réduite, une protéinorachie faible ainsi qu’une glycorachie normale dans les TC. La sensibilité faible de la PCR dans le LCR confirme qu’un résultat négatif ne doit pas remettre en question le diagnostic. Par ailleurs, le diagnostic est hautement improbable en cas de sérologie négative.
Mots cles VIH, toxoplasmose, abcès cérébral
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| p 254 comparison of pcr tests for dermatophyte detection in onychomycotic nails titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs uhrlass s 2 moeller r 1 nenoff p 2 etablissement 1 rediag gmbh birsfelden suisse 2 labopart medical laboratories partnership dr gerber prof dr buhling prof dr nenoff e von rein t lowe rotha ot molbis allemagne presentateur moeller reinhard |
P-254 - Comparison of PCR tests for dermatophyte detection in onychomycotic nails
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Uhrlass S. (2), Möeller R. (1), Nenoff P. (2)
Présentateur : Möeller Reinhard
Etablissement : (1) Rediag GmbH, Birsfelden, SUISSE; (2) labopart - Medical laboratories, Partnership Dr. Gerber, Prof. Dr. Bühling, Prof. Dr. Nenoff, E. von Rein, T. Löwe, Rötha Ot Mölbis, ALLEMAGNE
Objectif - Introduction Onychomycosis is a fungal infection that mainly affects toenails and fingernails in 2–18% of the population. Dermatophytes, especially Trichophyton (T.) rubrum and T. interdigitale, are the leading causative agents. Sensitive and fast tests for diagnosis and monitoring, like RT-PCR, are key success factors in the treatment.
In this study we compared three RT-PCR kits by analyzing 79 human nail samples and by comparing the results with a reference method.
Materiels 79 human toenail samples were extracted using the QIAamp DNA Mini QIAcube Kit (240) on the QIAcube Connect (Qiagen) and afterwards analyzed by different RT-PCR kits on a CFX96 Analyzer using the assay specific protocols.
The DermaGenius 3.0 Complete (PathoNostics B.V., The Netherlands) was used as reference method. Following RT-PCR kits were used in this study: DermaScreen RT-PCR (EurobioScientific S.A.; France; CE-IVDR); Dermatophyte and C. albicans RT-PCR (SSI; Denmark; CE-IVD); Novaplex Derma PCR (Seegene; South Korea; RUO).
Resultats The reference kit detected 14 negative samples; 55 samples positive for T. rubrum/ Pan-Derma; 10 samples positive for T. interdigitale/ Pan-Derma.
The DermaScreen kit showed in all samples identical results. 14 negative samples; 55 samples positive for T. rubrum/ Pan-Derma; 10 samples positive for T. interdigitale/ Pan-Derma.
The Dermatophyte and Candida (C.) albicans kit resulted in 14 negative samples; 55 positive samples for T. rubrum/ Pan-Derma and 10 samples positive for Pan-Derma only.
The Novaplex resulted in 21 samples with negative results; 48 samples positive for T. rubrum complex and 10 samples positive for T. mentagrophytes complex. T. interdigitale is included in the T. mentagrophytes complex.
Conclusion The "DermaScreen" and the «Dermatophyte and C. albicans" kits recognized all infected nails correctly. The DermaScreen assay is more specific by recognizing T. interdigitale in nails, while the SSI kit detected this dermatophyte universally in the Pan-derma probe. The "Novaplex" RT-PCR recognized 10 T. interdigitale samples as positive for the T. mentagrophytes complex, which is in agreement with the reference test. However the test missed 7 T. rubrum positive samples, indicating a lower sensitivity for this dermatophyte.
Mots cles Onychomycotic nails, RT-PCR, dermatophytes
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| p 255 rapid identification of dermatophytes and pathogenic yeasts in human samples titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs uhrlass s 2 nenoff p 2 amoureux m 1 moller r 3 minkoulou c 1 madic j 1 etablissement 1 eurobio scientific les ulis france 2 labopart molbis allemagne 3 rediag gmbh birsfelden suisse presentateur madic jordan |
P-255 - Rapid identification of dermatophytes and pathogenic yeasts in human samples
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Uhrlass S. (2), Nenoff P. (2), Amoureux M. (1), Möller R. (3), Minkoulou C. (1), Madic J. (1)
Présentateur : Madic Jordan
Etablissement : (1) Eurobio Scientific, Les Ulis, FRANCE; (2) Labopart, Mölbis, ALLEMAGNE; (3) Rediag GmbH, Birsfelden, SUISSE
Objectif - Introduction Fungal infections of skin, hair, and nails caused by dermatophytes represent the most frequent clinical presentation of human mycosis, affecting approximately 20–25% of the world’s population. Dermatophytosis is diagnosed through fungal culture, a method which, while effective, is time-consuming and often lack sensitivity. Real-time PCR is a proven reliable and sensitive alternative. In this study, we assessed the performance of the new EurobioPlex DermaScreen v2, and Dermascreen Plus multiplex real-time PCR assays (Eurobio Scientific) for identification of respectively the most prevalent dermatophyte species, and less prevalent fungal pathogens on skin, hair and nails samples.
Materiels A total of 100 positive skin, hair, and nail samples were collected from hospitals and laboratories in Germany and France. Following rapid DNA extraction, sensitivity and specificity of the PCR assays were evaluated and compared to the DermaGenius Complete 3.0 multiplex real-time-PCR, a protocol involving melt curve analysis.
Resultats The real-time PCR assays demonstrated high concordance with the DermaGenius Complete 3.0. The specificity of the DermaScreen v2 assay for detection of T. rubrum/T. soudanense, T. interdigitale/T. mentagrophytes, C. albicans, C. parapsilosis and S. brevicaulis ranged from 90% to 100%, while its sensitivity ranged from 90% to 100%. The Dermascreen plus assay for detection of T. tonsurans, M. canis, T. violaceum, M. audouinii, T. benhamiae, T. indotineae, T. verrucosum, E. floccosum and N. gypsea harboured a sensitivity ranging from 90% to 100% and a specificity ranging from 90% to 100%.
Conclusion The results of this validation study provide evidence that both DermaScreen v2 and DermaScreen Plus multiplex real-time PCR assays are suitable for testing of clinical nail, hair and skin samples. In addition to excellent performance compared to the reference method, it enables faster time to result and detects the emerging resistant T. indotinea. The two assays can be used in a two-steps approach for rapid screening of samples in a routine laboratory setting combining the detection of the most prevalent dermatophytes species using the DermaScreen v2 as a screening tool followed by identification of the less prevalent species using the DermaScreen Plus.
Mots cles dermatophytes; pathogenic yeast; diagnosis; real-time multiplex PCR.
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| p 256 la fusariose disseminee a fusarium proliferatum en hemato oncologie titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs khedraouel m 1 etablissement 1 chu ibn rochd casablanca casablanca maroc presentateur khedraouel majda |
P-256 - La fusariose disséminée à Fusarium proliferatum en hémato-oncologie
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Voir le poster
Auteurs : Khedraouel M. (1)
Présentateur : Khedraouel Majda
Etablissement : (1) CHU ibn rochd Casablanca, Casablanca, MAROC
Objectif - IntroductionLa fusariose disséminée (FD) est une infection fongique rare mais grave qui survient principalement chez les sujets immunodéprimés neutropéniques, en particulier les patients atteints d’une hémopathie maligne, et les greffés de moelle osseuse.
A travers une série de cas nous étudions les particularités épidémiologiques, cliniques et mycologiques de la FD. MaterielsEtude rétrospective descriptive sur 1 an, au laboratoire de parasitologie-mycologie du CHU Ibn Rochd de Casablanca, incluant les cas de FD confirmés par isolement de Fusarium sp. sur hémocultures provenant de patients suivis et hospitalisés pour hémopathies malignes au service d’hématologie clinique de l’hôpital 20 Août de Casablanca ayant présenté un tableau d’infection généralisée sans cause bactérienne.
Les hémocultures ont été réalisées sur flacon BD BACTEC™ Mycosis-IC/F et incubés sur automate BACTEC™ FX.
En cas de signal positif le flacon était retiré de l’incubateur, et on réalisait systématiquement :
- Un examen direct à l’état frais/après coloration MGG.
- Une sous culture sur milieu Sabouraud-Chloramphénicol.
- Une identification par spectrométrie de masse : MALDI-TOF.
Les données des patients ont été collectées des dossiers du service d’hématologie et du système Kalisil du laboratoire. ResultatsUn total de 24 cas a été retrouvé.
L’âge moyen des patients était de 44,66 ans [21-73 ans], le sexe ratio H/F : 2.4.
L’ensemble de nos patients présentait une leucémie aigue myéloide (100%).
3 patients étaient au stade d’aplasie médullaire (12.5%).
La symptomatologie initiale était dominée par une fièvre réfractaire à un traitement antibiotique chez 20 patients (83.3%).
Une pleuro-pneumopathie d’origine infectieuse a été retrouvé au scanner chez 9 patients (37.5%).
Les sous cultures sont toutes revenues positives 100%.
La spectrométrie de masse MALDI-TOF a permis d’incriminer l’espèce Fusarium proliferatum (100%).
L’évolution générale sous Amphotéricine B liposomale et voriconazole était marquée par 2 décès (8%). ConclusionLe Fusarium sp. est un champignon émergent responsable d'infections disséminées mortelles chez le sujet immunodéprimé leucémique en aplasie, d’où la nécessité d’un diagnostic précoce. Mots clesFusariose disséminée - Fusarium sp - Fusarium proliferatum - Hémopathies malignes - Neutropénie.
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| p 257 epidemiologie et sensibilite antifongiques de trichophyton mentagrophytes en tunisie titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs mabrouk a 1 el faleh n 1 guedri g 1 tlili s 1 belgacem s 1 mastouri m 1 etablissement 1 hopital fattouma bourguiba monastir tunisie monastir tunisie presentateur guedri ghassen |
P-257 - Epidémiologie et sensibilité antifongiques de trichophyton mentagrophytes en tunisie
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Auteurs : Mabrouk A. (1), El Faleh N. (1), Guedri G. (1), Tlili S. (1), Belgacem S. (1), Mastouri M. (1)
Présentateur : Guedri Ghassen
Etablissement : (1) hopital fattouma bourguiba monastir, tunisie, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction Les dermatophytoses causées par le complexe Trichophyton mentagrophytes sont en augmentation. Cette étude a pour objectif d’explorer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques de cette espèce, d’évaluer sa sensibilité aux antifongiques et de différencier les espèces Trichophyton mentagrophytes de Trichophyton interdigitale par analyse moléculaire et protéomique.
Materiels Une étude rétrospective a été menée de janvier 2021 à décembre 2023 au CHU Fattouma Bourguiba de Monastir. L’évaluation de la sensibilité in vitro aux antifongiques a été réalisée selon la méthode de micro-dilution de l’EUCAST. L’identification moléculaire a été réalisé par le séquençage de la région ITS. L’identification protéomique a été réalisé par la méthode MALDI-TOF MS.
Resultats Trichophyton mentagrophytes était le troisième dermatophyte le plus isolé durant la période d’étude, avec 30 souches identifiées. La population étudiée avait un sex-ratio de 1,1 et un âge moyen de 48 ± 17 ans. La tinea unguium était la forme clinique prédominante (80 % des cas). L'examen direct était positif dans 53,3 % des cas. Les valeurs de concentration minimale inhibitrice (CMI) étaient ≤ 0,25 µg/mL pour 95,8 % des souches vis-à-vis de la terbinafine, une seule souche avait une CMI ≥ 8 µg/mL, toutes les souches testées étaient resistantes à l’itraconazole et au fluconazole, les valeurs de CMI étaient ≤ 0,5 µg/mL pour le voriconazole et ≤ 1 µg/mL pour l’éconazole. L’analyse moléculaire a révélé que 89,6 % des souches appartenaient à Trichophyton interdigitale. Le taux de corrélation de l’analyse protéomique par rapport à l’identification moléculaire était égale à 79,3 %.
Conclusion Cette étude a permis de distinguer les espèces du complexe Trichophyton mentagrophytes, via le séquençage moléculaire, elle a révélé la limite de l’analyse protéomique pour l’étude de ce dermatophyte. Des études supplémentaires sont nécessaires pour illustrer les mécanismes de résistance aux antifongiques.
Mots cles Trichophyton mentagrophytes ; épidémiologie ; identification moléculaire et protéomique ; sensibilité antifongiques ; dermatophytoses ; tunisie
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| p 258 fongemie a candida parapsilosis en milieu pediatrique titre session pa 13 parasitologie mycologie auteurs rabah m 1 khemakhem n 1 bel haj amor o 1 trabelsi h 1 neji s 1 makni f 1 ayadi a 1 etablissement 1 chu habib bourguiba sfax tunisie sfax tunisie presentateur rabah mohamed chaher |
P-258 - Fongémie à Candida Parapsilosis en milieu pédiatrique
Titre session : PA-13 Parasitologie, mycologie
Voir le poster
Auteurs : Rabah M. (1), Khemakhem N. (1), Bel Haj Amor O. (1), Trabelsi H. (1), Neji S. (1), Makni F. (1), Ayadi A. (1)
Présentateur : Rabah Mohamed Chaher
Etablissement : (1) CHU Habib Bourguiba Sfax tunisie, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction Candida parapsilosis est une levure opportuniste, qui est devenue une cause majeure de fongémies, surtout chez les enfants, en raison de facteurs de risque spécifiques à cette population vulnérable.Objectif : Déterminer les facteurs de risque associés aux fongémies à C.parapsilosis chez les patients pédiatriques hospitalisés, et évaluer l'impact sur leur évolution clinique.
Materiels Cette étude rétrospective, menée sur 11 ans (2014-2024), a examiné toutes les hémocultures positives à C. parapsilosis chez les patients pédiatriques. Le diagnostic reposait sur l'examen mycologique (direct et culture). La sensibilité aux antifongiques a été évaluée par E-test et Sensititre.
Resultats Nous avons colligé 34 cas répartis comme suit : pédiatrie adulte (n=22; 64,7%), réanimation pédiatrique (n=5; 14,7%), néonatologie (n=4; 11,8%) et urgences pédiatriques (n=3; 8,8%). Le sexe masculin était prédominant, avec un sex-ratio de 2,7. Les principaux facteurs de risque étaient l'antibiothérapie à large spectre (n=19; 55,9%), le cathétérisme (n=11; 32,4%), les antécédents d'hospitalisation en soins intensifs (n=8; 23,5%), l'alimentation parentérale (n=7; 20,6%), l'intubation trachéale et les infections nosocomiales concomitantes (n=5 chacun; 14,7%), la neutropénie (n=3; 8,8%), les antécédents de chirurgie (n=4; 11,8%), le sondage urinaire (n=2; 5,9%), la colonisation par des levures et la candidurie (n=1 chacun; 2,9%).
Un seul cas de résistance au Triflucan a été observé chez un patient en néonatologie.
Trois patients sont décédés, tandis que les autres ont montré une évolution favorable sous Triflucan.
Conclusion Notre étude a révélé que les antibiothérapies à large spectre, le cathétérisme et les séjours en réanimation étaient les principaux facteurs de risque de fongémie. Candida parapsilosis reste sensible aux antifongiques classiques, notamment le Triflucan. Toutefois, il est essentiel d’adopter des mesures plus prudentes pour réduire le risque de fongémies, qui peuvent avoir des conséquences graves.
Mots cles Candida parapsilosis, Fongémie pédiatrique, Facteurs de risque, Antifongiques, Évolution clinique
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| p 259 pertinence des prescriptions de picc line etude icapp multicentrique titre session pa 14 prevention du risque infectieux a l hopital auteurs lazberg a 1 zahar j 2 foucault fruchard l 3 etablissement 1 chu de caen caen france 2 hopital avicenne bobigny france 3 universite paris cite paris france presentateur lazberg aline |
P-259 - Pertinence des prescriptions de PICC-Line : étude ICAPP multicentrique
Titre session : PA-14 Prévention du risque infectieux à l'hôpital
Auteurs : Lazberg A. (1), Zahar J. (2), Foucault-Fruchard L. (3)
Présentateur : Lazberg Aline
Etablissement : (1) CHU de CAEN , Caen, FRANCE; (2) Hôpital Avicenne , Bobigny , FRANCE; (3) Université PARIS CITE , Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Introduction
Le cathéter central inséré par voie périphérique (PICC) s’est largement diffusé en France depuis les années 2010. En 2024, les PICC représentaient plus de la moitié des bactériémies liées aux cathéters en hématologie. L’étude ICAPP évalue la pertinence des prescriptions de PICC, leur durée de maintien et l’incidence des complications.
Materiels Méthodes
Étude multicentrique prospective (15 établissements, dont 12 CHU) incluant 388 patients adultes porteurs de PICC entre janvier et mars 2025. Les données recueillies concernaient l’indication, la durée prévisionnelle, le statut approprié selon les critères MAGIC, et la survenue de complications infectieuses (infection locale, colonisation, bactériémie) ou non infectieuses (mécaniques, thromboemboliques, fonctionnelles).
Resultats Résultats
Âge moyen : 63 ans (±18,9), 55 % d’hommes. Les prescriptions provenaient des services de médecine (36 %) et d’onco-hématologie (36 %). Les prescripteurs étaient principalement des internes (56 %) et praticiens hospitaliers (36 %). Les indications les plus fréquentes étaient les traitements veinotoxiques (38 %), les transfusions (38 %), les antibiothérapies IV (25 %) et la nutrition parentérale (22 %). Le taux de prescriptions inappropriées atteignait 27 %, essentiellement en lien avec la durée d’utilisation et des contre-indications. L’incidence des complications infectieuses était de 24 % et celle des complications non infectieuses de 12 %, sans différence significative selon l’appropriation de la prescription
Conclusion Conclusion
Un quart des prescriptions de PICC étaient inappropriées, entraînant un risque non négligeable de complications. Le renforcement de la formation des prescripteurs et la diffusion des recommandations MAGIC apparaissent essentiels pour améliorer la pertinence des poses de PICC, réduire les complications évitables et limiter les coûts associés.
Mots cles PICC-line
Cathéter central inséré par voie périphérique
Pertinence des prescriptions
Recommandations MAGIC
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| p 260 bacteriemies nosocomiales a staphylococcus aureus sont elles evitables titre session pa 14 prevention du risque infectieux a l hopital auteurs ambigabady a 1 moenne locoz p 1 lefevre s 1 lamy b 2 zahar j 1 saidani m 2 querin b 1 etablissement 1 unite de prevention du risque infectieux departement de microbiologie clinique gh paris seine saint denis assistance publique hopitaux de paris bobigny france 2 laboratoire de microbiologie departement de microbiologie clinique gh paris seine saint denis assistance publique hopitaux de paris bobigny france presentateur querin benjamin |
P-260 - Bactériémies nosocomiales à Staphylococcus aureus : sont-elles évitables ?
Titre session : PA-14 Prévention du risque infectieux à l'hôpital
Voir le poster
Auteurs : Ambigabady A. (1), Moenne-Locoz P. (1), Lefevre S. (1), Lamy B. (2), Zahar J. (1), Saidani M. (2), Querin B. (1)
Présentateur : Querin Benjamin
Etablissement : (1) Unité de Prévention du Risque Infectieux, Département de Microbiologie Clinique, GH Paris Seine Saint – Denis, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Bobigny, FRANCE; (2) Laboratoire de Microbiologie, Département de Microbiologie Clinique, GH Paris Seine Saint – Denis, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Bobigny, FRANCE
Objectif - IntroductionStaphylococcus aureus (SA) est la principale cause de décès par bactériémie dans les pays industrialisés. En 2022, l’enquête nationale de prévalence mettait en évidence que SA représentait 12% des microorganismes isolés et 0,58% de prévalence de patients infectés. Les bactériémies nosocomiales à SA sont donc un indicateur pertinent de la qualité des soins.
L’objectif de ce travail était d’analyser au sein d’un hôpital la part évitable des bactériémies nosocomiales à SA.
MaterielsUne étude rétrospective a été réalisée du 3/02/2021 au 8/05/2025, incluant tous les patients avec une hémoculture positive à SA au-delà de 48h d’hospitalisation. Les données cliniques ont été recueillies à partir du dossier informatisé. La porte d’entrée a été définie selon les recommandations du Centers for Disease Control and Prevention d’Atlanta. La part évitable a été définie comme une infection nosocomiale (IN) liée à un dispositif intravasculaire (DI) ou faisant suite à une chirurgie (infection du site opératoire (ISO)).
ResultatsUn total de 305 épisodes de bactériémies à SA avec antibiogrammes a été identifié. Parmi ces cas, 125 ont été définis comme nosocomiaux. Seuls 114 cas étaient analysables (données complètes).
Parmi les 114 cas recensés, 84 (73,7%) IN ont été considérées comme évitables, dont 75 (65,8%) liées à des DI et 9 (7,9%) liés à des ISO. Parmi les autres portes d’entrée, on notait 12 cas d’infections cutanées, 7 de pneumonies et 11 indéterminés (données manquantes). Parmi nos cas, seules 8 (7,0%) bactériémies étaient liées à un SA résistant à la méticilline et tous étaient évitables.
Les services les plus pourvoyeurs étaient respectivement la réanimation (12% des cas), la médecine interne (9% des cas) et à part égale l’hématologie, l’oncologie et la gastro-entérologie (6% des cas).
ConclusionNos données montrent qu’une large majorité des bactériémies nosocomiales à SA sont évitables, principalement liées à l’usage de DI. Face à l’ampleur de l’enjeu — 25 millions de DI posées par an en France — il est urgent d’adopter une stratégie ciblée, fondée sur une évaluation rigoureuse des indications, pour réduire efficacement l'exposition des patients à ces IN graves mais souvent évitables.
Mots clesStaphylococcus aureus, Bactériémies, Part évitable
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| p 261 un cas de candida auris sans transmission secondaire est ce possible titre session pa 14 prevention du risque infectieux a l hopital auteurs timsit s 1 stordeur f 1 dhenin g 1 audrain n 1 hennequin c 2 3 chafai n 4 verdonk f 5 guitard j 2 3 barbut f 1 6 etablissement 1 u p r i unite de prevention du risque infectieux hopital saint antoine ap hp paris france 2 service de parasitologie mycologie hopital saint antoine ap hp paris france 3 centre de recherche saint antoine crsa inserm sorbonne universite paris france 4 service de chirurgie digestive hopital saint antoine ap hp paris france 5 service de reanimation chirurgicale hopital saint antoine ap hp paris france 6 inserm 1139 universite paris cite paris france presentateur timsit sarah |
P-261 - Un cas de Candida auris sans transmission secondaire, est-ce possible ?
Titre session : PA-14 Prévention du risque infectieux à l'hôpital
Voir le poster
Auteurs : Timsit S. (1), Stordeur F. (1), Dhenin G. (1), Audrain N. (1), Hennequin C. (2,3), Chafai N. (4), Verdonk F. (5), Guitard J. (2,3), Barbut F. (1,6)
Présentateur : Timsit Sarah
Etablissement : (1) U.P.R.I., Unité de Prévention du Risque Infectieux, Hôpital Saint-Antoine AP-HP, Paris, FRANCE; (2) Service de Parasitologie-Mycologie, Hôpital Saint-Antoine AP-HP, Paris, FRANCE; (3) Centre de Recherche Saint-Antoine, CRSA, Inserm, Sorbonne Université, Paris, FRANCE; (4) Service de chirurgie digestive, Hôpital Saint-Antoine AP-HP, Paris, FRANCE; (5) Service de réanimation chirurgicale, Hôpital Saint-Antoine AP-HP, Paris, FRANCE; (6) INSERM-1139, Université Paris Cité, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionCandida auris est une levure pathogène émergente à l’échelle mondiale, responsable d’épidémies rapidement extensives du fait de sa persistance prolongée dans l’environnement. Un patient ukrainien porteur de C. auris a été pris en charge pendant cinq mois dans notre hôpital, sans cas secondaire identifié. L’objectif de notre travail est de décrire les moyens qui ont été mis en place pour prévenir la transmission croisée.
MaterielsUn patient porteur de C. auris a été pris en charge du 01/10/2024 au 20/02/2025 en réanimation chirurgicale et en USI de chirurgie digestive de l’hôpital (CHU francilien de 600 lits). Des précautions complémentaires (PC) spécifiques ont été préconisées par l’unité de prévention du risque infectieux (UPRI) et leur application a été revue et adaptée tout au long du parcours clinique du patient. Ces PC comprenaient notamment : le bionettoyage deux fois par jour avec un produit levuricide, le dépistage hebdomadaire (nasal + cutané) par culture et PCR du patient, de ses contacts (définis comme les patients hospitalisés dans le même secteur) et de l’environnement (chambre du patient et chambres adjacentes). L’admission dans les chambres positives à C. auris a été suspendue jusqu’à négativation des prélèvements.
ResultatsAu total, 794 écouvillons ont été réalisés : 42 chez le patient index, 290 chez les 48 patients contacts et 462 dans l’environnement proche du patient index. Le patient index s’est avéré positif à C. auris de manière fluctuante (13/42 cultures positives, 26/42 PCR positives). L’environnement du patient s’est révélé régulièrement positif, corrélé avec l’état clinique, le degré d’autonomie et la charge fongique cutanée (22/462 cultures positives, 92/462 PCR positives) du cas index. À son départ, un à deux mois ont été nécessaires pour obtenir une négativation des prélèvements de sa chambre. Tous les patients contacts ont été dépistés négatifs à C. auris, et 75% d’entre eux ont bénéficié d’un dépistage en période hors-exposition (0/290 culture positive, 0/290 PCR positive).
ConclusionAprès cinq mois d’hospitalisation, aucun cas secondaire n’a été détecté. Les mesures de prévention et la forte mobilisation des équipes soignantes et de l’UPRI se sont avérées efficaces. Le suivi par PCR permet de rapidement obtenir des résultats plus sensibles et plus rapides que la culture.
Mots clesCandida auris, dépistage, bionettoyage, mesures complémentaires contact renforcées
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| p 262 quels facteurs sont pris en compte dans le classement dune alerte epidemique a lhopital analyse de 268 alertes automatiques reparties sur 4 groupements hospitaliers titre session pa 14 prevention du risque infectieux a l hopital auteurs colomb cotinat m 1 2 marion e 3 khanafer n 2 3 fascia p 3 barreto c 3 elias c 2 3 gardes s 3 fischer a 1 2 talbi m 1 2 besson g 1 2 henaff l 1 2 peron f 4 perrin g 4 gorse j 4 vanhems p 2 3 dananche c 2 3 rasigade j 1 2 etablissement 1 hospices civils de lyon institut des agents infectieux lyon france 2 centre international de recherche en infectiologie inserm cnrs ens lyon universite de lyon lyon france 3 hospices civils de lyon unite dhygiene et depidemiologie lyon france 4 biomerieux marcy letoile france presentateur colomb cotinat melanie |
P-262 - Quels facteurs sont pris en compte dans le classement d’une alerte épidémique à l’hôpital ? Analyse de 268 alertes automatiques réparties sur 4 groupements hospitaliers
Titre session : PA-14 Prévention du risque infectieux à l'hôpital
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Auteurs : Colomb-Cotinat M. (1,2), Marion E. (3), Khanafer N. (2,3), Fascia P. (3), Barreto C. (3), Elias C. (2,3), Gardes S. (3), Fischer A. (1,2), Talbi M. (1,2), Besson G. (1,2), Henaff L. (1,2), Peron F. (4), Perrin G. (4), Gorse J. (4), Vanhems P. (2,3), Dananché C. (2,3), Rasigade J. (1,2)
Présentateur : Colomb-Cotinat Mélanie
Etablissement : (1) Hospices Civils de Lyon, Institut des Agents Infectieux, Lyon, FRANCE; (2) Centre international de recherche en infectiologie, INSERM, CNRS, ENS Lyon, Université de Lyon, Lyon, FRANCE; (3) Hospices Civils de Lyon, Unité d’hygiène et d’épidémiologie, Lyon, FRANCE; (4) bioMérieux, Marcy-L’Etoile, FRANCE
Objectif - IntroductionLa détection précoce des transmissions bactériennes à l’hôpital est un enjeu majeur. L’outil Epitrack, déployé depuis mai 2023 dans notre CHU multi-sites, automatise la génération d’alertes de suspicion de transmission croisée à destination des équipes d'hygiène. Après 2 ans d’utilisation, l’objectif était d’identifier les facteurs associées au classement en alerte de pertinence élevée par les hygiénistes. MaterielsEpitrack estime quotidiennement la probabilité de transmission pour chaque paire d’isolats bactériens, à partir des antibiogrammes de soin courant, en fonction de leur similarité et fréquence dans l’écologie de l’hôpital. Si la probabilité dépasse un seuil prédéfini, une alerte est générée pour évaluation de la pertinence de l’alerte par un praticien en hygiène selon la probabilité de transmission, en 3 niveaux : alerte pertinente, pertinence modérée, et non pertinente. Une régression logistique ordinale des alertes entre mai 2023 et juin 2025 a été conduite pour étudier les facteurs associés à la pertinence parmi : type de germe en 4 classes, type de service en 3 classes, nombre de patients (2 ou >2) (tableau 1). Identifier ces facteurs pourrait permettre d’affiner les filtres de l’outil. ResultatsSur 268 alertes analysées, 137 (51%) étaient classées pertinentes, 32 (12%) de pertinence modérée, et 99 (37%) non pertinentes. Le type de germe est associé à un niveau de pertinence élevé lorsqu’il s’agit de BHRe/BMR ou de germes environnementaux (tableau 1), mais les alertesà Staphylococcus à coagulase négative (SCN) ne sont pas différentes par rapport à la classe de référence. De même, les alertes en services d’HDJ/consultations sont de pertinence plus faible (ORaj=0,2) par rapport à la classe de référence, mais celles en service de soins critiques n’étaient pas classées plus pertinentes que la référence. Le nombre de patients impliqués dans l’alerte n’était pas associé au niveau de pertinence. ConclusionAucun réglage simple basé sur les caractéristiques étudiées n’est mis en évidence : si les BHRe, BMR et germes environnementaux sont associés à des alertes automatiques pertinentes, les SCN, souvent contaminants, ne se sont pas systématiquement non pertinents. Les alertes de soins critiques ne sont pas toujours plus pertinentes que la référence. Un paramétrage de l’outil au cas par cas, construit avec les hygiénistes est recommandé. Mots clesalertes, automatisation, transmissions croisées
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| p 263 cas secondaires depc la definition epidemiologique doit elle evoluer titre session pa 14 prevention du risque infectieux a l hopital auteurs querin b 1 benteboula y 1 moenne locoz p 1 el alaoui f 2 zahar j 1 lefevre s 1 etablissement 1 unite de prevention du risque infectieux departement de microbiologie clinique gh paris seine saint denis assistance publique hopitaux de paris bobigny france 2 laboratoire de microbiologie departement de microbiologie clinique gh paris seine saint denis assistance publique hopitaux de paris bobigny france presentateur querin benjamin |
P-263 - Cas secondaires d’EPC : la définition épidémiologique doit-elle évoluer ?
Titre session : PA-14 Prévention du risque infectieux à l'hôpital
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Auteurs : Querin B. (1), Benteboula Y. (1), Moenne-Locoz P. (1), El Alaoui F. (2), Zahar J. (1), Lefevre S. (1)
Présentateur : Querin Benjamin
Etablissement : (1) Unité de Prévention du Risque Infectieux, Département de Microbiologie Clinique, GH Paris Seine Saint – Denis, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Bobigny, FRANCE; (2) Laboratoire de Microbiologie, Département de Microbiologie Clinique, GH Paris Seine Saint – Denis, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Bobigny, FRANCE
Objectif - IntroductionLa prévention de la dissémination des Entérobactéries Productrices de Carbapénèmase (EPC) repose sur la maîtrise de la transmission croisée. La définition épidémiologique (DE) du Haut Conseil de la Santé Publique considère un cas secondaire comme un cas contact ayant acquis une bactérie produisant la même enzyme que le cas index et associe une notion spatio-temporelle. Dans notre hôpital, les EPC identifiées sont systématiquement analysées par Next Generation Sequencing (NGS).
L’objectif de ce travail était de comparer la DE aux données NGS en réanalysant les cas secondaires.
MaterielsCette étude rétrospective a concerné toutes les souches d’EPC de type NDM isolées dans notre hôpital entre janvier 2024 et juillet 2025. Pour chaque cas secondaire selon la DE, les données NGS ont identifié le sous-type de carbapénèmase et le sequence type (ST). Un cas secondaire était non confirmé lorsque le sous-type de carbapénèmase était différent du cas index. Si le sous-type de carbapénèmase était identique, le cas était confirmé lorsqu’il avait la même espèce bactérienne avec un ST identique, ou indéterminé lorsque l’espèce bactérienne était différente ou lorsqu’elle était identique mais avec un ST différent.
ResultatsSelon la DE, 75 cas secondaires ont été identifiés. Il s’agissait de 13 (18%) cas confirmés, 19 (25%) non confirmés, et 43 (57%) indéterminés dont 27 (36%) avaient une espèce bactérienne différente et 16 (21%) une espèce identique avec un ST différent. Les 13 cas confirmés correspondaient à 6 épidémies différentes : 4 NDM-7 et 2 NDM-1 ; 3 Klebsiella pneumoniae (ST-127, 147 et 307), 2 Enterobacter cloacae (ST-269 et 544) et 1 Citrobacter freundii ST-91.
ConclusionNotre travail suggère que la DE actuelle des épidémies d’EPC est inadaptée : 25% des cas ne sont pas confirmés et plus de la moitié restent indéterminés. Ces résultats soulignent les limites de cette DE, qui repose uniquement sur des critères spatio-temporels et enzymatiques. De plus, la diversité des ST identifiés illustre la complexité épidémiologique réelle dépassant le cadre de la seule enzyme produite.
Face à la hausse des probables transmissions plasmidiques et celle des cas communautaires, cette DE ne sera bientôt plus applicable. L’analyse des génomes et des plasmides est indispensable pour redéfinir les situations épidémiques. Une révision de la DE actuelle s’impose pour mieux prévenir la propagation des EPC.
Mots clesEPC, Cas, NGS
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| p 264 filtration de leau et prevention des infections a pseudomonas aeruginosa titre session pa 15 environnement une resistance inepuisable auteurs cannard c 1 terreaux masson c 1 pelloux i 3 galas haddad m 1 charbonnier j 1 giner c 1 gallouche m 1 2 landelle c 1 2 etablissement 1 service dhygiene hospitaliere chu grenoble alpes grenoble france 2 universite grenoble alpes cnrs grenoble institute of engineering univ timc grenoble france 3 laboratoire de bacteriologie hygiene hospitaliere chu grenoble alpes grenoble france presentateur terreaux masson claire |
P-264 - Filtration de l’eau et prévention des infections à Pseudomonas aeruginosa
Titre session : PA-15 Environnement, une résistance inépuisable ?
Auteurs : Cannard C. (1), Terreaux Masson C. (1), Pelloux I. (3), Galas Haddad M. (1), Charbonnier J. (1), Giner C. (1), Gallouche M. (1,2), Landelle C. (1,2)
Présentateur : Terreaux Masson Claire
Etablissement : (1) Service d’Hygiène Hospitalière, CHU Grenoble Alpes, Grenoble , FRANCE; (2) Université Grenoble Alpes, CNRS, Grenoble Institute of Engineering Univ., TIMC, Grenoble, FRANCE; (3) Laboratoire de Bactériologie-Hygiène Hospitalière, CHU Grenoble Alpes, Grenoble , FRANCE
Objectif - Introduction
Pseudomonas aeruginosa (PA) est une bactérie opportuniste qui se développe dans les réseaux d’eau hospitaliers. Responsable de plus de 14% des infections nosocomiales (IN) en réanimation à l’échelle nationale, c’est un enjeu majeur de santé publique. Le déménagement d’une partie des services de soins critiques de notre CHU dans un nouveau bâtiment constitue une opportunité unique de comparer l’incidence des IN à PA entre un ancien réseau d’eau hospitalier filtré et un réseau neuf non filtré systématiquement.
Materiels
Une étude rétrospective Avant/Après et Ici/Ailleurs a été menée pendant 6 années de novembre 2018 à novembre 2024 dans 8 secteurs de réanimation et soins intensifs (SI). Deux stratégies ont été comparées : la première (filtration systématique des points d’eau) appliquée avant le déménagement (période 1) et la seconde (filtration uniquement en cas de résultats d’eau non conformes) après le déménagement (période 2). Deux secteurs ont également été comparés : le secteur de référence soit 2 services de réanimation et SI cardiovasculaire, qui n’a pas déménagé et le secteur de réanimation et SI médical, chirurgical et neurochirurgical soit 6 services qui a déménagé dans un bâtiment neuf. Le critère de jugement principal était le taux d’incidence des IN à PA exprimé pour 1000 jours d’exposition au réseau d’eau hospitalier.
Resultats
Au total, 22 149 séjours de plus de 48 heures ont été inclus ; 2% (n=490) ont présenté au moins une IN à PA sauvage au cours de l’hospitalisation en soins critiques. Dans le secteur de référence, le taux d’incidence des IN à PA pour 1000 jours n’était pas significativement différent (p=0,90) entre les 2 périodes (1,71 vs 1,60). Dans l’ensemble des services ayant déménagé, le taux d’incidence en période 1 était significativement supérieur au taux d’incidence en période 2 (5,29 vs 4,00 ; p=0,004).
Conclusion
Notre étude a démontré que le taux d’incidence des IN à PA était inférieur avec une approche de filtration non systématique d’un réseau d’eau hospitalier neuf après le déménagement de 6 services de soins critiques par rapport à la filtration systématique dans l’ancien bâtiment. Cette approche requiert une surveillance augmentée de la qualité de l’eau mais présente des avantages économiques et écologiques, tout en maintenant une meilleure qualité de l’eau aux autres points de distribution.
Mots cles Pseudomonas aeruginosa, infection nosocomiale, réseau d’eau
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| p 266 evaluation des techniques de detection des enterobacteries multiresistantes dans lenvironnement hydrique hospitalier titre session pa 15 environnement une resistance inepuisable auteurs riger j 1 hassoun kheir n 2 sauget m 1 van hoorde k 3 peleg a 4 paul m 5 harbarth s 2 hocquet d 1 de kraker m 2 bertrand x 1 etablissement 1 chu besancon besancon france 2 hopitaux universitaires de geneve geneve suisse 3 scientific directorate of infectious diseases in humans bruxelles belgique 4 monash university melbourne australie 5 rambam healthcare campus haifa israel presentateur riger juliette |
P-266 - Evaluation des techniques de détection des Entérobactéries multirésistantes dans l’environnement hydrique hospitalier.
Titre session : PA-15 Environnement, une résistance inépuisable ?
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Auteurs : Riger J. (1), Hassoun-Kheir N. (2), Sauget M. (1), Van Hoorde K. (3), Peleg A. (4), Paul M. (5), Harbarth S. (2), Hocquet D. (1), De Kraker M. (2), Bertrand X. (1)
Présentateur : Riger Juliette
Etablissement : (1) CHU Besançon, Besançon, FRANCE; (2) Hopitaux universitaires de Genève, Genève, SUISSE; (3) Scientific Directorate of Infectious Diseases in Humans, Bruxelles, BELGIQUE; (4) Monash University, Melbourne, AUSTRALIE; (5) Rambam Healthcare Campus, Haifa, ISRAEL
Objectif - Introduction Notre objectif était de déterminer la méthode la plus sensible et applicable pour détecter par culture les Enterobacteries productrices de carbapénémases (EPC) ou de bêta-lactamases à spectre étendu (ESBLE) dans l’environnement hydrique hospitalier
Materiels Nous avons prélevé les siphons des lavabos et les toilettes en comparant prélèvement de liquide et écouvillonage dans 2 services du CHU de Besançon. Les cultures ont été réalisées sur milieux sélectifs avec et sans enrichissement préalable. L’identification des espèces bactériennes a été réalisée par spectrométrie de masse MALDI-TOF, tandis que la production d’EBLSE ou d’EPC a été confirmée par des méthodes phénotypiques et immunochromatographiques
Resultats Nous avons prélevé des échantillons dans 32 siphons de lavabos et 20 toilettes Pour chaque site prélevé, nous avons appliqué les 2 techniques de prélèvement et les différents modes de culture (avec ou sans enrichissement en céfotaxime, témocilline/imipénème), séparément pour la détection des EBLSE et des EPC, ce qui a généré 520 échantillons. Sur les 32 siphons de lavabo, 21 (65,6 %) étaient positifs pour EBLSE et 8 pour EPC (25,0 %) avec au moins une des méthodes. La moitié des toilettes (10/20 ; 50,0 %) étaient positives pour EBLSE et 9/20 (45,0 %) pour EPC. Pour les siphons, le prélèvement par écouvillonnage et la collecte de liquide ont donné des résultats comparables. L’enrichissement, bien qu’ayant amélioré marginalement la sensibilité de détection, a facilité les analyses microbiologiques ultérieures. Pour les toilettes, la collecte d'eau a démontré une sensibilité supérieure à celle de l’écouvillonnage du rebord de cuvette.
Conclusion Ces résultats suggèrent que pour la détection des EBLSE et des EPC dans l'environnement hydrique hospitalier, l'écouvillonnage des siphons et la collecte d'eau des toilettes combinés à l'enrichissement sont les méthodes les plus appropriées
Mots cles EBLSE, EPC, environnement hydrique hospitalier, Hygiène,
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| p 267 multiple environmental reservoirs involved in an outbreak of enterobacter cloacae complex in a neonatal intensive care unit in southern france titre session pa 15 environnement une resistance inepuisable auteurs bosc l 1 boutet dubois a 1 richaud morel b 1 di maio m 1 dunyach remy c 1 compan f 1 ory j 1 perrin a 1 safarian m 1 richardoz m 1 benyahia m 1 lavigne j 1 pantel a 1 etablissement 1 chu nimes nimes france presentateur boutet dubois adeline |
P-267 - Multiple environmental reservoirs involved in an outbreak of Enterobacter cloacae complex in a neonatal intensive care unit in Southern France
Titre session : PA-15 Environnement, une résistance inépuisable ?
Auteurs : Bosc L. (1), Boutet-Dubois A. (1), Richaud-Morel B. (1), Di Maio M. (1), Dunyach-Remy C. (1), Compan F. (1), Ory J. (1), Perrin A. (1), Safarian M. (1), Richardoz M. (1), Benyahia M. (1), Lavigne J. (1), Pantel A. (1)
Présentateur : Boutet-Dubois Adeline
Etablissement : (1) CHU NIMES, Nimes, FRANCE
Objectif - IntroductionEnterobacterales are well-known causes of severe healthcare-associated infections and outbreaks in neonatal intensive care units (NICU) (Nurjadi D et al. Microbiol Spectr, 2023).
This study aimed to investigate an Enterobacter cloacae complex (ECC) outbreak among preterm neonates hospitalized in a University Hospital in Southern France and identify environmental sources.
MaterielsThe outbreak affecting highly susceptible newborns occurred in the NICU of Nîmes University Hospital between June 2024 and January 2025. The demographics and clinical characteristics of the neonates were examined. Environmental investigations were conducted. Clinical, rectal, and environmental strains were collected and sequenced using the Illumina MiSeq platform. Whole-genome MultiLocus Sequence Typing (wgMLST, EPISEQ® CS V2.0 (bioMérieux)) was used to assess relatedness. Strains were considered related if they had >99.3% sequence similarity and <20 allelic differences.
ResultatsA total of 52 ECC strains were collected:five (10%) from clinical specimens (blood n=4, endotracheal aspirate n=1), 35 (67%) from weekly rectal screening and 12 (23%) from environmental sources located in intensive care rooms, newborn babies' rooms, staff changing room, nursery and also obstetric operating room.
Among newborns colonized or infected by ECC, the median birth weight was 1300 grams, and the median NICU stay was 30.5 days. The majority of the deliveries were caesarean sections (79.5%). Two deaths were attributed to ECC bacteraemia.
Seven strains were multi-drug resistant (hyperproduced AmpC ± reduced permeability). Five clusters including neonates and environmental strains were identified, the main cluster (n=9) belonging to ST90.
ConclusionImplementation of siphons allowing prolonged bleached contact in sinks helped stop the outbreak. Our study underscores the importance of infection control measures and systematic environmental surveillance not only in NICUs, but also in nurseries and operating rooms to prevent neonatal infections from birth.
Mots clesEnterobacter cloacae complex, outbreak, neonatal intensive care units, preterm neonates, environmental sources
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| p 268 microbiologie environnementale hospitaliere entre diversite et defis titre session pa 15 environnement une resistance inepuisable auteurs cave c 1 perreard d 1 harbarth s 1 etablissement 1 hopitaux universitaires de geneve geneve suisse presentateur cave charlotte |
P-268 - Microbiologie environnementale hospitalière : entre diversité et défis
Titre session : PA-15 Environnement, une résistance inépuisable ?
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Auteurs : Cave C. (1), Perreard D. (1), Harbarth S. (1)
Présentateur : Cave Charlotte
Etablissement : (1) Hopitaux universitaires de Geneve, Geneve, SUISSE
Objectif - IntroductionL’organisation des laboratoires hospitaliers impliqués dans la microbiologie environnementale reste peu documentée, alors même qu’ils jouent un rôle essentiel dans la prévention et le contrôle des infections (PCI). L’objectif de ce travail est d’évaluer les pratiques, les ressources et les modalités d’accréditation des laboratoires de centres hospitaliers et universitaires (CHU) suisses et français. MaterielsUn questionnaire Forms standardisé a été diffusé à 33 centres hospitaliers (11 suisses et 22 français). Les données recueillies concernaient les ressources humaines, les types de prélèvements et d’analyses réalisés, les accréditations et le recours à la sous-traitance. ResultatsDix-huit établissements ont répondu (54%). Le nombre moyen d’équivalents temps plein dédiés à l’activité environnementale était de 0,9 pour les microbiologistes et de 2,4 pour les techniciens de laboratoire, avec une forte variabilité entre les centres. La majorité réalisent plus de 1000 prélèvements annuels, couvrant des matrices variées : légionnelles, eaux (purifiée, de dialyse, usées…), air, surfaces, lait maternels et dispositifs médicaux (endoscopes, CEC…) ainsi que divers services. Les analyses sont très variées, quantitatives ou qualitatives suivant les besoins et comprennent la recherche de bactéries multi ou hautement résistantes (CPE, BLSE...), le typage moléculaire et des investigations ciblées. Treize laboratoires sont accrédités : neuf selon la norme ISO 17025, trois selon ISO 15189, et trois sans précision. Onze établissements délèguent une partie de leurs analyses, à des laboratoires privés, un établissement sous traite à un laboratoire universitaire. ConclusionCette enquête met en évidence une grande hétérogénéité d’organisation entre les centres hospitaliers. Les ressources humaines dédiées à l’activité environnementale restent peu élevées, cela souligne la nécessité de renforcer les équipes impliquées dans la PCI par des techniciens de laboratoire et des microbiologistes. La diversité des activités de prélèvement et d’analyse des laboratoires de microbiologie environnementale témoigne de leur rôle central dans la PCI, mais les différences d’accréditation et le recours fréquent à la sous-traitance invitent à envisager une harmonisation nationale et à clarifier les référentiels applicables. Mots clesLaboratoire hospitalier, microbiologie environnementale, prévention des infections
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| p 269 les arboviroses en pediatrie evaluation des connaissances et pratiques titre session pa 16 ages extremes auteurs feirrera l 1 velay a 1 girardin m 1 etablissement 1 hopitaux universitaires strasbourg strasbourg france presentateur velay aurelie |
P-269 - Les arboviroses en pédiatrie : évaluation des connaissances et pratiques
Titre session : PA-16 Ages extrêmes
Auteurs : Feirrera L. (1), Velay A. (1), Girardin M. (1)
Présentateur : Velay Aurélie
Etablissement : (1) Hôpitaux Universitaires Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
Objectif - Introduction Les arboviroses sont un problème majeur de santé publique en France du fait de la présence d’Aedes albopictus, mais les données en pédiatrie sont rares. Ce vecteur est bien implanté en Alsace. Nous avons évalué par questionnaire les habitudes de prescription et les connaissances des arboviroses des pédiatres d’Alsace.
Materiels Du 01/03 au 30/06/2025, un questionnaire a été diffusé aux pédiatres exerçant aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS), au centre hospitalier de Mulhouse et en secteur libéral. Une partie du questionnaire concernait les informations démographiques et le secteur d’exercice. L’autre partie portait sur leur pratique de prescriptions et leur connaissance des arboviroses dengue, chikungunya et zika.
Resultats 25/60 (42%) pédiatres contactés ont répondu, surtout des internes (n = 17, 68%), puis des pédiatres exerçant depuis plus de 15 ans (n = 5, 20%). La plupart exerçait aux HUS (68%), 4% au CH de Mulhouse, 8% en secteur libéral et 20% avait une activité partagée. La majorité (68%) déclarait prendre en charge des enfants consultant pour fièvre au moins 1 fois par jour, 64% des fièvres en contexte de retour de voyage environ 1 fois par mois. 41,2% des médecins avait déjà prescrit une recherche d’arboviroses en première intention devant une fièvre au retour de voyage et 47,1% en seconde intention après exclusion du paludisme. Les répondants ont obtenu 80% à 92% de bonnes réponses aux questions portant sur les virus, Aedes Albopictus et son implantation en France métropolitaine. Seul 56% connaissait les tableaux cliniques évocateurs et 50% ignorait la possibilité d’une infection asymptomatique, avec une meilleure connaissance de ceux exerçant aux HUS (p < 0,05). 64% des pédiatres connaissait le syndrome hémorragique de la dengue sévère, surtout ceux exerçant aux HUS (p < 0,05). 76% des répondants connaissait la microcéphalie liée au Zika congénital mais seul 28% connaissait le syndrome de Guillain Barré consécutif à une infection par le virus Zika. 20% des répondants connaissait les modes de transmission non vectorielle. Seul 11,1% des pédiatres connaissait les tests diagnostiques à prescrire selon la date d’apparition des symptômes.
Conclusion Notre travail met en évidence des lacunes dans le diagnostic clinique et biologique de ces arboviroses en pédiatrie malgré la présence d’ Aedes albopictus sur notre territoire.
Mots cles Arboviroses pédiatrie diagnostic
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| p 270 diagnostic biologique et infections pediatriques hors infections urinaires enquete de pratiques 2025 titre session pa 16 ages extremes auteurs van agt s 1 frayssinoux m 2 colbvh c 3 etablissement 1 ch duchenne boulogne sur mer cedex france 2 ch albi albi france 3 college de bacteriologie virologie hygiene des hopitaux versailles france presentateur van agt stephanie |
P-270 - Diagnostic biologique et infections pédiatriques (hors infections urinaires) : enquête de pratiques 2025
Titre session : PA-16 Ages extrêmes
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Auteurs : Van Agt S. (1), Frayssinoux M. (2), Colbvh C. (3)
Présentateur : Van Agt Stéphanie
Etablissement : (1) CH Duchenne, Boulogne Sur Mer Cedex, FRANCE; (2) CH Albi, Albi, FRANCE; (3) Collège de Bactériologie Virologie Hygiène des hôpitaux, Versailles, FRANCE
Objectif - Introduction Le COL.BVH a réalisé une enquête de pratiques afin d'étudier les habitudes de diagnostic biologique des infections en pédiatrie.
Materiels Un questionnaire a été adressé en mai 2025 aux 135 biologistes adhérents au COL.BVH.
29 LBM ont répondu, soit 70 structures hospitalières
Resultats Streptocoques :
SGA : 90% des services de pédiatrie disposent de TDR. De 2021 à 2024, 33% des LBM ont noté une hausse des bactériémies à SGA. Le signalement des infections à SPF est fait dans 65% des cas par l’EOH, le prescripteur ou l’infectiologue.
SGB : 90% des LBM réalisent le dépistage par culture entre 34-38SA avec des géloses chromogènes (68%), sans enrichissement. L’antibiogramme est toujours réalisé (20%) ou seulement en cas d’allergie à la pénicilline (65%). 20% des LBM proposent une PCR per-partum, aucun ne recourt à la PCR en EBMD.
Gastro-entérites :
Des critères de rejet sont établis pour la recherche de C.difficile (96%).
Virologie : 79% utilisent des tests IC et 28% la PCR, ciblant Rotavirus/Adénovirus (90%), Norovirus (72%), Sapovirus/Astrovirus (21%).
Bactéries entéropathogènes : 55% utilisent la biologie moléculaire suivie d’une culture si PCR positive, 45% seulement la culture.
La recherche d’EPEC est : systématique (17%), réalisée en 1e intention pour la Pédiatrie ou si sang/glaires (31%) ou en 2e intention selon la clinique/prescripteur (31%). L’antibiogramme est réalisé sur demande (14%), en cas de SHU (14%) ou non réalisé (45%).
Infections respiratoires hautes :
M. pneumoniae et Coqueluche : recherche par PCR multiplex (83% et 72%), PCR simplex (17% et 28%) ou sous traitée (38 et 48%).
Virus respiratoires : les LBM disposent de PCR Triplex (97%), de panels multiplex (86%), de PCR simplex (38%), de tests IC (34%) ou de PCR dans les services (14%), de tests antigéniques au laboratoire (10%). Dans 59% des cas, la stratégie est adaptée à l’épidémiologie. La PCR est réalisée en 1e intention pour tous (55%) ou seulement si hospitalisation (28%) ; 17% réalisent un test antigénique aux urgences. Les panels multiplex sont filtrés (93%) ; réalisés en 1e intention pour la pédiatrie (52%) ou l’oncohémato (28%) ou en 2e intention après un test spécifique négatif (21%).
Conclusion Pour les infections gastro-intestinales, la moitié des LBM dispose de biologie moléculaire, ce qui conditionne la démarche diagnostique. Les pratiques sont homogènes dans l'ensemble.
Mots cles Enquête de pratiques
Diagnostic biologique
Pédiatrie
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| p 271 diagnostic biologique et infections urinaires pediatriques enquete de pratiques 2025 titre session pa 16 ages extremes auteurs frayssinoux m 1 van agt s 2 colbvh c 3 etablissement 1 ch albi albi france 2 ch duchenne boulogne sur mer france 3 college de bacteriologie virologie hygiene des hopitaux versailles france presentateur frayssinoux marine |
P-271 - Diagnostic biologique et infections urinaires pédiatriques : enquête de pratiques 2025
Titre session : PA-16 Ages extrêmes
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Auteurs : Frayssinoux M. (1), Van Agt S. (2), Colbvh C. (3)
Présentateur : Frayssinoux Marine
Etablissement : (1) CH Albi, Albi, FRANCE; (2) CH Duchenne, Boulogne Sur Mer, FRANCE; (3) Collège de Bactériologie-Virologie-Hygiène des hôpitaux, Versailles, FRANCE
Objectif - Introduction Le COL.BVH a réalisé une enquête de pratiques afin d'analyser les habitudes dans le diagnostic biologique des infections urinaires en pédiatrie.
Materiels Un questionnaire a été adressé en mai 2025 aux 135 biologistes adhérents au COL.BVH.
29 LBM ont répondu, soit 70 structures hospitalières
Resultats Prélèvement : 60% ont des recommandations spécifiques, avec recours majoritaire à la poche de recueil pour les nourrissons.
Chez les moins de 2 ans, le Gram est réalisé systématiquement (1/3), sur prescription (1/3), selon la leucocyturie (1/3) (seuil à 10GB/µL dans 90% des cas). 13% ne le réalisent jamais. 65% traitent les ECBU 24/24, 7j/7 (ensemencement, cytologie, gram).
Culture : 60% n’utilisent qu’une gélose chromogène, 17% ajoutent une gélose au sang.
Le seuil de positivité d’une culture est généralement fixé à 10³ UFC/mL (quels que soient l’espèce et l’âge), abaissé à 10² UFC/mL pour les ponctions sus-pubiennes.
Culture polymicrobienne avec leucocyturie : 71% demandent un contrôle. Identifications et antibiogrammes sont réalisées: sur les 2 espèces majoritaires (40%), sur les espèces au seuil (32%) ; sur les espèces compatibles avec l’ED (10%). Aucun laboratoire n’analyse toutes les espèces, quel que soit l’âge.
Culture monomicrobienne sans leucocyturie : 38% demandent un contrôle, 24% tiennent compte d’une éventuelle antibiothérapie. Identifications et antibiogrammes sont réalisés : sur les espèces au seuil (62%) ; non réalisés sans signe clinique (41%) ; sur les espèces compatibles avec l’ED (14%) ; sur toutes les espèces (10%).
Culture stérile à 24h avec leucocyturie : 10% demandent un contrôle. 59% poursuivent l’incubation ; 24% ne font rien de plus et concluent à une probable infection décapitée ; 7% ne font rien de plus sans prestation de conseil. 38% prennent en compte la clinique et l’antibiothérapie ; 31% ensemencent des milieux enrichis et/ou anaérobie en sus.
Interprétation générale : 80% prennent en compte le mode de recueil, 65% la clinique et une antibiothérapie éventuelle, 59% l’âge, 17% le sexe. 62% ne différencient pas ECBU pédiatriques et adultes et 14% ont des protocoles spécifiques à la paillasse pour les prélèvements pédiatriques.
Conclusion L'hétérogénéité des pratiques est davantage observée chez le très jeune enfant. Une majorité des LBM ne différencie pas les ECBU pédiatriques et adultes dans l'interprétation générale.
Mots cles Enquête de pratiques
Pédiatrie
Infections urinaires
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| p 272 e coli blse chez lenfant incidence et resistances associees titre session pa 16 ages extremes auteurs vachee a 1 duployez c 8 loiez c 8 diedrich t 10 dewulf g 10 georgel a 2 patoz p 11 descamps d 9 devaux j 6 nadji s 4 ledru s 3 hochart a 13 vasseur m 5 dumoulard b 7 van agt s 14 pecquet m 16 weillaert m 12 hilmoine a 15 etablissement 1 ch de roubaix roubaix france 2 groupement des hopitaux de l institut catholique de lille lille france 3 ch lens lens france 4 ch douai douai france 5 ch maubeuge maubeuge france 6 ch arras arras france 7 ch cambrai cambrai france 8 chu lille lille france 9 ch bethune bethune france 10 ch valenciennes valenciennes france 11 ch tourcoing tourcoing france 12 ch dunkerque dunkerque france 13 ch armentieres armentieres france 14 ch boulogne sur mer boulogne sur mer france 15 ch saint omer saint omer france 16 ch montreuil sur mer montreuil sur mer france presentateur vachee anne |
P-272 - E.coli BLSE chez l’enfant : incidence et résistances associées
Titre session : PA-16 Ages extrêmes
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Auteurs : Vachee A. (1), Duployez C. (8), Loiez C. (8), Diedrich T. (10), Dewulf G. (10), Georgel A. (2), Patoz P. (11), Descamps D. (9), Devaux J. (6), Nadji S. (4), Ledru S. (3), Hochart A. (13), Vasseur M. (5), Dumoulard B. (7), Van Agt S. (14), Pecquet M. (16), Weillaert M. (12), Hilmoine A. (15)
Présentateur : Vachee Anne
Etablissement : (1) CH de Roubaix, Roubaix, FRANCE; (2) Groupement des Hôpitaux de l'Institut Catholique de Lille, Lille, FRANCE; (3) CH LENS, Lens, FRANCE; (4) CH DOUAI, Douai, FRANCE; (5) CH MAUBEUGE, Maubeuge, FRANCE; (6) CH ARRAS, Arras, FRANCE; (7) CH CAMBRAI, Cambrai, FRANCE; (8) CHU LILLE, Lille, FRANCE; (9) CH BETHUNE, Bethune, FRANCE; (10) CH VALENCIENNES, Valenciennes, FRANCE; (11) CH TOURCOING, Tourcoing, FRANCE; (12) CH DUNKERQUE, Dunkerque, FRANCE; (13) CH ARMENTIERES, Armentieres, FRANCE; (14) CH BOULOGNE SUR MER, Boulogne Sur Mer, FRANCE; (15) CH SAINT OMER, Saint Omer, FRANCE; (16) CH MONTREUIL SUR MER, Montreuil Sur Mer, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections à E.coli producteurs de BLSE posent un problème de prise en charge thérapeutique chez l’enfant, il est donc important de connaître l’évolution de l’incidence de ces souches et des molécules qui sont actives notamment dans l’infection urinaire qui est l’infection la plus fréquente dans ce contexte. L’objectif de cet observatoire est de suivre l’incidence de ces infections et les résistances associées des molécules utilisées en alternative aux carbapémènes. MaterielsEtude rétrospective s'intéressant aux souches d’ E.coli BLSE dédoublonnées isolées dans tous les prélèvements à visée diagnostique chez l’enfant réalisés dans 1 CHU et 14 CHG depuis 2005 dans le Nord et le Pas-de-Calais. La sensibilité aux antibiotiques était déterminée selon le CA-SFM en vigueur. ResultatsL’incidence des souches BLSE est passée de 0,04 à 0,66‰ JH entre 2005 et 2024. L'incidence a atteint un premier pic en 2013 (0,52‰ JH) avant de se stabiliser pour redescendre en 2020 (0,23‰ JH).
Les résistances associées sont présentées dans le tableau 1 pour les 4 dernières années.
En 2023 et 2024, 10,2 et 14,3% respectivement des souches isolées étaient résistantes à la fois au cotrimoxazole et à l’association pipéracilline-tazobactam ne permettant pas l’utilisation d’un traitement per-os (cotrimoxazole ou association cefixime-acide clavulanique comme proposé dans l’algorithme des recommandations de 2024). Parmi ces souches, en 2024, 52% des souches étaient également résistantes à la ciprofloxacine mais uniquement 5,2% étaient résistantes à l’amikacine. ConclusionL’incidence des E.coli BLSE chez l’enfant progresse dans la région. L’étude des résistances associées montre que pour uniquement 10 à 14% des souches, il sera nécessaire de tester l’association cefixime-acide clavulanique. En cas de CMI de cette association > 1mg/l ou non disponible, la meilleure alternative demeure l’amikacine. Mots clesEscherichia coli, BLSE, urines, incidence, enfant, traitement, antibiotique
 Tableau 1 : Evolution des résistances associées chez les souches d’E.coli BLSE isolées chez l’enfant entre 2021 et 2024
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| p 273 virus respiratoire syncytial fardeau chez les sujets ages en france titre session pa 16 ages extremes auteurs vacheret m 1 fievez s 1 blanc e 1 loubet p 1 bashet l 1 bignon favary c 1 mckelvie sebileau p 1 inchboard l 1 etablissement 1 laboratoire pfizer paris france presentateur vacheret mathias |
P-273 - Virus respiratoire syncytial : fardeau chez les sujets âgés en France
Titre session : PA-16 Ages extrêmes
Auteurs : Vacheret M. (1), Fievez S. (1), Blanc E. (1), Loubet P. (1), Bashet L. (1), Bignon Favary C. (1), Mckelvie-Sebileau P. (1), Inchboard L. (1)
Présentateur : Vacheret Mathias
Etablissement : (1) Laboratoire Pfizer, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Notre étude décrit les caractéristiques des adultes des adultes de 50 ans et plus hospitalisés en France pour une infection par le virus respiratoire syncytial (VRS) entre 2015 et 2022 et leurs parcours de soins remboursés en ambulatoire et en milieu hospitalier.
Materiels Étude observationnelle rétrospective utilisant les données du Système National de Données de Santé (SNDS), avec identification des patients hospitalisés pour le VRS et analyse de leurs séjours à l'hôpital et consommations en soins ambulatoires. Les patients ont été classés en différents groupe d'âge. Les coûts hospitaliers et de soins en ville ont été estimés à partir des dépenses remboursées par l’Assurance Maladie sur une période de 30 jours suivant la sortie de l’hôpital.
Resultats Entre 2015 et 2022, 15 509 hospitalisations associées au VRS ont été identifiées, les patients âgés de 65 à 74 ans représentaient 20,9%, ceux âgés de 75 ans et plus 61,7%, avec un âge médian de 80 ans (Q1 ; Q3 : 68 ; 88). La plupart des patients (92,2 %) présentaient des comorbidités (moyenne de 2,6 (SD=1.7) par patient) et 2 467 patients (15,9 %) étaient immunodéprimés. La durée d’hospitalisation moyenne était de 15,0 jours (SD=15,6) et 25,4 % des patients ont été admis en unité de soins intensifs (35,3% des 65-74 ans, 18,5% des ≥ 75 ans). Le taux de mortalité à l'hôpital était de 8,5 % (7.1% des 65-74 ans, 10,1% des ≥ 75 ans). Dans les 30 jours suivant l’hospitalisation, 17,8 % des patients ont été réhospitalisés (19,3% des 65-74 ans, 16,4% des ≥ 75 ans), 7,8 % pour une cause cardiorespiratoire. Le coût moyen d'hospitalisation était de 6 876 € (SD[LI4] =9 346€) (8 149€ chez les 65-74 ans (SD=11 721), 5 854€ chez les ≥ 75 ans (SD=6 178€)). Une augmentation moyenne de 2 357€ (SD= 9 648 €) des dépenses de santé dans les 30 jours suivant la sortie de l'hospitalisation a été observée pour tous les groupes d’âges.
Conclusion Notre analyse a montré que le VRS entraîne un fardeau important d'hospitalisation chez des patients principalement âgés de plus de 65 ans et comorbides, notamment avec de longs séjours, des taux élevés d'admission en soins intensifs et une augmentation des coûts post-hospitalisation. Des stratégies vaccinales préventives élargies seraient nécessaires pour réduire ce fardeau.
Mots cles Virus respiratoire syncytial (VRS) ; Adultes ; Hospitalisation ; Comorbidités ; Mortalité intrahospitalière ; Coûts de santé ;
SNDS
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| p 274 place de l hospitalisation pour grippe avant entree en ephad titre session pa 16 ages extremes auteurs legoff r 3 bricout h 2 contini a 3 antoniali l 1 etablissement 1 sanofi gentilly france 2 sanofi lyon france 3 iqvia courbevoie france presentateur bricout helene |
P-274 - Place de l'hospitalisation pour grippe avant entrée en EPHAD
Titre session : PA-16 Ages extrêmes
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Auteurs : Legoff R. (3), Bricout H. (2), Contini A. (3), Antoniali L. (1)
Présentateur : Bricout Hélène
Etablissement : (1) Sanofi, Gentilly, FRANCE; (2) Sanofi, Lyon, FRANCE; (3) IQVIA, Courbevoie, FRANCE
Objectif - Introduction L'âge est un facteur de morbidité et de mortalité liés à la grippe. Cette étude décrit le parcours de soins des personnes âgées hospitalisées pour syndrome grippal (SG) avant leur entrée en EHPAD.
Materiels Une étude observationnelle rétrospective utilisant les données du Système National des Données de Santé a été conduite. Les patients âgés de ≥ 65 ans ayant été institutionnalisés en EHPAD durant la saison grippale 2018-2019 ont été identifiés. Les patients ayant été hospitalisés pour SG dans les 6 mois précédant l’institutionnalisation ont été inclus et suivis jusqu’à 3 mois après admission. Leurs caractéristiques et la consommation de soins avant l’institutionnalisation ont été décrites. Une analyse séquentielle des parcours de soins combinée à l’optimal matching a permis d’identifier des clusters de patients en fonction des événements (e.g. hospitalisation, réhabilitation, décès) survenus après l’épisode de SG.
Resultats Parmi 119 869 patients admis en EHPAD, 1 239 (1,1 %) ont été hospitalisés pour SG dans les 6 mois précédents, dont 70 % étaient vaccinés contre la grippe. L’âge médian était de 88 ans, avec 64,6 % de femmes et plus de 90 % présentant des comorbidités dont une hypertension artérielle (75,0 %) ou une maladie neurodégénérative (31,3 %). Dans les 30 jours suivant l’hospitalisation pour SG, environ 40 % des patients étaient admis en EHPAD et 45 % en unité de soins médicaux et de réhabilitation (SMR).
Cinq clusters ont été identifiés. Le taux de patients avec ≥3 comorbidités variait de 27,8 % (Cluster 1) à 47,1 % (Cluster 5). Les Clusters 1 et 2, principalement pris en charge en ville, étaient admis en EHPAD rapidement après l’hospitalisation pour SG (médiane 20 jours). Les patients des Clusters 3 à 5 entraient en EHPAD plus tard (médiane 40-120 jours) étant pris en charge dans une unité de SMR après l’hospitalisation pour SG.
Conclusion Cette étude décrit pour la première fois le parcours de soins des patients âgés hospitalisés pour SG avant l’institutionnalisation. Cinq clusters ont été identifiés, chacun présentant des profils cliniques et des consommations de soins variés. La place importante des SMR avant l’entrée en EHPAD suggère que l’hospitalisation pour SG est un élément déclencheur la perte d’autonomie.
Mots cles Grippe, Parcours de soins, Patient âgé, EHPAD, SNDS
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| p 275 prevention des infections materno foetales besoins d information des femmes enceintes titre session pa 16 ages extremes auteurs faury h 1 2 guyonnet c 3 4 husson m 5 francois j 1 leruez ville m 1 6 ville y 1 6 bourgon n 1 6 fourgeaud j 1 6 etablissement 1 hopital necker enfants malades paris france 2 institut necker enfants malades paris france 3 institut cochin paris france 4 hopital cochin paris france 5 hopital robert debre paris france 6 urp 7328 fetus paris france presentateur faury helene |
P-275 - Prévention des infections materno-fœtales : besoins d'information des femmes enceintes
Titre session : PA-16 Ages extrêmes
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Auteurs : Faury H. (1,2), Guyonnet C. (3,4), Husson M. (5), François J. (1), Leruez-Ville M. (1,6), Ville Y. (1,6), Bourgon N. (1,6), Fourgeaud J. (1,6)
Présentateur : Faury Hélène
Etablissement : (1) Hôpital Necker-Enfants malades, Paris, FRANCE; (2) Institut Necker-Enfants malades, Paris, FRANCE; (3) Institut Cochin, Paris, FRANCE; (4) Hôpital Cochin, Paris, FRANCE; (5) Hôpital Robert Debré, Paris, FRANCE; (6) URP 7328 FETUS, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections materno-fœtales (IMF) représentent un enjeu majeur de santé publique. Certaines exposent à un risque de perte fœtale ou de handicap, mais peuvent être évitées par des mesures de prévention. L’information des femmes enceintes (FE) sur les IMF et les moyens de les prévenir est donc essentielle. L’objectif était d’évaluer les connaissances et les besoins d’information des FE sur les IMF.
MaterielsDans le cadre du Service Sanitaire de l’Université Paris Cité, 40 étudiants en médecine (DFGSM3) ont proposé aux FE au 1er trimestre de grossesse, ayant consulté à la maternité de l’hôpital Necker-Enfants malades (Paris) du 24 mars au 18 avril 2025, de remplir un questionnaire numérique, soit en autonomie soit avec leur aide. ResultatsLes réponses de 290 questionnaires ont été analysées. Les questionnaires ont été complétés par les FE en autonomie ou accompagnées par un étudiant dans 75% et 25% des cas, respectivement. L’âge médian des FE était de 34 ans (IQR 31-37), 69% (198/289) étaient nées en France, 60% (174/289) avaient un niveau d’études Master 2 et 76% (218/288) avaient au moins un enfant ≤ 3 ans dans leur entourage. 45% (130/288) des FE estimaient avoir un faible niveau d’information sur les IMF. 39% (113/288) n’avaient jamais eu l’occasion d’évoquer les IMF avec un professionnel de santé. 49% (139/281) et 91% (257/282) des FE déclaraient connaître respectivement le cytomégalovirus (CMV) et la toxoplasmose avant la grossessse actuelle (p<0,001). 71% (181/254) des FE auraient souhaité recevoir davantage d’informations sur les IMF avant leur grossesse. En cas d’inquiétude, 89% (140/157) des FE s’orienteraient vers un professionnel de santé. Les principaux lieux où les FE auraient souhaité recevoir des informations de prévention étaient les salles d’attente de professionnels de santé (205/265 ; 77,4%), les pharmacies (119/265 ; 44,9%) ou les crèches (81/265 ; 30,6%). ConclusionAu sein de la population de FE en majorité éduquées, nées en France et ayant un enfant de moins de 3 ans, l’évaluation de leurs connaissance a montré que moins de la moitié des FE connaissaient le CMV qui est actuellement l’infection congénitale la plus fréquente en France. Les participantes estimaient avoir un faible niveau de connaissance sur les IMF, mais souhaitaient recevoir davantage d’informations et en priorité dans des établissement de santé. Mots clesInfections materno-fœtales
Prévention
Grossesse
Enquête
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| p 276 meningites bacteriennes neonatales chez les nouveau nes prematures francais etude retrospective multicentrique titre session pa 16 ages extremes auteurs esprabens b 1 levy c 2 3 guigonis v 1 mowendabeka a 1 bechet s 2 varon e 4 taha m 5 bonacorsi s 6 cohen r 2 3 ponthier l 1 etablissement 1 chu limoges limoges france 2 association clinique et therapeutique infantile du val de marne creteil france 3 groupe de pathologie infectieuse pediatrique gpip creteil france 4 cnr pneumocoque creteil france 5 cnr meningocoque institut pasteur paris france 6 laboratoire de microbiologie hopital robert debre cnr associe escherichie coli paris france presentateur esprabens benoit |
P-276 - Méningites bactériennes néonatales chez les nouveau-nés prématurés français : étude rétrospective multicentrique
Titre session : PA-16 Ages extrêmes
Auteurs : Esprabens B. (1), Levy C. (2,3), Guigonis V. (1), Mowendabeka A. (1), Bechet S. (2), Varon E. (4), Taha M. (5), Bonacorsi S. (6), Cohen R. (2,3), Ponthier L. (1)
Présentateur : Esprabens Benoit
Etablissement : (1) CHU Limoges, Limoges, FRANCE; (2) Association Clinique et Thérapeutique Infantile du Val de Marne, Créteil, FRANCE; (3) Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique GPIP, Créteil, FRANCE; (4) CNR Pneumocoque, Créteil, FRANCE; (5) CNR Méningocoque, Institut Pasteur, Paris, FRANCE; (6) Laboratoire de microbiologie, hôpital Robert Debré, CNR associé Escherichie coli, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction La méningite néonatale est une infection grave tant chez les nouveau-nés prématurés qu'à terme. Les objectifs de notre étude étaient : (i) estimer la mortalité associée à la méningite bactérienne chez les nourrissons prématurés dans une étude multicentrique, (ii) examiner les facteurs de risque de mortalité chez les nourrissons prématurés, (iii) estimer la morbidité et la morbidité neurologique, (iv) évaluer si l'épidémiologie bactérienne pouvait avoir un impact sur la morbidité et la mortalité.
Materiels Etude observationnelle rétrospective réalisée à partir des données de l'Observatoire National Français des Méningites.
Resultats 441 nourrissons prématurés ont été inclus entre janvier 2001 et décembre 2023. Le taux de mortalité était de 15,2 %. Dans l'analyse univariée, la mortalité était plus fréquente chez les nourrissons prématurés ayant un âge gestationnel plus faible (OR 0,35, p=0,002 pour les nourrissons de plus de 28 semaines) ou un poids de naissance inférieur (OR 0,43, p=0,027 pour les nourrissons pesant plus de 1000g), ainsi que chez ceux ayant présenté un coma (OR 24,85, p<0,001), un choc septique (OR 12,11, p<0,001), des convulsions avant (OR 3,26, p=0,004) et pendant le traitement (OR 5,39, p<0,001), avaient nécessité une ventilation invasive (OR 43,28, p<0,001), avaient une méningite documentée avec des entérobactéries (OR 2,79, p=0,01) ou un taux de protéines élevé dans le LCR (OR 3,68, p<0,001). Dans l'analyse multivariée, la présence d'un coma associé à une méningite (OR 13,20, p=0,009) et la présence d'entérobactéries (OR 28,00, p=0,017) étaient des facteurs de risque de mortalité. Concernant l'analyse de survie, les patients ayant un âge gestationnel inférieur à 28 semaines avaient une survie significativement plus faible par rapport à ceux ayant un âge gestationnel supérieur à 28 semaines (p = 0,0078). Les patients ayant présenté un coma associé avaient une survie significativement plus faible (p < 0,0001).
Conclusion Cette étude a confirmé que la méningite reste une source importante de mortalité et de morbidité chez les nourrissons prématurés, malgré les améliorations des soins.
Mots cles Méninigte, prématurité
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| p 277 posologies de daptomycine utilisees chez ladulte en situation dobesite titre session pa 17 lipo g peptide auteurs serlut d 1 dore l 1 perez l 1 gare m 1 boyer e 1 delmi n 1 lohan l 1 breuker c 1 le moing v 1 villiet m 1 etablissement 1 chu montpellier montpellier france presentateur serlut dana |
P-277 - Posologies de Daptomycine utilisées chez l’adulte en situation d’obésité
Titre session : PA-17 Lipo (G) peptide
Auteurs : Serlut D. (1), Dore L. (1), Perez L. (1), Garé M. (1), Boyer E. (1), Delmi N. (1), Lohan L. (1), Breuker C. (1), Le Moing V. (1), Villiet M. (1)
Présentateur : Serlut Dana
Etablissement : (1) CHU MONTPELLIER, Montpellier, FRANCE
Objectif - Introduction Les posologies de Daptomycine varient entre 8 et 10 mg/kg/j (voire 12 mg/kg pour les infections à Enterococcus sp).
Chez le sujet obèse, l’utilisation du poids ajusté (PA) est recommandée, plutôt que le poids réel (PR) ou borné à 1g (PB).
Notre objectif est d'évaluer la conformité des posologies de Daptomycine chez le sujet obèse, ainsi que la tolérance et les coûts.
Materiels Étude rétrospective incluant tous les patients obèses adultes traités entre janvier et juin 2024 (IMC ≥30 kg/m²) dans un CHU (2000 lits). Données recueillies : posologie, durée, avis spécialisé, biologie (CPK, éosinophiles, DFG), tolérance clinique (crampes, douleurs musculaires, réactions cutanées, pneumonie). Les posologies de référence proviennent du site AbxBMI.
Resultats Sont inclus 104 patients (66 H / 38 F ; âge médian 65 ans ; IMC médian 32,9 kg/m² [30,1-53,5]). Durée médiane : 6 jours [1-36]. La posologie était basée sur le PA, PR et PB dans respectivement 15% ; 59,6% et 25% des cas. Tous les patients PR et PB étaient surdosés. Parmi les patients surdosés (posologies rapportées au PA >12mg/kg), seuls 6 présentaient une infection à entérocoque.
Seuls 4 traitements ont donné lieu à une intervention pharmaceutique (3,8%). Un avis infectiologique est tracé chez 40 patients (38,5%), mentionnant la posologie chez 15 patients (14% des cas) (1 PA, 4 PB, 10 PR).
Le dosage des CPK a été réalisé chez 28 patients (27%), dont 3 >5N (tous avec posologie basée sur le PR, équivalent en moyenne à 13 mg/kg de PA), sans signe clinique de myosite et 4 patients présentaient une pneumonie sans lien avec la daptomycine
L’utilisation de PR ou PB au lieu du PA a généré un surcoût de 2 787,75 € en 6 mois.
Conclusion Une méconnaissance de l’adaptation posologique de la daptomycine chez les sujets obèses est observée, tant chez les prescripteurs que les infectiologues aboutissant à un surdosage chez 2/3 des patients.
Le suivi du risque de toxicité musculaire semble insuffisant.
Un rappel institutionnel sur l’adaptation des doses, une sensibilisation pharmaceutique et une précision accrue des avis infectiologiques (mention du PA et suivi CPK) pourraient améliorer le bon usage de la Daptomycine chez le sujet obèse.
Mots cles daptomycine, obésité, bon usage
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| p 278 dalbavancine donnees de vraie vie dans un chu titre session pa 17 lipo g peptide auteurs neocleous t 1 issa n 1 fourdaous y 1 pedeboscq s 1 minot a 1 lahouati m 1 etablissement 1 chu bordeaux bordeaux france presentateur neocleous theophile |
P-278 - Dalbavancine : données de vraie vie dans un CHU
Titre session : PA-17 Lipo (G) peptide
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Auteurs : Neocleous T. (1), Issa N. (1), Fourdaous Y. (1), Pedeboscq S. (1), Minot A. (1), Lahouati M. (1)
Présentateur : Neocleous Théophile
Etablissement : (1) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction La dalbavancine est un lipoglycopeptide actif sur les cocci Gram positifs multirésistants, caractérisée par une longue demi-vie permettant des schémas d’administration espacés. Initialement approuvée pour les infections cutanées et des tissus mous, son utilisation hors AMM s’est étendue aux infections complexes. Les données en vie réelle demeurent limitées. L’objectif de cette étude est de décrire l’utilisation de la dalbavancine en vie réelle.
Materiels Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique incluant tous les patients traités par dalbavancine au CHU de Bordeaux entre janvier 2021 et janvier 2025. Les caractéristiques démographiques, cliniques et microbiologiques, les modalités de prescription, le succès thérapeutique, défini par l’absence d’échec clinique (récidive infectieuse au même site dans les 6 mois) et microbiologique (récidive infectieuse au même site et au même germe dans les 6 mois) ont été collectés.
Resultats 198 patients (âge médian 69,5 ans ; score de Charlson médian 4) ont été inclus. Les principaux types d’infections étaient des infections de prothèses ostéoarticulaires (n=46 ; 23,2%), des endocardites sur valves prothétiques (n=29 ; 14,6%), sur valves natives (n=27 ; 13,6%). Les bactéries les plus fréquemment isolées étaient S. epidermidis (n=86 ; 28,5% dont 76 SERM), et S. aureus (n=67 ; 22,2% dont 24 SARM). La posologie la plus fréquemment utilisée était 1500 mg (94,4%), avec un nombre médian de deux administrations. Le recours à la dalbavancine était réalisé en cas d’intolérance à une antibiothérapie préalable (n=47 ; 28,3%), d’absence d’alternatives liée au profil de sensibilité (n=41 ; 24,7%) de volonté de faciliter le retour à domicile (n=34 ; 20,5%). Parmi les 121 patients évaluables, le taux d’échec microbiologique était de 15,7%. Le succès thérapeutique était de 67,9% dans les infections endovasculaires et de 80% dans les infections ostéoarticulaires. La mortalité attribuable à l’infection était de 5% (n=6).
Conclusion Dans notre centre, la dalbavancine est utilisée hors AMM dans le cas d’infections complexes à cocci Gram positif, notamment à staphylocoques résistant. Bien tolérée, elle est utilisée comme alternative en cas d’effets indésirables ou de problème d’abord veineux. L’évolution clinique des patients est comparable aux données de la littérature confirmant la pertinence de son utilisation.
Mots cles dalbavancine, staphylocoques, infections complexes
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| p 279 traitement suppressif ou suspensif par dalbavancine titre session pa 17 lipo g peptide auteurs ichbia v 1 senneville e 2 roubaud baudron c 3 carpentier v 1 duran c 1 dinh a 1 etablissement 1 raymond poincare garches france 2 ch tourcoing tourcoing france 3 chu bordeaux bordeaux france presentateur ichbia victor |
P-279 - Traitement suppressif ou suspensif par Dalbavancine??
Titre session : PA-17 Lipo (G) peptide
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Auteurs : Ichbia V. (1), Senneville E. (2), Roubaud-Baudron C. (3), Carpentier V. (1), Duran C. (1), Dinh A. (1)
Présentateur : Ichbia Victor
Etablissement : (1) Raymond Poincaré, Garches, FRANCE; (2) CH Tourcoing, Tourcoing, FRANCE; (3) CHU bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction La dalbavancine est un lipoglycopeptide actif sur les bactéries Gram positif, caractérisé par une longue demi-vie et une bonne tolérance. Ces propriétés en font un candidat prometteur pour les stratégies d’antibiothérapie prolongée, qu’elles soient suppressives (après prise en charge médico-chirurgicale complète pour prévenir les rechutes) ou suspensives(en cas de prise en charge incomplète afin de limiter le risque de sepsis ou de décès infectieux). Peu d’études ont évalué la dalbavancine dans ces deux contextes encore mal définis.
Materiels Nous avons mené une étude rétrospective, internationale et multicentrique, incluant des patients majeurs traités par dalbavancine au long cours, avec un suivi minimum de 6 mois. Les patients ont été classés selon une stratégie suppressive ou suspensive. Le critère principal était la survenue d’un décès infectieux ou d’un sepsis récidivant.
Resultats 51 patients ont été inclus, 24 en suppressif et 27 suspensif, la comparaison retrouve respectivement :
-Principales indications : infection de prothèse (articulaire 50 %, vasculaire 37,5 %) et ostéomyélite (12,5 %) vs infection de prothèse (ostéo-articulaire 70 %, vasculaire 14,8 %) et ostéomyélite 11,1 %
-Age médian : 71,5 ans (IQR 56–78) vs 75 ans (IQR 68–84)
-Les raisons les plus fréquentes du choix de la dalbavancine : résistance bactérienne (45,8 % vs 18,5 %), l’échec d’un traitement antibiotique antérieur (33,3 % vs 33,3 %) et la difficulté d’accès veineux (16,7 % vs 29,6 %)
-Les bactéries isolées étaient principalement Staphylococcus aureus (25 % vs 37,0 %) et staphylocoques à coagulase négative (37,5 % vs 59,3 %)
-Les administrations étaient réalisées en ville dans 16,7 % vs 11,1 % des cas, avec dosages plasmatiques dans 50 % vs 77,8 %
-Le schéma le plus utilisé était 1500 mg mensuel (33,3 %) ou bimestriel (20,8 %) en suppressif, et 1500 mg bimestriel (47,0 %) en suspensif
-Au cours du suivi, un épisode de sepsis est survenu chez 4,5 % vs 11,5 % des patients, sans décès d’origine infectieuse
Conclusion La dalbavancine apparaît comme une option efficace et bien tolérée dans les stratégies suppressives ou suspensives. Ces 2 indications souvent confondues dans la littérature présentent des caractéristiques différentes nécessitant une clarification terminologique
Mots cles Multicentrique internationale
Dalbavancine
Antibiothérapie suppressive
Antibiothérapie suspensive
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| p 280 infection a clostridioides difficile influence des recommandations escmid 2021 titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs beaufils c 1 degrendel m 1 vachee a 1 etablissement 1 centre hospitalier de roubaix roubaix france presentateur beaufils clara |
P-280 - Infection à Clostridioides difficile : influence des recommandations ESCMID 2021
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
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Auteurs : Beaufils C. (1), Degrendel M. (1), Vachée A. (1)
Présentateur : Beaufils Clara
Etablissement : (1) Centre hospitalier de Roubaix, Roubaix, FRANCE
Objectif - Introduction Les recommandations de l’ESCMID 2021 préconisent l’utilisation de la fidaxomicine en 1ère intention pour la prise en charge d’une 1ère infection ou d’une récurrence d’infection à Clostridioides difficile (ICD). Peu d’études ont évalué en vie réelle l’impact clinique de ces recommandations.
Materiels Cette étude rétrospective monocentrique a été menée sur 2 périodes distinctes (2019 et 2023) afin d’évaluer l'impact des recommandations de l’ESCMID 2021 sur les épisodes initiaux et récidivants d’ICD, documentés par les données clinico-biologiques. L'étude a inclus les patients adultes ayant un diagnostic clinico-biologique d'ICD pour lesquels un traitement spécifique de l'ICD a été décidé.
Resultats Au total, 154 patients avec 169 épisodes d'ICD (88 en 2019 et 81 en 2023) ont été inclus dans l'étude. La majorité des épisodes (85%, 144/169) correspondaient à une 1ère infection. Les ICD étaient majoritairement associées aux soins (69%, 116/169). La moitié des épisodes étaient classés sévères (49,1%, 83/169), les formes compliquées étaient rares (2,4%, 4/169). Il y a eu une augmentation significative de l'utilisation de la fidaxomicine, de 53% (41/77) en 2019 à 86% (67/78) en 2023 (p < 0,001). Parallèlement, l'utilisation de la vancomycine a significativement diminué, de 35% (27/77) en 2019 à 9,0% (7/78) en 2023 (p < 0,001). Le taux de suivi des recommandations de l'établissement (basées sur les recommandations de l’ESCMID 2021) a augmenté entre 2019 (61%) et 2023 (73%), mais sans différence significative (p = 0,2). Le taux de récidive global est de 15% (25/169). Il n'y a pas eu de différence significative du taux de récidives entre 2019 et 2023 (p = 0,2). Concernant l'efficacité thérapeutique entre fidaxomicine et vancomycine, le taux de récidives était de 13% (12/102) avec la fidaxomicine et de 28% (11/40) avec la vancomycine (p=0,035).
Conclusion Depuis la mise à jour des recommandations de l’ESCMID 2021, l’utilisation de la fidaxomicine a augmenté. Les résultats d’efficacité thérapeutique de notre centre sont comparables à ceux rapportés dans les essais cliniques pivots. Ces recommandations ont harmonisé et facilité les pratiques cliniques. Toutefois, ¼ des patients ne reçoivent pas le traitement conforme aux recommandations. Cette observation souligne la nécessité d'une analyse qualitative approfondie afin de comprendre les raisons de la non-conformité, et cibler les freins.
Mots cles ICD, ESCMID 2021
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| p 281 infections neuromeningees et pcr multiplex syndromique reduction des couts et de la dms titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs ettahar n 1 gandon f 1 diedrich t 1 dewulf g 1 wayenberg l 1 kyndt x 1 bracq t 1 ferret l 1 sommer a 1 etablissement 1 ch valenciennes valenciennes france presentateur gandon felix |
P-281 - Infections neuroméningées et PCR multiplex syndromique: réduction des couts et de la DMS
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
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Auteurs : Ettahar N. (1), Gandon F. (1), Diedrich T. (1), Dewulf G. (1), Wayenberg L. (1), Kyndt X. (1), Bracq T. (1), Ferret L. (1), Sommer A. (1)
Présentateur : Gandon Félix
Etablissement : (1) CH Valenciennes, Valenciennes, FRANCE
Objectif - Introduction Les méningites, encéphalites et méningo-encéphalites communautaires représentent un enjeu de santé publique majeur, avec un risque élevé de séquelles, une mortalité non négligeable et des coûts importants. L’introduction de la PCR multiplex syndromique (BioFire ME Panel) pourrait améliorer la prise en charge en réduisant la durée d’hospitalisation et les coûts associés. Cette étude vise à évaluer son impact médico-économique au CH de Valenciennes.
Materiels Étude rétrospective comparant deux périodes?: avant (2015–2018, n=149) et après (2019–2024, n=159) l’introduction de la PCR multiplex syndromique. Les patients inclus présentaient un test positif après ponction lombaire. L’analyse menée en partenariat avec une société indépendante (MOM) distingue les étiologies virales et bactériennes. Les durées moyennes de séjour (DMS), parcours hospitaliers et coûts ont été comparés à un groupe contrôle national. Un micro-costing (année 2023) a permis d’évaluer les coûts réels par service. Les résultats ont été analysés par test de Student, taille d’effet de Cohen et étude des outliers.
Resultats La DMS a diminué de 13,41 à 12,65 jours au CHV, contre une hausse de +1,17 jours au niveau national. Le coût moyen par patient a baissé de 1?717?€ pour les étiologies virales (–23?%), et de 531?€ pour les bactériennes (–3?%). Les gains sont attribuables à une réduction du nombre de services impliqués, une orientation plus rapide des patients, et une baisse du coût par nuitée. Une sous-analyse des diagnostics statistiquement significatifs montre une réduction accrue de la DMS (jusqu’à –3,29 jours) et des coûts (jusqu’à –4?266?€).
Conclusion La PCR multiplex syndromique améliore l'efficience de la prise en charge des infections neuro-méningées, en particulier d’origine virale, en réduisant les durées de séjour et les coûts. L’impact sur les étiologies bactériennes reste plus modéré. L’effet potentiel pour les cas négatifs et la reproductibilité des résultats est en cours de réalisation.
Mots cles Méningite, encéphalite, PCR multiplex syndromique, Biofire, durée de séjour, Micro-costing, coûts hospitaliers, évaluation médico-économique.
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| p 282 validation de la methode rast de leucast sur sirscan orion titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs ercan k 1 de backer b 1 minon j 1 etablissement 1 service de microbiologie clinique chr citadelle liege belgique presentateur ercan kubra |
P-282 - Validation de la méthode RAST de l’EUCAST sur SIRscan Orion
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
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Auteurs : Ercan K. (1), De Backer B. (1), Minon J. (1)
Présentateur : Ercan Kubra
Etablissement : (1) Service de Microbiologie clinique, CHR Citadelle, Liège, BELGIQUE
Objectif - IntroductionLe prélèvement d’hémoculture constitue l’examen de référence pour le diagnostic d’une bactériémie ou d’une fongémie. En cas de suspicion de bactériémie, une antibiothérapie empirique est rapidement instaurée. L’EUCAST propose la réalisation d’antibiogrammes rapides directement à partir des flacons d’hémocultures (RAST) pour certaines espèces bactériennes, à différents temps d’incubation. Cette approche permettrait de réduire de 12 à 24 heures le délai de rendu de l’antibiogramme et d’adapter précocement l’antibiothérapie.
L’EUCAST déconseille l’utilisation de cette technique sur automate, la lecture des boîtes devant être réalisée manuellement. L’objectif de ce travail est d’évaluer les performances de l’incubateur-lecteur d’antibiogrammes SIRscan Orion d’I2A sur des hémocultures à bacilles Gram-négatifs (BGN). MaterielsDe septembre 2024 à mars 2025, chaque flacon d’hémoculture positif pour un BGN à l’examen direct a été ensemencé sur gélose selon la méthode RAST EUCAST, puis incubé dans le SIRscan. 61 patients ont été inclus dans la validation. L’évaluation a été réalisée en deux temps de lecture (6h et 16–20h) pour trois espèces bactériennes : Klebsiella pneumoniae, Escherichia coli et Pseudomonas aeruginosa.
Après confirmation de l’espèce, les résultats du RAST ont été analysés par lecture SIRscan et lecture manuelle pour comparer les méthodes. Ces résultats ont été confrontés à l’antibiogramme définitif : Vitek (Biomérieux®) pour E.coli et K.pneumoniae, et diffusion en disque pour P.aeruginosa.
ResultatsLa méthode RAST sur SIRscan montre une concordance élevée (>98?%) pour l’ensemble des espèces et antibiotiques testés, malgré des données limitées pour le RAST 16h ( K.pneumoniae, E.coli).
Les résultats en zone d’incertitude technique ont été exclus : 10% P.aeruginosa 16h, 7,6% K.pneumoniae 6h, 12,7% E.coli 6h. ConclusionLa lecture automatisée avec le SIRscan facilite l’interprétation des antibiogrammes selon la méthode RAST EUCAST. Notre évaluation n’a pas mis en évidence de différence significative entre la lecture manuelle et la lecture automatisée, après vérification à l’écran par l’opérateur. Les résultats obtenus sont conformes aux antibiogrammes définitifs, avec peu de mesures situées dans la zone d’incertitude technique.
Le SIRscan constitue une solution fiable et pratique pour la mise en œuvre de la méthode RAST EUCAST. Mots clesHémoculture - RAST - BGN - SIRscan
 Accord de catégorie des antibiotiques (%) : lecture manuelle vs SIRscan Orion et SIRscan Orion vs antibiogramme définitif
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| p 283 audit piperacilline tazobactam ptz dans un etablissement de sante fort consommateur titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs jehenne l 1 tiret i 1 thibon p 2 fiaux e 1 etablissement 1 chu charles nicolle rouen france 2 centre regional en antibiotherapie caen france presentateur fiaux elise |
P-283 - Audit pipéracilline-tazobactam (PTZ) dans un établissement de santé fort consommateur
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Auteurs : Jehenne L. (1), Tiret I. (1), Thibon P. (2), Fiaux E. (1)
Présentateur : Fiaux Elise
Etablissement : (1) CHU CHARLES NICOLLE, Rouen, FRANCE; (2) Centre Régional en Antibiothérapie, Caen, FRANCE
Objectif - Introduction Notre établissement se distingue par une forte consommation de pipéracilline-tazobactam (PTZ) (en 2022, 31,9 DDJ/1000 JH vs 14,8 en France). L’Equipe Multidisciplinaire en Antibiothérapie (EMA) a réalisé un audit afin d’évaluer la pertinence des traitements par PTZ.
Materiels Etude prospective monocentrique observationnelle. Inclusion des nouvelles prescriptions de PTZ pendant 14 j en août 2024 (EHPAD et HAD exclus). Recueil des données cliniques et biologiques. Evaluation de la pertinence par un binôme infectiologue/pharmacien.
Resultats Inclusion de 97 prescriptions de PTZ chez 97 patients (âge médian : 67 ans [5-94], sex ratio H/F : 2,3). Vingt-huit patients étaient immunodéprimés (28,9%). Le taux de décès intrahospitalier à J28 était de 18,6%. Deux tiers des infections étaient associées aux soins (n=67; 69,8%) et 41 survenaient sur matériel (42,3%). Les infections étaient documentées dans 63,9% des cas (n=62) dont 18 E. coli, 10 entérobactérales de groupe III et 9 P. aeruginosa. Les indications les plus fréquentes étaient pulmonaires (n=29; 29,9%), ostéo-articulaires (n=18; 18,6%), urinaires (n=13; 13,4%) et digestives (n=11; 11,3%). La PTZ était majoritairement prescrite en probabiliste (n=90; 92,8%) et dans 42 cas en association (43,3%). La PTZ a été relayée dans 49 cas (51%). La posologie par 24h était de 12g (50/86; 58,1%) ou de 16g (36/86; 42,9%). Le mode d’administration était discontinu sur 30 mn pour 77,1% (64/83), discontinu prolongé sur 3h pour 4,3 % (13/83) et continu sur 24h pour 7,2 % (6/83). Sur 7 dosages réalisés, 5 étaient aux objectifs. La durée médiane était de 5 j [1-28]. Un avis infectieux était tracé pour 17 dossiers.
L’indication à un ATB était majoritairement pertinente (n=90; 92,8%) et le choix de la PTZ dans 73,2% (71/97). La posologie était jugée pertinente dans 93,8% des cas (91/97) alors que la durée l’était dans seulement 57,1% (48/84). La réévaluation à H72 et à J7 étaient pertinentes respectivement dans 67,4% et 62,7% des cas. Le taux de prescriptions de PTZ conformes selon le critère composite indication-choix-durée était de 57,1% (48/84).
Conclusion Cet audit a mis en évidence des axes d’amélioration à engager en priorité avec les services forts consommateurs : positionnement de PTZ et alternatives, durée, désescalade et mode d’administration.
Mots cles audit
pertinence
pipéracilline-tazobactam
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| p 284 les focus groupes methode qualitative identifiant les facteurs influencant la prescription dantibiotiques en medecine generale titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs boussard t 3 launay p 2 dujardin f 3 thibon p 2 piednoir e 1 2 etablissement 1 dynamicure inserm umr 1311 caen caen france 2 chu caen mission nationale primo surveillance prevention et bon usage des antibiotiques en soins de ville et en esms caen france 3 pole de sante conde sur vire france presentateur piednoir emmanuel |
P-284 - Les focus groupes : méthode qualitative identifiant les facteurs influençant la prescription d’antibiotiques en médecine générale
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Auteurs : Boussard T. (3), Launay P. (2), Dujardin F. (3), Thibon P. (2), Piednoir E. (1,2)
Présentateur : Piednoir Emmanuel
Etablissement : (1) DYnamicure, INSERM UMR 1311, Caen, Caen, FRANCE; (2) CHU Caen, Mission nationale PRIMO (Surveillance, prévention et bon usage des antibiotiques en soins de ville et en ESMS), Caen, FRANCE; (3) Pole de santé, Condé Sur Vire, FRANCE
Objectif - Introduction L’antibiorésistance constitue une menace majeure de santé publique, liée en grande partie à un mésusage des antibiotiques. En France, près de deux tiers des prescriptions proviennent des médecins généralistes, pourtant la consommation reste parmi les plus élevées d’Europe. L’objectif de cette étude qualitative était d’explorer les facteurs influençant la décision de prescription d’antibiotiques en médecine générale, afin d’identifier les freins et leviers du bon usage.
Materiels Deux focus groups ont été menés entre juillet 2024 et janvier 2025, incluant dix médecins généralistes. Les discussions, guidées par un entretien semi-structuré, ont été enregistrées, retranscrites et analysées par double codage thématique, complété par une analyse lexicale avec IRaMuTeQ.
Resultats Quatre types de facteurs déterminant la prescription ont émergé : 1/ Des facteurs médicaux et cliniques : recours fréquent aux TROD, CRP ou à Antibioclic, mais prescriptions facilitées en cas d’incertitude clinique ou de patients fragiles. 2/ Des facteurs liés aux patients : attentes explicites ou implicites, pressions ressenties, croyances, niveau socio-éducatif. L’éducation thérapeutique est perçue comme essentielle mais chronophage. 3/ Des facteurs liés aux médecins : habitudes de prescription, influence des expériences passées, âge et ancienneté, recours limité aux recommandations selon la faisabilité. 4/ Des facteurs contextuels et organisationnels : surcharge de travail, manque de temps pour réévaluer les patients, difficultés d’accès aux examens complémentaires, démographie médicale. Les praticiens expriment par ailleurs des réticences face au transfert de compétences (pharmaciens, IPA).
Conclusion La prescription d’antibiotiques en médecine générale résulte d’un équilibre complexe entre données cliniques, attentes des patients, pratiques médicales et contraintes organisationnelles. Le manque de temps apparaît comme le frein principal au bon usage. Le renforcement de l’éducation thérapeutique, l’accès facilité aux outils diagnostiques et le développement de retours de pratiques pourraient améliorer la pertinence des prescriptions.
Mots cles antibiotiques ; médecine générale ; prescription ; focus groups ; antibiorésistance
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| p 285 adequation de lantibiotherapie initiale des infections urinaires a risque blse titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs moret m 1 coutureau c 1 2 mourvillier b 1 2 larre s 1 2 gennai s 1 2 hentzien m 1 2 etablissement 1 chu de reims reims france 2 universite de reims champagne ardenne reims france presentateur moret melaine |
P-285 - Adéquation de l’antibiothérapie initiale des infections urinaires à risque BLSE
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
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Auteurs : Moret M. (1), Coutureau C. (1,2), Mourvillier B. (1,2), Larre S. (1,2), Gennai S. (1,2), Hentzien M. (1,2)
Présentateur : Moret Mélaine
Etablissement : (1) CHU de reims, Reims, FRANCE; (2) Université de Reims Champagne-Ardenne, Reims, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections urinaires (IU) sont un motif fréquent de consultation aux urgences et sont le plus souvent dues à des entérobactéries potentiellement productrices de bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE), dont la fréquence est en augmentation. Le risque de BLSE doit donc être pris en compte dès le service d’accueil des urgences (SAU), dans certaines situations spécifiques afin d’instaurer rapidement une antibiothérapie probabiliste adaptée. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’adéquation de la prescription initiale de bêtalactamine au SAU selon les recommandations nationales, en contexte de suspicion de BLSE. MaterielsCette étude rétrospective, monocentrique, à visée descriptive et analytique, a été menée au CHU de Reims du 1er janvier 2015 au 31 septembre 2024. Les prescriptions ont été jugées adéquates si elles respectaient les recommandations en vigueur au moment de l’admission, en fonction du type d’IU, sa gravité, et des facteurs de risque de BLSE. Un comité d’adjudication arbitrait les situations douteuses. Les facteurs prédictifs de prescription inadéquate et l’impact de cette inadéquation sur la survenue de complications à 3 mois étaient recherchés par des test du Chi2 ou de Fisher pour les variables qualitatives et de tests de Student ou de Mann-Whitney pour les variables quantitatives.
ResultatsSur 99 patients inclus (âge médian : 70 ans, score de Charlson moyen : 5.8, sepsis ou choc septique : 34.7%), seuls 27 (27,3 % ; IC95% [19,0 ; 37,3]) ont reçu une antibiothérapie probabiliste telle que recommandée au moment de l’épisode (tableau 1). Un qSOFA plus faible (médiane 0 [0-0] vs. 0 [0-1], p=0.024) et l’enregistrement d’un médecin universitaire dans le dossier (22.2% des prescriptions adéquates vs. 4.2% des prescriptions inadéquates, p=0.01) étaient significativement associés à une meilleure adéquation. Aucun lien significatif n’a été retrouvé entre l’inadéquation initiale et le pronostic (transfert en soins continus, mortalité, récidive) à 3 mois.
ConclusionL’adéquation de la prescription initiale en situation de risque de BLSE reste faible, illustrant la complexité des recommandations mais aussi la présence d’obstacles organisationnels, cliniques et logistiques, et soulignant le besoin de leviers d’amélioration du bon usage en antibiothérapie dans ces situations.
Mots clesBLSE ; Pylénonéphrite aiguë, Infection urinaire masculine, urgences
 Tableau 1 : Adéquation de l’antibiothérapie aux urgences
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| p 286 analyse pharmaceutique des prescriptions danti infectieux besoins et difficultes des pharmaciens titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs nivoix y 1 cormier h 3 kittler e 2 colas f 2 etablissement 1 mn spares cratb grand est antibioest chru nancy et hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france 2 mn spares cratb grand est antibioest chru nancy nancy france 3 mn primo cratb pays de loire chu angers angers france presentateur nivoix yasmine |
P-286 - Analyse pharmaceutique des prescriptions d’anti-infectieux : besoins et difficultés des pharmaciens
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
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Auteurs : Nivoix Y. (1), Cormier H. (3), Kittler E. (2), Colas F. (2)
Présentateur : Nivoix Yasmine
Etablissement : (1) MN SPARES, CRAtb Grand Est AntibioEst, CHRU Nancy et Hôpitaux Universitaires de Strasbourg , Strasbourg, FRANCE; (2) MN SPARES, CRAtb Grand Est AntibioEst, CHRU Nancy , Nancy, FRANCE; (3) MN PRIMO, CRAtb Pays de Loire, CHU Angers, Angers, FRANCE
Objectif - Introduction Bien que le rôle du pharmacien clinicien dans le bon usage des anti-infectieux (BUA) paraisse fondamental, l’analyse pharmaceutique des anti-infectieux reste complexe et est effectuée de façon hétérogène au sein des établissements de santé.
Objectif : Recueillir les modalités et les outils consultés lors de l’analyse pharmaceutique et identifier les difficultés rencontrées au cours de cette activité de pharmacie clinique.
Materiels Un questionnaire sur les modalités d’analyse et les difficultés rencontrées a été transmis aux pharmaciens au cours d’une formation sur le bon usage des antibiotiques lors d’un congrès national de pharmacie hospitalière et les résultats ont été recueillis en direct via le questionnaire Wooclap.
Resultats Au total, 71 pharmaciens ont répondu au questionnaire. Le rythme d’analyse pharmaceutique des prescriptions d’anti-infectieux était journalier dans 58%, pluri hebdomadaire dans 15% et ponctuel dans 27% des cas. L’analyse pharmaceutique était effectuée dans 25% des cas par l’interne en pharmacie, 38% par un pharmacien diplômé, 24 % des cas par l’interne ou le pharmacien selon les disponibilités et dans 13% par un pharmacien spécialisé en antibiothérapie. Les référentiels utilisés étaient (plusieurs réponses étaient possibles) : le référentiel national (54% tel que AntibioGilar, Antibioguide, Antibioest, e-popi, Spilf, Antibiogarde et Antibioclic), les référentiels locaux validés par la commission des anti-infectieux (57%), l’intranet de l’établissement (15%) et les protocoles locaux des services (7%). Les principales difficultés rencontrées ont été les suivantes : besoin de formation, absence de justification à l’initiation d’un traitement anti-infectieux, réévaluation non tracée, absence d’alerte au niveau de la prescription informatique signalant le rendu d’antibiogramme et le manque de temps.
Conclusion La formation des pharmaciens et le temps sont des éléments clés essentiels. La documentation de l’infection et la réévaluation entre la 24e et la 72e heure inscrite dans le dossier telle que préconisées dans la certification des établissements permettra de contribuer à améliorer la pertinence de cette activité. Les outils d’audit et formations proposés par les missions nationales (SPARES pour le secteur hospitalier) peuvent aider les acteurs du BUA à optimiser les traitements anti-infectieux.
Mots cles Anti-infectieux, Bon usage des antibiotiques, Analyse pharmaceutique
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| p 287 metronidazole a l hopital une utilisation toujours justifiee titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs letard a 1 colombier m 1 faucheron a 1 pourbaix a 1 chan hew wai a 1 bonan b 1 etablissement 1 hopital foch suresnes france presentateur letard amelie |
P-287 - Métronidazole à l'hôpital : une utilisation toujours justifiée ?
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
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Auteurs : Létard A. (1), Colombier M. (1), Faucheron A. (1), Pourbaix A. (1), Chan Hew Wai A. (1), Bonan B. (1)
Présentateur : Létard Amélie
Etablissement : (1) Hopital Foch, Suresnes, FRANCE
Objectif - Introduction Le métronidazole (MTZ) est le 5ème antibiotique (ATB) le plus prescrit en curatif dans l’hôpital étudié. Ses indications sont peu nombreuses, contrastant avec ces données de consommation. L’utilisation d’ATB à activité anti anaérobie a un impact négatif sur le microbiote intestinal.
L’objectif de cet audit est d’évaluer la pertinence des prescriptions de MTZ par rapport aux recommandations afin de mettre en place des actions correctives.
Materiels Un audit rétrospectif de 50 prescriptions de MTZ a été réalisé. Les données suivantes ont été recueillies sur un fichier Excel: caractéristiques du patient; modalités de prescriptions (voie d’administration, durée, posologie, indication, relai, association d’ATB, réévaluation à 48-72 heures et à 7 jours, documentation microbiologique, intervention de l’unité transversale d’infectiologie (UTI)); évaluation de la prescription par l’UTI (adéquation de l’indication, de la posologie, de la voie et de la durée).
Resultats Le sexe ratio de la population était de 1:1 avec un âge moyen de 58 ans. Le MTZ était prescrit pour une durée moyenne de 5 jours, par voie intraveineuse (IV) dans 82% des cas et relayé par la forme orale uniquement pour 3 prescriptions. Les indications étaient des infections digestives/biliaires dans 64%, pulmonaires 16%, génitales 10%, ORL 6% et urinaires 4%. La réévaluation à 48-72h était tracée pour 25/31 prescriptions où cela était applicable et celle à 7 jours dans 100%. Le MTZ était initié en probabiliste dans 88% des cas. Un germe anaérobie a été documenté chez 11 patients. Le MTZ était relayé par un autre ATB dans 36% des prescriptions. Une intervention de l’UTI était tracée pour 13 prescriptions.
Après analyse par l’UTI, le choix du MTZ a été estimé non conforme aux recommandations pour 40% des prescriptions avec notamment 12 prescriptions pour infections biliaires simples. L’utilisation de la voie IV était non adaptée pour 13/41 prescriptions IV (32%). La durée de prescription du MTZ était adéquate pour 28/30 prescriptions conformes.
Conclusion Ces résultats montrent que 52% des prescriptions de MTZ présentaient au moins une non-conformité par rapport aux recommandations. Des actions seront à mettre en place pour limiter le risque pour les patients et le surcoût pour l’hôpital: sensibilisation des prescripteurs, création d’alertes dans le logiciel d’aide à la décision pharmaceutique PharmIA®.
Mots cles Audit, métronidazole, bon usage
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| p 288 la tele expertise un outil pour le bon usage antibiotique titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs aumaitre h 1 morvan c 1 le breton a 1 casas c 1 colombain l 1 etablissement 1 centre hospitalier de perpignan perpignan france presentateur le breton aurelien |
P-288 - La télé-expertise : un outil pour le bon usage antibiotique ?
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
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Auteurs : Aumaitre H. (1), Morvan C. (1), Le Breton A. (1), Casas C. (1), Colombain L. (1)
Présentateur : Le Breton Aurélien
Etablissement : (1) Centre Hospitalier de Perpignan, Perpignan, FRANCE
Objectif - IntroductionLa télé-expertise (TE) se développe dans les services d’infectiologie; son utilisation reste hétérogène. Nous rapportons l’expérience d’un service utilisant une version customisée au sein d’une équipe multidisciplinaire d’antibiothérapie.
MaterielsL’étude AVIDOC, observationnelle, monocentrique et ambispective, analyse les datas générées via OMNIDOC®. Des formulaires ad hoc de demande (Fd) et de réponse (Fr) permettent de structurer les avis et alimentent une base de données pseudonymisée. Un questionnaire de satisfaction a été diffusé.
ResultatsUn Fd (option OMNIDOC®) recueille les données suivantes : la population (médiane 65 ans, 55% homme) a un antécédent médical au moins (80%), un facteur de résistance aux antibiotiques (30%), un dispositif médical (17%) et un facteur d’immunodépression (19%). Les demandes sont des questions thérapeutiques (65%) ou diagnostiques (23%). Les infections ostéo-articulaires (26%), urinaires (18%) et cutanées (13%) prédominent. Lors de l’avis, 47% des patients sont sous antibiotiques.
L’avis peut être donné sur les seules datas du Fd dans 67% des cas.
Le Fr recueille des données microbiologiques ou thérapeutiques : 37% des infections sont dues à des BGN (E. coli 13%, P. aeruginosa 10%, Klebsiella spp. 10%) et 34% à CG+ (S. aureus 14%, S. coagulase négative 10%, entérocoque 6%) ; 58% des avis ont nécessité une réévaluation.
L’outil est jugé très satisfaisant par 76% des requérants et 50% des requis. Aucun ne souhaite revenir aux avis téléphoniques.
Le Fd est contraignant pour 26% des requérants qui pensent que le Fr permet d’avoir une réponse complète (91%), dans un délai satisfaisant (97%)
Le Fd permet d’avoir une demande plus précise selon 83% des requis. Le Fr est jugé simple d’utilisation par 83% des requis. Celui-ci permet d’avoir une traçabilité complète.
Des fiches posologiques et recommandations spécifiques à l’avis sont jointes au Fr. L’adjonction de ces documents permet de sensibiliser au bon usage antibiotique (BUA) et de compléter le dossier patient pour 90% des requérants.
ConclusionLa TE améliore la traçabilité des avis médicaux et valorise l’activité. La standardisation des avis par l’utilisation de formulaires et l’adjonction de documents de BUA contribuent à un meilleur usage des ATB. L’outil est jugé favorablement par les requérants et permet une coordination des avis.
Mots clesTE : Télé-expertise
Fd : Formulaire demande
Fr : Formulaire réponse
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| p 289 antibiogrammes cibles urinaires impact sur les prescriptions antibiotiques en ville hopital a la reunion titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs leroy a 1 3 martin m 2 nzeumi a 4 seraphin p 5 belmonte o 2 chan wan g 6 gougne e 1 manaquin r 3 7 miltgen g 2 3 8 billebeaud m 6 garrigos t 2 3 8 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu de la reunion saint pierre reunion 2 laboratoire de microbiologie chu de la reunion saint denis reunion 3 centre regional en antibiotherapie cratb de la reunion saint pierre reunion 4 laboratoire cerballiance le port reunion 5 laboratoire bioaustral saint louis reunion 6 service medical de lassurance maladie saint pierre reunion 7 service de maladies infectieuses chu de la reunion saint pierre reunion 8 umr pimit cnrs 9192 inserm u1187 ird 249 universite de la reunion sainte clotilde reunion presentateur leroy anne gaelle |
P-289 - Antibiogrammes ciblés urinaires, impact sur les prescriptions antibiotiques en ville/hôpital à La Réunion
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Voir le poster
Auteurs : Leroy A. (1,3), Martin M. (2), Nzeumi A. (4), Seraphin P. (5), Belmonte O. (2), Chan Wan G. (6), Gougne E. (1), Manaquin R. (3,7), Miltgen G. (2,3,8), Billebeaud M. (6), Garrigos T. (2,3,8)
Présentateur : Leroy Anne-Gaëlle
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie, CHU de la Réunion, Saint Pierre, REUNION; (2) Laboratoire de Microbiologie, CHU de la Réunion, Saint Denis, REUNION; (3) Centre Régional en Antibiothérapie (CRAtb) de La Réunion, Saint Pierre, REUNION; (4) Laboratoire Cerballiance, Le Port, REUNION; (5) Laboratoire Bioaustral, Saint Louis, REUNION; (6) Service Médical de l’Assurance maladie, Saint Pierre, REUNION; (7) Service de Maladies Infectieuses, CHU de La Réunion, Saint Pierre, REUNION; (8) UMR PIMIT, CNRS 9192, INSERM U1187, IRD 249, Université de La Réunion, Sainte Clotilde, REUNION
Objectif - IntroductionEn 2023, la HAS a recommandé le rendu des antibiogrammes ciblés (ATBgC) pour les infections urinaires à Entérobactéries chez la femme adulte. Depuis février 2024, ces recommandations ont été mises en place progressivement et de façon conjointe par les laboratoires privés et publics de l’île de La Réunion. Ce travail avait pour objectif d’en évaluer les impacts en terme de prescriptions antibiotique en ville et à l’hôpital.
MaterielsEn ville, les données de l’assurance maladie étaient recueillies 5 mois avant et 5 mois après mise en place des ATBgC. Les prescriptions d’antibiotiques dans les 15 jours suivant la réalisation d’un ECBU chez les femmes adultes étaient comparées sur ces deux périodes. Le critère d’évaluation principal était la proportion de prescriptions d’antibiotiques à large spectre (amoxicilline/ac. clavulanique, fluoroquinolone (FQ), céphalosporine de 3ème génération (C3G)).
A l’hôpital, les patients majeurs pris en charge pour une infection urinaire étaient identifiés sur deux périodes (1 mois avant et après mise en place des ATBgC). L’adéquation des antibiothérapies avec les recommandations SPILF 2018 était évaluée et comparée entre les deux périodes.
ResultatsEn ville, 4527 et 4166 prescriptions d’antibiotiques étaient analysées sur les périodes pré et post mise en place des ATBgC respectivement. Les prescriptions d’antibiotiques à large spectre diminuaient significativement de 4,7% entre les deux périodes (p<0.0001), en particulier celles des C3G et des FQ diminuaient significativement de 3.5% (p<0.0001) et de 1,8% (p=0.01) respectivement (Tableau 1).
À l’hôpital, 64 patients étaient inclus pour chaque période. Les antibiothérapies de relai étaient en adéquation aux recommandations SPILF 2018 dans 82.8% et 75% des cas, avant et après mise en place des ATBgC respectivement (Tableau 2).
ConclusionEn ville, la mise en place des ATBgC a conduit à une réduction de la prescription d’antibiotiques à large spectre dans les suites d’un ECBU. À l’hôpital, la mise en place des ATBgC n’a pas permis d’améliorer l’adéquation aux recommandations. Ces données encourageantes méritent d’être confortées sur une plus grande période, incluant plus de prescriptions. Néanmoins, il semble que les ATBgC aient plus d’impact sur la médecine de ville, qui devrait donc être la première cible.
Mots clesantibiogrammes ciblés, prescriptions antibiotiques, infections urinaires, Entérobactéries, ville, hôpital
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| p 290 durees courtes dantibiotherapie evaluation des connaissances des jeunes medecins titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs safta o 1 abdeljalil m 1 saad l 1 maarakchi w 1 ben romdhane f 1 aouam a 1 ben brahim h 1 toumi a 1 loussaief c 1 etablissement 1 chu fattouma bourguiba monastir monastir tunisie presentateur maarakchi wafa |
P-290 - Durées courtes d’antibiothérapie : Evaluation des connaissances des jeunes médecins
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Auteurs : Safta O. (1), Abdeljalil M. (1), Saad L. (1), Maarakchi W. (1), Ben Romdhane F. (1), Aouam A. (1), Ben Brahim H. (1), Toumi A. (1), Loussaief C. (1)
Présentateur : Maarakchi Wafa
Etablissement : (1) CHU Fattouma bourguiba- Monastir, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction L'optimisation des durées d’antibiothérapie est un pilier majeur de la lutte contre l’antibiorésistance. Étant souvent impliqués dans la prescription, les résidents en Maladies Infectieuses sont au cœur de la gestion des traitements antibiotiques. Le but de notre étude est d’évaluer les connaissances des résidents en Maladies Infectieuses sur les recommandations de la SPILF-2021 pour les durées optimisées des traitements antibiotiques et d’identifier les obstacles à les appliquer.
Materiels Etude transversale descriptive menée du 1er juin 2025 au 31 juillet 2025. Une enquête comportant 11 questions était élaborée par Google Forms et diffusé par E-mail aux résidents de Maladies Infectieuses.
Resultats Quarante-quatre questionnaires ont été envoyés et 31 réponses obtenues (70,4%). L’âge moyen était de 27,5 ans. Dix-sept participants (54,8%) déclaraient connaitre les recommandations de la SPILF-2021 sur les durées optimisées des traitements antibiotiques et douze (38,7%) affirmaient les appliquer. La durée optimale de traitement d’une pneumopathie aiguë communautaire était correctement identifiée par 67,7% des participants. Les bonnes réponses pour la pyélonéphrite aiguë simple, l’infection urinaire masculine fébrile et la dermohypodermite bactérienne non représentaient respectivement 67,7%, 51,6 % et 34%. Pour la durée de traitement d’une méningite à méningocoque, 38,7% proposaient une durée conforme, et 48,4% pensaient qu’elle devait être adaptée selon la CMI de l’amoxicilline. Le nombre des bonnes réponses par participant était en moyenne de 6 [2-11 réponses]. Les principaux obstacles à l’application des durées courtes était la résistance des collègues ou de l’équipe soignante (51,6%) et l’insuffisance de la mise à jour des connaissances (35,5 %). Vingt-cinq participants (80,6%) ont proposé des suggestions, principalement l’organisation de séances de formation (48,3%) et le développement des supports numériques (25,8%).
Conclusion Notre étude montre que près de la moitié des résidents connaissent les recommandations de la SPILF 2021 et 38,7 % les appliquent dans leur pratique courante. Des programmes de formation continues doivent être établis afin de renforcer l’adhésion aux nouvelles recommandations et inciter au bon usage des antibiotiques.
Mots cles antibiothérapie, durée , évaluation, connaissance
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| p 291 facteurs associes a la non conformite de la duree du traitement antibiotique titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs safta o 1 abdeljalil m 1 marrakchi w 1 saad l 1 ben romdhane f 1 aouam a 1 ben brahim h 1 toumi a 1 loussaief c 1 etablissement 1 chu fattouma bourguiba monastir monastir tunisie presentateur marrakchi wafa |
P-291 - Facteurs associés à la non-conformité de la durée du traitement antibiotique
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Auteurs : Safta O. (1), Abdeljalil M. (1), Marrakchi W. (1), Saad L. (1), Ben Romdhane F. (1), Aouam A. (1), Ben Brahim H. (1), Toumi A. (1), Loussaief C. (1)
Présentateur : Marrakchi Wafa
Etablissement : (1) CHU Fattouma bourguiba- Monastir, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction L’adhésion aux recommandations récentes concernant les durées optimisées des traitements antibiotiques constitue un élément central des programmes de bon usage des antibiotiques. Cependant, leur application dans notre pratique courante reste à évaluer. L’objectif de notre étude est de déterminer les facteurs associés à la non adhésion aux recommandations de SPILF-2021 sur les durée courtes d’antibiothérapie.
Materiels Trois cents dossiers médicaux ont été randomisés rétrospectivement parmi tous les patients hospitalisés au service des maladies infectieuses et traités par antibiothérapie pour une infection bactérienne certaine nécessitant une durée <14 jours. Une analyse univariée a été réalisée afin d’identifier les facteurs associés à la non-conformité.
Resultats Un total de 300 dossiers étaient analysés. L’âge moyen des patients était de 55,8± 17,67 ans. La durée moyenne d’antibiothérapie toute indication confondue était de 11,4 ± 3,5 jours [5-22 jours]. Les principales indications de l’antibiothérapie étaient les infections de la peau et des tissus mous (n=140, 46,6%), les infections pulmonaires (n=55, 18,3%) et les infections des voies urinaires (n=84,28%). L’infection était documentée dans 69 cas (23%). La durée de l’antibiothérapie était conforme aux recommandations des lignes directrices dans 110 prescriptions (37%). Parmi les dossiers non conformes, la durée de prescription était plus longue que celle recommandée principalement pour les infections de la peau et des tissus mous (n = 110, 58%) suivie par les infections des voies urinaires (n = 40, 21%). La non-conformité augmentait significativement avec l’âge du patient (p = 0,02) et en présence de comorbidités (p = 0,04) . La documentation microbiologique était significativement associée à une meilleure adhésion aux recommandations des durées courtes d’antibiothérapie (p=0.0018).
Conclusion Notre étude met en évidence une fréquence élevée de prescriptions antibiotiques non conformes (63 %), principalement déterminées par l’âge, les comorbidités et la documentation microbiologique. Ces résultats soulignent l’importance de stratégies ciblées pour optimiser la prescription des antibiotiques et améliorer l’adhésion aux recommandations.
Mots cles antibiothérapie,durée, conformité
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| p 292 evaluation antibiogramme urinaire adapte aux recommandations pour escherichia coli titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs rouquet y 1 bernier m 1 etablissement 1 laboratoire regional de microbiologie inovie cbm toulouse toulouse france presentateur bernier matthieu |
P-292 - Evaluation antibiogramme urinaire adapté aux recommandations pour Escherichia coli
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Auteurs : Rouquet Y. (1), Bernier M. (1)
Présentateur : Bernier Matthieu
Etablissement : (1) Laboratoire régional de Microbiologie, INOVIE CBM, Toulouse , Toulouse, FRANCE
Objectif - IntroductionL’amélioration de la pertinence des prescriptions antibiotiques en médecine ambulatoire repose sur l’adaptation des antibiogrammes aux recommandations actualisées. Depuis 2023, la HAS propose un ciblage thérapeutique selon le contexte clinique, notamment pour les infections urinaires chez les femmes de 12 à 65 ans, en complément des recommandations SPILF. Cette étude évalue l’impact des recommandations de hiérarchisation du choix de l’antibiotiques dans le traitement des cystites à risque de complication et dans le relais des pyélonéphrites.
MaterielsDéfinition : Antibiogramme adapté = antibiogramme ciblé (HAS 2023) + antibiotique recommandé selon hiérarchisation (SPILF/HAS).
Epidémiologie (n=1414) : ECBU positif au seuil à Escherichia coli mono-microbien chez femmes de 12 à 65 ans prises en charge en ambulatoire.
Cystite (n=1248) hiérarchisation : 1-amoxicilline ; 2-pivmécillinam ; 3-nitrofurantoïne ; 4-fosfomycine-trométamol ; 5-triméthoprime.
Relais pyélonéphrite (n=1409) hiérarchisation : 1-amoxicilline ; 2-cotrimoxazole ; 3-co-amoxiclav ; 4-fluoroquinolones ; 5-céfixime ; 6-ceftriaxone ; 7-céfépime ; 8-cefoxitine/pipéracilline-tazobactam/témocilline ; 9-carbapénèmes/aminosides.
ResultatsEpidémiologie de la résistance : amoxicilline 48,5 %, cotrimoxazole 25,9 %, fluoroquinolones 8,4 %, ceftriaxone 4,9 %.
Choix antibiotique adapté cystite : pivmécillinam proposé dans 53,1 %, amoxicilline 40,0 %, nitrofurantoïne 6,1 %, autres <0,8 %. Trois molécules couvrent 99,2 % des propositions.
Choix antibiotique adapté relais pyélonéphrite : amoxicilline 35,4 %, cotrimoxazole 30,7 %, fluoroquinolones 14,2 %, céfixime 4,3 %, co-amoxiclav 1,5 %. Relais per os proposé dans 86,1 % des cas.
ConclusionL’antibiogramme adapté complète l’antibiogramme ciblé en intégrant la hiérarchisation des molécules recommandées. Sa mise en œuvre peut renforcer le rôle du biologiste dans l’accompagnement clinique et l'aide au choix thérapeutique, contribuant à la lutte contre l’antibiorésistance.
Mots clesantibiogramme adapté, infections urinaires, E. coli, choix antibiotique hiérarchisé, cystite, pyélonéphrite
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| p 293 evaluation de lantibiotherapie en ambulatoire titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs boudia f 1 belmekki h 3 mekaouche f 1 fetati h 1 djaber f 2 benlaldj n 2 makrelouf n 2 memou a 1 seddiki m 1 toumi h 1 etablissement 1 faculte de medecine d oran ehu oran oran algerie 2 faculte de medecine d oran oran algerie 3 faculte de pharmacie d alger cnpm alger algerie presentateur boudia fatma |
P-293 - Evaluation de l’antibiothérapie en ambulatoire
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Voir le poster
Auteurs : Boudia F. (1), Belmekki H. (3), Mekaouche F. (1), Fetati H. (1), Djaber F. (2), Benlaldj N. (2), Makrelouf N. (2), Memou A. (1), Seddiki M. (1), Toumi H. (1)
Présentateur : Boudia Fatma
Etablissement : (1) Faculté de Médecine d'Oran/EHU Oran, Oran, ALGERIE; (2) Faculté de Médecine d'Oran, Oran, ALGERIE; (3) Faculté de Pharmacie d'Alger/CNPM, Alger, ALGERIE
Objectif - Introduction L'utilisation inappropriée des antibiotiques est un problème majeur de santé publique et un facteur important de résistance aux antibiotiques. Pour mettre en œuvre et évaluer efficacement les efforts de gestion, il est essentiel de comprendre d'abord les habitudes actuelles de consommation d'antibiotiques.
L’objectif de ce travail était d'évaluer l’usage des antibiotiques en ambulatoire.
Materiels Nous avons réalisé une étude descriptive transversale dans 12 pharmacies de la ville d’Oran, sur une période de 6 mois allant du 1er Octobre 2022 au 31 Mars 2023. Les données ont été recueillies à l’aide d’une fiche de recueil de données du patient et évaluées selon les recommandations de bon usage des antibiotiques de la HAS et la SPILF. Les prescriptions médicales ont été analysées selon le tableau des Problèmes liés aux médicaments (PLM) de la société française de pharmacie clinique (SFPC)
Resultats Parmi les 307 dispensations d’antibiotiques analysées, 256 étaient issues de prescriptions médicales et 51 d’une automédication. Les bêtalactamines dominaient dans les deux situations : pénicillines (36 % en prescription vs 50 % en automédication) et céphalosporines (18 % vs 17,3 %). Suivaient les macrolides (14 % vs 11,53 %) et les quinolones (5 % vs 3,84 %).
Les principales indications retrouvées en prescription et automédication étaient respectivement : les infections ORL (57 % vs 66,66 %), uro-génitales (16,94 % vs 13,72 %), cutanées (11 % vs 7,84 %) et buccodentaires (8 % vs 5,88 %).
Concernant la qualité des prescriptions, 24,62% des ordonnances présentaient des PLM, dont des interactions (31,11%), des prescriptions non justifiées (27,40%), des contre-indications/non-conformités (20%), des erreurs de posologie (16,29%), de la redondance (2.96%) et monitorage à suivre (2.22%).
Conclusion Ces résultats constituent un état des lieux des pratiques médicales de prescription et de dispensation des antibiotiques. Des dispositions règlementaires doivent être établies pour limiter l’automédication aux antibiotiques. Il est nécessaire de mettre à la disposition des professionnels de la santé des sessions de formations continue et des référentiels d'aide à la prescription et à la dispensation des antibiotiques.
Mots cles Antibiotiques ; Résistance ; Ambulatoire ; Prescription ; Automédication
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| p 294 connaissances et pratiques des urologues liberaux de franche comte dans la gestion des ecbu pre geste urologique titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs rosolen b 1 clere a 2 marchenay p 3 jeanvoine a 1 palmero x 4 etablissement 1 chu besancon besancon france 2 biogroup besancon france 3 lpa besancon france 4 urolib besancon france presentateur rosolen beatrice |
P-294 - Connaissances et pratiques des urologues libéraux de Franche-Comté dans la gestion des ECBU pré-geste urologique
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
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Auteurs : Rosolen B. (1), Clere A. (2), Marchenay P. (3), Jeanvoine A. (1), Palmero X. (4)
Présentateur : Rosolen Beatrice
Etablissement : (1) CHU Besançon, Besancon, FRANCE; (2) Biogroup, Besancon, FRANCE; (3) LPA, Besancon, FRANCE; (4) UROLIB, Besancon, FRANCE
Objectif - Introduction La réalisation d’un ECBU avant un geste urologique est fréquente mais ses indications, conditions de réalisation et interprétation restent hétérogènes. Cette étude vise à évaluer les connaissances et les pratiques des urologues libéraux en Franche-Comté sur ce sujet.
Materiels Un questionnaire anonyme a été élaboré par les biologistes de 2 principaux laboratoires d’analyse médicale de ville et du CHU. Ce questionnaire était decoupé en trois parties: un état des lieux des pratiques de prescription , une évaluation des connaissances générales sur la realisation et le rendu des ECBU, et 6 cas cliniques explorant la comprehension du rendu et les pratiques en decoulant. Le questionnaire a été diffusé auprès de 10 urologues exerçant en secteur privé dans deux départements de Franche-Comté.
Resultats Un consensus a été observé sur certaines indications d’ECBU, mais des divergences importantes subsistent, notamment dans les contextes non encadrés par des recommandations formelles. La réglementation et les règles décisionnelles étaient mal connues, tout comme l’influence de l’âge et du sexe ou les conditions de recueil, souvent sous-estimées.
60?% des répondants s’appuyaient sur les commentaires du biologiste pour orienter leur décision thérapeutique. L’absence d’antibiogramme face à une bactérie nommée était perçue comme source de confusion.
Dans les cas cliniques proposés, les réponses ont mis en évidence une globale bonne comprehension du rendu et une bonne prise en charge. Cependant les cas avec un seuil bas de bactériurie (cas n° 4), ou la presence de plusieurs antibiogrammes (cas n°5) semblaient être source de confusion et d’erreur de prise en charge.
Les interactions avec les biologistes étaient jugées de qualité, mais moins fréquentes que celles avec les infectiologues. Les suggestions d’amélioration incluaient la mise en place d’une ligne directe, d’un correspondant dédié, et une meilleure connaissance des interlocuteurs en amont.
Conclusion Cette enquête souligne une hétérogénéité des pratiques et un besoin de formation ciblée sur les indications, les modalités de réalisation et l’interprétation des ECBU pré-geste urologique. Le renforcement du lien entre urologues, biologistes et infectiologues apparaît comme un levier essentiel pour une meilleure pertinence des soins.
Mots cles ECBU pré geste urologique
bon usage des examens complémentaires
bon usage dagnostique
urologie
infectiologie
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| p 295 deploiement des antibiogrammes cibles enquete nationale 2025 du reseau des cratb titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs sixt t 1 thibaut s 6 lemenand o 9 bouldouyre m 5 bonnet e 8 charmillon a 4 stordeur f 5 prots l 7 guffond t 10 carvalho schneider c 11 sebillotte m 12 lesprit p 2 rosolen b 3 etablissement 1 centre regional en antibiotherapie bourgogne franche comte dijon france 2 centre regional en antibiotherapie auvergne rhone alpes grenoble france 3 centre regional en antibiotherapie bourgogne franche comte besancon france 4 centre regional en antibiotherapie grandest antibioest nancy france 5 centre regional en antibiotherapie ile de france paris france 6 centre regional en antibiotherapie pays de laloire nantes france 7 centre regional en antibiotherapie provence alpes cote dazur nice france 8 centre regional en antibiotherapie occitanie toulouse france 9 centre d appui pour la prevention des infections associees aux soins pays de laloire saint nazaire france 10 laboratoire diagnovie lille france 11 centre regional en antibiotherapie centre val de loire tours france 12 centre regional en antibiotherapie bretagne rennes france presentateur sixt thibault |
P-295 - Déploiement des antibiogrammes ciblés : enquête nationale 2025 du réseau des CRAtb
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
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Auteurs : Sixt T. (1), Thibaut S. (6), Lemenand O. (9), Bouldouyre M. (5), Bonnet E. (8), Charmillon A. (4), Stordeur F. (5), Prots L. (7), Guffond T. (10), Carvalho Schneider C. (11), Sebillotte M. (12), Lesprit P. (2), Rosolen B. (3)
Présentateur : Sixt Thibault
Etablissement : (1) Centre Régional en Antibiothérapie ∙ Bourgogne‑Franche‑Comté, Dijon, FRANCE; (2) Centre Régional en Antibiothérapie ∙ Auvergne‑Rhône‑Alpes , Grenoble, FRANCE; (3) Centre Régional en Antibiothérapie ∙ Bourgogne‑Franche‑Comté, Besançon, FRANCE; (4) Centre Régional en Antibiothérapie ∙ Grand Est (AntibioEst) , Nancy, FRANCE; (5) Centre Régional en Antibiothérapie ∙ Île‑de‑France, Paris, FRANCE; (6) Centre Régional en Antibiothérapie ∙ Pays de la Loire, Nantes, FRANCE; (7) Centre Régional en Antibiothérapie ∙ Provence‑Alpes‑Côte d’Azur, Nice, FRANCE; (8) Centre Régional en Antibiothérapie ∙ Occitanie , Toulouse, FRANCE; (9) Centre d'appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins ∙ Pays de la Loire, Saint-Nazaire, FRANCE; (10) Laboratoire DiagnoVie, Lille, FRANCE; (11) Centre Régional en Antibiothérapie ∙ Centre Val de Loire, Tours, FRANCE; (12) Centre Régional en Antibiothérapie ∙ Bretagne, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionLes antibiogrammes ciblés optimisent la prescription des antibiotiques dans les infections urinaires, en favorisant les traitements probabilistes recommandés et en limitant l’usage des antibiotiques critiques. Le Réseau des Centres Régionaux en Antibiothérapie (R-CRAtb) a mené une enquête nationale pour évaluer leur mise en œuvre, identifier les freins et proposer des actions. MaterielsUn questionnaire en 23 sections a été conçu par 12 biologistes et médecins de 7 régions. Il portait sur les caractéristiques des laboratoires, les modalités de mise en œuvre, la fréquence d’utilisation, la communication, la perception des professionnels, les freins et leviers identifiés. Diffusé entre mars et juin 2025 via le R-CRAtb, les Équipes Mobiles en Antibiothérapie, la Mission Ministérielle de Prévention des Infections et de l’Antibiorésistance, les réseaux sociaux et des contacts directs avec les laboratoires indépendants, le questionnaire a fait l’objet de plusieurs relances. L’analyse est descriptive, fondée sur les effectifs et pourcentages. ResultatsAu total, 148 biologistes ont répondu, couvrant 91 départements (90 %) et environ 52 % des laboratoires en France. Parmi eux, 65 (44 %) utilisaient l’antibiogramme ciblé. Chez les 83 non-utilisateurs, les freins les plus fréquents étaient le manque de ressources humaines ou matérielles (n=54 ; 63 %) et le manque de temps (n=34 ; 41 %). Parmi les 65 utilisateurs, 50 (78 %) suivaient les recommandations de la Haute Autorité de Santé , et 27 (41 %) les étendaient aux infections urinaires masculines et/ou pédiatriques. L’adhésion des prescripteurs était jugée bonne par 60 répondants (92 %). Les principales limites évoquées étaient la mauvaise qualité des données cliniques sur les ordonnances (n=49 ; 75 %) et les difficultés à recueillir directement l’information auprès des patients (n=38 ; 58 %). Les résultats détaillés sont présentés dans le tableau 1 et les figures 1 et 2. ConclusionSeuls 44 % des répondants utilisent l’antibiogramme ciblé, freinés surtout par des contraintes organisationnelles. Cependant, l’adhésion forte des prescripteurs et l’extension aux hommes et enfants favorisent sa diffusion. L’élargissement à d’autres contextes cliniques est un levier prometteur pour améliorer le bon usage des antibiotiques. Mots clesAntibiogramme ciblé Biologie médicale Bon usage des antibiotiques Résistance bactérienne R-CRAtb
 Tableau 1 : Pratiques déclarées par 65 biologistes médicaux pratiquant l’antibiogramme ciblé : délais de mise en œuvre, conformité aux recommandations de la HAS, freins et limites identifiés, ainsi que modalités d’information des prescripteurs et des pati
 Figure 1 : Motifs déclarés de non-mise en œuvre des antibiogrammes ciblés parmi 83 biologistes médicaux ne les pratiquant pas.
 Figure 2 : Axes d'amélioration identifiés pour favoriser le déploiement des antibiogrammes ciblés, selon les 148 biologistes répondants. |
| p 296 amoxicilline forte dose evaluation des pratiques titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs gras girard c 1 bouchand c 1 navas d 1 goubil a 1 etablissement 1 chu nantes nantes france presentateur gras girard capucine |
P-296 - Amoxicilline forte dose : évaluation des pratiques
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Voir le poster
Auteurs : Gras Girard C. (1), Bouchand C. (1), Navas D. (1), Goubil A. (1)
Présentateur : Gras Girard Capucine
Etablissement : (1) CHU Nantes, Nantes, FRANCE
Objectif - Introduction L’amoxicilline (AMX) injectable à des doses > 150 mg/kg/J peut être requise dans des infections sévères, mais expose les patients à des risques de cristallurie et d’insuffisance rénale aiguë (IRA). Un protocole dédié a été intégré dans le logiciel de prescription de notre centre pour limiter ces effets. L’objectif est d’évaluer les pratiques de prescription et d’administration de l’AMX injectable à forte dose.
Materiels Les données rétrospectives des patients hospitalisés en service conventionnel ayant reçu > 150 mg/kg/j d’AMX ≥ 48h entre janvier et mai 2024 ont été recueillies : indication, prescription (modalités d’administration, utilisation du protocole, dose/24h), traçabilité des administrations (dose, rythme, dilution), co-prescriptions néphrotoxiques, mesures de néphroprotection, surveillance rénale, recherche de cristallurie et dosages plasmatiques d’AMX.
Resultats 28 patients ont été inclus, 51 prescriptions ont été recensées dont 11 via le protocole dédié. La prescription était en discontinu dans 16 % des cas. La dose administrée différait de la dose prescrite dans 8% des cas. Les préparations étaient trop concentrées (instables) pour 47 % des administrations. Un excès de diluant > 300 mL/j a été relevé dans 15 % des administrations. Dans 25 % des cas, les prescriptions présentaient des contraintes limitant leur faisabilité : seringues à renouveler en < 4 h ou doses à prélever non multiples de 0,5 g. Une co-prescription de médicament néphrotoxique ou acidifiant les urines était présente chez 37?% des patients (aciclovir, furosémide). L’hydratation (75 %), l’alcalinisation urinaire (59 %) et le pH urinaire (43 %) étaient les principales mesures de prévention prescrites. La cristallurie n’était recherchée que chez 9 patients (un résultat positif). Une IRA est survenue chez 29 % des patients (sans atteinte rénale initiale) : aucun n’a bénéficié d’une recherche de cristallurie, et seulement la moitié a bénéficié d’un dosage plasmatique d’AMX. Au global, le dosage d’AMX a été réalisé pour 63 % des patients : 59 % dans la cible, 16 % en surdosage (dont le cas avec cristallurie positive) et 25 % en sous-dosage.
Conclusion Ces résultats montrent des écarts concernant l’usage d’AMX forte dose. Une sensibilisation du personnel medico-soignant au bon usage et à l’utilisation systémique du protocole institutionnel est nécessaire.
Mots cles amoxicillin, nephrotoxicity, drug administration schedule
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| p 297 bezlotoxumab la fin dun traitement efficace contre c difficile titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs bouchand c 1 navas d 1 chauveau m 1 boutoille d 1 etablissement 1 chu de nantes nantes france presentateur bouchand camille |
P-297 - Bezlotoxumab : la fin d’un traitement efficace contre C.difficile ?
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Auteurs : Bouchand C. (1), Navas D. (1), Chauveau M. (1), Boutoille D. (1)
Présentateur : Bouchand Camille
Etablissement : (1) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE
Objectif - Introduction L’infection à Clostridioides difficile (ICD), principale cause de diarrhées nosocomiales se caractérise par un taux élevé de récidives (nouvel épisode ≤ 8 semaines après résolution sous traitement). Le bezlotoxumab (BZXM), anticorps monoclonal anti-toxine B, indiqué en prévention des récidives chez les patients avec des facteurs de risque de récidive (FDRR), n’est plus commercialisé depuis début 2025, sans alternative thérapeutique autre que la transplantation de microbiote fécal (TMF). L’objectif est de décrire son utilisation dans notre établissement afin d’évaluer son efficacité et sa tolérance.
Materiels Les données rétrospectives des patients ayant reçu du BZXM ont été recueillies depuis 2022 : données démographiques, FDRR lors de l’administration (score sur 8 critères : âge >65 ans, vie en institution, immunosuppression, comorbidités (maladie hépatique avec bilirubine > 34µmol/L ou insuffisance rénale chronique (IRC) > KDIGO 3 ou hypoalbuminémie <33g/L), antibiothérapie non interrompue, hospitalisation dans les 3 derniers mois, traitement actif par inhibiteur de la pompe à protons (IPP), antécédent d’ICD, nombre et sévérité des épisodes d’ICD avant BZXM, effets indésirables, récidive post BZXM, délai sans récidive, décès.
Resultats Vingt-neuf patients ont été traités (12 hommes), âge moyen de 64,5 + 10 ans. Avant le BZXM, ils avaient présenté en moyenne 1 + 0,5 récidive, et avaient dans 34% des cas présenté un épisode sévère, et dans 7% des cas un épisode sévère compliqué. 59% avaient présenté uniquement un ou des épisodes simples. Le score moyen de FDRR était de 4,5 + 1,4 (48% > ans, 59% en institution, 38% d’immunodéprimés, 59% avec comorbidités (24% avec IRC et 45% avec hypoalbuminémie), 48% avec antibiothérapie poursuivie, 83% avec hospitalisation récente, 41% avec IPP en cours, et 72% avec épisode antérieur d’ICD). Tous les patients ont bien toléré le BZXM. 4 patients sont décédés sans lien avec l’ICD. Seuls 7% des patients ont récidivé après le BZXM (suivi moyen de 660 + 237 jours). Ces 2 patients présentaient un score de FDRR de 4
Conclusion Le BZXM a montré une parfaite tolérance et une efficacité notable pour prévenir les récidives d’ICD dans notre cohorte avec FDRR, avec un suivi moyen de près de 2 ans, soulignant la nécessité de développer de nouvelles thérapeutiques et d’améliorer l’accès à la TMF
Mots cles Maladies infectieuses, traitement médicamenteux, bactériologie
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| p 298 ai adapted and predicted antibiograms from urinary to blood infection titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs bernier m 1 2 missiak y 2 rouquet y 1 jaudon t 2 etablissement 1 regional microbiology laboratory inovie cbm toulouse france 2 artificial intelligence research unit inovie cbm toulouse france presentateur bernier matthieu |
P-298 - AI: adapted and predicted antibiograms from urinary to blood infection
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Auteurs : Bernier M. (1,2), Missiak Y. (2), Rouquet Y. (1), Jaudon T. (2)
Présentateur : Bernier Matthieu
Etablissement : (1) Regional Microbiology Laboratory, INOVIE CBM, Toulouse, FRANCE; (2) Artificial Intelligence Research Unit, INOVIE CBM, Toulouse, FRANCE
Objectif - IntroductionAntibiograms are essential tools in microbiology but may be limited in guiding timely, precise, and guideline-compliant antibiotic therapy. The PREDIA-ATB project introduces an AI-based framework to enhance antibiogram utility through three axes: targeting, adapting, and predicting susceptibility profiles. This work presents the use of AI across clinical scenarios ranging from uncomplicated cystitis to severe sepsis, in order to confront predicted antibiotic susceptibility profiles with commonly used and recommended therapeutic strategies
MaterielsWe retrospectively analyzed 22,990 urinary antibiograms from women aged 12–74 in outpatient settings and 890 blood culture antibiograms from hospitalized patients. AI models were trained to predict susceptibility to 12 key antibiotics. Bacterial species included Gram-negative bacilli (e.g., Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Enterobacter sp., Pseudomonas aeruginosa) and Gram-positive cocci (e.g., Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis, Staphylococcus saprophyticus).
ResultatsUrinary tract infections: Predicted susceptibility rates were high for fosfomycin (95.1%), nitrofurantoin (93.7%), pivmecillinam (85.4%) and was lower for amoxicillin (56.6%),trimethoprim (78.6%). Predictions aligned with SPILF 2017 guidelines for Enterobacteriaceae and showed even better alignment for Gram-positive cocci and P.aeruginosa.
Bloodstream infections: Cefepime (95.9%) outperformed ceftriaxone (86.7%) and piperacillin-tazobactam (89.7%). Meropenem + amikacin exceeded 99.8%, especially for P. aeruginosa and Enterobacter sp.. Daptomycin and vancomycin remained reliable for Gram-positive cocci (>99.8%).
ConclusionAI-enhanced antibiograms support guideline-based therapy and refine empirical choices, especially for rare or resistant pathogens. Future integration of clinical metadata could enable personalized antibiotic strategies. This approach positions microbiology as a proactive partner in antimicrobial stewardship, augmented by AI.
Mots clesartificial intelligence, antibiogram, urinary tract infection, sepsis, empirical therapy, prediction
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| p 299 consommation des antifongiques en 2024 dans les etablissements de sante titre session pa 18 bon usage en antibiotherapie auteurs pellerin j 1 bouges s 1 2 ali brandmeyer o 3 jouzeau a 3 dugravot l 3 nivoix y 4 colas f 3 simon l 3 dumartin c 1 2 etablissement 1 chu de bordeaux spares bordeaux france 2 inserm 1219 bordeaux population health bordeaux france 3 chru nancy spares nancy france 4 chru strasbourg spares strasbourg france presentateur dumartin catherine |
P-299 - Consommation des antifongiques en 2024 dans les établissements de santé
Titre session : PA-18 Bon usage en antibiothérapie
Voir le poster
Auteurs : Pellerin J. (1), Bougès S. (1,2), Ali-Brandmeyer O. (3), Jouzeau A. (3), Dugravot L. (3), Nivoix Y. (4), Colas F. (3), Simon L. (3), Dumartin C. (1,2)
Présentateur : Dumartin Catherine
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux / SPARES, Bordeaux, FRANCE; (2) INSERM 1219 Bordeaux Population Health, Bordeaux, FRANCE; (3) CHRU Nancy / SPARES, Nancy, FRANCE; (4) CHRU Strasbourg / SPARES, Strasbourg, FRANCE
Objectif - Introduction L’émergence d’espèces résistantes aux antifongiques (ATF) usuels, comme Candidozyma auris et la crainte d’apparition de résistance aux ATF encouragent à poursuivre d'actions de bon usage, en particulier dans les secteurs de réanimation et d’hématologie accueillant des patients immunodéprimés et à risque d’infections fongiques sévères. Pour guider ces actions, notre objectif est de décrire la consommation des ATF en établissements de santé (ES) en 2024, notamment dans les secteurs accueillant des patients à risque.
Materiels Etude rétrospective auprès d’ES volontaires. Données recueillies selon la méthodologie de la surveillance nationale : quantités d’ATF dispensés dans les secteurs d’hospitalisation complète pour l’ensemble de l’ES, en réanimation et en hématologie ; nombre de journées d’hospitalisation (JH). Consommation exprimée en nombre de Doses Définies Journalières (DDJ) /1 000 JH.
Resultats Au total, 684 ES ont fourni des données, dont 33 secteurs d’hématologie et 139 de réanimation. La consommation médiane d’ATF variait selon les ES : 4,6 DDJ/1000 JH pour l’ensemble de l’ES (intervalle interquartile (IIQ) : [1,5-10,5]), 91,2 en réanimation (IIQ [54,1-135,6]) et 295,5 en hématologie (IIQ [181,5-422,7]).
En moyenne, les 3 ATF les plus consommés étaient le fluconazole (7,8 DDJ/1000JH, 49,8%) le posaconazole (2,6 DDJ/1000 JH, 16,3%) et la caspofungine (2,5 DDJ/1000JH, 15,7%).
En réanimation, le fluconazole (50,3 DDJ/ 1000 JH, 38,6%), la caspofungine (41,4 DDJ/1000 JH, 31,8%) et le voriconazole (11,7 DDJ/1000 JH, 9%) prédominaient. En hématologie, le posaconazole était majoritaire (155,4 DDJ/1000 JH, 43,7%), devant le fluconazole (85,9 DDJ/1000 JH, 24,1%) et le voriconazole (43,6 DDJ/1000 JH, 12,3%), avec des variations selon le type d’ES.
Conclusion Cette étude permet de disposer de données de consommation d’ATF dans les ES en 2024. Les profils de consommation en hématologie et réanimation sont cohérents avec les recommandations. Des différences de type de patients accueillis ou de pratiques de prescription prophylactique et curative pourraient expliquer les variations de consommation parmi les secteurs d’hématologie et de réanimation. La poursuite de la surveillance nationale en réseau, permettant les comparaisons entre ES, associée à des évaluations de pratiques et des études de l’écologie fongique, contribuera à optimiser les prescriptions ATF.
Mots cles Antifongiques-Epidémiologie-réanimation
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| p 302 co infection vih tuberculose chez les enfants pvvih une triste realite titre session pa 19 vih vhc ist auteurs bensadoun f 1 benzoubara s 1 kouiadbelkadi a 1 bensaad m 1 mouffok n 1 etablissement 1 faculte de medecine d oran chu oran algerie oran algerie presentateur bensadoun fatima zohra |
P-302 - Co-infection VIH -Tuberculose chez les enfants PVVIH : une triste réalité
Titre session : PA-19 VIH, VHC, IST
Auteurs : Bensadoun F. (1), Benzoubara S. (1), Kouiadbelkadi A. (1), Bensaad M. (1), Mouffok N. (1)
Présentateur : Bensadoun Fatima Zohra
Etablissement : (1) Faculté de médecine d'Oran / CHU Oran/ Algérie, Oran, ALGERIE
Objectif - Introduction Les enfants EVVIH sont toujours confrontés à de infections opportunistes graves pouvant compromettent leur pronostic vital. La découverte de l’infection à VIH suite à une tuberculose chez un enfant est toujours possible.
L’objectif est d’analyser le profil des enfants ayant une co-infection VIH- TBC
Materiels Etude rétrospective descriptive de 84 dossiers d’enfants infectés par le VIH, âgés de 2 mois à 12 ans, suivis au CDR VIH-Sida/IST d’infectiologie d’Oran sur une période de 10 ans, ayant présenté une tuberculose (TBC) sur l’infection à VIH.
Resultats Parmi les 84 dossiers colligés, 26.4% des EVVIH ont présenté une TBC. L’âge moyen de 03 ans (les extrêmes 2 mois -13 ans), Sex-ratio de 1,05. Notion de contage tuberculeux retrouvée dans 14% des cas. La localisation pulmonaire prédominait (42,1%), forme multifocale (34,8%), forme miliaire (17%), ganglionnaire (3%), autres localisations (1%). L’augmentation du taux de la TBC chez les EVVIH ces dernières années de 3 % à 27% . La tuberculose était inaugurale de l’infection à VIH dans 74% des cas. Les anomalies biologiques essentielles : Anémie (79%), Thrombopénie (20%), Cytolyse hépatique (12,5%) et Syndrome mononucléosique (2,4%). La radiographie pulmonaire a objectivé : Syndrome interstitiel (28%), Condensation pulmonaire (25%), Syndrome alvéolaire (7.8%), Aspect de miliaire (17%), Pneumothorax (1cas), Normale (17%). L’échographie abdominopelvienne a objectivé : des Adénopathies abdominales mésentériques (40%), Splénomégalie (28%), Hépatomégalie multinodulaire (34%), Ascite (10%). Le diagnostic était retenu principalement sur des arguments épidémio-cliniques, radiologiques et anatomopathologiques. L’évolution sous traitement spécifique était favorable dans 71.8% des cas ; une rechute a été observée dans 6.25 % ; le décès est survenu chez 12 cas (14.6%) suite à des complications à savoir : SDRA 8 cas (12%), pneumothorax 2 cas (3%).
Conclusion La coïnfection TBC-VIH est fréquente, elle est la cause de découverte de l’infection à VIH chez l’enfant. Un dépistage précoce et un traitement adéquat peut diminuer la mortalité chez ses enfants et augmenter la durée de survie.
Mots cles Enfant - VIH - Tuberculose.
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| p 304 bilan des depistages serologiques vhc positifs hopitaux universitaires strasbourg titre session pa 19 vih vhc ist auteurs grisard m 1 gregorowicz g 1 chaffraix f 1 hoellinger b 1 fafi kremer s 1 velay a 1 etablissement 1 hopitaux universitaires strasbourg strasbourg france presentateur grisard maelle |
P-304 - Bilan des dépistages sérologiques VHC positifs, Hôpitaux Universitaires Strasbourg
Titre session : PA-19 VIH, VHC, IST
Auteurs : Grisard M. (1), Grégorowicz G. (1), Chaffraix F. (1), Hoellinger B. (1), Fafi-Kremer S. (1), Velay A. (1)
Présentateur : Grisard Maëlle
Etablissement : (1) Hôpitaux Universitaires Strasbourg, Strasbourg, FRANCE
Objectif - Introduction L’élimination mondiale du virus de l’hépatite C (VHC) représente un défi sanitaire mondial d’ici 2030. L’un des piliers de cette politique d’élimination repose sur le dépistage des patients, initié par la réalisation d’une sérologie VHC. Notre objectif était d’analyser les sérologies VHC réalisées au laboratoire au cours de l’année 2024 et de distinguer parmi les sérologies revenues positives la part des découvertes d’infections (nouvelles ou anciennes) de celle des patients séropositifs déjà connus (sérologies itératives et non contributives au suivi).
Materiels Les sérologies détectant la présence des anticorps anti-VHC ont été réalisées à l’aide de la trousse Abbott Architect Anti-HCV. Pour les sérologies revenues positives, les données suivantes ont été recueillies et analysées : âge, sexe, charge virale VHC, antériorité d’un bilan positif ou notion d’une hépatite C connue dans le dossier médical.
Resultats En 2024, sur les 16540 sérologies VHC réalisées, 554 (3,3%) étaient positives, correspondant à 418 patients d’âge médian 53 ans (IQR : 42- 62 ans), majoritairement des hommes (n = 299, 71,5 %). Pour 283 (68%) patients, la séropositivité était déjà connue et les sérologies réalisées (n=370) donc redondantes, certaines ayant été répétées jusqu’à 4 fois dans l’année pour 83 d’entre eux. : cependant, la majorité (80%) a bénéficié d’une charge virale au cours de l’année. Pour 82 (20%) patients, aucune information biologique ou clinique concernant une antériorité connue d’hépatite C n’était disponible. Pour 53 (13%) patients, le dépistage sérologique a permis de découvrir leur séropositivité VHC, avec 28 (53%) infections guéries, 12 (23%) infections actives (charge virale médiane de 6,82 log UI/mL (IQR : 5,78-6,57 Log UI/mL)). Pour 13/53 (25%) patients, la découverte de la séropositivité n’a pas conduit à la réalisation d’une charge virale. Le délai médian entre la découverte de la sérologie positive et la réalisation de la charge virale était de 6 jours (IQR : 2,5-11 jours).
Conclusion Ces résultats montrent un mésusage des sérologies VHC qui devraient être annulées ou substituées par une charge virale en cas d’antériorités disponibles. Une sensibilisation des prescripteurs aux indications du dépistage et du suivi d’une infection par le VHC semble toujours nécessaire.
Mots cles dépistage, Hépatite C, sérologie
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| p 305 lhepatite c en pharmacie evaluation des connaissances et pratiques titre session pa 19 vih vhc ist auteurs etienne p 1 chaffraix f 1 paya d 1 fafi kremer s 1 barth c 2 velay a 1 etablissement 1 hopitaux universitaires strasbourg strasbourg france 2 conseil regional de l ordre des pharmaciens grand est nancy france presentateur velay aurelie |
P-305 - L’hépatite C en pharmacie : évaluation des connaissances et pratiques
Titre session : PA-19 VIH, VHC, IST
Auteurs : Etienne P. (1), Chaffraix F. (1), Paya D. (1), Fafi-Kremer S. (1), Barth C. (2), Velay A. (1)
Présentateur : Velay Aurélie
Etablissement : (1) Hôpitaux Universitaires Strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (2) Conseil régional de l'Ordre des Pharmaciens Grand Est , Nancy, FRANCE
Objectif - Introduction Depuis 2018, les antiviraux à action directe (AAD) contre l’hépatite C sont délivrables en pharmacie d’officine. Récemment, la réalisation de test rapide d’orientation diagnostique (TROD) des infections par le virus de l’hépatite C (VHC) en officine, a été envisagée. Via un questionnaire, nous avons évalué les connaissances des pharmaciens sur l’hépatite C et sa prise en charge.
Materiels Du 01/07 au 15/08/2025, un questionnaire a été diffusé à toutes les pharmacies du Bas-Rhin. Une partie du questionnaire concernait les informations démographiques et les modalités d’exercice (ancienneté du diplôme, titulaire ou adjoint, secteur d’exercice rural ou urbain). L’autre partie portait sur la transmission, le diagnostic, et le traitement de l’hépatite C. Leur pratique de délivrance des AAD et leurs avis sur la réalisation des TROD en officine ont été sondés.
Resultats Les réponses issues de 55 officines, soit 80 pharmaciens, ont été recueillies. Les répondants étaient surtout des femmes (70%). Ils étaient diplômés depuis moins de 5 ans pour 27%, 5 à 10 ans pour 17% et 10 à 20 ans pour 23% et plus de 20 ans pour 34%. Ils travaillaient en secteur rurale pour 62%, urbain pour 38%.
Seuls 16% (n= 13) connaissant les différentes voies de transmission du VHC et 35% (n=28) les modes principaux. Pour 39% (n=31), la fréquence d’évolution vers un portage chronique de l’infection était de 60 à 90%. 10% (n=8) des répondants pensaient qu’il existait un vaccin contre le VHC. 31% (n=25) ont su répondre aux questions concernant le dépistage sérologique et son interprétation en cas de positivité. Tandis que 33% (n=26) pensaient que la détection des anticorps signifiait que le virus était présent dans l’organisme. 65% (n=52) d’entre eux sont favorables au déploiement des TRODs en officine. Si 78% (n=62) d’entre eux savaient qu’il existait des traitements antiviraux permettant de guérir l’hépatite C, seuls 49% (n=39) étaient capables de citer les principaux AADs. Pourtant 39% (n=31) déclaraient en avoir délivré. Enfin, 85% ont rapporté un besoin de formations pour accompagner les patients dans le dépistage ou le soin. Aucune différence significative n’est apparue dans la distribution des réponses selon l’ancienneté du diplôme ou le secteur d’exercice.
Conclusion Ces résultats préliminaires illustrent le besoin de formation des pharmaciens dans la prise en charge de l’hépatite C
Mots cles Hépatite C, TROD, traitement, pharmacie
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| p 306 mycoplasma genitalium strategie du rendu de resultat en 2025 en laboratoire de ville titre session pa 19 vih vhc ist auteurs wehrle v 1 etablissement 1 laboratoire biolbs rouen france presentateur wehrle valentin |
P-306 - Mycoplasma genitalium : stratégie du rendu de résultat en 2025 en laboratoire de ville
Titre session : PA-19 VIH, VHC, IST
Voir le poster
Auteurs : Wehrlé V. (1)
Présentateur : Wehrlé Valentin
Etablissement : (1) Laboratoire BioLBS, Rouen, FRANCE
Objectif - IntroductionEn février 2024 est paru au journal officiel la PCR M. genitalium à la nomenclature des actes de biologie médicale (NABM) et en septembre 2024 est apparu Mon test IST permettant le dépistage sans ordonnance des IST n’incluant pas M. genitalium. Ce travail a pour objectif d’évaluer la stratégie de rendu du résultat de M. genitalium, conformément à la NABM. Il n’est pas prévu de rajouter le dépistage du M. genitalium en cas de prescription d’une PCR C. trachomatis et/ou N. gonorrhoeae (acte 5301) ou dans le cadre de mon test IST sans ordonnance (acte 5311) en présence de symptômes ou si le partenaire est infecté par M. genitalium. MaterielsEntre janvier et juin 2025, 13913 PCR IST ont été réalisées au laboratoire. La PCR IST a été réalisée avec le coffret Seegene IST4 et la recherche de la résistance aux macrolides avec le coffret SpeeDx ResistancePlus MG sur les automates STARlet et CFX96. ResultatsSur les 13913 PCR IST réalisées, dans 78% des cas le résultat de M. genitalium n’était pas rendu (actes 5202/5203 sans symptôme ou dans le cadre d’un dépistage C. trachomatis et N. gonorrhoeae seuls (acte 5301) sur prescription médicale ou dans le cadre de mon dépistage IST (acte 5311)). 306 patients (2,8%) étaient positifs à M. genitalium. Sur les 2995 prescriptions explicites ou ajout à l’initiative du biologiste dans les conditions prévues par la NABM. 140 patients (4,7%) étaient positifs à M. genitalium. La majorité (306/446 : 69%) des M. genitalium retrouvés n’ont pas été rendus, soit parce que contexte n’était pas évocateur (103/306), soit parce que la prescription ne le permettait pas (IST sans ordonnance : 133/306, prescription C. trachomatis/N. gonorrhoeae : 70/306), qu’il y ait des symptômes ou non. Enfin, Le taux de résistance aux macrolides sur la période étudiée était de 34,6%. ConclusionIl ne fait aucun doute qu’il n’y a pas d’intérêt à rendre M. genitalium en dehors des contextes prévus : symptômes évocateurs ou partenaire infecté(e). Cependant, l’ajout itératif du M. genitalium pourrait trouver sa place dans le cadre du dépistage IST sans ordonnance ou lorsque la prescription prévoit seulement C. trachomatis et N. gonorrhoeae, si et seulement si le patient présente des symptômes évocateurs et/ou si le partenaire est infecté par M. genitalium. Enfin nous observons un taux de résistance aux macrolides semblable aux données du CNR. Mots clesMycoplasma genitalium
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| p 307 les otites a pseudomonas probleme de resistance et defis therapeutique titre session pa 20 infections osteo articulaires auteurs mnif k 1 chaabouni 1 daouas s 1 hammami b 1 ben hmida s 1 boughariou i 1 marrakchi c 1 ben jemaa m 1 regaieg a 1 etablissement 1 chu hedi chaker sfax tunisie presentateur regaieg amany |
P-307 - Les otites à Pseudomonas: problème de résistance et défis thérapeutique
Titre session : PA-20 Infections ostéo articulaires
Voir le poster
Auteurs : Mnif K. (1), Chaabouni . (1), Daouas S. (1), Hammami B. (1), Ben Hmida S. (1), Boughariou I. (1), Marrakchi C. (1), Ben Jemaa M. (1), Regaieg A. (1)
Présentateur : Regaieg Amany
Etablissement : (1) CHU Hedi Chaker, Sfax, TUNISIE
Objectif - Introduction Les otites à Pseudomonas représentent un problème clinique important, en raison de la résistance croissante aux antibiotiques et de la capacité de ce germe à former des biofilms. Ces caractéristiques compliquent la prise en charge et favorisent les échecs thérapeutiques.
Objectif: Etudier les caractéristiques cliniques, bactériologiques, thérapeutiques et évolutives des otites à Pseudomonas
Materiels Nous avons mené une étude rétrospective, descriptive sur les patients hospitalisés pour une otite à Pseudomonas (2013-2024) dans le service des maladies infectieuses.
Resultats Nous avons colligé 42 cas (16 Hommes et 26 femmes) dont l'âge moyen était 53 ans. Vingt-cinq patients (59,5%) étaient diabétiques. Neuf patients(21,4%) avaient un antécédent d’une otite à Pseudomonas. La symptomatologie était dominée par des otalgies (88%), des otorrhées (81%) et une hypoacousie (66,7%). L’imagerie révélait un comblement du conduit auditif externe (90%) et des cellules mastoïdiennes(83,3%), associé à une lyse osseuse(71,4%). Une extension était observée vers l’articulation temporo-mandibulaire(12%) et l’espace para-pharyngé (50%). Des complications étaient notées dans 19% des cas, à type de paralysie faciale (9,5%) et une extension intracrânienne(7%). Sur le plan bactériologique, Pseudomonas spp était isolé sur un prélèvement local des otorrhées et/ou un fragment de biopsie d’un polype. Une résistance à la ceftazidime, tazocilline et ciprofloxacine était observée respectivement dans 38%, 31% et 47%. Sur le plan thérapeutique, onze patients étaient traités par imipenème (26%) et 9 patients avaient reçus la colimycine (21,4%). La durée moyenne de l’antibiothérapie était 46 jours avec une durée d’hospitalisation moyenne égale à 16 jours. Une guérison sans séquelles était notée chez 22 patients(52,4%) et une récidive était notée chez 9 patients(21,4%).
Conclusion Les otites à Pseudomonas sont des infections courantes. Un diagnostic précoce et un traitement approprié sont essentiels pour prévenir les complications. La prévention, par le biais de mesures d'hygiène appropriées et d'une utilisation judicieuse des antibiotiques, est cruciale pour réduire l'incidence de ces infections et limiter la propagation de la résistance aux antibiotiques.
Mots cles Otite, Pseudomonas, antibiotiques
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| p 308 spondylodiscites brucelliennes versus tuberculeuses etude comparative cliniques diagnostiques et therapeutiques titre session pa 20 infections osteo articulaires auteurs safta o 1 abdeljalil m 1 saad l 1 marrakchi w 1 ben romdhane f 1 aouam a 1 ben brahim h 1 toumi a 1 loussaief c 1 etablissement 1 chu fattouma bourguiba monastir monastir tunisie presentateur marrakchi wafa |
P-308 - Spondylodiscites brucelliennes versus tuberculeuses : étude comparative cliniques, diagnostiques et thérapeutiques
Titre session : PA-20 Infections ostéo articulaires
Auteurs : Safta O. (1), Abdeljalil M. (1), Saad L. (1), Marrakchi W. (1), Ben Romdhane F. (1), Aouam A. (1), Ben Brahim H. (1), Toumi A. (1), Loussaief C. (1)
Présentateur : Marrakchi Wafa
Etablissement : (1) CHU Fattouma bourguiba- Monastir, Monastir, TUNISIE
Objectif - Introduction Les spondylodiscites à germes spécifiques sont parmi les causes les plus fréquentes de spondylodiscite infectieuse (SPD). Le but de cette étude est de comparer les aspects épidémiologiques, cliniques, radiologiques et thérapeutiques des formes brucelliennes (SPDB) et tuberculeuses (SPDT).
Materiels Étude rétrospective incluant les patients hospitalisés pour SPD à germes spécifiques au service des Maladies Infectieuses du CHU Fattouma Bourguiba à Monastir (2008-2025)
Resultats Cinquante patients étaient inclus : 36 SPDB (72%) et 14 SPDT (28%). La sex-ratio était de 0,9. La tuberculose concernait plus les femmes (n=11/14, 78,6%) et la brucellose prédominait chez les hommes (n= 21/36, 58,3%) (p = 0,019). Un contact avec les animaux était noté dans 69,5 % des cas et la consommation de produits laitiers non pasteurisés dans 66 %. L’âge moyen était de 50,3 ans pour les SPDB et de 49,2 ans pour les SPDT. Les délais diagnostiques étaient en moyenne de 16,6 et 15 semaines, respectivement. Les rachialgies représentaient le symptôme le plus fréquent (n=48,96%). La fièvre était significativement plus fréquente dans les SPDB (97,2 % vs 35,7 %, p=0,001). Un déficit neurologique était observé dans 28,6% des cas de SPDT (n=4/14) et dans 5,5% des SPDB (n=2/36) (p=0,025). La localisation lombaire prédominait dans les SPDB (69,4 %) tandis que l’atteinte multifocale concernait surtout les SPDT (57,1 % vs 13,8 %, p=0,001). L’épidurite et les collections des partie molles étaient objectivées dans 42% et 56% des cas, respectivement sans différence significative entre les deux groupes. La positivité de la sérologie de Wright confirmait la brucellose dans tous les cas. La biopsie disco-vertébrale était réalisée dans 20 cas (40%). La culture était positive à brucella dans un seul cas et l’étude histologique montrait une inflammation granulomateuse avec nécrose caséeuse dans 13 cas (26%) (p=0,001). La recours à la chirurgie était plus fréquent au cours de la SPDT (42,8% vs 8,3%, p = 0,004).
Conclusion Les résultats de notre étude indiquent que les spondylodiscites tuberculeuses se distinguent par une fréquence accrue de complications neurologiques et d’atteintes multifocales. La biopsie disco-vertébrale demeure un outil diagnostique de référence, notamment dans le contexte tuberculeux.
Mots cles spondylodisicte, brucellose, tuberculose , clinique, diagnostic, traitement
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| p 309 la brucellose humaine sous tous ses aspects titre session pa 20 infections osteo articulaires auteurs belabas n 1 zeroual m 1 nadjaoui i 1 djadour a 1 bensadi s 1 sarrah s 1 smail s 1 etablissement 1 ehs el hadi flici ex el kettar alger algerie presentateur belabas nassima |
P-309 - La brucellose humaine sous tous ses aspects
Titre session : PA-20 Infections ostéo articulaires
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Auteurs : Belabas N. (1), Zeroual M. (1), Nadjaoui I. (1), Djadour A. (1), Bensadi S. (1), Sarrah S. (1), Smail S. (1)
Présentateur : Belabas Nassima
Etablissement : (1) EHS EL HADI FLICI ex El-Kettar, Alger, ALGERIE
Objectif - Introduction La brucellose est une anthropozoonose encore répandue dans le monde. Elle est á l’origine d’une symptomatologie polymorphe.
Objectifs : Etudier les particularités épidémiologiques, cliniques et paracliniques relatives à la brucellose humaine
Evaluer l’efficacité des protocoles thérapeutiques consensuels
Evaluer le suivi des patients sur le long terme
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive monocentrique portée sur les patients hospitalisés pour brucellose humaine pendant une période de 21 ans (du 01 janvier 2003 au 31 décembre 2024).
Resultats Nous avons étudié 86 dossiers de brucellose avec un sex-ratio = 2H/1F. La tranche d’âge des [25- 55 ans] est la plus représentée (65%) (extrêmes 15–88 ans). La majorité de nos patients provenait de la capitale (37%). La brucellose était considérée comme professionnelle dans (15%) des cas et la contamination indirecte par consommation de produits laitiers non pasteurisés est notée dans (59%). La forme aiguë septicémique est majoritaire avec (63 %) et focalisée dans (37 %) : il s’agissait de spondylodiscites (26%), autres formes ostéo-articulaires (03%), une forme neuro-méningée (07%) et une endocardite (01%). Le tableau clinique est polymorphe dominé par le syndrome sudoro-algique, la fièvre n’est retrouvée que dans la brucellose aigue septicémique. Le diagnostic de confirmation de la brucellose a été retenu sur une sérologie positive [Wright (SW) et/ou épreuve á l’antigène tamponné (EAT) dans (90%)] . Les hémocultures pratiquées chez 57 patients sont revenues positives dans 07 cas (12 %). La chimiothérapie anti-infectieuse diversement associée a fait appel á la doxycycline, la gentamycine, la rifampicine, á l’amoxicilline, au co-trimoxazole et á la ciprofloxacine avec une durée de traitement variable en fonction de la forme clinique et du terrain. L’évolution est favorable dans plus de (84%) des cas, par contre nous notons le passage á la focalisation dans (05%) des cas et un taux de rechutes de (11%).
Conclusion La brucellose reste un réel problème de santé publique avec de graves répercussions socio-économiques nécessitant une lutte multisectorielle.
Mots cles Brucellose humaine - focalisation- Serodiagnostic de Wright - doxycycline - cotrimoxazole - ciprofloxacine
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| p 310 facteurs de dosage bas des antibiotiques dans les infections osteo articulaires titre session pa 20 infections osteo articulaires auteurs diarra a 1 magreault s 1 mechai f 1 dacheux c 1 saidani m 1 jaureguy f 1 vignier n 1 jullien v 1 etablissement 1 chu avicenne bobigny france presentateur mechai frederic |
P-310 - Facteurs de dosage bas des antibiotiques dans les infections ostéo-articulaires
Titre session : PA-20 Infections ostéo articulaires
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Auteurs : Diarra A. (1), Magreault S. (1), Mechai F. (1), Dacheux C. (1), Saidani M. (1), Jaureguy F. (1), Vignier N. (1), Jullien V. (1)
Présentateur : Mechai Frédéric
Etablissement : (1) CHU Avicenne, Bobigny, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections ostéo-articulaires (IOA) se distinguent par une faible diffusion tissulaire des antibiotiques (ATB) et une persistance des bactéries au sein du biofilm, impactant le succès du traitement à visée anti-infectieuse. A défaut de pouvoir mesurer facilement la concentration en antibiotique in situ, l’optimisation de la concentration en ATB à partir de dosages plasmatiques semble un des éléments déterminants dans le contrôle de l’infection. Le but de cette étude est d’identifier les facteurs associés à une augmentation du risque de sous-dosage au sein d’une cohorte de patients traités pour IOA en chirurgie orthopédique
Materiels Etude rétrospective monocentrique entre 2021 à 2025 parmi des patients hospitalisés pour IOA en chirurgie orthopédique ayant reçu une antibiothérapie avec suivi thérapeutique pharmacologique
Resultats Durant cette période, 113 patients ont été analysés : âge médian 46 ans, Sex ratio H/F de 0.74, Score de Charlson médian de 1, IMC médian de 26 kg/m² et DFG médian de 106 mL/min. Le type d’IOA était majoritairement des infections sur matériel (n = 77, 68%), principalement au niveau du membre supérieur (n = 69, 61%). La majorité des infections impliquaient Staphylococcus aureus (n = 60 sur 179 isolats, 34%). Les antibiotiques utilisés comprennent: lévofloxacine (44, 39%), rifampicine (39, 34%), daptomycine (27, 24%). La prise en charge chirurgicale sur matériel fut principalement non conservatrice (n = 55, 71%). Sur une durée médiane de suivi de 393 jours, 86 (76%) patients présentaient un sous-dosage en ATB. En excluant 16 patients non revus après traitement, les facteurs associés significativement à un sous dosage était : un âge plus jeune (p = 0,046), le sexe masculin (p = 0,03), un IMC plus bas (p = 0,02) et un DFG plus élevé (p = 0,01). Aucun impact n’a été observé sur l’évolution clinique (p = 0,2) tout en notant que les sous dosages entrainaient le plus souvent une adaptation posologique (55/86 ; 69%). Lorsque l’analyse était stratifiée sur le type d’antibiotique, ces différences ne restaient significatives que pour les quinolones.
Conclusion Les sujets jeunes, de sexe masculin, avec DFG haut et IMC bas sont plus à risque de sous-dosage en quinolones. Une étude prospective permettrait de préciser la durée de sous-dosage et l'évolution post-adaptation après éventuel sous-dosage.
Mots cles antibiotique, dosage plasmatique, IOA
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| p 311 levofloxacine dans les infections osteoarticulaires une relation exposition toxicite titre session pa 20 infections osteo articulaires auteurs izarn o 1 verdier m 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur izarn oscar |
P-311 - Lévofloxacine dans les infections ostéoarticulaires : une relation exposition toxicité ?
Titre session : PA-20 Infections ostéo articulaires
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Auteurs : Izarn O. (1), Verdier M. (1)
Présentateur : Izarn Oscar
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections ostéoarticulaires (IOA) sont souvent traitées par Lévofloxacine (LVF) qui engendre de nombreux effets indésirables (EI) dont les mécanismes restent encore mal connus. La littérature désigne le ratio AUC/CMI comme meilleur marqueur pharmacocinétique (PK)-pharmacodynamique d’efficacité pour les fluoroquinolones. Cependant, aucune étude n’a recherché le lien entre l’exposition à la LVF, reflétée par son aire sous la courbe des concentrations sur 24h (AUC0-24h), et la survenue d’EI. L’objectif principal de cette étude était de rechercher une relation entre l’AUC0-24h et la survenue d’EI chez des patients traités pour une IOA. L’objectif secondaire était de rechercher un lien entre le ratio AUC/CMI et l’échec du traitement. MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée au CHU de Rennes entre septembre 2018 et juin 2024 chez les patients atteints d’IOA ayant bénéficié de mesures d’AUC0-24h en routine de LVF. Les données clinico-biologiques, en particulier la description d’EI sous traitement, ont été relevées dans les dossiers des patients. Une analyse d’imputabilité des EI a ensuite été réalisée par le Centre Régional de Pharmacovigilance (CRPV). Les CMI de LVF des germes responsables des IOA ont également été renseignées. Resultats135 patients ont été inclus, dont 19 ont développé des EI imputables à la LVF selon le CRPV. Aucun des paramètres PK/PD n’a montré de différence significative entre les deux groupes selon nos critères et aucune différence significative des AUC0-24h/CMI minimales n’a été retrouvée entre les patients ayant subi un échec thérapeutique ou non (1216 vs 1065h respectivement, p=0,59). ConclusionNotre étude ne montre pas de lien entre l’exposition à la LVF et la survenue d‘un EI. L’aspect rétrospectif et donc la non exhaustivité du recueil des EI dans les dossiers médicaux pourrait expliquer ces résultats. Une étude prospective avec relevé systématique des EI permettrait de mieux en juger. D’autre part, les ratios AUC/CMI étaient très supérieurs aux cibles décrites dans la littérature (115h), pouvant également expliquer l’absence de différence significative en cas d’échec. Par ailleurs, nous avons trouvé une corrélation entre la concentration résiduelle de LVF et l’AUC associée malgré une grande variabilité interindividuelle. Mots clesLévofloxacine, PK/PD, AUC/CMI, Effets Indésirables, zone thérapeutique.
 Principaux résultats des données pharmacocinétiques et pharmacodynamiques des populations avec et sans effets indésirables et des populations avec ou sans échec thérapeutique
 Test de corrélation entre les concentration résiduelles et les Aires sous la Courbe de Lévofloxacine |
| p 313 bacteriemies a staphylococcus aureus resistant a la meticilline evaluation des pratiques de prescription titre session pa 21 bacteriemies et endocardites auteurs lev c 1 nivoix y 1 ruch y 1 schramm f 1 etablissement 1 hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france presentateur lev caroline |
P-313 - Bactériémies à Staphylococcus aureus Résistant à la Méticilline : Évaluation des pratiques de prescription
Titre session : PA-21 Bactériémies et endocardites
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Auteurs : Lev C. (1), Nivoix Y. (1), Ruch Y. (1), Schramm F. (1)
Présentateur : Lev Caroline
Etablissement : (1) Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg , FRANCE
Objectif - Introduction Les bactériémies à Staphylococcus aureus Résistant à la Méticilline (SARM) sont associées à une morbi-mortalité importante. L’objectif de cette étude est d’effectuer un état des lieux des prescriptions anti-SARM et de réaliser un focus sur les pratiques de prescription et de suivi thérapeutique de la vancomycine.
Materiels Etude rétrospective incluant tous les patients présentant au moins une hémoculture positive à SARM hospitalisés au CHU de Strasbourg en 2022 et 2023.
Resultats Au total, 49 patients ont été inclus dans l’analyse. Lors du traitement probabiliste, 47% (23/49) ont reçu de la vancomycine, 23% (11/49) de la daptomycine et 10% (5/49) du linézolide. En traitement adapté, 63% (31/49) ont été traités avec de la vancomycine, 39% (19/49) avec de la daptomycine et 14% (7/49) avec du linézolide. La durée médiane de traitement était de 14 jours. Concernant les traitements par vancomycine, 61% (19/31) n’ont pas reçu de dose de charge, 13% (4/31) n’ont pas eu de dosage de la vancocinémie, en plus des 32% (10/31) n’ayant eu qu’un seul contrôle de la vancocinémie. Parmi ceux ayant eu un dosage de vancocinémie, 29% (9/31) étaient en sous dosage et 45% (14/31) étaient en surdosage. Vingt-trois pourcent (7/31) ont eu une durée de traitement par vancomycine trop courte et 10% (3/31) ont eu une durée prolongée due au contexte clinique. Sur l’ensemble des critères étudiés, seulement 10% (3/31) des prescriptions de vancomycine ont eu un traitement jugé conforme. Les prescriptions de daptomycine et de linézolide ont été conformes pour respectivement 95% (18/19) et 100% (7/7) des patients. Seize pour cent des patients (5/31) ont eu des effets indésirables sous vancomycine et 10% (2/19) sous daptomycine. Quarante et un pourcent des patients se sont trouvés en échec thérapeutique, 18% sont décédés en cours d’hospitalisation et 35% dans les trois mois suivants.
Conclusion Cette étude a permis de dévoiler les stratégies de prescription dans les bactériémies à SARM dans notre établissement. La vancomycine reste l’antibiotique le plus prescrit et sa prescription nécessite d’être optimisée. Un protocole de prise en charge des infections à SARM pourrait être élaboré rappelant les bonnes pratiques de prescription et suivi thérapeutique de la vancomycine.
Mots cles vancomycine - daptomycine - linézolide - antiobiorésistance- Staphylococcus aureus Résistant à la Méticilline
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| p 314 should we extend the use of oral antibiotics in infective endocarditis titre session pa 21 bacteriemies et endocardites auteurs rallet b 2 pouy r 1 etablissement 1 chu reims reims france 2 chu dijon dijon france presentateur pouy romane |
P-314 - Should we extend the use of oral antibiotics in infective endocarditis ?
Titre session : PA-21 Bactériémies et endocardites
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Auteurs : Rallet B. (2), Pouy R. (1)
Présentateur : Pouy Romane
Etablissement : (1) CHU REIMS, Reims, FRANCE; (2) CHU DIJON, Dijon, FRANCE
Objectif - Introduction Switching to oral therapy has become an option for treating infective endocarditis (IE) in well selected patients. This study aimed to assess its effectiveness in real-life settings, including patients who would not have been eligible in current guidelines based on the POET trial results.
Materiels All adults treated for IE in two French tertiary centers from January 2016 to December 2023, were included in a retrospective cohort. For each participant, clinical, microbiological and therapeutic data were collected retrospectively. Patients who received at least 10 days of effective antibiotic therapy, were included and categorized based on the route of administration (exclusively intravenous or with a switch to oral therapy). POET-ineligible patients were those who were not eligible in the POET trial. Treatment failure (death, recurrence, or need for suppressive therapy, within three months following completion of the initial antibiotic course) was assessed using propensity score analysis, with oral switch as a time-dependent variable.
Resultats Three hundred and thirty-three participants were included (233 in the intravenous group and 100 patients in the oral group). No significant difference in treatment failure was observed between groups after adjustment using a propensity score (HR=0.55 in favor of oral switch, 95%CI: 0.27-1.17). The results were similar in the POET-ineligible subgroup, which accounted for 44.7% of participants. Days alive outside the hospital were significantly higher in the oral group (59 vs 47 days, p=0.001).
Conclusion Oral switch is a suitable option beyond “classical” frontiers in the management of IE, with potential direct and indirect benefits.
Mots cles infective endocarditis; oral switch; oral treatment; cohort; survival analysis
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| p 315 facteurs favorisants les thrombophlebites dans les infections de voie veineuse centrale titre session pa 21 bacteriemies et endocardites auteurs petithomme nanrocki m 1 coutureau c 1 faller a 1 moutel m 1 bajolet o 1 bani sadr f 1 hentzien m 1 etablissement 1 chu reims reims france presentateur petithomme nanrocki maiwenn |
P-315 - Facteurs favorisants les thrombophlébites dans les infections de voie veineuse centrale
Titre session : PA-21 Bactériémies et endocardites
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Auteurs : Petithomme Nanrocki M. (1), Coutureau C. (1), Faller A. (1), Moutel M. (1), Bajolet O. (1), Bani-Sadr F. (1), Hentzien M. (1)
Présentateur : Petithomme Nanrocki Maïwenn
Etablissement : (1) CHU Reims, Reims, FRANCE
Objectif - Introduction Le nombre de patients nécessitant des voies d’abord veineuses central augmente. La première complication en est l’infection, parfois associé à une thrombose veineuse septique (TS), diagnostiquée par échodoppler. L’identification de facteurs associés à leur survenue pourrait permettre d’identifier les situations nécessitant la réalisation systématique d’un échodoppler chez les patients présentant une infection de cet abord et d’ainsi permettre de mieux rationnaliser l’usage de cet examen. L’objectif était donc de rechercher les facteurs associés à la présence d’une TS à l’échodoppler veineux réalisé de manière systématique chez des patients présentant une infection d’abord veineux central
Materiels Etude de cohorte monocentrique, rétrospective de 2013 à 2023 à visée descriptive et analytique dans un centre réalisant de manière systématique un échodoppler veineux en cas d’infection d‘abord veineux central. Du fait de leurs différences, les patients porteurs d’une chambre implantable (CIP) étaient analysés séparément des patients ayant un autre type d’abord. Des régressions logistiques uni et/ou multivariées étaient utilisées pour l’analyse de l’objectif primaire dans chacune des deux populations
Resultats Etaient inclus 320 patients (âge moyen 60.6 ans, 60% d’hommes), dont 99 (31%) ont présenté une TS. Pour les patients porteurs de CIP (n=123), les facteurs significativement associés à la survenue d’une TS en analyse univariée étaient les signes locaux d’infection (OR=5.66, p=0.002) et une infection à S. aureus (OR=3.68, p=0.01). Les effectifs de ce sous-groupe ne permettaient pas la réalisation d’une analyse multivariée. Pour les autres patients (n=197), les facteurs associés à la survenue d’une TS en analyse multivariée étaient la survenue concomitante d’une autre infection (OR=2.26, p=0.04) et la numération plaquettaires ((OR=1.3 par tranche de 100 G/L, p=0.02)
Conclusion Les infections à S. aureus et les signes locaux d’infections chez les patients porteurs de CIP, et les infections concomitantes et la numération plaquettaire chez les patients porteurs d’autres abords, pourraient être associés à la survenue de TS en cas d’infection de ces abords. Une étude multicentrique de plus grande ampleur dans chacune de ces deux populations est nécessaire pour mieux caractériser ces facteurs associés et développer un score diagnostique
Mots cles Voie veineuse centrale, thrombose veineuse septique
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| p 316 detection du sepsis par ia a partir de donnees dhemogrammes titre session pa 21 bacteriemies et endocardites auteurs panahandeh m 2 delefortrie q 2 etablissement 1 universite catholique de louvain woluwe bruxelles belgique 2 cliniques notre dame de grace gosselies belgique presentateur panahandeh mohammad hossein |
P-316 - Détection du sepsis par IA à partir de données d’hémogrammes
Titre session : PA-21 Bactériémies et endocardites
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Auteurs : Panahandeh M. (2), Delefortrie Q. (2)
Présentateur : Panahandeh Mohammad Hossein
Etablissement : (1) Université Catholique de Louvain, Woluwe, Bruxelles, BELGIQUE; (2) Cliniques Notre Dame de Grâce, Gosselies, BELGIQUE
Objectif - IntroductionLa détection précoce et fiable du sepsis aux urgences est essentielle pour améliorer le pronostic des patients. Le Monocyte Distribution Width (MDW) s’impose comme un biomarqueur prometteur pour le diagnostic du sepsis. Cette étude explore pour la première fois la variabilité du MDW dans des situations cliniques non infectieuses et évalue sa performance diagnostique, seul ou combiné à d’autres données de population cellulaire (CPD), via un modèle d’apprentissage automatique, afin de déterminer si cette approche améliore la précision du diagnostic. MaterielsUne étude rétrospective sur cinq mois a été menée aux urgences. La performance du MDW a été évaluée par analyse ROC selon les critères Sepsis-2. Un modèle de machine learning a été entraîné sur 127 paramètres issus de l’hémogramme. L’importance des variables a été analysée avec LightGBMClassifier et la méthode SHAP pour garantir l’interprétabilité. ResultatsLes valeurs de MDW sont significativement influencées par certaines affections non infectieuses. Dans notre cohorte, les fractures osseuses aiguës, la BPCO, les lésions hépatiques aiguës, l’usage récent d’antibiotiques, l’intoxication alcoolique aiguë et les tumeurs solides actives entraînaient une augmentation notable du MDW, tandis que la grossesse était associée à une diminution significative. L’intégration du MDW dans le modèle d’IA a amélioré la précision diagnostique : AUC de 0,84 à 0,91, sensibilité de 0,83 à 0,95 et valeur prédictive positive de 0,38 à 0,50. Les variables prédictives les plus influentes ont été identifiées par analyse d’importance et interprétation SHAP. Les performances sont restées stables en phase de validation sur de nouvelles données. ConclusionLe MDW est un marqueur utile pour le dépistage du sepsis, bien que sensible à d’autres conditions cliniques. Intégré dans un modèle d’IA exploitant les CPD, il s’est révélé la variable la plus déterminante et a renforcé la détection du sepsis. Ces résultats soutiennent l’intégration d’outils d’IA dans les flux de travail aux urgences, conformément aux recommandations du Belgian Sepsis National Action Plan pour améliorer la prise en charge du sepsis par un diagnostic précoce et fiable. Mots clesSepsis, Données de population cellulaire, Machine Learning, Intelligence Artificiel, Diagnostic, Biomarqeur, Urgences
 Boxplot comparant les valeurs de MDW entre les patients atteints ou non de différentes conditions médicales, parmi ceux sans infection (partie supérieure) et ceux avec infection/sepsis (partie inférieure).Chaque condition affiche sa p-value (test de Mann-
 Le diagramme de flux pour la sélection des patients illustre le processus de sélection utilisé dans notre étude, en précisant le nombre de patients à chaque étape.
 Comparaison des performances de trois approches pour la détection du Sepsis-2 : MDW seul, modèle d’apprentissage automatique (ML) en phase d’entraînement/test et modèle ML en phase de validation externe.
 Diagramme SHAP montrant l'importance des variables pour la prédiction du sepsis. Les variables sont classées par ordre d'impact décroissant (de haut en bas) sur la sortie du modèle. Les valeurs SHAP positives (à droite) indiquent une contribution au diagn |
| p 317 etude de la microdiversite au cours de lendocardite infectieuse titre session pa 21 bacteriemies et endocardites auteurs lopez v 1 2 jacquier h 1 rodriguez c 3 4 demontant v 3 lepeule r 1 woerther p 1 2 royer g 1 2 etablissement 1 departement de microbiologie et de controle des infections hopital henri mondor aphp creteil france 2 ea 7380 dynamyc upec universite paris est creteil france 3 plateforme genobiomics hopital henri mondor aphp creteil france 4 institut mondor de recherche biomedicale inserm18u955 creteil france presentateur lopez vincenette |
P-317 - Étude de la microdiversité au cours de l’endocardite infectieuse
Titre session : PA-21 Bactériémies et endocardites
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Auteurs : Lopez V. (1,2), Jacquier H. (1), Rodriguez C. (3,4), Demontant V. (3), Lepeule R. (1), Woerther P. (1,2), Royer G. (1,2)
Présentateur : Lopez Vincenette
Etablissement : (1) Département de Microbiologie et de contrôle des infections,Hôpital Henri-Mondor, APHP, Créteil, FRANCE; (2) EA 7380 Dynamyc, UPEC, Université Paris-Est , Créteil, FRANCE; (3) Plateforme GenoBioMICS, Hôpital Henri-Mondor, APHP, Créteil, FRANCE; (4) Institut Mondor de Recherche Biomédicale (INSERM18U955), Créteil, FRANCE
Objectif - Introduction L’évolution et le pronostic de l’endocardite infectieuse (EI) varient selon l’espèce, par exemple, les EI à Enterococcus faecalis présentent un risque accru de rechute. Ces rechutes semblent parfois liées à une microdiversité bactérienne, correspondant à une hétérogénéité génotypique voire phénotypique due à la diversification d’un clone. L’objectif de notre étude est d’analyser cette microdiversité au cours d’EI dues à Staphylococcus aureus, E. faecalis et Streptococcus gallolyticus, afin d’en préciser la fréquence, la nature et les spécificités d’espèce.
Materiels Nous avons inclus rétrospectivement 26 valves infectées (S. aureus n=10, E. faecalis n=10, S. gallolyticus n=6). La microdiversité génotypique a été explorée par trois approches de séquençage Illumina : (i) séquençage individuel de 10 colonies isolées, (ii) séquençage de deux pools de colonies (raclage de boites), et (iii) séquençage direct du broyat de valve après déplétion d’ADN humain. Pour chaque valve, les séquences ont été comparées à celle d’une colonie de référence afin de rechercher les variants génétiques (SNPs, indels, larges délétions) pour caractériser la diversité génotypique. Les colonies présentant des profils mutationnels distincts ont été testées phénotypiquement : croissance en milieu riche et mesure de la formation de biofilm.
Resultats L’analyse a montré un nombre médian de mutations par valve plus élevé dans les pools (7) et les broyats de valves (7) que dans les colonies (3,5).Toutes les valves présentaient des mutations, avec un nombre médian par valve significativement plus élevé pour E. faecalis (28) que S. aureus (7) et S. gallolyticus (17). Plusieurs cas de convergence évolutive ont été identifiés, au niveau intra- et inter-espèces, impliquant des gènes liés à la réponse au stress (spoT, ileS), au quorum sensing (agrAC), à la méthylation de l’ARNt (trmL), ou encore au métabolisme (proAB, fbA, pyk). Les isolats d’une même valve montraient de fortes variations de taux de croissance maximal et de production de biofilm, souvent supérieures à 20%.
Conclusion Notre étude met en évidence une microdiversité fréquente dans l’EI pour trois des principales espèces bactériennes, en particulier pour E. faecalis. Elle implique des gènes clés et s’accompagne de variations phénotypiques majeures. Son rôle dans la physiopathologie de l’EI et les complications reste à déterminer.
Mots cles Endocardite infectieuse, microdiversité
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| p 318 emergences des infections a elizabethkingia spp a la reunion etude clinico microbiologique titre session pa 21 bacteriemies et endocardites auteurs le naour c 1 leroy a 2 belmonte o 1 miltgen g 1 3 4 garrigos t 1 3 4 etablissement 1 laboratoire de microbiologie chu de la reunion site nord saint denis reunion 2 laboratoire de microbiologie chu de la reunion site sud saint pierre reunion 3 centre regional en antibioterapie cratb de la reunion saint denis reunion 4 umr pimit cnrs 9192 inserm u1187 ird 249 universite de la reunion sainte clotilde reunion presentateur miltgen guillaume |
P-318 - Emergences des infections à Elizabethkingia spp à La Réunion : étude clinico-microbiologique
Titre session : PA-21 Bactériémies et endocardites
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Auteurs : Le Naour C. (1), Leroy A. (2), Belmonte O. (1), Miltgen G. (1,3,4), Garrigos T. (1,3,4)
Présentateur : Miltgen Guillaume
Etablissement : (1) Laboratoire de Microbiologie, CHU de La Réunion, site Nord, Saint Denis , REUNION; (2) Laboratoire de Microbiologie, CHU de La Réunion, site Sud, Saint Pierre, REUNION; (3) Centre Régional en Antibiotérapie (CRAtb) de La Réunion, Saint Denis, REUNION; (4) UMR PIMIT, CNRS 9192, INSERM U1187, IRD 249, Université de La Réunion, Sainte-Clotilde, REUNION
Objectif - IntroductionElizabethkingia spp.(EZK) est une bactérie émergente naturellement multirésistante, aux données cliniques limitées. Aucune cohorte n’a été menée dans les DOM-TOM.Les cas d’infection/colonisation à EZK ont été rétrospectivement inclus au CHU de La Réunion afin de définir leur caractéristiques épidémiologiques, cliniques et microbiologiques. MaterielsLes données concernaient l’épidémiologie (âge/sexe/hospitalisation/service/durée de séjour/antécédents),la clinique (infection/colonisation/immunodépression/comorbidités/dispositifs/traitement/évolution) et la microbiologie (site/susceptibilité)(Tableau 1).
L’efficacité thérapeutique a été classée en 4 catégories : traitement empirique initial actif (≥1 molécule sensible incluse), absence de traitement actif, adaptation après antibiogramme (switch/maintien d’une molécule active), et retrait de dispositif seul. L’évolution favorable était définie par disparition de la fièvre, amélioration biologique, négativation des prélèvements de contrôle et/ou sortie sans signe infectieux.
Les CMI de 6 molécules d’intérêt (cotrimoxazole (SXT), lévofloxacine, ciprofloxacine, pipéracillline-tazobactam (P/T), rifampicine, minocycline) ont été déterminées par E-test, interprétées selon EUCAST 2024. ResultatsDe 2015 à 2025, 76 patients ont été inclus, dont 42 infections (43 % pédiatriques). Le nombre annuel d’infections augmentait significativement (p<0,001), sans hausse des colonisations p=0.96(Figure).
L’infection était associée aux séjours très longs,à l’immunodépression,aux cancers (RR1,94;p=0,004) et aux dispositifs invasifs (RR2,16;p< 0,001),alors que la colonisation prédominait chez les patients respiratoires chroniques,avec majoritairement des localisations respiratoires.
Parmi les infections,10 patients ont reçu un traitement empirique actif (9 favorables,1 décès),27 une adaptation thérapeutique (26 favorables,1 décès), 4 ont guéri après retrait de dispositif, et 1 n’a eu aucun traitement actif (décès). Les sensibilités étaient ≥96% pour le SXT, la lévofloxacine et la minocycline, 85% pour P/T, 81% pour la ciprofloxacine et 5% pour la rifampicine(Tableau 2). ConclusionCette étude réunionnaise souligne l’importance de l’adaptation thérapeutique guidée par la documentation microbiologique et certains facteurs de risque évitables comme les dispositifs invasifs. Le SXT, la lévofloxacine et la minocycline apparaissent comme les meilleures options thérapeutiques. Mots cles.
 Tableau 1. Caractéristiques clinico-biologiques des 76 cas de patients infectés/colonisés à EZK.
 Tableau 2. Evaluation de la sensibilité aux antibiotiques, de la prise en charge thérapeutique et de l’évolution clinique des patients infectés (n=42).
 Figure. Évolution annuelle des cas d’infection/colonisation à EZK (janv.2015 – avr.2025) |
| p 319 maribavir en vie reelle chez le transplante d organe solide titre session pa 22 immunodeprimes auteurs le moulec j 1 bacle a 1 besombes j 1 verdier m 1 monnier d 1 maillard a 1 charton m 1 renouf t 1 thibault v 1 revest m 1 le bot a 1 pronier c 1 etablissement 1 chu de rennes rennes france presentateur le moulec joseph |
P-319 - Maribavir en vie réelle chez le transplanté d'organe solide
Titre session : PA-22 Immunodéprimés
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Auteurs : Le Moulec J. (1), Bacle A. (1), Besombes J. (1), Verdier M. (1), Monnier D. (1), Maillard A. (1), Charton M. (1), Renouf T. (1), Thibault V. (1), Revest M. (1), Le Bot A. (1), Pronier C. (1)
Présentateur : Le Moulec Joseph
Etablissement : (1) CHU de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - IntroductionLe Maribavir (MBV) est disponible en accès précoce post-AMM depuis avril 2023 pour le traitement de l’infection ou de la maladie à CMV réfractaire ou résistant (R/R) à au moins un traitement antérieur chez le transplanté d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques. Actuellement, les données en vie réelle manquent. Nous rapportons l’expérience rétrospective d’un centre universitaire transplanteur de plus de 200 organes solides par an (foie, rein et cœur). MaterielsIl s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant tous les receveurs de greffe d’organe solide traités par maribavir entre avril 2023 et janvier 2025. Les caractéristiques cliniques et les issues ont été analysées à l’aide de statistiques descriptives. ResultatsDix patients ont reçu du maribavir pour une durée médiane de 8 semaines à 800 mg par jour, dont 8 greffés cardiaques, 8 porteurs d’un CMV résistant au ganciclovir. La moyenne d’âge était de 59 ans (min-max 30-68 ans), 40% (4/10) étaient des femmes. Tous présentaient un statut sérologique D+/R- vis-à-vis du CMV, et tous avaient reçu une prophylaxie post transplantation par valganciclovir pour une médiane de 3 mois. Il s’agissait pour 70% des cas (7/10) d’une infection à CMV. Le MBV était en moyenne initié à 371 jours post transplantation (min-max 166-622 jours). La charge virale CMV à l’initiation était en moyenne à 4,1 log UI/mL. Une clairance virale (définie par 2 charges virales indétectables consécutives espacées d’au moins 7 jours) a été obtenue chez 3 patients (30%) à 8 semaines du début du MBV et chez un quatrième à la semaine 9, tandis que 50% ont nécessité une reprise après un arrêt initial. Une résistance au MBV est apparue dans 20% (2/10) des cas. Parmi ceux ayant une charge virale élevée (soit une charge virale >4,7 log UI/mL dans le plasma), aucun (0/3) n’a obtenu de clairance virale à 8 semaines du début du MBV (Figure 1). Parmi les patients avec une immunité cellulaire anti-CMV, 3/4 (75%) ont obtenu une clairance virale, contre seulement 1/4 (25%) chez les patients ELISPOT négatifs. Concernant l’induction lors de la greffe, 7 patients ont reçu une lymphodéplétion par thymoglobulines, parmi eux 2 (29%) ont obtenu une clairance virale. ConclusionEn conclusion, nous présentons des premières données de vraie vie d’utilisation du MBV, en particulier chez les transplantés cardiaques. Mots clesCytomégalovirus; Transplantation d’organe solide; Maribavir
 Taux de clairance virale en fonction de différents critères
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| p 320 impact des therapies ciblees sur la prophylaxie antifongique en hematologie titre session pa 22 immunodeprimes auteurs le dare b 1 bacle a 1 laval f 1 boglione kerrien c 1 belaz s 1 autier b 1 gangneux j 1 etablissement 1 chu rennes centre hospitalier universitaire de rennes rennes france presentateur gangneux jean pierre |
P-320 - Impact des thérapies ciblées sur la prophylaxie antifongique en hématologie
Titre session : PA-22 Immunodéprimés
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Auteurs : Le Daré B. (1), Bacle A. (1), Laval F. (1), Boglione-Kerrien C. (1), Belaz S. (1), Autier B. (1), Gangneux J. (1)
Présentateur : Gangneux Jean-Pierre
Etablissement : (1) CHU Rennes: Centre Hospitalier Universitaire de Rennes, Rennes, FRANCE
Objectif - Introduction La caspofungine est un antifongique de la famille des échinocandines pouvant être utilisée en intraveineuse en prophylaxie primaire des infections fongiques invasives (IFI) chez l’adulte en hématologie lorsque la prise de posaconazole est contre-indiquée (prise orale impossible, iatrogénie ou interactions médicamenteuses (IM)). L’objectif de cette étude était d’analyser les pratiques de prescription de caspofungine en prophylaxie primaire entre 2021 et 2024 dans un service d’hématologie.
Materiels Une étude rétrospective monocentrique a inclus les patients traités par caspofungine entre le 01/01/2021 et le 31/12/2024 au CHU de Rennes. Les données cliniques, les motifs de prescription (impossibilité de voie orale, iatrogénie) et les IM ont été comparés entre deux périodes : 2021-2022 et 2023-2024.
Resultats La proportion des caspofungines prescrites en prophylaxie primaire des IFI a augmenté significativement entre les deux périodes étudiées (94 [24,0%] en 2021-2022 vs 143 [31,6%] en 2023-2024 ; p<0,01). La fréquence des IM avec les azolés a quasiment doublé chez les patients neutropéniques (43 [11,0%] vs 85 [18,8%] ; p<0,005), principalement du fait de la prescription croissante de midostaurine (respectivement 31 [6,9%] vs 0 [0%] ; p<0,001). Parmi les motifs rendant la voie orale impossible pour le posaconazole, seule la présence d’une sonde naso-gastrique était plus fréquemment décrite en 2023-2024 qu’en 2021-2022 (10 [2,2%] vs 1 [0,2%]; p<0,05). Enfin, les iatrogénies sous posaconazole concernaient majoritairement des perturbations du bilan hépatique, sans variation significative entre 2021-2022 et 2023-2024.
Conclusion L’augmentation de l’utilisation de la caspofungine en prophylaxie primaire des IFI en hématologie dans notre centre est associée à la diffusion des thérapies ciblées comme la midostaurine, un inhibiteur de la tyrosine kinase FLT3 dont l’association aux azolés est contre-indiquée en raison du risque d’allongement du QT. Ces données illustrent l’impact croissant des thérapies ciblées sur le choix des antifongiques en hématologie et soulignent la nécessité d’une anticipation proactive des IM dans les protocoles de soins.
Mots cles Hématologie (Hematology) ; Infections fongiques invasives (Invasive Fungal Infections) ; Caspofungine (Caspofungin) ; Interactions médicamenteuses (Drug Interactions) ; Thérapies ciblées (Targeted Therapy)
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| p 322 evaluation des facteurs de risque de mortalite associes a la nocardiose a partir dune cohorte de 52 patients titre session pa 22 immunodeprimes auteurs girardet f 1 delorme l 1 edouard s 1 gouriet f 1 cassir n 1 etablissement 1 ihu la timone marseille france presentateur girardet faustine |
P-322 - Evaluation des facteurs de risque de mortalité associés à la Nocardiose à partir d’une cohorte de 52 patients
Titre session : PA-22 Immunodéprimés
Auteurs : Girardet F. (1), Delorme L. (1), Edouard S. (1), Gouriet F. (1), Cassir N. (1)
Présentateur : Girardet Faustine
Etablissement : (1) IHU la Timone, Marseille, FRANCE
Objectif - Introduction La Nocardiose touche préférentiellement des patients avec immunodépression primaire ou secondaire ou atteints d'une maladie respiratoire chronique, correspondant à un large éventail de profils. Les formes cliniques répondent à des définitions multiples et les différentes espèces de Nocardia présentent une grande variabilité de sensibilité aux antibiotiques, sans qu'il existe de recommandations claires pour les tests microbiologiques.
Materiels Cette étude de cohorte rétrospective monocentrique sur 10 ans (2014-2024) a inclus des patients présentant une infection confirmée à Nocardia spp. Le critère de jugement principal était de déterminer les facteurs de risque associés à la mortalité globale à un an et celui secondaire était d'évaluer le niveau de concordance entre le choix du traitement antibiotique par les cliniciens en fonction qu’il ait été guidé par les antibiogrammes réalisés par le laboratoire ou les études de sensibilité trouvées dans la littérature au moment de l'infection. Des analyses univariées et de régression logistique multivariées ont été utilisées.
Resultats Parmi les 78 patients présentant une culture ou une PCR positive à Nocardia spp., 52 (66,7%) avaient une infection confirmée. On retrouvait 44% de formes avancées, 34,6% de formes disséminées et 65,4% de formes localisées.
Le taux de mortalité à 1 an était de 21 %. Dans l'analyse univariée, les facteurs associés à la mortalité à un an étaient l'infection avancée, l'infection disséminée et un taux de lymphocytes <0,5G/L (p<0,05). L'analyse multivariée a révélé que l'infection avancée était un facteur de risque de mortalité globale à un an (p < 0,05). Toutes les espèces étaient sensibles à l'Imipénème-cilastatine. Quatre-vingt-dix-sept pour cent étaient sensibles à l'Amikacine, 96,5 % au Linézolide et 79 % au Triméthoprime-sulfaméthoxazole (TMP-SMX).
Concernant l'approche thérapeutique, nous avons constaté que dans la plupart des cas, l'antibiothérapie utilisée était conforme aux données de la littérature et aux résultats de l'antibiogramme.
Conclusion L'infection avancée a été identifiée comme un facteur de risque indépendant de mortalité à un an dans la Nocardiose, soulignant le fait que celle-ci est plus grave en raison de son extension que du terrain du patient. Cela renforce la nécessité de réaliser un bilan d’extension systématique pour mieux en appréhender le pronostic.
Mots cles Nocardiose, mortalité, facteur de risque
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| p 323 impact de la vaccination covid 19 sur la couverture vaccinale antigrippale titre session pa 23 vaccination auteurs mafi s 1 billo a 2 durieux m 3 hantz s 1 etablissement 1 chu de limoges laboratoire de bacteriologie virologie hygiene limoges france 2 pole de sante beaublanc limoges france 3 chu de limoges laboratoire de parasitologie mycologie limoges france presentateur hantz sebastien |
P-323 - Impact de la vaccination COVID-19 sur la couverture vaccinale antigrippale
Titre session : PA-23 Vaccination
Auteurs : Mafi S. (1), Billo A. (2), Durieux M. (3), Hantz S. (1)
Présentateur : Hantz Sébastien
Etablissement : (1) CHU de Limoges, Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène, Limoges, FRANCE; (2) Pôle de Santé Beaublanc, Limoges, FRANCE; (3) CHU de Limoges, Laboratoire de Parasitologie-Mycologie, Limoges, FRANCE
Objectif - IntroductionL’adhésion à la vaccination antigrippale pourrait être influencée par la taille de la commune de résidence et par les campagnes de vaccination contre la COVID-19. L’objectif était d’évaluer l’impact du nombre de doses de vaccin COVID-19 reçues avant octobre 2022 et de la taille de la commune sur la couverture vaccinale antigrippale 2022-2023 en Haute-Vienne.
MaterielsUne étude observationnelle rétrospective a été menée entre mai et juillet 2023 auprès d’adultes consultant dans 5 cabinets de médecine générale de Haute-Vienne, répartis en zones rurales et urbaines. Un questionnaire anonyme a permis de recueillir des données épidémiologiques et de vaccination. La couverture vaccinale antigrippale a été comparée selon la taille de la commune (test du khi-deux). L’association entre le nombre de doses de vaccin COVID-19 reçues avant octobre 2022 et la vaccination antigrippale 2022-2023 a été évaluée par régression logistique binaire. Les résultats sont présentés en odds ratios (OR). Les analyses statistiques ont été réalisées avec R (4.4.2).
ResultatsSur 432 patients inclus, 415 ont précisé leur commune : la couverture vaccinale antigrippale était plus faible dans les communes <5000 habitants que dans celles de 5000–10000 (38,4 % vs 58,8 %, p=0,0034) et >10000 habitants (38,4 % vs 63,6 %, p=0,0001). Parmi les 427 ayant renseigné leur statut vaccinal, 58,3 % étaient vaccinés contre la grippe. Ces derniers avaient tous reçu au moins une dose de vaccin COVID-19 avant octobre 2022, et 7,7 % avaient bénéficié d’une co-administration grippe/COVID-19. Le nombre de doses COVID-19 était significativement associé à la vaccination antigrippale (test de Fisher, p<0,001). Chaque dose supplémentaire augmentait environ par 3 la probabilité d’être vacciné (OR=3,2), avec une variabilité : hausse avec 1 dose (OR=5,0), baisse avec 2 doses (OR=0,3), équivalence avec 3 doses (OR=1,0) et hausse ≥4 doses (OR=4,8).
ConclusionLa couverture antigrippale apparaissait plus élevée dans les communes de plus grande taille, soulignant l’influence de ce facteur de résidence. Bien que la co-administration grippe/COVID-19 soit restée limitée, le nombre de doses de vaccin COVID-19 reçues avant octobre 2022 était significativement associé à la vaccination antigrippale, avec des effets variables selon le nombre de doses. Des campagnes ciblées pourraient améliorer l’acceptabilité de la double vaccination.
Mots clesgrippe, COVID-19, vaccins
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| p 324 evolution des couvertures vaccinales pneumococciques et grippales des adultes a risque avant 2019 et apres le covid 2023 titre session pa 23 vaccination auteurs wyplosz b 1 benjamin g 2 blanc e 3 goussiaume g 3 etablissement 1 hospitalisation a domicile aphp paris france 2 heva lyon france 3 pfizer vaccin paris france presentateur wyplosz benjamin |
P-324 - Évolution des couvertures vaccinales pneumococciques et grippales des adultes à risque avant (2019) et après le COVID (2023)
Titre session : PA-23 Vaccination
Auteurs : Wyplosz B. (1), Benjamin G. (2), Blanc E. (3), Goussiaume G. (3)
Présentateur : Wyplosz Benjamin
Etablissement : (1) Hospitalisation à domicile, APHP, Paris, FRANCE; (2) Heva, Lyon, FRANCE; (3) Pfizer vaccin, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction Les couvertures vaccinales (CV) des adultes à risque d’infection pneumococciques avec le schéma 13+23 (vaccin conjugué 13 valences + vaccin non conjugué 23 valences) ont été estimées à 4,5 % en 2018 et 7,5 % en 2019. La pandémie de COVID a ensuite profondément altéré le système de soins mettant en péril les objectifs de CV. En utilisant les données de l’Assurance Maladie, nous avons comparé les CV pneumococciques et grippales des adultes à risque avant (2019) et après la pandémie (2023).
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective utilisant les données du Système National des Données de Santé. Entre le 01/01/2019 et le 31/12/2023, nous avons identifié les adultes à risque à l’aide des codes CIM-10, ALD, des hospitalisations passées, des traitements et tests diagnostiques spécifiques. Nous avons estimé les CV en considérant que les vaccins remboursés ont été administrés : une vaccination pneumococcique correspondait à un schéma 13+23 remboursé dans la même année et une vaccination grippale à un vaccin remboursé entre octobre d’une année et mars de l’année suivante.
Resultats En 2023, nous avons identifié 8 960 737 personnes à risque d’infection pneumococcique : sexe masculin : 51% ; âge moyen : 65 ans (± 16) ; 53% avait ≥ 65 ans. Les maladies les plus fréquemment associées étaient un diabète traité (50 %), une insuffisance respiratoire chronique (30 %) et une maladie maligne (15 %). La CV pneumococcique était 12,9 % (11,6 % en cas de comorbidité, 22,2 % en cas d’immunosuppression) contre 7,5 % en 2019. La CV grippale était à 33,6% en 2023/2024 contre 46,5% en 2019/2020. Paradoxalement, les recours au système de soins étaient fréquents : 85 % ont consulté un généraliste ≥ 1 fois en 2023 (médiane : 4/an); 37% un médecin hospitalier, et 78 % un IDE.
Conclusion En 2023, la CV pneumococcique des adultes à risque a augmenté à 12,9% malgré la pandémie tandis que la CV grippale a diminué à 33,6 %. Ces faibles CV pourraient s’expliquer par une offre vaccinale insuffisante de la part les professionnels de santé, le manque d’information ou de suivi, et/ou un refus des patients de se faire vacciner. L’élargissement des compétences vaccinales, la recommandation d’une dose de vaccin pneumococcique conjugué 20 valences chez tous les ≥ 65 ans pourraient améliorer la situation à condition que le calendrier vaccinal soit suivi par tous.
Mots cles Vaccination, grippe, pneumocoques, comorbidités, immunodéprimés
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| p 325 vaccination contre la maladie de lyme quelle acceptabilite en france titre session pa 23 vaccination auteurs pouyaban c 1 nuttens c 1 colby e 2 stark j 3 gould h 2 davis j 3 etablissement 1 pfizer paris france 2 pfizer new york etats unis 3 pfizer cambridge etats unis presentateur pouyaban cyrille |
P-325 - Vaccination contre la maladie de Lyme : quelle acceptabilité en France ?
Titre session : PA-23 Vaccination
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Auteurs : Pouyaban C. (1), Nuttens C. (1), Colby E. (2), Stark J. (3), Gould H. (2), Davis J. (3)
Présentateur : Pouyaban Cyrille
Etablissement : (1) Pfizer, Paris, FRANCE; (2) Pfizer, New-York, ETATS-UNIS; (3) Pfizer, Cambridge, ETATS-UNIS
Objectif - Introduction La borréliose de Lyme (BL) est la maladie transmise par les tiques la plus fréquente en Europe. Compte tenu de sa forte incidence dans certaines régions françaises ainsi que de la possible future mise à disposition d’un vaccin contre la BL, il est essentiel de comprendre les motivations et facteurs influençant les adultes français à se faire vacciner contre la BL.
Materiels Une enquête en ligne a été menée en 2022 auprès d’un panel existant d'adultes âgés de 18 à 65 ans dans 20 pays européens, avec des quotas de recrutement par âge, sexe et région. L'enquête comprenait des questions sur la connaissance de la BL, l'exposition aux tiques et la volonté de se faire vacciner contre cette maladie. Des analyses descriptives avec pondération ont été réalisées et un focus a été fait sur les données collectées relatives à la volonté de se faire vacciner contre la BL en France.
Resultats Sur 1 803 répondants français, 94 % connaissaient l'existence des tiques et 79 % celle de la BL. Parmi ceux qui connaissaient les deux, 63 % ont déclaré qu'il serait probable ou très probable qu'ils se fassent vacciner contre la BL si leur professionnel de santé le leur recommandait, et 68 % seraient susceptibles ou très susceptibles de le faire s’il était remboursé et recommandé par leur professionnel de santé. De plus, 54 % se feraient vacciner même s'ils devaient recevoir plusieurs doses. Le principal obstacle à la vaccination était la crainte des éventuels effets secondaires du vaccin (63 %). La plupart des répondants pensaient que la vaccination réduirait leurs risques de contracter la BL (67 %) et réduirait la probabilité d'une forme grave de la maladie (71 %).
Conclusion En France, les adultes interrogés semblaient généralement favorables à la vaccination contre la BL. Les effets secondaires du vaccin constituaient un obstacle à la vaccination, mais les répondants pensaient que la vaccination réduirait leurs risques de contracter la BL. Une communication efficace des professionnels de santé sur le risque de BL et la sécurité du vaccin pourrait encore accroître la volonté de se faire vacciner contre la BL chez les adultes.
Mots cles Borréliose de Lyme, vaccination, acceptabilité
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| p 326 modelisation de l impact attendu du vaccin antigrippal haute dose chez les 65 en france pour la saison 2024 2025 titre session pa 23 vaccination auteurs bachelard b 2 antoniali l 1 bricout h 2 allard l 2 etablissement 1 sanofi gentilly france 2 sanofi lyon france presentateur bricout helene |
P-326 - Modélisation de l'impact attendu du vaccin antigrippal haute dose chez les 65+ en France pour la saison 2024/2025
Titre session : PA-23 Vaccination
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Auteurs : Bachelard B. (2), Antoniali L. (1), Bricout H. (2), Allard L. (2)
Présentateur : Bricout Hélène
Etablissement : (1) Sanofi, Gentilly, FRANCE; (2) Sanofi, Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction La grippe saisonnière est une infection respiratoire aiguë dont le fardeau est particulièrement important dans la population âgée chez qui l’immunosénescence réduit la réponse immunitaire aux vaccins. La Haute Autorité de Santé (HAS) a émis en avril 2025 une recommandation visant à utiliser préférentiellement les vaccins dits améliorés, à savoir les vaccins inactivés Haute Dose (HD) ou avec adjuvant. L’objectif de ce travail est d’estimer l’impact du vaccin HD si celui-ci avait été disponible au cours de la saison 2024/2025.
Materiels Une modélisation médico-économique a été menée sur la population française âgée de 65+ pour la saison 2024/2025. Elle a été construite à partir des données de Santé Publique France (SPF) pour le fardeau observé pour la saison 2024/25, pour la couverture vaccinale et pour les données d’efficacité vaccinale des vaccins standard dose (SD). Les efficacités vaccinales relatives du vaccin HD vs le vaccin SD contre les cas de grippe et les hospitalisations pour grippe proviennent d'études randomisées.
Resultats Sur une population de 14 735 470 personnes âgées de 65+, l’utilisation des vaccins HD en remplacement des vaccins SD aurait permis d’éviter, en plus de ce qui est déjà évité avec les vaccins conventionnels, 160 171 cas de grippe (1 422 109 vs 1 582 280), 38 042 consultations (337 765 vs 375 807) et 9 450 visites aux urgences (83 904 vs 93 355). En utilisant les dernières données cliniques disponibles à savoir une efficacité relative de 31,9% contre les hospitalisations pour grippe, la modélisation montre que 2 322 hospitalisations pour grippe auraient pu être évitées (15 079 vs 17 401) soit 19 696 journées d’hospitalisation (127 909 vs 147 605). L’estimation des hospitalisations grippe uniquement sous-estime le poids réel de la grippe car n’inclut pas l’impact indirect important de la grippe en termes de décompensation de pathologies chroniques, en particulier cardiovasculaires.
Conclusion Cette étude de modélisation met en évidence que l’utilisation du vaccin HD pendant la saison 2024/2025 aurait permis de réduire l’impact de la grippe et ses complications chez les personnes âgées et également la pression sur le système de santé. Cette diminution substantielle du fardeau sanitaire soutient la recommandation de la HAS de l’utilisation préférentielle des vaccins HD dans cette population vulnérable.
Mots cles Grippe
Vaccins Haute Dose
Personnes âgées
Hospitalisations
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| p 327 vaccination grippe et covid 19 qui quand comment en meme temps titre session pa 23 vaccination auteurs mongazon cazavet m 1 boukhlal a 2 bellaoui y 2 gaudry j 3 blanc e 2 pouyaban c 2 etablissement 1 departement health economics and outcomes research pfizer france paris france 2 departement medical primary care business unit pfizer france paris france 3 directeur de projets tekkare montrouge france presentateur boukhlal ayoub |
P-327 - Vaccination grippe et COVID-19 : qui, quand, comment, en même temps ?
Titre session : PA-23 Vaccination
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Auteurs : Mongazon-Cazavet M. (1), Boukhlal A. (2), Bellaoui Y. (2), Gaudry J. (3), Blanc E. (2), Pouyaban C. (2)
Présentateur : Boukhlal Ayoub
Etablissement : (1) Département Health Economics and Outcomes Research, Pfizer France, Paris , FRANCE; (2) Département Medical, Primary Care Business Unit, Pfizer France, Paris, FRANCE; (3) Directeur de projets, Tekkare, Montrouge, FRANCE
Objectif - Introduction La grippe (GRI) et la COVID-19 (COV) sont responsables chaque année d’un lourd fardeau pour les patients et la société. Depuis la pandémie de COV, la Haute Autorité de Santé a émis plusieurs recommandations rendant éligible aux vaccinations GRI et COV des profils de personnes sensiblement comparables tout en recommandant la co-administration des deux vaccinations (GRICOV) pendant la campagne hivernale. Il apparait intéressant de faire le point sur l’application de ces recommandations et de mieux connaitre le profil des personnes vaccinées GRI et/ou COV.
Materiels Une étude de cohorte rétrospective descriptive a été réalisée sur un échantillon représentant 2 % de la population présente dans la base du Système National des Données de Santé. Elle a porté sur la période octobre 2022 à mars 2023 et a inclus toutes les personnes de plus de 6 mois vaccinées durant cet intervalle. Leurs caractéristiques, comorbidités et consommations de soins ont été recueillies sur les cinq années précédant l’étude, jusqu’au début de la campagne hivernale 2023/2024
Resultats Sur la période d’étude, respectivement 46 632, 123 782 et 80 243 personnes ont reçu un vaccin COV, GRI et GRICOV. L’âge moyen était comparable entre les groupes GRI et GRICOV (71 et 74 ans) et nettement plus élevé que celui du groupe COV (57 ans). Seulement 12% des femmes enceintes et 62% des personnes ≥65ans ont reçu l’une ou l’autre des vaccinations. Environ 90% des personnes vaccinées des groupes GRI et GRICOV avaient ≥1 comorbidités contre 63% pour le groupe COV. Maladies cardiométaboliques, neurodégénératives/psychiatriques et respiratoires étaient les 3 comorbidités les plus fréquemment retrouvées dans chacun des groupes avec une distribution comparable entre les groupes GRI et GRICOV (77% et 78%, 41% et 42%, 24% et 21% respectivement) mais différente de celui du groupe COV (41%, 31% et 12% respectivement). Au sein du groupe GRICOV, 12,6% des personnes ont reçu les deux vaccins le même jour, 17,1% dans un délai de 14 jours et 70,3% avec un délai de plus de 15j.
Conclusion Le profil de personnes vaccinées contre la COV est différent de celui des personnes vaccinées GRI ou GRICOV. L’application des recommandations en vigueur doit encore être améliorée, d’autant plus dans le cadre de la prochaine arrivée de vaccins combinés Grippe/COVID-19.
Mots cles Covid-19, grippe, vaccination, co administration,
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| p 328 les francais et la vaccination covid 19 en 2025 titre session pa 23 vaccination auteurs petit v 1 druais voinot c 2 thiboust m 3 vivant j 3 oudin doglioni d 4 mosnier a 5 etablissement 1 sanofi france lyon france 2 foresight data agency boulogne billancourt france 3 ipsos bva paris france 4 universite grenoble alpes grenoble france 5 open rome paris france presentateur mosnier anne |
P-328 - Les Français et la vaccination COVID-19 en 2025
Titre session : PA-23 Vaccination
Auteurs : Petit V. (1), Druais Voinot C. (2), Thiboust M. (3), Vivant J. (3), Oudin-Doglioni D. (4), Mosnier A. (5)
Présentateur : Mosnier Anne
Etablissement : (1) Sanofi France, Lyon, FRANCE; (2) Foresight Data Agency , Boulogne Billancourt, FRANCE; (3) Ipsos bva , Paris, FRANCE; (4) Université Grenoble Alpes, Grenoble, FRANCE; (5) Open Rome, Paris, FRANCE
Objectif - IntroductionNotre enquête, menée en juin 2025 auprès de 2 001 personnes âgées de 18 ans et plus, résidant en France et éligibles à la vaccination, a cherché à évaluer la perception et l’intention vaccinale, ainsi que les leviers et freins, à la vaccination en général et plus particulièrement contre le COVID-19. MaterielsLe recueil des données s’est fait en ligne, via un panel internet pour le grand public, et via les réseaux sociaux pour les femmes enceintes. La représentativité a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession, région et catégorie d’agglomération), avec calage sur les données INSEE 2021. ResultatsLes répondants expriment une forte intention de principe à la vaccination en général, avec 80% s’y déclarant favorables (dont 31% très favorables). Seuls 39% n’éprouvent d’hésitation pour aucune des vaccinations, 56% expriment des réserves sur certaines vaccinations et 5% sont défavorables à toute vaccination. Parmi les personnes ayant des réserves, les vaccinations contre le COVID-19 (55%) et contre la grippe (33%) suscitent le plus de réticences (Fig).
Parmi les personnes défavorables à certaines ou à toutes les vaccinations, les premiers freins identifiés dans la liste proposée sont la crainte des effets secondaires (54%) et les doutes sur l’efficacité vaccinale (44%). Le manque de confiance envers les laboratoires pharmaceutiques (37%) et les autorités sanitaires (31%), ainsi qu’un déficit d’information claire (33%) sont moins souvent cités. Par ailleurs, 3 répondants défavorables sur 10 estiment que les risques liés à la vaccination dépassent les bénéfices.
Les professionnels de santé restent la source principale d’information sur la vaccination COVID-19 pour 67% des Français (58% via un médecin, 29% via un pharmacien), proportion atteignant 78% chez les seniors. Dans le même temps, l’absence de recommandation de la part d’un professionnel de santé est un frein important à la vaccination COVID-19, cité par 24% des seniors et 30% des 18-64 ans avec comorbidités.
ConclusionMalgré une intention élevée à se faire vacciner, des réticences subsistent envers la vaccination COVID-19, liées notamment à des inquiétudes sur la sécurité et l’efficacité vaccinale. Le rôle central des professionnels de santé comme relais de confiance apparaît essentiel pour renforcer l’adhésion, en particulier auprès des publics à risque.
Mots clesvaccination, COVID-19, adhésion, freins, confiance
 Vaccinations citées par les personnes se disant défavorables à certaines vaccinations
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| p 329 conciliation vaccinale et vaccination quel apport du pharmacien clinicien titre session pa 23 vaccination auteurs fourdaous y 1 renaud l 1 cohen c 1 neocleous t 1 labadie a 1 hemar v 1 prola j 1 pedeboscq s 1 minot a 1 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france presentateur fourdaous younes |
P-329 - Conciliation vaccinale et vaccination : quel apport du pharmacien clinicien ?
Titre session : PA-23 Vaccination
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Auteurs : Fourdaous Y. (1), Renaud L. (1), Cohen C. (1), Neocleous T. (1), Labadie A. (1), Hemar V. (1), Prola J. (1), Pedeboscq S. (1), Minot A. (1)
Présentateur : Fourdaous Younès
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE
Objectif - Introduction La vaccination constitue un levier majeur de prévention des maladies infectieuses, mais la couverture vaccinale reste insuffisante en France. En septembre 2024, une conciliation vaccinale (CV) a été intégrée à la conciliation de traitements médicamenteux (CTM) d’entrée réalisée par les pharmaciens dans deux unités de médecine interne et maladies infectieuses d’un CHU. L’objectif était d’évaluer l’impact de cette démarche sur les taux de vaccination antipneumococcique et anti-DTPC.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective comparative réalisée sur deux périodes de trois mois : septembre-novembre 2023 (CTM seule) et septembre-novembre 2024 (CTM + CV). Les données recueillies incluent l’éligibilité vaccinale (âge, facteurs de risque), la vaccination réalisée durant l’hospitalisation et les vaccins prescrits à la sortie. Le cas échéant, les prescripteurs étaient informés après la CV de la nécessité de prescrire les vaccins concernés.
Resultats Au total, 116 patients ont été inclus : 57 en 2023 (CTM seule) et 59 en 2024 (CTM complétée d’une CV). En 2023, 77,2% étaient éligibles au vaccin antipneumococcique et 86% au DTPC. Trois patients (6,8%) ont reçu le vaccin antipneumococcique et un patient (2%) le DTPC durant l’hospitalisation. Deux patients (4,5%) ont quitté l’hôpital avec une prescription antipneumococcique et aucun avec une ordonnance DTPC. En 2024, 94,9% étaient éligibles au vaccin antipneumococcique et 89,8% au DTPC. Dix-neuf patients (33,9%) ont été vaccinés contre le pneumocoque et dix (18,9%) contre le DTPC durant leur séjour. Deux patients (3,6%) ont quitté l’hôpital avec une prescription antipneumococcique et aucun avec une ordonnance DTPC. L’ajout de la CV a permis une augmentation significative des taux de vaccination contre le pneumocoque et le DTPC, passant respectivement de 11,3% à 37,5% (p < 0,01) et de 2% à 18,9% (p < 0,02).
Conclusion La couverture vaccinale des patients hospitalisés demeure très faible. L’intégration de la CV dans la pratique clinique a significativement amélioré les taux de vaccination, en particulier en cours d’hospitalisation. La mise en œuvre du décret n°2023-736 du 8 août 2023, autorisant les pharmaciens à prescrire et administrer les vaccins, constitue une opportunité pour renforcer d’avantage cette dynamique et contribuer à l’amélioration de la couverture vaccinale en population générale.
Mots cles Vaccination
Pharmacie clinique
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| p 330 la vaccination anti meningococcique peut elle proteger du syndrome hemolytique et uremique titre session pa 23 vaccination auteurs de larminat j 1 la k 1 4 bidet p 1 4 birgy a 1 4 sergentet d 2 liguori s 1 phlipaux p 1 courroux c 1 blanco alvarez j 3 armand lefevre l 4 5 weill f 6 silva nodari c 6 jones g 7 cointe a 1 bonacorsi s 1 4 etablissement 1 service de microbiologie centre national de reference des escherichia coli centre hospitalier universitaire robert debre assistance publique hopitaux de paris ap hp paris france 2 laboratoire national de reference des escherichia coli incluant les escherichia coli producteurs de shiga toxine vetagro supcampus veterinaire universite de lyon lyon france 3 universidade de santiago de compostela lugo espagne 4 iame umr 1137 inserm universite paris cite paris france 5 service de microbiologie hopital bichat claude bernard ap hp universite paris cite paris france 6 institut pasteur universite paris cite centre national de reference des escherichia coli shigella and salmonella paris france 7 sante publique france direction des maladies infectieuses saint maurice france presentateur bonacorsi stephane |
P-330 - La vaccination anti-méningococcique peut-elle protéger du Syndrome Hémolytique et Urémique
Titre session : PA-23 Vaccination
Auteurs : De Larminat J. (1), La K. (1,4), Bidet P. (1,4), Birgy A. (1,4), Sergentet D. (2), Liguori S. (1), Phlipaux P. (1), Courroux C. (1), Blanco Alvarez J. (3), Armand Lefevre L. (4,5), Weill F. (6), Silva Nodari C. (6), Jones G. (7), Cointe A. (1), Bonacorsi S. (1,4)
Présentateur : Bonacorsi Stéphane
Etablissement : (1) Service de Microbiologie, Centre National de Référence des Escherichia coli, Centre hospitalier Universitaire Robert-Debré, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), Paris, FRANCE; (2) Laboratoire National de Référence des Escherichia coli, incluant les Escherichia coli producteurs de Shiga Toxine, VetAgro Sup—Campus Vétérinaire, Université de Lyon, Lyon, FRANCE; (3) Universidade de Santiago de Compostela, Lugo, ESPAGNE; (4) IAME, UMR 1137, INSERM, Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (5) Service de Microbiologie, Hôpital Bichat-Claude Bernard, AP-HP, Université Paris Cité, Paris, FRANCE; (6) Institut Pasteur, Université Paris Cité, Centre National de Référence des Escherichia coli, Shigella and Salmonella, Paris, FRANCE; (7) Santé Publique France, Direction des maladies infectieuses, Saint-Maurice, FRANCE
Objectif - Introduction La surveillance nationale des Escherichia coli producteurs de Shiga toxine (STEC) est basée sur une notification des cas pédiatriques de syndrome hémolytique et urémique (SHU) à Santé publique France (SpF), associée à une surveillance microbiologique par le CNR E. coli. Les épidémies de SHU concernent principalement des enfants, avec des sérogroupes majeurs O26, O157 et O80. Le 8 janvier 2025, le CNR E. coli alerte SpF de la détection, de plusieurs isolats de STEC présentant le même profil atypique, chez des patients âgés, hospitalisés pour un SHU. La recherche d’autres patients infectés par cette souche, sa caractérisation et l’identification d’une source de contamination commune ont été alors mises en œuvre.
Materiels Les souches ont été caractérisées par séquençage complet avec analyse bio-informatique des facteurs de virulence. Une enquête épidémiologique a été menée conjointement par SpF grâce à des questionnaires et aux données des cartes de fidélité de supermarché.
Resultats Au total 23 cas ont été identifiés entre le 09 décembre 2024 et le 11 Avril 2025. Un cas supplémentaire a été identifié en Ecosse, puis en Belgique. Les patients étaient tous adultes, avec une médiane d’âge de 72 ans (34 à 89 ans) et un taux de SHU de 91%. La souche épidémique était inédite, de sérotype O77like:H18:K92 et appartenait au ST69 du groupe phylogénétique D. Par ailleurs, en plus du variant stx2d-O73-C165-02, la souche présentait des gènes codant des entérotoxines portés par un plasmide de 134 kb. L’enquête a identifier la consommation d’un fromage de vache au lait cru pour 15 cas interrogés. La recherche d’autres souches similaires a mis en évidence une émergence mondiale, remontant à 2005.
Conclusion Cette épidémie est inédite, de par l’absence de cas pédiatriques et la nature de la souche épidémique hybride (STEC/ETEC). Cela met en évidence (i) le potentiel épidémique des souches atypiques de STEC (ii) leur impact clinique possiblement sévère (iii) la pertinence de la décision d'étendre la surveillance des SHU typiques à tous les âges en France. Enfin la capsule K92, ayant une structure similaire à celle du Neisseria meningiditis C, la vaccination obligatoire anti méningococcique a pu protéger les enfants d’une l’infection par cette souche épidémique.
Mots cles Escherichia coli producteur de Shiga toxine, SHU, épidémie, patients âgés, méningocoque.
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| p 331 creation dune consultation de vaccinologie pour les adultes immunodeprimes au sein du groupe hospitalier de lest francilien ghef site de meaux quels besoins pour la population meldoise titre session pa 23 vaccination auteurs mansouri abdellaoui s 1 dusevel c 1 laurensou s 1 etablissement 1 ghef site de meaux meaux france presentateur mansouri abdellaoui sana |
P-331 - Création d’une consultation de vaccinologie pour les adultes immunodéprimés au sein du Groupe Hospitalier de l’Est Francilien (GHEF) site de Meaux : quels besoins pour la population meldoise ?
Titre session : PA-23 Vaccination
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Auteurs : Mansouri Abdellaoui S. (1), Dusevel C. (1), Laurensou S. (1)
Présentateur : Mansouri Abdellaoui Sana
Etablissement : (1) GHEF site de Meaux, Meaux, FRANCE
Objectif - Introduction Malgré des recommandations vaccinales spécifiques pour les patients immunodéprimés (PID), les couvertures vaccinales restent souvent basses.
Objectif: faire un état des lieux préalable à la création d’une consultation de vaccinologie (CV) des PID au sein du GHEF site de Meaux.
Materiels -Etude observationnelle descriptive basée sur un questionnaire anonyme distribué ou envoyé par mail aux médecins hospitaliers (MH) qui prennent en charge des PID adultes. Les patients ID étaient des patients adultes suivis soit pour une immunodépression primaire soit pour une immunodépression secondaire. Période : 03-05/2025
-Objectif: analyser les besoins des MH qui prennent en charges les PID adultes (type de patients, types de consultations à proposer, créer une communication sur le dispositif…)
Resultats Un total de 34 MH a répondu au questionnaire : 5 gastro-entérologues, 5 neurologues, 5 hématologues, 4 néphrologues, 4 pneumologues, 4 médecins polyvalents, 3 gériatres, 2 rhumatologues, un infectiologue et un interniste.
Plus de la moitié 18/34 (53%) avaient une ancienneté supérieure à 5 ans. Le profil des PID était très diversifié chez 29/34 (85%) avec une file active qui dépasse 50 PID retrouvée chez 18/34 (53%). La plupart des immunodépressions étaient secondaires 32/34 (94%).
Nous avons constaté un besoin commun pour la mise à jour du calendrier vaccinal des PID chez 100% des participants avec une réponse favorable à la création d’une CV pour les PID adultes chez 33/34 (97%). Une CV en présentiel avec un vaccinologue était préférée chez 25/34 (73%). Tous les répondeurs étaient favorables à la mise à disposition de documents pour patients et médecins et souhaitaient leurs informations lors de la mise en place de la CV.
Conclusion Aborder la vaccination spécifique pendant la consultation des MH qui prennent en charge les PID semble à une charge de travail.
l’intérêt de la mise à disposition de documents pour les patients et les médecins (exemples fiches conseils par pathologie, ordonnances préétablies sur les vaccins à réaliser voir des formations en vaccinologie. Egalement l’importance d’un avis spécifique pour les PID qui voyagent notamment dans les pays à faibles ressources.
Mots cles centre de vaccination immunodépression
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| p 332 epidemiological clinical and bacteriological aspects of tuberculosis in sfax prisons titre session pa 24 infections pulmonaires auteurs znazen a 1 2 krichene l 1 2 maalej s 1 2 gargouri r 3 4 smaoui s 1 2 kammoun s 3 4 messadi f 1 2 etablissement 1 regional hygiene laboratory chu hedi chaker sfax tunisie 2 faculty of pharmacy of monastir university of monastir monastir tunisie 3 service of pneumology chu hedi chaker sfax tunisie 4 faculty of medecine of sfax university of sfax sfax tunisie presentateur krichene lilia |
P-332 - Epidemiological, clinical, and bacteriological aspects of tuberculosis in Sfax prisons
Titre session : PA-24 Infections pulmonaires
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Auteurs : Znazen A. (1,2), Krichene L. (1,2), Maalej S. (1,2), Gargouri R. (3,4), Smaoui S. (1,2), Kammoun S. (3,4), Messadi F. (1,2)
Présentateur : Krichene Lilia
Etablissement : (1) Regional Hygiene Laboratory – CHU Hédi Chaker, Sfax, TUNISIE; (2) Faculty of Pharmacy of Monastir - University of Monastir, Monastir, TUNISIE; (3) Service of Pneumology, CHU Hédi Chaker , Sfax, TUNISIE; (4) Faculty of Medecine of Sfax, University of Sfax, Sfax, TUNISIE
Objectif - IntroductionTuberculosis (TB) poses a significant public health threat in prisons affecting not only inmates but also staff and surrounding communities. Our study aimed to characterize the epidemiological, clinical, and microbiological profile of tuberculosis cases diagnosed in correctional facilities in the Sfax region.
MaterielsA retrospective study was conducted at the Regional Hygiene Laboratory of Sfax over 27 months analyzing all isolated strains of Mycobacterium tuberculosis (Mtb) from incarcerated patients. Specimens underwent auramine staining for direct examination and were cultured on both solid media and liquid media (Mycobacterial Growth Indicator Tube - MGIT). Identification was based on morphological, biochemical, and molecular characteristics. Drug susceptibility testing for isoniazid, rifampicin, streptomycin, ethambutol, and pyrazinamide was performed using MGIT.
ResultatsWe identified 9 cases of pulmonary tuberculosis (1.1%) among the 853 screened detainees. Our patients were mainly foreigners (6/9), mostly from Guinea (3/6), all male, with a mean age of 26,5 years. One patient had an associated hepatitis B. The predominant clinical symptom was cough (7/9), while general symptoms were mainly characterized by a decline in general health status (4/9). Chest radiography showed abnormalities including pleural effusion and multiple opacities (2 cases each), military tuberculosis, chest distension, infiltrates and excavations (1 case each). Direct sputum examination after auramine staining was positive in 8 cases, and cultures were positive for all our patients. The identification of Mtb was confirmed for all isolates. Treatment followed the national tuberculosis control program consisting of a four-drug regimen (isoniazid, rifampicin, ethambutol, and pyrazinamide). All isolated strains were sensitive to first-line antituberculous drugs.
ConclusionOur study revealed a low prevalence of pulmonary tuberculosis among screened detainees. Despite limited comorbidities, clinical and radiological findings were consistent with active TB, and diagnosis was confirmed microbiologically in all cases. The susceptibility of isolates highlights the continued effectiveness of the national treatment protocol in this high-risk population.
Mots clesTuberculosis, correctional facilities, antituberculous drugs, control program
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| p 333 profil bacteriologique des pneumopathies nosocomiales en milieux de reanimation titre session pa 24 infections pulmonaires auteurs ghariani a 1 dhraief s 1 maamar b 1 fekih m 1 rebai l 2 mokline a 3 thabet l 1 etablissement 1 laboratoire de biologie medicale centre de traumatologie et des grands brules universite tunis el manar faculte de medecine de tunis ur22sp03 tunis tunisie 2 service d anesthesie et reanimation centre de traumatologie et des grands brules de ben arous tunis tunisie 3 service de reanimation des brules centre de traumatologie et des grands brules de ben arous tunis tunisie presentateur fekih mohamed youssef |
P-333 - Profil bactériologique des pneumopathies nosocomiales en milieux de réanimation
Titre session : PA-24 Infections pulmonaires
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Auteurs : Ghariani A. (1), Dhraief S. (1), Maamar B. (1), Fekih M. (1), Rebai L. (2), Mokline A. (3), Thabet L. (1)
Présentateur : Fekih Mohamed Youssef
Etablissement : (1) Laboratoire de biologie médicale, Centre de traumatologie et des grands brulés,Université Tunis el Manar, Faculté de médecine de Tunis, UR22SP03, Tunis, TUNISIE; (2) Service d'anesthésie et réanimation,Centre de traumatologie et des grands brulés de Ben Arous, Tunis, TUNISIE; (3) Service de réanimation des brulés,Centre de traumatologie et des grands brulés de Ben Arous, Tunis, TUNISIE
Objectif - Introduction La pneumopathie figure parmi les complications infectieuses les plus fréquentes en réanimation et est
associée à une morbi-mortalité élevée.
Décrire le profil épidémiologique et bactériologique des pneumopathies nosocomiales dans les
services de réanimation du Centre de Traumatologie et des Grands Brûlés (CTGB) de Tunis.
Materiels Il s’agit d’une étude rétrospective menée entre 2019 et 2024 au sein des services d’anesthésie-
réanimation (AR) et de réanimation des brûlés (RB). Toutes les souches bactériennes isolées à partir
de prélèvements respiratoires ont été incluses. L’identification bactérienne a été effectuée par des
méthodes conventionnelles et les antibiogrammes ont été interprétés selon les recommandations du
CA-SFM.
Resultats Au total, 1103 souches bactériennes ont été isolées : 58,4% en AR et 41,6% en RB. Le prélèvement
trachéal protégé était le plus représenté. Les espèces prédominantes étaient Klebsiella pneumoniae
(23%), suivie d’Acinetobacter baumannii (15,7%), Pseudomonas aeruginosa (15,3%) et
Staphylococcus aureus (11,2%). Concernant K. pneumoniae, les résistances étaient plus marquées
en RB qu’en AR : ceftazidime 63,5 % vs 41 %, imipénème 43,7 % vs 24,6 %, ciprofloxacine 14,3 % vs
4 %, gentamicine 64,1 % vs 33,3 %. La résistance à la tigécycline et à la colistine a concerné
respectivement 26 et 6 souches en AR, contre 12 et 4 en RB. Pour P. aeruginosa, la résistance à la
gentamicine était de 17,9 % en AR contre 55,5 % en RB, à la ciprofloxacine de 13,7 % vs 33,3 %, et à
la ceftazidime de 14,4 % vs 47,8 %. A. baumannii représentait un problème majeur de multirésistance,
avec des taux supérieurs à 91,9 % pour l’imipénème, les aminosides et les fluoroquinolones dans les
deux services. La méticillino-résistance de S. aureus était également plus élevée en RB qu’en AR
(25,6 % vs 14,2 %). La résistance à la gentamicine atteignait 9,3 % en RB contre 1,3 % en AR, et
celle à la ciprofloxacine 14,2 % vs 4 %. Toutes les souches de S. aureus étaient sensibles aux
glycopeptides, au linézolide et à la tigécycline.
Conclusion Les pneumopathies nosocomiales en réanimation au CTGB sont dominées par des bacilles à Gram
négatif multirésistants. Ces résultats soulignent la nécessité d’une surveillance microbiologique stricte
et d’une adaptation régulière des stratégies thérapeutiques afin de limiter leur impact sur la morbi-
mortalité.
Mots cles Pneumopathie nosocomiale – Réanimation – Résistance bactérienne
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| p 334 tuberculosis control in sfax tunisia focus on sub saharan african immigrants titre session pa 24 infections pulmonaires auteurs znazen a 1 2 krichene l 1 2 maalej s 1 2 smaoui s 1 2 messadi f 1 2 etablissement 1 regional hygiene laboratory chu hedi chaker sfax tunisie 2 faculty of pharmacy of monastir university of monastir monastir tunisie presentateur messadi feriele |
P-334 - Tuberculosis Control in Sfax-Tunisia: Focus on Sub-Saharan African Immigrants
Titre session : PA-24 Infections pulmonaires
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Auteurs : Znazen A. (1,2), Krichene L. (1,2), Maalej S. (1,2), Smaoui S. (1,2), Messadi F. (1,2)
Présentateur : Messadi Férièle
Etablissement : (1) Regional Hygiene Laboratory – CHU Hédi Chaker, Sfax, TUNISIE; (2) Faculty of Pharmacy of Monastir - University of Monastir, Monastir, TUNISIE
Objectif - IntroductionTuberculosis (TB) remains prevalent in developing countries like Tunisia, with newly arrived migrants constituting a high-risk population. This study examines the epidemiological, clinical, and bacteriological profiles of TB cases among Sub-Saharan African immigrants diagnosed at the Regional Laboratory of Hygiene in Sfax-Tunisia.
MaterielsA retrospective study was conducted (2023–2024), focusing on microbiologically confirmed TB cases in sub-Saharan African patients. Diagnosis was established through positive direct microscopic examination and/or positive culture for Mycobacterium tuberculosis complex, and/or PCR GeneXpert Ultra MTB/RIF. Specimens underwent auramine staining, with cultures grown on both solid media and liquid media (Mycobacterial Growth Indicator Tube - MGIT). Identification relied on morphological, biochemical, and molecular characteristics. Antimicrobial susceptibility testing for isoniazid, rifampicin, streptomycin, ethambutol and pyrazinamide was performed using solid and/or MGIT media. Any resistance to isoniazid or rifampicin was confirmed genotypically using the Hain® Genotype MTBDR plus assay.
ResultatsA total of 59 TB cases were documented, including 50 men (85%). Of the 52 patients with specified origins, most came from Guinea (25%, n=13) and Somalia (14%, n=7). The mean age was 24.8 years (range: 14-41 years). Two cases involved patients living with HIV. Clinical manifestations included cough (34%), fever (21.3%), and dyspnea (10.6%). Pulmonary TB was more common than extra-pulmonary forms (71% vs. 29% respectively). Direct examination was positive in 68% of cases. PCR was positive in 18 patients, all with rifampicin-sensitive strains. Culture was positive in 56 patients, with isolates identified as Mycobacterium tuberculosis (92%, n=54) and Mycobacterium africanum (8%, n=2). The majority of strains (93%, n=52) were susceptible to first-line antituberculous drugs, while 4 showed resistances.
ConclusionThis study demonstrates the predominance of pulmonary TB among young male Sub-Saharan African immigrants. The majority of isolates remained susceptible to antituberculous agents. Mycobacterium africanum, restricted to West Africa, has been introduced into Tunisia via migration, highlighting the need for enhanced surveillance and targeted strategies for migrant populations.
Mots clesTuberculosis, African immigrants, Mycobacterium africanum, antituberculous.
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| p 336 infections respiratoires basses en soins primaires base de donnees nationale titre session pa 24 infections pulmonaires auteurs hild e 1 danglejan e 2 saliba m 2 derdevet j 2 eteve pitsaer c 3 ghout i 3 dinh a 2 etablissement 1 departement de medecine generale universite versailles saint quentin en yvelines montigny le bretonneux france 2 service de maladies infectieuses hopital r poincare a pare aphp garches boulogne billancourt france 3 cegedim boulogne billancourt france presentateur hild elisabeth |
P-336 - Infections respiratoires basses en soins primaires : base de données nationale
Titre session : PA-24 Infections pulmonaires
Auteurs : Hild E. (1), D’Anglejan E. (2), Saliba M. (2), Derdevet J. (2), Eteve-Pitsaer C. (3), Ghout I. (3), Dinh A. (2)
Présentateur : Hild Elisabeth
Etablissement : (1) Département de médecine générale, Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Montigny-Le-Bretonneux, FRANCE; (2) Service de maladies infectieuses, Hôpital R. Poincaré-A. Paré, APHP, Garches, Boulogne-Billancourt, FRANCE; (3) CEGEDIM, Boulogne-Billancourt, FRANCE
Objectif - Introduction Les infections respiratoires basses (IRB) représentent plus de 12 millions de consultations ambulatoires annuelles en France. Elles sont parmi les principales indications de prescription d’antibiotiques. L’incertitude diagnostique microbiologique contribue à la surprescription. Peu d’études décrivent les caractéristiques des patients adultes présentant une IRB et leur prise en charge ambulatoire.
Nous nous sommes intéressés aux caractéristiques sociodémographiques, cliniques et de prise en charge des patients adultes en ville qui présentent des IRB.
Materiels Étude observationnelle à partir des dossiers médicaux de patients suivis en ambulatoire dans des conditions de vie réelle. Les informations pseudo-anonymisées proviennent de THIN® France (The Health Improvement Network), une base de données longitudinale alimentée par des médecins volontaires regroupant plusieurs millions d’extraits anonymisés de dossiers médicaux.
Resultats Au total, 88104 patients ont été inclus, majoritairement pris en charge en médecine générale (99,2%), et uniquement dans 0,6% des cas par des pneumologues.
L’âge moyen était de 56,7 ans et 44,1% étaient des hommes.
Au total, 51.8% des patients présentaient une bronchite, 24.8% une infection grippale, 15.6% une pneumonie et 7% une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Moins de 1% avaient une insuffisance respiratoire ou étaient immunodéprimés.
Les antibiotiques les plus prescrits étaient l’amoxicilline (68,7%), l’association amoxicilline-acide clavulanique (29,5%) et l’azithromycine (0,4%).
La durée moyenne du traitement était de 8 jours.
Une reprise d’antibiotique était observée dans 4,2% des cas, principalement par poursuite d’amoxicilline (37%) ou d’amoxicilline-acide clavulanique (26%). Un élargissement du spectre (amoxicilline vers amoxicilline-acide clavulanique) survenait dans 30% des cas.
Les complications sévères (choc septique, épanchement pleural, abcès pulmonaire, SDRA) concernaient <0,1% des patients.
Conclusion Les IRB traitées par antibiotiques en ville sont fréquentes et concernent principalement des bronchites aiguës. L’amoxicilline constitue l’antibiotique le plus prescrit, conformément aux recommandations, mais la durée des traitements reste prolongée. Les reprises d’antibiothérapie sont rares, et les complications sévères exceptionnelles.
Mots cles Infection respiratoire basse, antibiothérapie, ambulatoire, base de données de santé
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| p 337 depistage respiratoire dans un laboratoire du reseau relab quels interets pour le patient titre session pa 24 infections pulmonaires auteurs wehrle v 1 etablissement 1 laboratoire biolbs rouen france presentateur wehrle valentin |
P-337 - Dépistage respiratoire dans un laboratoire du réseau RELAB : Quels intérêts pour le patient ?
Titre session : PA-24 Infections pulmonaires
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Auteurs : Wehrlé V. (1)
Présentateur : Wehrlé Valentin
Etablissement : (1) Laboratoire BioLBS, Rouen, FRANCE
Objectif - IntroductionLe laboratoire BioLBS a intégré le réseau RELAB en novembre 2024 dans le cadre du suivi des infections respiratoires virales. Ce réseau permet aux patients se présentant au laboratoire pour un dépistage de SARS-CoV-2 et/ou grippe et/ou VRS, de bénéficier du dépistage complet de ces 3 virus. Ce dépistage systématique, accompagné de quelques questions, permet un suivi rigoureux de ces infections épidémiques, de l’efficacité vaccinale, et du séquençage des souches circulantes. En effet, les prélèvements positifs éligibles sont ensuite transmis au CNR des virus respiratoires (Institut Pasteur de Paris et HCL).
MaterielsEntre le 04/11/2024 et le 16/03/2025 le laboratoire BioLBS a ainsi intégré 738 patients dans l’étude menée par le réseau RELAB (76% d’inclusion). La PCR a été réalisée sur Quantgene 9600 avec la trousse Biosynex Ampliquick respiratory Triplex sur prélèvement nasopharyngé.
ResultatsSur les 738 patients, 218 se présentaient pour une recherche de SARS-CoV-2 seule (dont 30% sans ordonnance), 284 avec une ordonnance de SARS-CoV-2 + Grippe, 221 avec une ordonnance de SARS-CoV-2 + Grippe + VRS, 12 avec une ordonnance de SARS-CoV-2 + VRS, 2 avec une ordonnance de VRS seule et 1 de Grippe seule.
Les prescriptions sont globalement bien orientées. Le taux de positivité des virus prescrits était de 30% sur l’ensemble des patients (221/738).
Cependant, 5% (35/738) des patients inclus étaient positifs pour un virus non prescrit par le médecin.
Par ailleurs, 10,7% des patients inclus étaient des patients fragiles (58/738 en ALD et 21/738 en Maternité) dont 1 diagnostic de VRS hors prescription a pu être rendu.
Enfin, L’intégralité des PCR ayant un Ct éligible au séquençage (Ct<28) ont bénéficié d’un sous-typage, dont les grippes A, ce qui a permis l’exclusion d’une éventuelle grippe Zoonotique H5. Conclusion100 % des patients inclus ont bénéficié d’un dépistage combiné des 3 virus respiratoires sans surcoût (direct ou indirect).
100% des patients positifs à la grippe A éligibles ont bénéficié d’un séquençage, excluant une grippe Zoonotique H5.
10,7% des patients inclus présentaient un terrain fragile (ALD ou maternité), dépistage d’autant plus utile dans ces situations.
5% des patients ont mis un diagnostic sur leurs symptômes « hors prescription médicale ». Mots clesSARS-CoV-2, Grippe, VRS, RELAB
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| p 338 optimisation de la documentation bacterienne des infections respiratoires grace a une collaboration clinico biologique renforcee titre session pa 24 infections pulmonaires auteurs benet c 1 milhau d 1 saada m 1 gouttenoire a 1 faugere c 1 etablissement 1 centre hospitalier de perpignan perpignan france presentateur benet caroline |
P-338 - Optimisation de la documentation bactérienne des infections respiratoires grâce à une collaboration clinico-biologique renforcée
Titre session : PA-24 Infections pulmonaires
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Auteurs : Benet C. (1), Milhau D. (1), Saada M. (1), Gouttenoire A. (1), Faugere C. (1)
Présentateur : Benet Caroline
Etablissement : (1) Centre Hospitalier de Perpignan, Perpignan, FRANCE
Objectif - Introduction Une alerte a été émise concernant la proportion des prélèvements respiratoires polymorphes compromettant le bon usage des antibiotiques lors d’infections respiratoires. Suite à un échange entre microbiologistes, pneumologues et infectiologues, un plan d’action a été mis en place pour améliorer la qualité tant sur les aspects pré-analytiques qu’analytiques des prélèvements concernés. L’objectif est d’évaluer le bénéfice de ces actions en comparant le taux de prélèvements respiratoires (expectoration et prélèvement endo-trachéal) non contributifs avant et après intervention.
Materiels Pour le pré-analytique, les actions consistent à faire précéder tout prélèvement d’une nébulisation de sérum salé hypertonique, suivie de la réalisation de l’expectoration par un kinésithérapeute. Pour la phase analytique, le digesteur historique a été changé par le COPAN SL solution (Mast Group, Royaume-Uni). Il a également a été demandé aux techniciens de présenter systématiquement l’ensemble des cultures au microbiologiste, afin de renforcer leur vigilance sur les colonies d’intérêt. Les taux de flore polymorphe et de prélèvements contaminés par la salive ont été calculés grâce à une extraction de notre SIL sur deux périodes de 3 mois. De janvier à mars 2025 pour la période avant actions et d’avril à juin 2025 pour la période après actions.
Resultats Avant intervention 62,2% (155/ 249) des prélèvements respiratoires étaient non contributifs contre 46,2% (116 / 251) après intervention avec une différence significative (p < 0.001). Concernant le taux de prélèvements rendus flore polymorphe il est passé de 25% (63 / 249) à 13% (33 / 251) avec une différence significative (p <0.00.1). Le taux de prélèvements salivaires n’est pas statistiquement différent avant (92 / 249) et après (83 / 251) intervention (p = 0.415).
Conclusion L’intervention a permis une amélioration significative de la documentation bactérienne des infections respiratoires à hauteur de 18% pour tous les prélèvements endo-trachéaux et expectorations reçus au laboratoire. Cette meilleure documentation a permis une amélioration du bon usage des antibiotiques (adaptation à l’antibiogramme, durée de l’antibiothérapie). Ce travail a permis de constater qu’il reste une marge de manœuvre pour l’amélioration pré analytique de la qualité des prélèvements.
Mots cles Bon usage antibiotique, prélèvements respiratoires
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| p 339 pharmacocinetique de la daptomycine en pediatrie donnees dexposition et modelisation titre session pa 25 pk pd auteurs duffour a 1 2 caseris m 3 henaine r 2 javouhey e 2 lilot m 2 hoegy d 2 goutelle s 1 etablissement 1 hopital de la croix rousse lyon france 2 hopital louis pradel lyon france 3 hopital robert debre paris france presentateur duffour alexandra |
P-339 - Pharmacocinétique de la daptomycine en pédiatrie: données d’exposition et modélisation
Titre session : PA-25 PK - PD
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Auteurs : Duffour A. (1,2), Caseris M. (3), Henaine R. (2), Javouhey E. (2), Lilot M. (2), Hoegy D. (2), Goutelle S. (1)
Présentateur : Duffour Alexandra
Etablissement : (1) Hôpital de la Croix Rousse, Lyon, FRANCE; (2) Hôpital Louis Pradel, Lyon, FRANCE; (3) Hôpital Robert Debré, Paris, FRANCE
Objectif - Introduction La daptomycine est utilisée de façon croissante en pédiatrie. Le suivi thérapeutique pharmacologique (STP) et la modélisation pharmacocinétique (PK) peuvent être utiles pour estimer l’aire sous la courbe (AUC) et adapter la posologie, mais peu de données sont disponibles chez l’enfant. Les objectifs de cette étude étaient de rapporter des données PK de la daptomycine en pédiatrie et de comparer les performances de différents modèles PK pour le STP.
Materiels Il s’agit d’une étude sur données rétrospectives collectées dans deux centres pédiatriques. Ont été inclus tous les patients de 0 à 18 ans traités par daptomycine, ayant eu au moins un dosage sanguin entre 2022 et 2025. Les concentrations résiduelles (Cmin) et maximales (Cmax) ont été comparées aux cibles, de même que l’aire sous la courbe (AUC) estimée grâce aux modèles PK par méthode Bayésienne. Les cibles étaient fixées à AUC/CMI > 666 pour l’efficacité, Cmin < 24 mg/L et AUC < 939 mg.h/L pour la sécurité. Les concentrations estimées sur l’ensemble des données ont été comparées entre trois modèles PK : deux modèles issus de l’adulte dans BestDoseTM et le modèle pédiatrique de la FDA dans Tucuxi.
Resultats Au total, 43 enfants (25 garçons, 18 filles) ont été inclus, avec 157 dosages sanguins. La médiane [min – max] de l’âge, du poids et de la fonction rénale était de 5 [0 – 17] ans, 19 [3 – 106] kg, et 156 [10 – 534] mL/min/1.73m², respectivement. La posologie de la daptomycine variait de 1.7 à 15 mg/kg/24h. La Cmin moyenne était de 14.1 ± 12.5 mg/L, la Cmax de 98.2 ± 41.5 mg/L et l’AUC après la première dose de 954.2 ± 458.8 mg.h/L. Les taux d’atteinte des cibles étaient de 86% pour l’efficacité et de 83% pour la sécurité (Cmin). Les erreurs de prédiction moyennes (-4.09, -3.53 et 3.82 mg/L) et les médianes de l’erreur absolue (18%, 20% et 19%) étaient comparables entre les 3 modèles.
Conclusion Ces résultats indiquent une grande variabilité et une proportion non-négligeable de sous et de surexposition, justifiant l’intérêt du STP. Malgré une grande hétérogénéité des patients, les modèles évalués semblent performants pour décrire la PK.
Mots cles Daptomycine
Pédiatrie
Pharmacocinétique
Pharmacodynamie
Suivi thérapeutique pharmacologique
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| p 340 evaluation de la diffusion de la delafloxacine dans le liquide cerebrospinal de la souris titre session pa 25 pk pd auteurs lahouati m 1 2 dias meireles v 1 2 rougnon glasson c 3 oudart m 1 2 petitcollin a 3 xuereb f 1 2 etablissement 1 chu de bordeaux bordeaux france 2 universite de bordeaux inserm bmc u1034 pessac france 3 ch tarbes lourdes laboratoire de pharmaco toxicologie biologique et medico legale tarbes france presentateur lahouati marin |
P-340 - Evaluation de la diffusion de la delafloxacine dans le liquide cérébrospinal de la souris
Titre session : PA-25 PK - PD
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Auteurs : Lahouati M. (1,2), Dias Meireles V. (1,2), Rougnon-Glasson C. (3), Oudart M. (1,2), Petitcollin A. (3), Xuereb F. (1,2)
Présentateur : Lahouati Marin
Etablissement : (1) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (2) Université de Bordeaux, INSERM, BMC, U1034, Pessac, FRANCE; (3) CH Tarbes-Lourdes, Laboratoire de Pharmaco-Toxicologie Biologique et Médico-Légale, Tarbes, FRANCE
Objectif - Introduction La délafloxacine est une fluoroquinolone de 4ème génération, disponible depuis 2019 en Europe. Les caractéristiques physico-chimiques de la délafloxacine (faible poids moléculaire, lipophilie modérée), son large spectre et son activité majorée en milieu acide en font une molécule d’intérêt potentiel dans le traitement des infections neuro-méningées. Cependant, il n’existe pas de donnée évaluant la diffusion de la délafloxacine dans le système nerveux central (SNC). L’objectif de ce travail est d’évaluer la diffusion de la délafloxacine dans le liquide cérébro-spinal (LCS) de la souris.
Materiels Des souris C57Bl/6J femelles âgées de 12 semaines ont été utilisées. La délafloxacine a été administrée par voie intra-péritonéale à une dose de 40 mg/kg. Les prélèvements de LCS ont été réalisés par ponction à travers la cisterna magna. Les prélèvements sanguins ont été réalisés par ponction veineuse rétro-orbitaire. Les temps de prélèvements étaient fixés à 15 minutes, 30 minutes, 1 heure, 2 heures et 4 heures après l’administration de la délafloxacine (n=3 / temps). Les paramètres pharmacocinétiques dans le plasma ont été calculés à partir des concentrations libres (fixation aux protéines plasmatiques de 97,6%) grâce à un modèle de pharmacocinétique non compartimental (PK Solver version 2.0). Le ratio de pénétration de la délafloxacine dans le LCS a été évalué par le ratio des aires sous la courbe (ASC), RASC : ASC0-4h LCS/ASC0-4h plasma.
Resultats La Cmax moyenne de délafloxacine dans le plasma était de 1,24 mg/L (écart-type : 0,16 ng/mL), et de 0,645 mg/L (écart-type : 0,34 mg/L) dans le LCS. La demi-vie d’élimination était de 0,6 heures dans le plasma et 0,7 heures dans le LCS. Les ASC0-4h étaient de 2,25 mg/L*h dans le plasma et de 1,11 mg/L*h dans le LCS. Le ratio de pénétration RASC était de 49,4 %.
Conclusion La délafloxacine diffuse dans le LCS de manière similaire aux autres fluoroquinolones. Le fort taux de fixation aux protéines plasmatiques limite cependant les concentrations dans le LCS. Ces concentrations restent cependant plus de 10 fois supérieures à la concentration minimale inhibitrice critique de la délafloxacine des staphylocoques et des streptocoques.
Mots cles Pharmacocinétique
Délafloxacine
Liquide cérébrospinal
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| p 341 bayesian versus machine learning approaches for sparse sampling rezafungin auc0 168h titre session pa 25 pk pd auteurs maizaud f 1 codde c 1 fromage y 1 ksentini m 1 monchaud c 1 marquet p 1 labriffe m 1 woillard j 1 etablissement 1 chu dupuytren limoges france presentateur maizaud franck |
P-341 - Bayesian versus machine learning approaches for sparse sampling rezafungin AUC0-168h
Titre session : PA-25 PK - PD
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Auteurs : Maizaud F. (1), Codde C. (1), Fromage Y. (1), Ksentini M. (1), Monchaud C. (1), Marquet P. (1), Labriffe M. (1), Woillard J. (1)
Présentateur : Maizaud Franck
Etablissement : (1) CHU DUPUYTREN, Limoges, FRANCE
Objectif - Introduction Rezafungin is a novel echinocandin with an extended half-life, allowing for once-weekly administration. Given the interindividual variability in pharmacokinetics (PK), therapeutic drug monitoring (TDM) may help ensure adequate exposure. Accurately estimating the area under the concentration time curve over 7 days (AUC?????h) from sparse sampling is critical for clinical implementation. This study aimed to evaluate and compare the performance of various modelling and machine learning (ML) approaches for predicting individual AUC?????h and to identify optimal sparse sampling strategies suitable for clinical TDM of rezafungin.
Materiels A virtual population of 2,000 patients receiving a 400?mg loading dose was simulated using a published population PK model. The dataset was randomly split into training (75%) and validation (25%) sets. Individual reference AUC?–???h values were calculated for all patients. Multiple ML model including Random Forest, XGBoost, MARS, Support Vector Machine (SVM), and Multi-Layer Perceptron (MLP) were trained to predict AUC?–???h using early plasma concentrations and patient covariates. In parallel, Bayesian estimation was performed using the mapbayr R package to predict AUC?–???h from the same limited sampling designs. Model performance was assessed using relative bias, root mean square error (RMSE), and mean absolute percentage error (MAPE), enabling direct comparison between ML and model-based approaches.
Resultats The XGBoost model trained on two concentration measurements at 120- and 480-minutes post-infusion yielded the most accurate predictions. In the validation set, it achieved a relative MPE of 0.29 % [95% CI: -0.27 – 0.88]) and a relative RMSE of 6.93 % (95% CI: [6.49 – 7.37]). Under the same sampling scheme, Bayesian estimation resulted in a higher relative MPE 1.84 % (95% CI: [0.97 – 2.78]), relative RMSE of 10.52 % (95% CI: [9.79 – 11.25]). Overall, the ML approach demonstrated superior predictive accuracy compared to the Bayesian method.
Conclusion Accurate prediction of rezafungin AUC?–???h is feasible using either ML or Bayesian approaches with sparse data. Machine learning, however, offers greater accuracy in this context and may facilitate individualized antifungal dosing. Prospective clinical validation is now warranted to support implementation in real-world practice.
Mots cles Rezafungin, TDM, Machine Learning, population pharmacokinetic
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| p 342 ciblons la modelisation pharmacocinetique de la vancomycine en hemodialyse titre session pa 25 pk pd auteurs nguyen v 1 2 4 ji c 2 rosu v 2 dion f 3 legris m 3 marsot a 1 4 5 etablissement 1 faculte de pharmacie universite de montreal montreal canada 2 departement de pharmacie centre universitaire de sante mcgill montreal canada 3 departement de pharmacie hopital charles le moyne greenfield park canada 4 laboratoire de suivi therapeutique pharmacologique et pharmacocinetique montreal canada 5 centre de recherche du chu ste justine centre hospitalier universitaire ste justine montreal canada presentateur nguyen van dong |
P-342 - « Ciblons » la modélisation pharmacocinétique de la vancomycine en hémodialyse
Titre session : PA-25 PK - PD
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Auteurs : Nguyen V. (1,2,4), Ji C. (2), Rosu V. (2), Dion F. (3), Legris M. (3), Marsot A. (1,4,5)
Présentateur : Nguyen Van Dong
Etablissement : (1) Faculté de pharmacie, Université de Montréal, Montréal, CANADA; (2) Département de pharmacie, Centre universitaire de santé McGill, Montréal, CANADA; (3) Département de pharmacie, Hôpital Charles-Le Moyne, Greenfield Park, CANADA; (4) Laboratoire de Suivi Thérapeutique Pharmacologique et Pharmacocinétique, Montréal, CANADA; (5) Centre de recherche du CHU Ste-Justine, Centre Hospitalier Universitaire Ste-Justine, Montréal, CANADA
Objectif - IntroductionLa vancomycine est un traitement essentiel pour les patients hémodialysés en raison de leur risque élevé de contracter une infection nosocomiale, mais son utilisation pose des défis majeurs. En 2020, des recommandations internationales avaient proposé des cibles de concentrations pré-dialyse de 15-20 mg/L. Notre étude vise à évaluer l’atteinte de ces cibles dans deux grands réseaux hospitaliers au Québec et de déterminer le modèle pharmacocinétique populationnel (PopPK) optimal pour améliorer la prise en charge des traitements de vancomycine pour les patients hémodialysés.
MaterielsÉtude de cohorte rétrospective multicentrique (2019-2022) avec critères d'inclusion : âge ≥18 ans, hémodialyse intermittente ≥90 jours, ≥1 dose vancomycine avec dosage sérique. L’analyse était effectuée en 3 étapes : l’évaluation de l'atteinte des cibles thérapeutiques, l’évaluation externe des modèles PopPK existants et le développement d’un nouveau modèle PopPK pour l’hémodialyse. Des analyses de régression logistique et multinomiale ont été effectuées pour identifier les prédicteurs de l’atteinte des cibles et la modélisation non-linéaires à effet mixte a été utilisée pour évaluer et développer les modèles PopPK. Les analyses ont été effectuées avec les logiciels R et NONMEM.
ResultatsDans une cohorte de 274 patients, majoritairement des hommes âgés en moyenne de 64 ans, la durée médiane de traitement était de 7 jours (figure 1, tableau 1). L’atteinte de cible était faible, 61 % des épisodes présentant des concentrations pré-dialyse hors de l’intervalle thérapeutique plus de 50% du temps (figure 2). La diurèse résiduelle et les stades précoces de traitements étaient associés à une diminution de l’atteinte des cibles (tableau 2). Quatre modèles PopPK identifiés dans la littérature ont présenté une performance prédictive inadéquate (tableau 3, figure 3). Le modèle développé à un compartiment avec clairances endogène et dialytique et une erreur résiduelle combinée a montré des estimations précises et une variabilité interindividuelle diminuée (tableau 4, figure 4).
ConclusionLes prochaines étapes viseront à raffiner le modèle en évaluant l’impact de variables cliniques telles que la diurèse et l’hospitalisation. Le modèle final servira à développer des protocoles de dosage institutionnels afin d’améliorer la prise en charge des patients hémodialysés.
Mots clesVancomycine, Hémodialyse
 Tableaux 1 et 2
 Tableaux 3 et 4
 Figures 1 et 2
 Figures 3 et 4 |
| p 343 traitement de 12 semaines par dalbavancine selon un schema de trois doses suivi therapeutique pharmacologique en vie reelle titre session pa 25 pk pd auteurs lin t 1 senneville e 1 hennart b 2 valentin b 2 lafon desmurs b 1 boucher a 1 pradier m 1 patoz p 1 robineau o 1 gachet b 1 etablissement 1 centre hospitalier de tourcoing lille france 2 centre hospitalier universitaire de lille lille france presentateur lin thomas |
P-343 - Traitement de 12 semaines par dalbavancine selon un schéma de trois doses : suivi thérapeutique pharmacologique en vie réelle
Titre session : PA-25 PK - PD
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Auteurs : Lin T. (1), Senneville E. (1), Hennart B. (2), Valentin B. (2), Lafon-Desmurs B. (1), Boucher A. (1), Pradier M. (1), Patoz P. (1), Robineau O. (1), Gachet B. (1)
Présentateur : Lin Thomas
Etablissement : (1) Centre Hospitalier de Tourcoing, Lille, FRANCE; (2) Centre Hospitalier Universitaire de Lille, Lille, FRANCE
Objectif - Introduction Grâce à une efficacité contre le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline et une demi-vie étendue, la dalbavancine est une option intéressante dans les endocardites sur matériel, les infections ostéoarticulaires ou sur prothèse vasculaire Le schéma d’administration permettant une exposition de 12 semaines reste peu documenté.
L'objectif est de valider un schéma d’administration de 1500 mg à J1, J15 et J43 en vérifiant si les concentrations résiduelles de dalbavancine restent supérieures à 8,04 mg/L.
Materiels Nous avons conduit une cohorte rétrospective de 2020 à 2024 à Lille et Tourcoing, de patients ayant reçu 3 doses de dalbavancine pour couvrir une durée de 12 semaines. Les données cliniques, microbiologiques et les concentrations sériques de dalbavancine ont été recueillies avant la réinjection aux jours 15 et 43, puis à 12 semaines. L’objectif pharmacocinétique était des concentrations résiduelles de dalbavancine supérieures à 8,04 mg/L. Les concentrations observées ont été comparées selon un indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou inférieur à 30 kg/m² et d’un taux d’albumine supérieur ou inférieur à 30 g/L.
Resultats Un total de 42 patients dont 39 infections ostéoarticulaires et 3 infections cardiovasculaires ont été inclus. L’âge médian était de 69 ans (EIQ : 62-76), l’IMC médian était de 28 kg/m2 (EIQ : 25-33). Le débit de filtration glomérulaire (DFG) médian était de 97 mL/min/1,73m2 (EIQ-73-96) à la date de la première administration. Aucun patient n’avait de DFG inférieur à 30 mL/min/1,73m2.
Les microorganismes les plus fréquemment isolés étaient les staphylocoques (57 % ; n=24), dont S. aureus (26 % ; n=11).
Les concentrations de dalbavancine restaient > 8,04 mg/L dans 100% (76/76) des mesures. Des différences non-significatives étaient observées en situation d’hypoalbuminémie ou d’obésité. Aucun effet indésirable n’a été observé.
Conclusion Cette cohorte conforte dans l’utilisation du schéma de dalbavancine 1500 mg à J1, J15 et J43 pour couvrir 12 semaines. En maintenant des concentrations résiduelles > 8,04 mg/L, on obtient l’exposition suggérée pour être bactéricide contre les S. aureusdont la CMI est <0.125 mg/L.
En cas d’hypoalbuminémie, d’insuffisance rénale ou d’IMC extrêmes, le suivi thérapeutique pharmacologique reste nécessaire.
Mots cles Dalbavancine, pharmacocinétique, suivi thérapeutique pharmacologique, infection ostéo-articulaire sur prothèse.
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| p 344 modelisation pharmacocinetique populationnelle de la micafungine en reanimation digestive titre session pa 25 pk pd auteurs bendjilali sabiani j 1 gammoudi a 1 conseil m 1 cazaubon y 1 etablissement 1 chu de montpellier montpellier france presentateur bendjilali sabiani jean joseph |
P-344 - Modélisation pharmacocinétique populationnelle de la micafungine en réanimation digestive
Titre session : PA-25 PK - PD
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Auteurs : Bendjilali-Sabiani J. (1), Gammoudi A. (1), Conseil M. (1), Cazaubon Y. (1)
Présentateur : Bendjilali-Sabiani Jean-Joseph
Etablissement : (1) CHU de Montpellier, Montpellier, FRANCE
Objectif - IntroductionLes infections fongiques invasives sont une menace croissante, aggravée par l’émergence de résistances aux antifongiques, y compris aux échinocandines. En réanimation, la variabilité interindividuelle liée à l'état critique du patient expose au risque de sous-exposition de la micafungine, rendant nécessaire l’étude de sa pharmacocinétique. L'objectif de cette étude était de développer et de valider un modèle pharmacocinétique de population de la micafungine chez des patients hospitalisés en réanimation digestive et d'identifier les covariables susceptibles d’expliquer la variabilité interindividuelle (IIV).
MaterielsUne étude rétrospective monocentrique a inclus 100 patients de réanimation digestive présentant une suspicion de candidose invasive traitée par micafungine. Le modèle de pharmacocinétique de population a été construit et valider à l'aide d'un logiciel utilisant une approche de modélisation non linéaire à effets mixtes.
ResultatsLe modèle à un compartiment avec une élimination de premier ordre offrait le meilleur ajustement aux données. La variabilité inter-individuelle était décrite pour une clairance (CL) de 0.86 L/h (IIV CL= 27 %) et un volume de distribution (Vd) de 18 L (IIV Vd=13 %). Deux covariables ont été identifiées pour expliquer une partie de cette variabilité : le poids pour la CL et le Vd (βPoids, CL : 0.63 et βPoids, Vd : 0.71) et la bilirubine totale pour la CL (βbilirubine totale, CL : -0,097).
ConclusionIl s'agit du premier modèle pharmacocinétique de population développé pour une population de patients en réanimation digestive dont 30 % étaient transplantés hépatiques. Le poids, déjà identifié dans la littérature comme un facteur explicatif de la variabilité de la CL et du Vd, a été confirmé. De plus, la micafungine étant métabolisée et excrétée au niveau hépatique, il était plausible qu’une altération de la fonction hépatique, une bilirubine totale pourrait impacter négativement la clairance. En effet, la clairance moyenne estimée de notre population, CL = 0,86?L/h, figure parmi les plus faibles rapportées dans la littérature, probablement en raison de la forte proportion de transplantés hépatiques dans notre cohorte.
Mots clesPharmacocinétique de population, antifongique, micafungine, réanimation digestive
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| p 345 external evaluation of micafungin population pharmacokinetics in critically ill patients titre session pa 25 pk pd auteurs gammoudi a 1 bendjilali sabiani j 1 cazaubon y 1 etablissement 1 chu de montpellier montpellier france presentateur bendjilali sabiani jean joseph |
P-345 - External evaluation of micafungin population pharmacokinetics in critically ill patients
Titre session : PA-25 PK - PD
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Auteurs : Gammoudi A. (1), Bendjilali-Sabiani J. (1), Cazaubon Y. (1)
Présentateur : Bendjilali-Sabiani Jean-Joseph
Etablissement : (1) CHU de Montpellier, Montpellier, FRANCE
Objectif - IntroductionMicafungin is widely used for invasive fungal infections in critically ill patients, but its pharmacokinetics (PK) remain highly variable due to altered physiology and organ support therapies. Several population pharmacokinetic models have been developed, but their clinical utility requires external evaluation. This study aimed to assess the predictive performance of existing models and their potential application in precision dosing for intensive care.
MaterielsFourteen published models and one local model, previously developed on the same cohort, were implemented in Monolix and evaluated with a dataset of 404 plasma concentrations. For each model, predictive performance was assessed using both individual (indivPred) and population (popPred) predictions, based on residual error model, and goodness-of-fit.
ResultatsThe external evaluation highlighted substantial variability in model predictive performance. In population predictions, accuracy was limited, with mean prediction errors ranging from –2.8 to +25 mg/L, reflecting substantial bias, and precision remained poor, with root mean square errors frequently above 3 mg/L and error rates outside acceptable thresholds (F20 < 35% for most models). In individual predictions, mean prediction errors were close to zero in the most accurate cases (–0.8 to –0.2 mg/L), precision was acceptable (RMSE 1.4–1.8 mg/L), and error rates met clinically relevant thresholds (F20 65–80%, F30 80–89%). Analysis of residual error, together with NPDE and pcVPC, confirmed these findings and underlined heterogeneity across models. Overall, three models approached acceptable accuracy and precision for a priori dose adjustment, while four models could be considered for a posteriori bayesian forecasting.
ConclusionThis first comparative external evaluation of micafungin PopPK models in critically ill patients showed substantial variability but identified a limited number of promising candidates. These may support integration into Model-Informed Precision Dosing (MIPD), where individualized dosing is key to optimize antifungal therapy and improve outcomes in the intensive care units.
Mots clesmicafungin; population pharmacokinetics; external evaluation; intensive care; MIPD
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| p 346 in vivo tolerability of topical telavancin versus vancomycin in a murine ocular model titre session pa 26 modeles animaux auteurs fenniri i 1 4 gilmore m 2 raterman e 3 bispo p 2 andre c 2 etablissement 1 department of ophthalmology boston childrens hospital harvard medical school boston etats unis 2 department of ophthalmology infectious disease institute massachusetts eye and ear harvard medical school boston etats unis 3 division of microbiology and infectious diseases national institute of allergy and infectious diseases national institutes of health rockville etats unis 4 department of ophthalmology hospices civils de lyon lyon france presentateur fenniri ines |
P-346 - In vivo tolerability of topical telavancin versus vancomycin in a murine ocular model
Titre session : PA-26 Modèles animaux
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Auteurs : Fenniri I. (1,4), Gilmore M. (2), Raterman E. (3), Bispo P. (2), André C. (2)
Présentateur : Fenniri Inès
Etablissement : (1) Department of Ophthalmology, Boston Children’s Hospital, Harvard Medical School, Boston, ETATS-UNIS; (2) Department of Ophthalmology & Infectious Disease Institute, Massachusetts Eye and Ear, Harvard Medical School, Boston, ETATS-UNIS; (3) Division of Microbiology and Infectious Diseases, National Institute of Allergy and Infectious Diseases, National Institutes of Health, Rockville, ETATS-UNIS; (4) Department of Ophthalmology, Hospices Civils de Lyon, Lyon, FRANCE
Objectif - Introduction Nationwide multicenter surveillance studies show increasing and remarkably high antibiotic resistance levels among ocular multidrug resistant (MDR) bacteria causing sight-threatening eye infections, especially methicillin-resistant S.aureus (MRSA). MRSA infections engender a high risk of poor visual outcomes even when patients are treated with the current standard of care vancomycin 2.5–5% eye-drops. Telavancin—a lipoglycopeptide approximately 16-fold more potent against ocular MRSA in vitro—has never been assessed topically in vivo. Here, we compared telavancin and vancomycin tolerability in mice.
Materiels Immunocompetent female BALB/c mice (n = 24; six groups, four mice each) received 20 instillations, 15 min apart over 5 h, of telavancin or vancomycin (2.5 % or 5 %, w/v) or matching vehicles [25 % or 50 % hydroxypropyl-β-cyclodextrin (HPβCD) in 0.9 % NaCl]. Ocular irritation was graded 30 min after the final dose; cage-side observations were recorded 1, 3 and 5 h post-treatment. Humane end-points were monitored continuously.
Resultats No animal reached a humane end-point. Vehicle 25 % HPβCD caused no ocular changes, whereas 50 % HPβCD induced mild conjunctival hyperaemia in all treated eyes (4/4). Vancomycin showed dose-dependent toxicity: at 2.5 %, redness and swelling affected 4/4 eyes; at 5 %, eyelid closure, white discharge and dry cornea were present in ≥ 2/4 eyes. Telavancin 2.5 % was better tolerated than vancomycin, only 1/4 eyes displaying mild conjunctival changes. Telavancin 5 % produced redness, swelling and eyelid closure in ≥ 3/4 eyes, mirroring vancomycin 5 %. Transient systemic signs (piloerection, hypoactivity) appeared only in the high-dose groups and resolved within 24 h.
Conclusion Telavancin 2.5 % shows superior ocular tolerability over the current standard of care that could position it as important tool in the arsenal of drugs to treat recalcitrant ocular infections caused by MDR bacteria.
Mots cles lipoglycopeptides; eye infections, ocular tolerability; telavancin; vancomycin
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